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1210CA – Quadrans Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi

1210CA – Quadrans Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi Avers : Anépigraphe Tète laurée d’Apollon à droite ; derrière, trois points. Revers : L PISO FRVGI Proue de navire à droite. Bibliothèque nationale de France 2.82g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Calpurnia Références : RRC 340/6a – B.21 (Calpurnia) – Syd.677c Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Calpurnius Piso Frugi. Triumvir monétaire vers 665 (89 av. J.-C.) Ce monétaire était fils d’un personnage du. même nom qui servit avec distinction en Sicile en 621 (133 av. J.-C.) et mourut en Espagne où il remplissait les fonctions de propréteur vers 642 (112 av. J.-C.). Le magistrat monétaire, mentionné à plusieurs reprises par Cicéron, était, comme ses ancêtres, un homme de la plus grande honorabilité. Il se porta comme accusateur de P. Gabinius en 667 (87 av. J.-C.) et il fut avec Verrès en Sicile comme propréteur, en 680 (74 av. J.-C.). Il exerça les fonctions d’officier monétaire vers l’an 665 (89 av. J.-C.), comme Borghesi l’a induit des pièces qui portent E. L. P. (Ex lege Papiria). La loi Plaulia Papiria qui contenait, entre autres, des dispositions relatives aux monnaies, fut promulguée, en effet, en 665 . La grande quantité des monnaies de L. Piso Frugi peut être attribuée aux frais occasionnés par la guerre Sociale. On a dû convertir en numéraire les lingots de la réserve métallique de l’ærarium. C’est à cette circonstance que nous devons de savoir que cette réserve, en 665, montait à 17.410 livres d’or, 22.070 livres d’argent en lingot,et 6.135.400 sesterces (= 18.230 livres) en argent monnayé On monnaya ces lingots, et L. Piso Frugi fut chargé avec D. Junius Silanus de diriger cette émission extraordinaire. Les marques monétaires si nombreuses, que l’on trouve sur les pièces, n’avaient pas d’autre but, que de distinguer les coins, pour les ouvriers de l’atelier, et de permettre la vérification et le contrôle de cette abondance inusitée. Le chiffre ((|)) (10,000) relevé par Cavedoni montre la quantité énorme de deniers qui ont dû être frappés. La tête d’Apollon qui figure au droit de toutes les pièces ainsi que le cavalier au galop qui tient dans la main une palme, un fouet ou une torche, font allusion aux jeux célébrés en l’honneur d’Apollon, et dont l’institution avait eu lieu en vertu d’un oracle du devin Marcius Nous avons déjà dit que ce fut un membre de la gens Calpurnia, le préteur C. Calpurnius Piso, qui, en 543 (211 av. J.-C.), régularisa les ludi Apollinares et en rendit la célébration périodique. Il y avait des courses de chars, et des courses de desultores, cavaliers qui conduisaient deux chevaux, et qui pendant la course sautaient de l’un sur l’autre. C’est à ces jeux que se rapporte le type des pièces de L. Piso ainsi que de C. Piso, son fils, que nous décrirons plus loin.

1203AN – Quadrans Anonyme

1203AN – Quadrans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à gauche, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : ROMA Proue de navire à droite, au-dessous trois points. ROMA au-dessus de la proue. British Museum 3.43g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 91 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonymes Références : RRC 339/4a – Syd.679c Variante 1 : La marque de valeur (3 points) est à droite de la proue au revers. Référence : RRC 339/4b Bibliothèque nationale de France 4.89g Bibliothèque nationale de France 4.89g Variante 2 : La marque de valeur (3 points) est au-dessus et la légende ROMA au-dessous de la proue au revers. Référence : RRC 339/4c Bibliothèque nationale de France 3g Bibliothèque nationale de France 3g

1199AN – Quadrans Anonyme

1199AN – Quadrans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à gauche, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : L·P·D·A·P Proue de navire à droite. Bibliothèque nationale de France 3.9g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 91 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonymes Références : RRC 338/4a – Syd.678 Variante 1: La marque de valeur (3 points) est au-dessus de la proue au revers. Références : RRC 338/4b Bibliothèque nationale de France 4.09g Bibliothèque nationale de France 4.09g Variante 2: La marque de valeur (3 points) est au-dessus de la légende au revers. Référence : RRC 338/4c Bibliothèque nationale de France 5.24g Bibliothèque nationale de France 5.24g

1185PO – Quadrans Poblicia – Caius Publicius Malleolus

1185PO – Quadrans Poblicia – Caius Publicius Malleolus Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à gauche, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : ROMA (Rome) Proue de navire à droite, au-dessus un marteau. Bibliothèque nationale de France 2.85g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 96 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Poblicia Références : RRC 335/7a – Syd.616c La présence du marteau au revers est certainement la raison pour laquelle cette monnaie est attribuée à ce magistrat monétaire. Variante : Le marteau au revers est situé à droite de la proue de navire. Référence : RRC 335/7b Bibliothèque nationale de France 8.59g Bibliothèque nationale de France 8.59g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ce magistrat est probablement le personnage du même nom qui fut questeur de Cn. Dolabella en Cilicie, et qui mourut dans l’exercice de cette charge en 674 (80 av. J.-C.). Il fut triumvir monétaire avec A. Postumius Albinus Sp. f. et L. Caecilius Metellus. Les deniers de ces magistrats ont été copiés par les insurgés italiotes de la guerre des Marses. Le marteau ou maillet que l’on voit sur un grand nombre de ces pièces est le symbole du nom de Mallealus. Les autres emblèmes qui figurent sur ces monnaies font allusion à la guerre Sociale et aux événements qui en marquèrent le cours : la dea Roma est assise sur des monceaux d’armes, en signe de la victoire de Rome sur les cités italiotes insurgées. La tête de Mars, et non de la déesse Rome, sur les deniers n. 6 et 8, est aussi une allusion à la guerre. Le héros qu’on voit au revers des mêmes médailles est peut-être le Génie du peuple romain, venant de pacifier l’Italie. La tablette, au revers du denier n. 6, peut indiquer la loi Plautia-Papiria, ou la loi Pompeia, décrétées toutes deux en 665 (89 av.J.-C).

1175PO – Quadrans Pomponia – Lucius Pomponius Molo

1175PO – Quadrans Pomponia – Lucius Pomponius Molo Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à gauche, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : (LP)O(MP). ROMA (Lucius Pomponius. Rome) Proue de navire à droite, devant trois points. Bibliothèque nationale de France 7.63g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 97 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pomponia Références : RRC 334/5 – B.4 (Pomponia) – Syd.608c Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Pomponius Molo. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Ce personnage est inconnu dans l’histoire et l’on ne voit pas que le cognomen Molo ait été porté par un autre. Son denier est fort intéressant parce qu’il fait allusion aux prétentions des Pomponii qui se disaient descendus de Pompo, fils de Numa. La tête d ‘Apollon figure au droit, et au revers on voit un sacrifice à ce dieu offert par le roi Numa lui-même. D’après les rites romains, le pontife devait toujours avoir la tête voilée; ici, la tête de Numa n’est pas recouverte d’une draperie, ce qui indique que le sacrifice du bouc est accompli selon les rites grecs. Cavedoni qui a fait cette remarque, cite un passage de Tite Live qui la confirme : Senatus consultum factum est, ut decemviri sacra graeco ritu facerent Apollini bove aurato et capris duabus albis auratis. Ce texte se rapporte à l’an 542 (212 av. J.-C.) et prouve que les sacrifices graeco ritu continuèrent longtemps à être en usage à Rome. Le denier de L. Pomponius Molo a une grande analogie de fabrique avec le denier frappé par le collège composé de L. Caecilius Metellus, C. Poblicius Malleolus et A. Postumius Albinus.

1140ME– Quadrans Memmia – Lucius Memmius Galerius

1140ME– Quadrans Memmia – Lucius Memmius Galerius Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à gauche, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : L. (ME)MMI. ROMA (Lucius Memmius. Rome) Proue de navire à droite, terminée par une tête à de Vénus que couronne Cupidon. British Museum 5.69g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 106 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Memmia Références : RRC 313/4 – B.5 (Memmia) – Syd.575b Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Memmius L. f. Galeria. Monétaire vers 672 (82 av. J.-C.) L. Memmius, fils du précédent, n’a pas de surnom dans les auteurs. Sur ses monnaies, à la suite de son nom, on lit Gal… qu’on a interprété par Gallus et par Galbius, en croyant que c’était le cognomen du monétaire. Eckhel propose Galbius, parce qu’une inscription publiée par Gruter, mentionne un Memmius Galbius . Mommsen lit Galeria, nom de la tribu à laquelle appartenait L. Memmius, et cette interprétation paraît certaine, parce que ce mot se trouve inscrit aussi à la suite du nom de C. Memmius, frère de celui-ci, sur une monnaie que nous verrons plus loin. L. Memmius servit en Sicile, sous les ordres de Pompée ; puis il fut, avec son frère Caius, questeur en Espagne pendant la guerre de Sertorius, vers 672 (82 av. J.-C.), et c’est pendant cette guerre et dans cette province qu’il fit frapper les médailles ci-dessous décrites; enfin, il périt à la bataille de la Turia en 679 (75av. J.-C.) .La présence de la tête de Saturne sur les monnaies de L. Memmius, indique que le denier a été frappé par un questeur, et non par un triumvir monétaire ordinaire; le revers qui représente Vénus couronnée par l’Amour, s’explique fort bien par la prétention des Memmii à se rattacher à une origine troyenne. C’est pour le même motif, a remarqué Borghesi que Lucrèce, en dédiant son poème De ralura rerum, au frère de L. Memmius, dont nous verrons ci-après les médailles, invoque Vénus comme sa protectrice .

1136SU– Quadrans Sulpicia – Caius Sulpicius Galba

1136SU– Quadrans Sulpicia – Caius Sulpicius Galba Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à gauche, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : C. S(VL)PI. ROMA (Caius Sulpicius. Rome) Proue de navire à droite, dans le champ trois points, branche de palmier à droite. Bibliothèque nationale de France 8.21g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 106 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Memmia Références : RRC 312/4 – B.4 (Sulpicia) – Syd.573b Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Sulpicius C. f. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Ce magistrat pourrait être C. Sulpicius Gallus qui fut préteur en 691 (63 av. J.-C.), ou plutôt, comme le pense Borghesi, le Galba qui servait sous les ordres de Sylla en 668 (86 av. J.-C.) dans la guerre contre Mithridate et qui intervint en 672 (82 av. J.-C.) dans la bataille de la porte Colline; les auteurs ne nous disent pas son prénom. Les monnaies le donnant comme fils d’un Caius, son père est peut-être C. Sulpicius Ser. f. Galba qui fut accusé d’avoir trahi les Romains dans la guerre contre Jugurtha et fut condamné parla loi Mamilia en 644 (110 av. J.-C.).Les types du denier de C. Sulpicius C. f. font allusion à la ville de Lavinium, berceau de la gens Sulpicia. On sait que les dieux Pénates, honorés d’un culte particulier à Lavinium, et qui sont ici représentés, apparurent à Enée dans un songe et lui promirent l’empire de Rome après celui de Lavinium .Ces divinités qu’on voit, comme ici, sur un des deniers de C. Antius Restio, avec l’inscription DEI PENATES, furent assimilées aux Dioscures, ainsi que nous l’avons fait ressortir en traitant des monnaies de Man. Fonteius, qui offrent le même type. Nous avons donné les raisons qui autorisent à interpréter les lettres D. P. P. par Dei Penates Publici, plutôt que par De Pecunia Publica. Le type du revers rappelle celui des deniers de C. Antistius Reginus (Anteslia, 17) et de C. Antistius Vetus (Antestia, 21), celui du denier de Ti. Veturius, et surtout enfin le type d’un groupe de pièces romano-campaniennes que nous avons expliquées ailleurs et qui furent imitées par les insurgés de la guerre Sociale en 665.

1127HE – Quadrans Herennia – Marcus Herennius

1127HE – Quadrans Herennia – Marcus Herennius Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule àgauche, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : M. HERENNI. ROMA (Marcus Herennius. Rome) Proue de navire à droite, dans le champ trois points. British Museum 6.01g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 108-107 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Herennia Références : RRC 308/3 – B.3 (Herennia) – Syd.568a Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cette famille était, nous apprend Tite-Live originaire du Samnium ; elle s’établit en Campanie, où nous voyons un Herennius sénateur de Nola et un M. Herennius décurion de Pompei en 691 (63av. J.-C.). Une branche de cette tribu paraît même s’être expatriée pour se livrer au commerce, car on cite Herennius Siculus, qui, établi à Leptis, faisait le commerce entre l’Afrique et la Sicile et transrépublicain et suivit M. Brutus en Asie. On découvrit alors un comportait principalement le fameux silphium de la Cyrénaïque. Ce n’est que dans le dernier siècle de la république qu’on rencontre des Herennii à Rome. Ils portent les surnoms de Balbus, Bassus, Cerrinius, Pontius et Siculus. L’impératrice Etruscilla, femme de Trajan Dèce, et son fils Herennius Etruscus étaient issus de cette race. Mommsen qui a spécialement étudié l’histoire de cette tribu mentionne, sous la république, les personnages suivants : 1° C. Herennius qui paraît avoir été triumvir colonice deductoe en 536 (218 av. J.-C.); 2° Herennius Siculus qui fut emprisonné en 633 (121 av. J.-C.) comme ami de C. Gracchus, et qui, en témoignage de son amitié, se donna volontairement la mort; c’est sans doute le même personnage que celui dont nous avons parlé plus haut : il était aruspice; 3° C. Herennius, patron de la famille Maria, et qui, en cette qualité, refusa de porter témoignage contre C. Mariusen 639 (115 av. J.-C.) ; 40 M. Herennius Nepos, consul en 661, probablement l’aïeul de Herennius M. f. Picens, consul suffectus en 720 (34 av. J.-C.).Sur les médailles, on trouve le nom d’un M. Herennius qui doit être le fils du consul de l’an 661 (93 av. J.-C.). Pline mentionne le consulat de ce personnage comme remarquable par la quantité considérable de silphium qui fut alors apportée à Rome. Ce fils fut lui-même père de Herennius Picens, car ce dernier était fils d’un Marcus. Cavedoni regardait les pièces ci-dessous décrites comme frappées par M. Herennius Nepos vers l’an 646 (108 av. J.-C.). Nous les plaçons vers l’an 655 (99 av. J.-C.).Le type du denier de M. Herennius fait allusion au dévouement des deux frères Amphinomus et Anapias de Catane, qui, lors d’une éruption de l’Etna, emportèrent leurs vieux parents sur leurs épaules, à l’exemple d’Enée qui sauva son père Anchise. Ce fait de piété filiale est raconté notamment par Valère Maxime et par Pausanias. Les deux frères sont représentés, soit isolément, soit ensemble, sur les monnaies de Catane, leur ville natale, où les ancêtres de la gens Herennia étaient établis pour faire le commerce avec l’Afrique. Borghesi pense même que Herennius Siculus, l’aruspice et l’ami de C. Gracchus était originaire de Catane c’était probablement le père ou le grand-père de notre monétaire. Le même type se trouve sur les monnaies de Sextus Pompée qui ont été frappées à Catane. La tête de la Piété, au droit, est une allusion à la piété filiale d’Amphinomus et d’Anapias appelés les Pieux, et le lieu de leur sépulture portait le nom de campus piorum. Mommsen pense, en outre, que ce type de la Piété fait allusion à la fidélité de Herennius Siculus à l’égard de C. Gracchus, fidélité qu’il scella de son sang.

1110CO – Quadrans Cornelia – Cneius Cornelius Blasio

1110CO – Quadrans Cornelia – Cneius Cornelius Blasio Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à gauche, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : CN. (BLA)SIO. ROMA (Cnaeus Blasio, Rome) Proue de navire à droite, dans le champ trois points. British Museum 5.79g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 112-111 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Cornelia Références : RRC 296/4 – B.23 (Cornelia) Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cn. Cornelius Blasio. Monétaire vers l’an 655 (99 av. J.-C.) Le cognomen Blasio apparaît dans la gens Cornelia, pour la première fois avec Cn. Cornelius Blasio, fils de Lucius, qui fut consul en 484 (270 av. J.-C.) et une seconde fois en 497 (257 av. J.-C.). Un autre Cn. Cornelius Blasio fut préteur en Sicile en 560 (194 av. J.-C.). Le monétaire doit être un descendant de l’un de ces deux personnages, sans doute le fils ou le petit-fils du dernier ; mais on n’a aucun renseignement historique à son sujet. Ses deniers représentent la tête de Scipion l’Africain l’Ancien, dont on rapporte la mort à l’an 569 (185 av. J.-C.)Le revers du denier, avec Jupiter entre Junon et Pallas, rappelle les statues divines du temple du Çapitole, parce que l’image de Scipion l’Africain l’Ancien était installée dans le temple de Jupiter, en souvenir des entretiens que cet homme illustre avait eus, disait-on, de son vivant avec les dieux. 

1103MA – Quadrans Marcia – Lucius Marcius Philippus

1103MA – Quadrans Marcia – Lucius Marcius Philippus  Avers : L. PHILIPPVS Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : ROMA (Rome) Proue de navire surmontée d’un coq, à droite trois points. Bibliothèque nationale de France 2.93g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 113-112 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Marcia Références : RRC 293/2 – Syd.552 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Marcius Philippus. Monétaire vers 642 (112 av. J.-C.) Fils du monétaire précédent, L. Marcius Philippus naquit vers 619(135 av. J.-C.); il devint monétaire vers 642(112 av. J.-C.), probablement avec Man. Aemilius Lepidus et T. Deidius. Plus tard il fut tribun du peuple en 650 (104 av. J.-C.), consul en 663 (91 av. J.-C.) avec Sex. Julius César; enfin censeur en 668 (86 av. J.-C.). Son denier représente au droit la tête de Philippe V, comme le prouvent la lettre grecque au droit, le portrait du roi qui se rapproche visiblement de celui qui figure sur les monnaies macédoniennes, et enfin le casque dont il est couvert et qui est bien le casque royal macédonien orné de deux cornes de bouc. Le monétaire L. Marcius Philippus a ainsi voulu rappeler l’ambassade dont un de ses aïeux, L. Marcius Q. f. Philippus, fut chargé auprès de Philippe V; il conclut avec le roi de Macédoine un traité d’hospitalité, paternum hospitium, qui profita à son fils Q. Philippus, lorsque, dans la suite, celui-ci eut été à son tour envoyé en mission auprès de Persée en 583 (171 av. J.-C.). Mommsen pense que la statue équestre qui est au revers de la médaille, pourrait être celle de Q. Marcius Tremulus, consul en 448 (306 av. J.-C.), qui lui fut érigée sur le forum après sa victoire sur les Herniques. Il s’agit plutôt d’un monument du même genre élevé à Q. Marcius Philippus, ancêtre du monétaire et vainqueur de Persée.