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438AN – As Anonyme

438AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus marque de valeur I et un bâton couché. British Museum 39.97g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Etrurie Datation : 208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 106/4 – Syd. 210 Le bâton qui apparaît sur cette monnaie est un symbole militaire. Il peut représenter : Une enseigne militaire (signum) : Les enseignes étaient des symboles d’identité et de loyauté pour les légions romaines. Leur présence sur une monnaie renforce le thème de la puissance militaire et des victoires de Rome. Un attribut de la divinité ou de la personnification : De nombreuses divinités et allégories romaines étaient représentées tenant un bâton, une lance ou un sceptre pour symboliser leur pouvoir. Pour la Victoire, la lance ou le bâton peut souligner le caractère militaire de son triomphe. Une marque d’atelier ou un signe de contrôle : Dans la numismatique romaine républicaine, les symboles et les monogrammes servaient souvent à identifier l’atelier de frappe ou les magistrats monétaires responsables de l’émission. La présence de ce bâton peut être une marque spécifique à cette série de monnaies.

418AN – As Anonyme

418AN – As Anonyme Avers : CA Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I « horizontale ». Revers : CA / ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus marque de valeur I « horizontale » et à droite les lettres CA. British Museum 21.44g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Canusium Datation : 209-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 100/1a – Syd. 309a Variante : Marque de valeur I « verticale » au revers Référence : RRC 100/1b Bibliothèque nationale de France 16.25G Canusium (aujourd’hui Canosa di Puglia, dans les Pouilles, Italie) était une ville antique d’une grande importance dans la région de l’Apulie, située sur la rive droite du fleuve Aufidus (Ofanto), à environ 20 km de la mer Adriatique. Voici une synthèse détaillée et en français des informations historiques, archéologiques et culturelles sur Canusium, en tenant compte du contexte fourni et de sa pertinence pour cette monnaie frappée dans cette ville vers 209-208 av. J.-C. 1. Origines et histoire ancienne Fondation légendaire : Selon la tradition grecque et romaine, Canusium aurait été fondée par le héros homérique Diomède, compagnon d’Ulysse. Cependant, les fouilles archéologiques attestent une présence humaine dans la région dès le 7e millénaire av. J.-C.. Peuple daunien : Canusium était un centre majeur des Dauniens, une branche septentrionale des Iapyges, un peuple italique. Les fouilles à Toppicelli, sur la plaine de l’Ofanto, ont révélé des bâtiments et des tombes d’une aristocratie daunienne, avec des influences culturelles grecques et étrusques, notamment dans les objets en métal et en ambre. Période grecque : À partir du développement de la Magna Grecia, Canusium devint une polis grecque, prospérant grâce au commerce et à l’artisanat, en particulier la céramique et la poterie. Les nombreuses vases grecs trouvés dans la nécropole témoignent de cette influence hellénistique. 2. Canusium sous Rome Alliance avec Rome (318 av. J.-C.) : Canusium se rallia volontairement à Rome en 318 av. J.-C., devenant une alliée fidèle. Elle conserva un certain degré d’autonomie, notamment le droit de frapper sa propre monnaie, comme cette monnaie, marqué des lettres « CA » pour Canusium. Deuxième guerre punique (218-201 av. J.-C.) : Pendant cette guerre contre Carthage, Canusium resta loyale à Rome. Après la défaite romaine à la bataille de Cannae (216 av. J.-C.), située à proximité, la ville servit de refuge aux survivants romains, qui furent soignés dans un hôpital local (aujourd’hui école Bovio). Cette monnaie, frappée vers 209-208 av. J.-C., reflète l’importance de Canusium comme atelier monétaire régional pendant ce conflit. Guerre sociale (90-89 av. J.-C.) : Canusium se révolta contre Rome lors de la guerre sociale, soutenant les Samnites. Elle accueillit le général samnite Trebazio, défait par le préteur romain C. Cosconius en 89 av. J.-C. Cette révolte entraîna probablement des dommages, comme le suggère Strabon, qui note un déclin de la ville par rapport à son importance passée. Statut romain : Après la guerre sociale, Canusium devint un municipium (vers 88 av. J.-C.) et fut inscrite dans la tribus Oufentina. Sous l’empereur Antonin le Pieux, elle fut élevée au rang de colonia par Hérode Atticus, qui dota la ville d’un aqueduc.

408AN – As Anonyme

408AN – As Anonyme Avers : Γ Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I « horizontale » et au-dessous la lettre Γ. Revers : Γ / ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus marque de valeur I « horizontale » et à droite la lettre Γ. Bibliothèque nationale de France 20.1g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 209-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 99/1b – Syd. 304 Variante : Marque de valeur au revers I est verticale. Référence : RRC 99/1a British Museum 15.81g Il est difficile de déterminer avec certitude la signification de la lettre « Γ » (gamma) sur cette monnaie. Cependant, les recherches en numismatique romaine offrent plusieurs pistes de réflexion : Marque d’atelier ou de série : Les lettres et symboles sur les monnaies romaines, notamment celles de la période républicaine, servaient souvent de « marques de contrôle ». Ces marques aidaient à identifier l’atelier monétaire, l’officine de frappe (une équipe de production au sein de l’atelier) ou le magistrat monétaire responsable de l’émission. Cette monnaie est associée à l’atelier de Luceria, et il est possible que le gamma soit une marque spécifique de cet atelier ou d’une de ses officines. Symbole politique ou religieux : Les motifs et symboles sur les monnaies républicaines avaient souvent une signification politique ou religieuse forte, liée aux familles des magistrats monétaires. Le gamma pourrait être lié à l’histoire d’une famille ou à une victoire spécifique.

391AN – As Anonyme

391AN – As Anonyme Avers : L Tête barbue de Janus, au-dessous la lettre L. (Avec ou sans marque de valeur I couché au-dessus). Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 20.1g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 97/22a – Syd. 304 Variante : Légende P à l’avers Référence : RRC 97/22b CNG 20.14g La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce.

350AN – As Anonyme

350AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus une massue couchée et au-dessus marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 49.72g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 89/3 – Syd. 213 La présence d’une massue sur cette monnaie romaine n’est pas qu’une simple décoration. Ce type de symbole, ainsi que d’autres comme le croissant de lune ou l’épi de blé, avait une signification précise. Les symboles sur les monnaies romaines, particulièrement pendant la République, servaient principalement de marques de contrôle. Ils permettaient de lier une émission de monnaie anonyme à une série spécifique, parfois en relation avec un magistrat monétaire ou un atelier de frappe. La massue est un attribut bien connu d’Hercule. Bien que la monnaie en elle-même soit « anonyme » (sans le nom d’un monétaire), la massue pourrait symboliser une famille patricienne, la gens Fabia, qui revendiquait Hercule comme divinité protectrice. En résumé, la massue sur cette monnaie est un symbole de contrôle permettant d’identifier la série de frappe, potentiellement liée à une famille aristocratique (la gens Fabia) qui assurait l’émission de la monnaie à Rome.

342AN – As Anonyme

342AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus fer de lance et au-dessus marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 32.6g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 209 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 88/3a – Syd. 224 Variante : Marque de valeur I au-dessus et fer de lance à droite de la proue de navire à droite. Référence : RRC 88/3b CNG 26.73g Sur les monnaies romaines, le fer de lance (ou « spearhead » en anglais) qui apparaît parfois en symbolique, notamment sur cette monnaie, a une signification très spécifique et est directement lié à la représentation de la Victoire. Voici ce qu’il faut en retenir : Symbole de victoire militaire : Le fer de lance est un attribut guerrier par excellence. Sa présence, en particulier sur le revers d’une monnaie qui représente la déesse Victoire couronnant un trophée, est une confirmation du thème central de la pièce : la victoire de Rome sur ses ennemis. Contexte de la Seconde Guerre Punique : L’émission de cette monnaie date d’une période critique de la guerre contre Hannibal. Dans ce contexte, chaque victoire, même minime, était un signe d’espoir et une preuve du courage romain. La monnaie servait de propagande, rappelant au peuple et à l’armée la valeur et la force de la République romaine. Marque d’atelier ou de série : Sur ces monnaies républicaines anonymes, de petits symboles ou des monogrammes étaient souvent utilisés pour différencier les émissions provenant de différents ateliers ou pour identifier une série spécifique de frappe. Le fer de lance pourrait donc également servir de marque d’atelier, bien que sa signification symbolique de victoire reste la plus forte et la plus cohérente avec le motif de la Victoire et du trophée.

335AN – As Anonyme

335AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : V / ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus marque de valeur I et à droite la lettre V. Bibliothèque nationale de France 33.65g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 87/1 – Syd. 186 Dans le contexte des monnaies romaines républicaines, comme cette monnaie, la lettre « V » est ce que l’on appelle une marque de contrôle ou une marque d’atelier. Marque de contrôle ou de série À cette époque, la frappe des monnaies n’était pas centralisée et le travail était souvent réparti entre différents ateliers au sein d’une même ville (Rome) ou de différentes villes. Pour organiser et suivre la production, les Romains utilisaient des lettres, des symboles ou des chiffres sur les monnaies. La lettre « V » sur cette monnaie ne représente pas un lieu précis ou un personnage historique. Elle fait partie d’un système séquentiel de marques. Chaque marque correspondait à une série de coins (les matrices utilisées pour frapper les monnaies) et à une quantité spécifique de métal. Ce système permettait de : Gérer la production : Les marques aidaient les responsables de la monnaie à suivre la quantité de pièces frappées et à s’assurer que chaque lot de métal était correctement utilisé. Identifier les ateliers : Bien que non spécifiques à un lieu, ces marques pouvaient être assignées à différents ateliers de frappe, permettant de les distinguer les uns des autres. Contrôler la qualité : En cas de problème de poids ou de pureté du métal, la marque de contrôle permettait de remonter à la série de coins concernée et d’identifier le lot défectueux. En résumé, la lettre « V » n’a pas de signification symbolique particulière. C’est une simple lettre de classement ou de suivi qui s’inscrit dans un système logistique complexe et bien organisé, reflétant la gestion rigoureuse de la frappe monétaire à Rome.

333AN – As Anonyme

333AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : Q / ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus la lettre Q et à droite une ancre. Bibliothèque nationale de France 36.97g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 86B/1 – Syd. 301 Dans le contexte des monnaies romaines républicaines, comme cette monnaie, la lettre « Q » est ce que l’on appelle une marque de contrôle ou une marque d’atelier. Marque de contrôle ou de série À cette époque, la frappe des monnaies n’était pas centralisée et le travail était souvent réparti entre différents ateliers au sein d’une même ville (Rome) ou de différentes villes. Pour organiser et suivre la production, les Romains utilisaient des lettres, des symboles ou des chiffres sur les monnaies. La lettre « Q » sur cette monnaie ne représente pas un lieu précis ou un personnage historique. Elle fait partie d’un système séquentiel de marques. Chaque marque correspondait à une série de coins (les matrices utilisées pour frapper les monnaies) et à une quantité spécifique de métal. Ce système permettait de : Gérer la production : Les marques aidaient les responsables de la monnaie à suivre la quantité de pièces frappées et à s’assurer que chaque lot de métal était correctement utilisé. Identifier les ateliers : Bien que non spécifiques à un lieu, ces marques pouvaient être assignées à différents ateliers de frappe, permettant de les distinguer les uns des autres. Contrôler la qualité : En cas de problème de poids ou de pureté du métal, la marque de contrôle permettait de remonter à la série de coins concernée et d’identifier le lot défectueux. En résumé, la lettre « Q » n’a pas de signification symbolique particulière. C’est une simple lettre de classement ou de suivi qui s’inscrit dans un système logistique complexe et bien organisé, reflétant la gestion rigoureuse de la frappe monétaire à Rome.

322AN – As Anonyme

322AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : H / ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus marque de valeur I et à droite la lettre H. British Museum 38.51g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 85/2 – Syd. 175 Dans le contexte des monnaies romaines républicaines, comme cette monnaie, la lettre « H » est ce que l’on appelle une marque de contrôle ou une marque d’atelier. Marque de contrôle ou de série À cette époque, la frappe des monnaies n’était pas centralisée et le travail était souvent réparti entre différents ateliers au sein d’une même ville (Rome) ou de différentes villes. Pour organiser et suivre la production, les Romains utilisaient des lettres, des symboles ou des chiffres sur les monnaies. La lettre « H » sur cet as ne représente pas un lieu précis ou un personnage historique. Elle fait partie d’un système séquentiel de marques. Chaque marque correspondait à une série de coins (les matrices utilisées pour frapper les monnaies) et à une quantité spécifique de métal. Ce système permettait de : Gérer la production : Les marques aidaient les responsables de la monnaie à suivre la quantité de pièces frappées et à s’assurer que chaque lot de métal était correctement utilisé. Identifier les ateliers : Bien que non spécifiques à un lieu, ces marques pouvaient être assignées à différents ateliers de frappe, permettant de les distinguer les uns des autres. Contrôler la qualité : En cas de problème de poids ou de pureté du métal, la marque de contrôle permettait de remonter à la série de coins concernée et d’identifier le lot défectueux. En résumé, la lettre « H » n’a pas de signification symbolique particulière. C’est une simple lettre de classement ou de suivi qui s’inscrit dans un système logistique complexe et bien organisé, reflétant la gestion rigoureuse de la frappe monétaire à Rome.

315AN – As Anonyme

315AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : (ROMA) / ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus marque de valeur I et à droite le monogramme de ROMA. British Museum 36.87g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 84/4 – Syd. 190 Le monogramme de ROMA est une ligature de plusieurs lettres, qui combine généralement les lettres R, O, M et A en un seul symbole compact. Cette forme d’écriture était un moyen efficace d’inscrire le nom de la ville de Rome dans un espace restreint, notamment sur les petites surfaces des monnaies. Caractéristiques du monogramme de ROMA : Aspect : Il est généralement composé des lettres R et O entrelacées, avec le M et le A ajoutés. L’apparence exacte peut varier légèrement en fonction du magistrat monétaire et de l’époque de la frappe. Emplacement sur la monnaie : Le monogramme de ROMA se trouve souvent au revers de la pièce, sous la scène principale (par exemple, un char, un cavalier, une divinité). Il peut aussi être placé dans le champ, à côté de l’image. Raison d’être : Il servait à identifier la monnaie comme une émission de la République romaine. À une époque où les ateliers monétaires étaient parfois décentralisés, cette inscription assurait l’authenticité et la légitimité de la pièce.