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729TE – As Terentia – Terentius Varro

729TE – As Terentia – Terentius Varro Avers : Anépigraphe Tête laurée de Janus; au-dessus, marque de valeur I. Revers : (VAR)O / ROMA  Proue de navire à droite ; devant, marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 28.01g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Terentia Références : RRC 185/1 – B.1 (Terentia) – Syd. 364 Le monétaire qui a émis cette monnaie est A. Terentius Varro. Les informations sur les monétaires de la République romaine de cette période (vers 169-157 av. J.-C.) sont souvent limitées à leur nom et à leur rôle dans l’émission monétaire. Cependant, nous pouvons tirer quelques conclusions importantes : Identité et Période : Le nom complet est Aulus Terentius Varro. Il était un membre de la gens Terentia (famille Terentia), une famille plébéienne (roturière) de la Rome antique qui a atteint une position éminente. Son rôle de triumvir monetalis (membre du collège des trois responsables de la frappe des monnaies) était l’une des premières étapes du cursus honorum (la carrière des honneurs) pour un jeune aristocrate romain. Distinction avec d’autres Varro célèbres : Il est important de le distinguer des autres membres célèbres de la famille Terentia Varro, notamment : Marcus Terentius Varro (Varron le savant, 116-27 av. J.-C.), l’écrivain et érudit célèbre, qui a lui-même été monétaire plus tard dans la République (vers 49 av. J.-C., RRC 447/1a-b). Caius Terentius Varro (consul en 216 av. J.-C.), connu pour avoir commandé les troupes romaines à la désastreuse bataille de Cannes. Le monétaire A. Terentius Varro qui a frappé cette monnaie était un magistrat de la République romaine vers 169-157 av. J.-C. Son existence est principalement attestée par son nom sur cette émission monétaire, qui marque une période où les monétaires commençaient à personnaliser les types monétaires traditionnels (comme le Janus et la proue) avec leur propre signature (VARO). Lieu de découverte (4 exemplaires)  

723AN – As Anonyme

723AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un papillon sur une branche de vigne, avec feuilles et grappe de raisin, marque de valeur I à droite. Bibliothèque nationale de France 28.58g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 184/1a – Syd. 296 Variante : Papillon seul au revers Référence : RRC 184/1b Bibliothèque nationale de France 32.54g Bibliothèque nationale de France 32.54g Le Symbole du Papillon et du Sarment de Vigne Le motif du papillon sur un sarment de vigne est un symbole de contrôle (ou marque d’atelier/série) utilisé par les responsables de la monnaie de l’époque. À cette période de la République romaine (milieu du IIe siècle av. J.-C.), les monnaies de bronze anonymes étaient distinguées par une grande variété de symboles sur le revers. Ce symbole particulier servait à : Différencier les émissions et/ou les ateliers de frappe au sein de la Monnaie de Rome. Aider à la comptabilité et au contrôle de la production monétaire. La signification exacte du motif du Papillon et du Sarment de Vigne n’est pas connue avec certitude, mais ces symboles étaient probablement choisis pour leur connotation religieuse, civile ou pour des raisons arbitraires liées aux responsables de l’émission. Lieux de découverte (19 exemplaires)

717AN – As Anonyme

717AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus une louve allaitant des jumeaux, marque de valeur I à droite. Bibliothèque nationale de France 34.05g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 183/1 – Syd. 297 La signification de la série monétaire RRC 183, en particulier l’introduction du motif de la Louve et des Jumeaux sur plusieurs de ses dénominations, est profondément liée aux origines de Rome et à son identité croissante en tant que puissance mondiale. 1. Affirmation de l’Identité de Rome (Propagande des Origines) Le Contexte : L’émission RRC 183 est datée d’une période (fin du IIIe au milieu du IIe siècle av. J.-C.) où Rome s’est définitivement imposée comme la puissance dominante en Italie, et de plus en plus en Méditerranée (victoires sur Carthage, guerres en Grèce et en Macédoine). Le Message : Placer le mythe de la Louve allaitant Romulus et Remus sur la monnaie (un objet circulant partout) est une manière de légitimer la grandeur et l’expansion de Rome en se rattachant directement à son mythe de fondation divin et héroïque. Cela rappelle aux citoyens, aux alliés et aux peuples conquis l’origine miraculeuse de la ville. 2. Rappel d’une Tradition Ancienne La première fois que la Louve et les Jumeaux ont été représentés sur une monnaie romaine, c’était sur une émission bien plus ancienne (vers 269 av. J.-C., l’année où la célèbre statue de la Louve a été érigée, selon certaines sources). La réintroduction de ce motif sur la série RRC 183 (et d’autres) sert à réaffirmer la pérennité et l’ancienneté des institutions romaines et de leurs valeurs fondamentales, à un moment où Rome subissait de profonds changements sociaux et économiques dus à son succès militaire. 3. Usage du Bronze comme « Monnaie du Peuple » Ces émissions en bronze (As, Semis, Triens, etc.) étaient les monnaies utilisées pour les transactions quotidiennes par la majorité du peuple. Le choix de ce motif fondateur sur la monnaie courante permettait de diffuser l’idéologie des origines de la cité auprès de la population dans son ensemble. En résumé, la série RRC 183 utilise l’iconographie de la Louve et des Jumeaux comme un puissant symbole de l’identité nationale, de la légitimité et des origines sacrées de la République romaine triomphante. Lieux de découverte (6 exemplaires)

712AN – As Anonyme

712AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un griffon, marque de valeur I à droite. British Museum 25.46g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 182/2 – Syd. 284 La présence du griffon sur cette monnaie s’inscrit dans la tradition des marques de contrôle (ou symboles d’atelier) des monnaies de la République Romaine. Durant cette période, en particulier pour les émissions dites « anonymes » (qui n’indiquent pas le nom d’un magistrat monétaire), de petits symboles étaient souvent placés sur les monnaies pour des raisons de logistique et de contrôle : Marque d’atelier ou de série : Le griffon servait très probablement à identifier un atelier de frappe (une officine), un magistrat responsable de la frappe, ou une série spécifique au sein d’une émission plus vaste et anonyme. L’usage de différents symboles (animaux, objets, lettres) permettait de distinguer les différentes émissions, de garantir la qualité des flans, ou de tenir la comptabilité des coins utilisés. Symbole personnel (potentiel) : Bien que l’émission soit formellement anonyme, certains numismates suggèrent que ces symboles pourraient parfois faire allusion au gens (famille) ou à un ancêtre du magistrat qui supervisait secrètement la frappe (une pratique qui deviendra explicite plus tard, avec le nom des monétaires). Cependant, dans le cas de RRC 182/1, le symbole est plus généralement interprété comme une marque technique. Symbole mythologique ou protecteur : Le griffon, créature mythique avec un corps de lion et une tête/ailes d’aigle, était perçu dans l’Antiquité comme un animal noble, puissant et protecteur, souvent associé à des divinités comme Apollon ou Némésis, ou comme un gardien de trésors. Sa présence, même en tant que marque de contrôle, confère une certaine dignité et une aura mythologique à la monnaie. Lieu de découverte (2 exemplaires)

707AN – As Anonyme

707AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus les deux bonnets des Dioscures, à droite marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 35.95g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 181/1 – Syd. 294 Bien que la série « bonnets des Dioscures » soit anonyme, plus tard, au fur et à mesure que les monétaires (les magistrats chargés de la frappe) commençaient à personnaliser les dessins : L’apparition des Dioscures pouvait servir d’allusion familiale (symbole dit « parlant » ou signum), suggérant que la gens (famille) du monétaire descendait des Dioscures ou avait un lien historique avec eux (par exemple, une victoire militaire associée à leur culte). Le bonnet phrygien (pileus) seul est aussi l’attribut de la déesse Libertas (la Liberté), car il était donné à l’esclave le jour de son affranchissement. Sur certaines monnaies, il peut donc symboliser la Liberté et les valeurs républicaines. Dans le cas spécifique de la série « bonnets des Dioscures » (169-158 av. J.-C.), la présence des bonnets des Dioscures sur les fractions est avant tout une marque de continuité religieuse et civique, un rappel du soutien divin à la République et un élément d’identification pour différencier les différentes dénominations au sein de cette émission.

702CL – As Cluvia – Cluvius Saxula

702CL – As Cluvia – Cluvius Saxula Avers : Anépigraphe Tête laurée de Janus; au-dessus, marque de valeur I. Revers : S(AX) / ROMA  (Saxula. Rome) Proue de navire à droite ; devant, marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 23.35g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Cluvia Références : RRC 180/1 – B.1 (Cluvia) – Syd. 361 Les monnaies de Cluvius Saxula sont émises pendant la période de la Guerre de Macédoine (qui s’achève en 168 av. J.-C. avec la victoire de Paul-Émile à Pydna). Bien que l’on n’ait pas d’informations directes sur le monétaire lui-même, il est fortement probable qu’il s’agisse du même homme que : C. Cluvius Saxula, préteur (magistrat supérieur) mentionné par Tite-Live. Il aurait été Préteur une première fois en 175 av. J.-C., et de nouveau en 173 av. J.-C. Il aurait ensuite servi comme Légat de Lucius Aemilius Paullus en Macédoine en 168 av. J.-C. (lors de la bataille de Pydna). Son rôle de monétaire se situe donc au début de sa carrière politique, qui s’est étendue à des postes militaires et administratifs plus importants (comme préteur et légat), typique de la progression de carrière d’un noble romain. Son nom Saxula est un cognomen (surnom) porté spécifiquement par des membres de la Gens Cluvia. Lieux de découverte (5 exemplaires)

697NA – As Naevia – Naevius Balbus

697NA – As Naevia – Naevius Balbus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Janus; au-dessus, marque de valeur I. Revers : B(AL) / ROMA Proue de navire à droite ; devant, marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 27.92g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Naevia Références : RRC 179/1 – B.1 (Naevia) – Syd. 354 À l’époque où cette monnaie a été frappée (179-170 av. J.-C.), les monnaies en bronze étaient encore considérées comme des émissions du peuple romain et étaient généralement anonymes. Elles portaient la légende générale ROMA. La marque BA͡L n’est pas le nom complet du monétaire, mais une marque de contrôle de série ou d’atelier. Elle servait à identifier la série de coins, une équipe d’ouvriers, ou l’une des trois personnes responsables de la frappe (triumviri monetales), sans que leur nom complet ne soit inscrit. L’Hypothèse la plus probable La marque BA͡L est généralement considérée comme une abréviation pour le cognomen Balbus, désignant un membre de la gens (famille) qui utilisera plus tard ce nom dans ses émissions officielles. L’hypothèse la plus communément acceptée par les numismates (notamment M. H. Crawford dans RRC) est qu’il s’agit d’un ancêtre de la famille d’un des futurs monétaires nommés Balbus, très probablement : Manius Acilius Balbus Le monétaire qui a émis le Denier RRC 271/1 (vers 125 av. J.-C.) portant explicitement la légende BALBVS. En résumé, vous ne pouvez pas nommer l’individu qui a apposé la marque BA͡L sur cette monnaie, mais il était fort probablement un magistrat monétaire anonyme du temps, issu de la famille qui a plus tard popularisé le cognomen Balbus. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Naevius Balbus.Monétaire vers 536 (218 av. J.-C.). Les médailles attribuées conjecturalement à ce personnage portent seulement BAL., abréviation qui peut s’interpréter par Balbus ou Bala. Dans le premier cas, avons-nous affaire à un Acilius Balbus ou à un Naevius Balbus? Mommsen préfère cette dernière hypothèse, parce que le surnom de Balbus est plus ancien dans la famille Naevia que dans la famille Acilia. Le plus ancien Naevius Balbus que nous connaissions est L. Naevius Balbus, qui fut un des quinqueviri chargés d’un arbitrage entre les Pisani et les Lunenses, en 583 (171 av. J.-C.). Nos monnaies ont peut-être été frappées par ce personnage vers l’an 536; dans tous les cas, l’histoire ne mentionne pas d’autre Naevius Balbus, qui leur soit contemporain. Cohen a décrit ces pièces à la famille Acilia; nous les avons rangées dans notre classement chronologique, parmi les pièces avec monogrammes incertains. Lieu de découverte (1 exemplaire)

692CO – As Cornelia – L. Cornelius Cinna

692CO – As Cornelia – L. Cornelius Cinna Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : CINA / ROMA Proue de navire à droite ; devant, marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 28.39g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Cornelia Références : RRC 178/1 – B.11 (Cornelia) – Syd. 368 Le Monétaire : L. Cornelius Cinna Identité : Le magistrat responsable de la frappe de cette monnaie s’appelait L. Cornelius Cinna. Sur la monnaie elle-même (au revers, au-dessus de la proue), vous trouvez l’inscription abrégée CINA (ou CINA). Période d’activité : Il a exercé sa fonction de monétaire (magistrat chargé de la frappe des monnaies) vers 169-158 av. J.-C. (selon Crawford, la date exacte est estimée aux environs de 159 av. J.-C.). Contexte historique du Monétaire Identité historique : L’identité exacte de ce L. Cornelius Cinna reste incertaine car il existe plusieurs personnages importants portant ce nom dans la gens Cornelia Cinna. Cependant, les historiens numismates (notamment Babelon) l’identifient souvent comme étant le L. Cornelius Cinna qui fut consul en 127 av. J.-C., faisant de lui le plus ancien membre connu de cette famille. Ascendance : Il est le père du célèbre Lucius Cornelius Cinna (consul de 87 à 84 av. J.-C.), l’un des chefs du parti populaire et allié de Marius, dont la fille, Cornelia Cinna, épousa Jules César. Le rôle des monétaires à cette époque était de garantir la bonne frappe des monnaies au nom du Sénat et du Peuple Romain. La série monétaire qu’il a supervisée (RRC 178) comprenait cette monnaie, mais aussi ses sous-multiples (Semis, Triens, Quadrans, etc.), tous reconnaissables à la marque CINA sur le revers. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Cornelius CinaMonétaire vers 595 (159 av. J.-C.) Le seul personnage du nom de Cinna ou Cina connu historiquement à l’époque où les bronzes ci-dessous décrits ont dû être frappés, est L. Cornelius Cinna qui fut consul en 627 (127 av. J.-C.). C’est le plus ancien des Cinna dont le nom nous ait été conservé, mais on ne sait rien de son histoire ; son fils est le célèbre L. Cornelius Cinna, consul une première fois en 667 (87 av. J.-C.), qui s’allia avec Sertorius et marcha sur Rome contre les partisans de Sylla ; il fut une seconde fois consul avec Marius en 668 (86 av. J.-C.) et l’année suivante encore, avec Cn. Papirius Carbo. Lieux de découverte (5 exemplaires)

687AN – As Anonyme

687AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : (TP) ou (PT) / ROMA Proue de galère tournée à droite, marque de valeur I à droite. Bibliothèque nationale de France 18.48g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 177/1 – Syd. 353 La légende P T (ou T P) est considérée par les numismates comme un symbole ou un monogramme de magistrat monétaire. Fonction de la légende : Sous la République Romaine, ces lettres servent à identifier les responsables de la frappe (les tresviri monetales), ou parfois à marquer un atelier monétaire secondaire ou une série spécifique. Identité spécifique (PT / TP) : Dans ce cas précis, l’identité du magistrat monétaire qui a utilisé cette abréviation n’est pas connue avec certitude (d’où la classification d’émission « anonyme »). Les chercheurs ont émis des hypothèses sur les familles possibles (comme Papirius Turdus ou autres combinaisons de praenomen et nomen), mais aucune n’a fait consensus pour attribuer définitivement la frappe à un individu ou une gens spécifique.

676CA – As Caecilia – Aulus Caecilius

676CA – As Caecilia – Aulus Caecilius Avers : Anépigraphe Tête laurée de Janus; au-dessus, marque de valeur I. Revers : A.C(AE) / ROMA  (Aulus Caecilius. Rome) Proue de navire à droite ; devant, marque de valeur I. British Museum 34.13g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Références : RRC 174/1 – B.8 (Caecilia) – Syd. 355 Le monétaire A. Caecilius (Aulus Caecilius), responsable de l’émission de cette monnaie est un personnage de la période républicaine romaine, dont les informations biographiques sont relativement succinctes et principalement liées à son rôle monétaire. Voici ce que l’on sait de lui : Identification et Contexte Nom Complet : Aulus Caecilius. L’abréviation sur la monnaie est A CAE (parfois avec le AE lié). Gens : Il appartenait à la puissante et influente Gens Caecilia. Fonction : Il a exercé la fonction de monétaire (ou tresviri monetales), l’un des magistrats subalternes chargés de la frappe des monnaies à Rome. Date d’Activité : Son activité monétaire est datée d’environ 169-158 av. J.-C. Éléments Biographiques (selon les sources) Les monétaires de cette époque n’étaient souvent que de jeunes hommes au début de leur carrière politique (cursus honorum), et ils ne laissaient pas toujours une trace significative dans les écrits historiques. Lien Historique : Certaines sources, comme l’historien Ernest Babelon, basées sur les travaux de l’érudit Bartolomeo Borghesi, suggèrent que ce monétaire pourrait être l’Aulus Caecilius mentionné par Tite-Live comme ayant été édile de la Plèbe en 189 av. J.-C. (an 565 de Rome). Remarque : Cette identification est basée sur la nécessité de rattacher l’abréviation à un membre connu de la gens Caecilia ayant vécu à une époque compatible avec la datation de la monnaie. La frappe de cette monnaie se situant plus tard (169-158 av. J.-C.), cela pourrait signifier qu’il a exercé la fonction de monétaire après son édilité, ou que l’identification à l’édile de 189 av. J.-C. est une hypothèse de numismates. Différenciation : L’attribution de ces pièces à la gens Caecilia est préférée à celle, parfois faite par erreur dans le passé, à la gens Caecina, cette dernière n’étant pas encore pleinement intégrée à la vie politique romaine à l’époque de la frappe de ces As. En résumé, Aulus Caecilius était un membre de l’élite républicaine et un magistrat monétaire qui a supervisé la production de cette monnaie, une monnaie de bronze typique de la République à la fin du IIe siècle av. J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Aulus CaeciliusMonétaire vers l’an 565 (189 av. J.-C.) Ce personnage n’est connu que par une mention qu’en fait Tite Live qui nous dit qu’il était édile du peuple en 565 (189 av. J.-C.). C’est Borghesi qui, le premier, a proposé de lui attribuer les pièces qui portent A. CÆ, qu’on a généralement attribuées à la gens Caecina. Mais cette dernière famille, bien que d’origine antique puisqu’elle remonte jusqu’ aux Etrusques, n’était pas encore nationalisée à Rome à l’époque où les pièces ont été frappées; elles sont en effet, bienantérieures à la loi Papiria qui réduisit l’as au poids d’une once et qui fut promulguée vers l an 665 (89 av. J.-C.). Or, aucun membre de la gens Caecina ne parvint aux honneurs, à Rome, avant la fin du dernier siècle avant notre ère. Il est donc bien plus rationnel de compléter l’abréviation A. CÆ par Aulus Caecilius, puisque nous trouvons un personnage de ce nom à l’époque de la fabrication des monnaies en question. La gens Caecina est à supprimer de la liste des familles qui ont fourni des monétaires à la république romaine. Lieux de découverte (3 exemplaires)