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530CA – Victoriat Caecilia – Caecilius Metellus

530CA – Victoriat Caecilia – Caecilius Metellus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite. Revers : (ME) // ROMA Victoire debout à droite couronnant un trophée. British Museum 3.6g INDICE DE RARETE : 80 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 194-190 avant J.C. Matière : Argent Gens : Caecilia Références : RRC 132/1 – B.2 (Caecilia) – Syd. 318 La famille Caecilia Metella était l’une des plus puissantes et des plus influentes familles plébéiennes de la République romaine. À partir du IIe siècle av. J.-C., ses membres ont atteint les plus hautes magistratures (consul, préteur, censeur) de manière quasi-systématique, jouant un rôle majeur dans la politique et les affaires militaires de Rome. Leur richesse et leur influence leur ont permis de tisser un vaste réseau de clients et d’alliances. Concernant le « Caecilius Metellus » spécifiquement responsable de l’émission de cette monnaie, il est important de noter que Michael Crawford (l’auteur de « Roman Republican Coinage ») ne l’identifie pas avec certitude à un personnage historique connu par d’autres sources. L’émission de cette monnaie est datée d’environ 206-200 av. J.-C., une période complexe et troublée à Rome. Il a été suggéré que le monétaire pourrait être un des membres suivants de la famille, mais cela reste une hypothèse : Lucius Caecilius Metellus : un homme politique de la République romaine qui a été consul à deux reprises pendant la première guerre punique (251 et 247 av. J.-C.). Il est célèbre pour avoir sauvé les images sacrées du temple de Vesta lors d’un incendie. Quintus Caecilius Metellus : un homme politique et général qui a remporté des victoires importantes et a reçu des surnoms honorifiques comme « Macedonicus » (pour sa victoire en Macédoine) ou « Numidicus » (pour sa guerre contre Jugurtha en Numidie). Il est très probable que le monétaire en question était un jeune homme de cette puissante famille, à une époque où le rôle de monétaire était une étape courante dans le cursus honorum, c’est-à-dire la carrière politique d’un jeune noble romain. L’émission de monnaies servait à la fois à financer les opérations de l’État et à promouvoir la renommée de sa famille, en inscrivant son nom et en affichant des symboles qui lui étaient associés. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Caecilius Metellus. Monétaire vers 537 (217 av. J.-C.) Les monnaies qui suivent et qui portent le monogramme (ME), ont la plus grande analogie de fabrique avec les pièces attribuées à L. Furius Purpureo, Q. Lutatius Catulus et C. Terentius Varo. Le magistrat qui les a fait frapper était sans doute un fils de L. Caecilius Metellus, consul en 503 (251 av. J.-C.), pendant la première guerre Punique, plus tard pontifex maximus, et enfin dictateur en 530 (224 av. J.-C.). On les a même attribuées conjecturalement à L. CaeciliusMetellus lui-même, en leur assignant une date qui nous semble trop reculée . Mommsen a cru que ces monnaies portaient le monogramme (ME) qui n’existe pas. Les pièces en bronze décrites par Cohen, avec un bouclier macédonien et ce prétendu monogramme sont des pièces refaites ou mal lues . M. Bahrfeldt, qui l’a démontré, admet cependant l’authenticité d’un quadrans de sa collection qui le porterait réellement, sans le bouclier macédonien. Je ne crois pas plus à l’authenticité du monogramme sur la pièce de M. Barhrfeldt que sur celles que cet auteur a récusées lui-même. Les prétendus bronzes avec (ME), ou bien portent une légende refaite, ou bien sont mal lus et doivent rentrer dans la catégorie des pièces au monogramme ME (Moenius) ou M, ou (ME). Lieux de découverte (19 exemplaires)

516AN – Victoriat Anonyme

516AN – Victoriat Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite. Revers : ROMA Victoire debout à droite couronnant un trophée, entre une Meta. Bibliothèque nationale de France 2.2g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 124/1 –  Syd. 259 Signification de la « Meta » sur une monnaie romaine La « Meta » n’est pas un simple détail architectural, mais un symbole fort qui évoque : Les jeux du Cirque : La meta est l’élément le plus reconnaissable du Cirque Maximus. Sa représentation sur une monnaie est une référence directe aux courses de chars, qui étaient les jeux les plus populaires et un élément essentiel de la vie sociale et politique de Rome. La victoire et le triomphe : La course de chars était une métaphore de la victoire et du triomphe. L’équipage qui franchissait la meta en tête célébrait une victoire, un concept central dans l’idéologie impériale romaine. Un empereur représentant la meta sur sa monnaie s’associait ainsi aux succès militaires et à la gloire de Rome. Le passage du temps et le destin : La course autour des sept metae représentait le parcours du soleil ou les sept jours de la semaine. Ainsi, la meta pouvait aussi symboliser la fin d’un parcours, la conclusion ou l’accomplissement d’une entreprise. Lieux de découverte (14 exemplaires)

506AN – Victoriat Anonyme

506AN – Victoriat Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite. Revers : ROMA Victoire debout à droite couronnant un trophée, entre un chien. British Museum 2.81g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 122/1 – Syd. 250 La signification exacte du « chien » sur cette monnaie est un sujet qui a fait l’objet de débats chez les numismates. Contrairement aux symboles plus tardifs qui sont clairement liés à des familles monétaires, ces marques de contrôle sur les premières émissions anonymes sont souvent plus mystérieuses. Voici quelques pistes pour comprendre la présence de ce chien : Marque d’atelier ou de série : Pendant la République romaine, la production monétaire était immense. Pour organiser et suivre les frappes, les responsables des ateliers (les monetales) utilisaient des marques de contrôle. Ces symboles (animaux, objets, lettres) permettaient d’identifier un lot de pièces, un graveur ou une série spécifique. Dans ce contexte, le chien serait une simple marque administrative sans signification symbolique profonde pour le public.  Symbole de la gens (famille) : Bien que les émissions de monnaies de cette période soient anonymes, il est possible que les marques de contrôle préfigurent les symboles des familles qui seront plus tard explicitement représentées sur les monnaies. Le chien est un animal qui apparaîtra plus tard sur des monnaies de la famille Antestia. Il est donc possible que cette marque fasse un lien avec un magistrat monétaire de cette famille, même si son nom n’est pas encore inscrit sur la pièce. Symbole mythologique ou religieux : Le chien, dans la mythologie romaine, est associé à plusieurs divinités. Il peut être lié à Minerve, à Diane (déesse de la chasse), ou même être une allusion à l’un des « gardiens » du monde souterrain comme Cerbère. Dans ce cas, la présence du chien pourrait avoir une signification religieuse ou honorifique, même si le lien direct avec la Victoire ou le trophée sur la pièce reste une interprétation. Allusion à un événement historique : Plus rarement, un animal sur une monnaie peut faire référence à un événement ou à une victoire militaire. Par exemple, le cochon sur une autre monnaie (RRC 122/10) a été interprété comme une allusion à la déroute des éléphants de Pyrrhus, effrayés par l’odeur des cochons. Dans le cas du chien, un tel lien n’est pas clairement établi, mais l’interprétation reste ouverte. En résumé, la théorie la plus communément admise par les numismates est que le chien est une marque de contrôle destinée à la gestion de la production monétaire, peut-être en lien avec la famille du magistrat responsable. Lieux de découverte (8 exemplaires)

499AN – Victoriat Anonyme

499AN – Victoriat Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite. Revers : ROMA Victoire debout à droite couronnant un trophée, entre une truie. British Museum 2.87g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 121/1 – Syd. 253 La présence d’une truie sur certaines monnaies romaines est un motif riche en symbolisme dans le monde romain. Cette thématique est particulièrement associée à des récits fondateurs et à des concepts clés de la religion et de la société. Voici la signification de la truie sur les monnaies et dans l’imaginaire romain : L’animal de sacrifice par excellence : La truie, souvent pleine, était un animal de sacrifice très courant et relativement peu coûteux, particulièrement offert à des divinités de la terre et de la fécondité comme Tellus et Cérès. Son importance dans la vie économique et religieuse paysanne est indéniable. On l’immolait par exemple le premier jour de chaque mois en l’honneur de Junon. Symbole de la fécondité et de l’abondance : En raison de sa capacité à mettre bas plusieurs portées par an, la truie était un puissant symbole de fertilité et de prospérité, des qualités qui étaient cruciales pour une civilisation agraire comme Rome. Le mythe fondateur d’Énée : L’une des légendes les plus célèbres associant une truie à la fondation de Rome est celle d’Énée. Selon la tradition, un présage divin lui aurait indiqué que le site de la future Alba Longa (la ville d’où viendraient Romulus et Remus) serait révélé par la découverte d’une truie blanche avec ses 30 marcassins. Ce mythe lie directement la truie à l’ancrage et à la prospérité du peuple latin. Référence à des événements militaires : Sur certaines monnaies plus anciennes, comme les Aes Signatum, la truie peut être associée à des événements militaires spécifiques. Par exemple, sur une pièce représentant un éléphant (symbolisant les guerres contre Pyrrhus, roi d’Épire), le porc à ses côtés pourrait faire référence à une ruse de guerre romaine : les Romains auraient utilisé des cochons pour effrayer les éléphants de combat de Pyrrhus, qui étaient paniqués par le cri de ces animaux. En conclusion, la truie sur une monnaie romaine n’est pas un motif anodin. Elle évoque des notions profondes de prospérité, de fertilité, de religion et de mythes fondateurs. Sa représentation symbolise la puissance du peuple latin et l’importance du monde rural dans l’identité romaine. Lieux de découverte (14 exemplaires)

492AN – Victoriat Anonyme

492AN – Victoriat Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite. Revers : ROMA Victoire debout à droite couronnant un trophée, entre un couteau. British Museum 3.17g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 120/1 – Syd. 256 La présence d’un « couteau » sur cette monnaie fait référence à un symbole ou une marque spécifique associée à cette série monétaire, souvent utilisée comme un signe de contrôle ou d’identification dans la numismatique romaine républicaine. Voici une explication détaillée de sa signification : Symbole de contrôle : Dans la numismatique romaine, les monnaies portaient fréquemment des marques ou symboles (comme un couteau, un croissant, une lettre, etc.) pour identifier l’atelier de frappe, le monétaire responsable, ou une série spécifique. Sur cette monnaie, le « couteau » est une marque distinctive qui pourrait indiquer un monétaire anonyme ou un atelier particulier (souvent désigné comme « Knife 2 » dans les catalogues). Interprétation : Le couteau, en tant que symbole, peut avoir plusieurs significations possibles : Identification de l’atelier : Il pourrait désigner un atelier spécifique en Italie méridionale (par exemple, Luceria ou Canusium), où les victoriati étaient souvent frappés pendant la Seconde Guerre punique (vers 206-195 av. J.-C.). Marque du monétaire : Les monétaires romains utilisaient des symboles personnels pour marquer leurs émissions. Le couteau pourrait être lié à un individu ou une famille impliquée dans la production monétaire. Symbolisme culturel ou religieux : Le couteau, en tant qu’outil sacrificiel, pourrait avoir une connotation religieuse, évoquant des rituels ou des offrandes associés à la victoire (thème central du victoriatus avec la déesse Victoria). Lieux de découverte (10 exemplaires)

484AN – Victoriat Anonyme

484AN – Victoriat Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite. Revers : ROMA Victoire debout à droite couronnant un trophée, entre une foudre. Bibliothèque nationale de France 2.48g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 119/1 – Syd. 247 La foudre (ou éclair) présente sur le revers de cette monnaie a une signification symbolique forte dans le contexte de la République romaine : Symbole de Jupiter : La foudre est l’attribut principal de Jupiter, le dieu suprême du panthéon romain, associé à la victoire, à la puissance divine et à la protection de l’État romain. En l’incluant sur la monnaie, Rome revendique la faveur divine pour ses succès militaires, notamment après la Deuxième Guerre punique (218-201 av. J.-C.), période à laquelle cette monnaie est frappée (206-195 av. J.-C.). Célébration de la victoire : La foudre renforce l’idée de triomphe, suggérant que la victoire romaine est soutenue par la puissance divine de Jupiter, garant de l’ordre et de la suprématie de Rome. Marque distinctive : La foudre sert également de symbole de contrôle ou de marque d’atelier pour différencier cette série des autres. Les magistrats monétaires utilisaient souvent des symboles spécifiques pour identifier leurs émissions, et la foudre pourrait aussi refléter une signature ou une référence personnelle d’un monétaire. Contexte culturel : Dans l’imaginaire romain, la foudre est un signe de puissance et d’autorité divine, souvent liée aux augures et à la légitimité des actions de l’État. Son inclusion sur une monnaie destinée à circuler en Italie du Sud et en Grèce, régions influencées par la culture hellénistique, pouvait aussi renforcer l’image de Rome comme puissance dominante. En résumé, la foudre sur le cette monnaie symbolise la protection divine de Jupiter, la légitimité de la victoire romaine et sert de marque distinctive pour cette émission monétaire. Lieux de découverte (12 exemplaires)

452AN – Victoriat Anonyme

452AN – Victoriat Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite, un decempeda devant. Revers : ROMA Victoire debout à droite couronnant un trophée. British Museum 3.38g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 112/1 – Syd. 242 La présence d’une « decempeda » sur une monnaie romaine n’est donc pas une simple décoration. Elle a une signification politique et sociale très forte : Réforme agraire et distribution des terres : Le symbole de la décempeda est généralement associé à des magistrats (souvent des triumvirs monétaires) qui étaient également responsables de l’administration et de la distribution des terres publiques (ager publicus). La pièce commémore leur rôle dans ces réformes agraires. Légitimité et propagande : En affichant cet instrument, le magistrat monétaire signalait au peuple et aux élites son implication dans un programme populaire et essentiel à la vie de la République. Il s’agissait d’un outil de propagande pour mettre en avant ses réalisations. Pour ce qui est de cette monnaie, il est important de noter que ce type de monnaie est anonyme, ce qui rend l’identification de symboles spécifiques à des magistrats plus difficile. Cependant, il existe d’autres monnaies républicaines, notamment des deniers, qui présentent clairement la décempeda, comme celles frappées par des familles telles que les Marcius Philippus ou les Cordia, pour mettre en valeur leur implication dans les distributions de terres. La présence de ce symbole sur cette monnaie aurait la même signification liée à l’administration des terres. Lieux de découverte (25 exemplaires)

435AN – Victoriat Anonyme

435AN – Victoriat Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite. Revers : ROMA Victoire debout à droite couronnant un trophée, entre un bâton. Bibliothèque nationale de France 2.95g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Etrurie Datation : 208 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 106/1 – Syd. 209 Le bâton qui apparaît sur cette monnaie est un symbole militaire. Il peut représenter : Une enseigne militaire (signum) : Les enseignes étaient des symboles d’identité et de loyauté pour les légions romaines. Leur présence sur une monnaie renforce le thème de la puissance militaire et des victoires de Rome. Un attribut de la divinité ou de la personnification : De nombreuses divinités et allégories romaines étaient représentées tenant un bâton, une lance ou un sceptre pour symboliser leur pouvoir. Pour la Victoire, la lance ou le bâton peut souligner le caractère militaire de son triomphe. Une marque d’atelier ou un signe de contrôle : Dans la numismatique romaine républicaine, les symboles et les monogrammes servaient souvent à identifier l’atelier de frappe ou les magistrats monétaires responsables de l’émission. La présence de ce bâton peut être une marque spécifique à cette série de monnaies.

432AN – Victoriat Anonyme

432AN – Victoriat Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite. Revers : ROMA Victoire debout à droite couronnant un trophée, entre un pentagramme. British Museum 2.97g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Etrurie Datation : 209 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 105/1 – Syd. 233a Le pentagramme que l’on trouve sur cette monnaie est une marque de contrôle (ou symbolum). À cette époque, l’atelier monétaire de Rome était divisé en plusieurs officines ou équipes de graveurs. Chaque officine utilisait un symbole distinctif pour marquer les pièces qu’elle produisait. Ces marques permettaient de suivre la production, de contrôler la qualité et de retracer les responsables en cas de problèmes. Le pentagramme est l’un des nombreux symboles (comme une grappe de raisin, un bâton, ou une ancre) qui peuvent être trouvés sur les deniers de cette série. Lieux de découverte (4 exemplaires)

429AN – Victoriat Anonyme

429AN – Victoriat Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite. Revers : (MT) // ROMA Victoire debout à droite couronnant un trophée. British Museum 2.38g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Apulie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 103/1b – Syd. 117 Variante : Jupiter avec les cheveux tombant en trois boucles soignées Références : RRC 103/1c Numismatica Ars Classica 2.79g La légende « MT » au revers est un monogramme qui, comme souvent sur les monnaies républicaines, a fait l’objet de diverses interprétations. Contrairement aux légendes plus explicites de l’époque impériale, les monogrammes de la République romaine sont souvent ambigus et leur signification est débattue par les numismates. Dans le cas de cette monnaie et des émissions apparentées, il est probable que le monogramme « MT » fasse référence à l’atelier monétaire ou à un magistrat monétaire. Marque d’atelier monétaire : Une des interprétations possibles est que le monogramme « MT » se réfère à un atelier de frappe situé dans une ville dont le nom commence par ces lettres. Cependant, l’emplacement précis des ateliers de cette période, souvent mobiles en raison des guerres, est difficile à déterminer avec certitude. Initiales d’un magistrat monétaire : Une autre théorie, plus courante, est que le monogramme représente les initiales d’un magistrat monétaire responsable de l’émission. Ce magistrat aurait été en charge de la production des monnaies et aurait apposé ses initiales pour indiquer son rôle. Dans ce cas, « MT » pourrait signifier par exemple « Marcus Tullius » ou « Marcus Terentius », des noms de familles romaines. Michael Crawford, dans son catalogue de référence Roman Republican Coinage (RRC), classe cette monnaie comme anonyme, ce qui signifie que la signification exacte du monogramme n’est pas établie avec certitude.  En résumé, la légende « MT » est un monogramme énigmatique dont la signification précise reste incertaine, mais qui fait probablement référence à un magistrat ou à l’atelier de frappe de la monnaie. Lieux de découverte (2 exemplaires)