062AN – Aes grave Anonyme

062AN – Aes grave Anonyme Avers : Anépigraphe Tête janiforme des Dioscures, les cheveux attachés par un bandeau. Revers : Anépigraphe Tête de Mercure à gauche, derrière une faucille. Bibliothèque nationale de France 270.7g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 241 – 235 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 25/4 L’iconographie de cet aes grave est un mélange de figures divines importantes pour la Rome de cette période : Janus/Dioscures : Symbolisant les débuts, la protection et potentiellement une victoire. Mercure : Représentant le commerce et les échanges, la fonction première de la monnaie. La Faucille : Un symbole plus énigmatique qui pourrait être une marque d’identification, une référence agricole ou familiale.
038AN – Sextans Anonyme

038AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête d’un des Dioscures à droite, marque de valeur composée de deux points derrière la tête. Revers : Anépigraphe Tête d’un des Dioscures à gauche, marque de valeur composée de deux points derrière la tête. Bibliothèque nationale de France 55g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 275 – 270 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux coulé Gens : Anonyme Références : RRC 18/5 – Syd. 19 L’iconographie de ce sextans est simple mais puissante. Elle met en avant des divinités importantes pour la jeune République romaine, véhiculant des messages de protection, de puissance et d’unité, tout en remplissant une fonction pratique d’identification de la valeur de la pièce. L’archaïsme du style reflète la période de production et les techniques de fabrication de l’époque.
014AN – Aes grave Anonyme

014AN – Aes grave Anonyme Avers : Anépigraphe Tête janiforme des Dioscures, marque de valeur I au-dessus. Revers : Anépigraphe Tête de Mercure, portant le pétase, à gauche, marque de valeur I au-dessus. British Museum 333.5g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 280 – 276 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux coulé Gens : Anonyme Références : RRC 14/1 – Syd. 8 Le poids théorique d’un as libral était d’environ 273 grammes (une livre romaine). Cependant, les exemplaires conservés varient souvent autour de 300 grammes et plus pour cette première série, ce qui a conduit certains chercheurs à parler d’un étalon « supralibral » pour les émissions initiales. L’émission de cet aes grave se situe dans une période où Rome affirmait son pouvoir en Italie centrale. L’adoption d’une monnaie de bronze lourde et intrinsèquement précieuse reflétait l’économie de l’époque et la nécessité d’échanges de valeur importante. Le choix des divinités représentées sur cette première série est significatif et témoigne des croyances et des valeurs de la société romaine naissante.
1678SU – Aureus Sulpicia _ Lucius Servius Sulpicius Rufus

1678SU – Aureus Sulpicia _ Lucius Servius Sulpicius Rufus Avers : L. SERVIVS – RVFVS (Lucius Servius Rufus) Tête nue de Brutus à droite. Revers : Anépigraphe Les Dioscures, Castor et Pollux nu debout de face surmontés chacun d’une étoile, tenant de la main droite le parazonium de la main droite et une lance transversale de la main gauche. Bibliothèque nationale de France 8.06g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 41 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sulpicia Références : RRC 515/1 – B.9 (Sulpicia) Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Servius Sulpicius Rufus. 710-711 (44-43 av. J.-C.). Le père de ce monétaire était Ser. Sulpicius Lemonia Rufus, contemporain et ami de Cicéron, jurisconsulte célèbre par sa science et son intégrité. Son fils Lucius, qu’il avait eu de Postumia, est mentionné fréquemment par Cicéron; il se joignit à son père pour accuser Murena, en 691 (63 av. J.-C.); pendant la guerre civile entre César et Pompée, il prit parti pour le vainqueur des Gaules. Les monnaies qu’il fit frapper datent de 710-711, après le meurtre de César. Il fut quatuorvir monétaire avec M. Arrius Secundus, C. Clodius C. f. Pulcher, et C. Numonius Vaala. Ces magistrats ont frappé des aurei au nom du Sénat qui s’empressa, après la mort du dictateur, de reprendre pour lui-même le droit du monnayage del’or qui n’appartenait qu’à l’imperator.Ces quatre monétaires se sont aussi, chacun en ce qui le concerne, efforcés de rappeler sur leurs espèces de glorieux souvenirs de famille. C’est ainsi que s’expliquent les types des monnaies de L. Servius Sulpicius Rufus sur lesquelles on voit les Dioscures, la citadelle de Tusculum et le portrait de Servius Sulpicius. A Tusculum, des colons grecs, venus d’Argos, avaient introduit le culte de Castor et de Pollux à qui on éleva, dans l’enceinte de la citadelle, un temple dont parle Cicéron. Or, Tite Live raconte que pendant la guerre Sociale, tandis que la citadelle de Tusculum, assiégée par les Latins confédérés, allait succomber, le tribun militaire Servius Sulpicius arriva inopinément au secours des assiégés, délivra la ville, empêcha l’ennemi de pénétrer dans l’arx et sauva ainsi le temple des Dioscures de l’incendie et du pillage. C’est à l’exaltation de ce glorieux fait d’armes que sont consacrés les types monétaires de L. Servius Sulpicius Rufus, l’un des descendants du héros dont parle Tite Live. On peut rapprocher le type du revers du denier n. 9, du type du denier de C. Considius Nonianus sur lequel on voit le temple de Vénus Erycine.
507AN – Denier Anonyme

507AN – Denier Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au-dessous des chevaux, un chien. British Museum 3.93g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 122/2 – Syd. 249 La signification exacte du « chien » sur cette monnaie est un sujet qui a fait l’objet de débats chez les numismates. Contrairement aux symboles plus tardifs qui sont clairement liés à des familles monétaires, ces marques de contrôle sur les premières émissions anonymes sont souvent plus mystérieuses. Voici quelques pistes pour comprendre la présence de ce chien : Marque d’atelier ou de série : Pendant la République romaine, la production monétaire était immense. Pour organiser et suivre les frappes, les responsables des ateliers (les monetales) utilisaient des marques de contrôle. Ces symboles (animaux, objets, lettres) permettaient d’identifier un lot de pièces, un graveur ou une série spécifique. Dans ce contexte, le chien serait une simple marque administrative sans signification symbolique profonde pour le public. Symbole de la gens (famille) : Bien que les émissions de monnaies de cette période soient anonymes, il est possible que les marques de contrôle préfigurent les symboles des familles qui seront plus tard explicitement représentées sur les monnaies. Le chien est un animal qui apparaîtra plus tard sur des monnaies de la famille Antestia. Il est donc possible que cette marque fasse un lien avec un magistrat monétaire de cette famille, même si son nom n’est pas encore inscrit sur la pièce. Symbole mythologique ou religieux : Le chien, dans la mythologie romaine, est associé à plusieurs divinités. Il peut être lié à Minerve, à Diane (déesse de la chasse), ou même être une allusion à l’un des « gardiens » du monde souterrain comme Cerbère. Dans ce cas, la présence du chien pourrait avoir une signification religieuse ou honorifique, même si le lien direct avec la Victoire ou le trophée sur la pièce reste une interprétation. Allusion à un événement historique : Plus rarement, un animal sur une monnaie peut faire référence à un événement ou à une victoire militaire. Par exemple, le cochon sur une autre monnaie (RRC 122/10) a été interprété comme une allusion à la déroute des éléphants de Pyrrhus, effrayés par l’odeur des cochons. Dans le cas du chien, un tel lien n’est pas clairement établi, mais l’interprétation reste ouverte. En résumé, la théorie la plus communément admise par les numismates est que le chien est une marque de contrôle destinée à la gestion de la production monétaire, peut-être en lien avec la famille du magistrat responsable. Lieux de découverte (16 exemplaires)
513AN – Denier Anonyme

513AN – Denier Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au dessous des chevaux, un veau. British Museum 3.57g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Référence : RRC 123/1 Sur cette monnaie, l’identification de l’animal représenté sous les Dioscures a fait l’objet de débats chez les numismates, certains le décrivant comme un bélier, d’autres comme un veau ou une génisse. La symbolique générale des bovins sur les monnaies romaines est la suivante : Richesse et monnaie : L’une des significations les plus directes est liée à la richesse. Le mot latin pour monnaie, pecunia, dérive de pecus qui signifie « bétail ». Cela souligne l’importance du bétail comme unité de richesse et de commerce dans la Rome archaïque. Des bœufs et des vaches étaient d’ailleurs représentés sur les premiers lingots de bronze non-circulaires (aes signatum) utilisés comme monnaie, bien avant l’introduction des pièces frappées. Connexion avec Junon : La génisse (en latin iunix) est étymologiquement liée à Junon, la reine des dieux. Junon était aussi la déesse protectrice des femmes, du mariage et, par son temple sur le Capitole, de l’atelier monétaire romain. Sa présence sur des monnaies, ou celle d’animaux qui lui sont associés, renforce l’autorité divine de la République sur la frappe de ses pièces. La présence du veau (vitulus en latin) sur cette monnaie n’est pas une simple coïncidence : elle est un canting coin type, c’est-à-dire un type monétaire qui est une représentation figurée du nom de famille du monétaire. Dans ce cas précis, le nom Vitulus, un cognomen de la famille Voconii, est directement illustré par un veau.
517AN – Denier Anonyme

517AN – Denier Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au dessous des chevaux, une Meta. Bibliothèque nationale de France 4.02g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Référence : RRC 124/2 Signification de la « Meta » sur une monnaie romaine La « Meta » n’est pas un simple détail architectural, mais un symbole fort qui évoque : Les jeux du Cirque : La meta est l’élément le plus reconnaissable du Cirque Maximus. Sa représentation sur une monnaie est une référence directe aux courses de chars, qui étaient les jeux les plus populaires et un élément essentiel de la vie sociale et politique de Rome. La victoire et le triomphe : La course de chars était une métaphore de la victoire et du triomphe. L’équipage qui franchissait la meta en tête célébrait une victoire, un concept central dans l’idéologie impériale romaine. Un empereur représentant la meta sur sa monnaie s’associait ainsi aux succès militaires et à la gloire de Rome. Le passage du temps et le destin : La course autour des sept metae représentait le parcours du soleil ou les sept jours de la semaine. Ainsi, la meta pouvait aussi symboliser la fin d’un parcours, la conclusion ou l’accomplissement d’une entreprise.
623FU – Denier Furia – Furius Purpureo

623FU – Denier Furia – Lucius Furius Purpureo Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : (PVR ) // ROMA) (Purpureo // Rome) Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. British Museum 3.87g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 179-170 avant J.C. Matière : Argent Gens : Furia Références : RRC 155/1 – B 7 (Furia) – Syd. 330 Le monétaire associé à ce denier est Purpurio, un membre de l’illustre gens Furia. Identité et Contexte Nom : Le monétaire est généralement identifié comme un Furius Purpurio. Gens : Il appartient à la gens Furia, une des plus anciennes et importantes familles patriciennes de Rome, qui a donné de nombreux magistrats à la République (dont le célèbre Marcus Furius Camillus). Période d’activité monétaire : Ses émissions monétaires, y compris ce denier, sont datées d’une période allant approximativement de 179 à 170 av. J.-C. Lien Historique (Attention aux Homonymes) Les historiens de la numismatique, comme Ernest Babelon, établissent un lien possible entre ce monétaire et une figure politique et militaire plus célèbre de la même famille, bien que les dates ne correspondent pas toujours parfaitement à une seule personne : Lucius Furius Purpureo (Consul de 196 av. J.-C.) : Un personnage du nom de L. Furius Purpureo fut un général et homme politique romain de premier plan. Il fut tribun militaire en 210 av. J.-C. (pendant la Seconde Guerre Punique). Il fut préteur en 200 av. J.-C., où il remporta une victoire notable contre les Gaulois et Hamilcar à Crémone, en Gaule Cisalpine, ce qui lui valut l’honneur d’un triomphe. Il fut consul en 196 av. J.-C. Il est fréquent dans la numismatique républicaine de voir des monétaires choisir des types monétaires (motifs) faisant allusion aux gloires de leurs ancêtres ou à l’histoire de leur famille (gens). Signification du Nom et des Motifs Le cognomen (surnom) Purpurio est particulièrement intéressant car il dérive de purpura, la pourpre. Dénomination : La famille Furia a pu tirer ce nom des vêtements de pourpre portés lors des honneurs et des triomphes, ou de toute autre association symbolique avec cette couleur prestigieuse. Symbole monétaire : Bien que non présent sur ce denier (qui a les Dioscures), d’autres émissions de Furius Purpurio (comme le RRC 187/1, daté plus tard par certains catalogues) comportent un coquillage murex (utilisé pour la teinture pourpre) au revers, ce qui constitue une référence parlante à son nom. Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine. E. Babelon Un personnage du nom de L. Furius Purpureo fut tribun militaire en 144 (210 av. J.- C.), préteur en 554 (200 av. J.-C.), gouverneur de la Gaule Cisalpine où il repoussa, à Cremona, les Carthaginois commandés par Hamilcar, enfin consul en 558 (196 av. J.-C.) avec M. Claudius Marcellus. Il remporta encore une grande victoire sur les Boii, et en mémoire de ses succès il fit bâtir trois temples à Jupiter qui furent consacrés en’ 560 et en 562 (194 et 192 av. J.-C.). Plus tard il fut mêlé aux événements d’Asie après la défaite d’Antiochus III le Grand, par L. Scipion Asiagenus. C’est là tout ce qu’on sait sur ce personnage qui a pu frapper les pièces suivantes vers l’an (217 av. J.-C.) et faire partie du même collège monétaire que Caecilius Metellus, Q. Lutatius Catulus et C. Terentius Varo, dont les pièces ont le même style. Lieux de découverte (8 exemplaires)
407AN – Quinaire Anonyme

407AN – Quinaire Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur V. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Bibliothèque nationale de France 2.23g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Référence : RRC 98B/1 Ce quinaire a été émis durant la Seconde Guerre Punique (218-201 av. J.-C.), un conflit majeur entre Rome et Carthage. C’est à cette époque que Rome a réformé son système monétaire en introduisant de nouvelles pièces en argent, dont le denier et le quinaire, pour financer l’effort de guerre. Le quinaire est une monnaie en argent qui, à sa création, valait la moitié d’un denier, soit cinq as de bronze. Son nom, « quinaire, » dérive de la valeur qu’il représentait au moment de sa création.
320AN – Quinaire Anonyme

320AN – Quinaire Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur V. Revers : H / ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au-dessous, la lettre H. British Museum 2.62g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Référence : RRC 85/1a – Syd. 174 Dans le contexte des monnaies romaines républicaines, comme cette monnaie, la lettre « H » est ce que l’on appelle une marque de contrôle ou une marque d’atelier. Marque de contrôle ou de série À cette époque, la frappe des monnaies n’était pas centralisée et le travail était souvent réparti entre différents ateliers au sein d’une même ville (Rome) ou de différentes villes. Pour organiser et suivre la production, les Romains utilisaient des lettres, des symboles ou des chiffres sur les monnaies. La lettre « H » sur le quinaire RRC 85/1a ne représente pas un lieu précis ou un personnage historique. Elle fait partie d’un système séquentiel de marques. Chaque marque correspondait à une série de coins (les matrices utilisées pour frapper les monnaies) et à une quantité spécifique de métal. Ce système permettait de : Gérer la production : Les marques aidaient les responsables de la monnaie à suivre la quantité de pièces frappées et à s’assurer que chaque lot de métal était correctement utilisé. Identifier les ateliers : Bien que non spécifiques à un lieu, ces marques pouvaient être assignées à différents ateliers de frappe, permettant de les distinguer les uns des autres. Contrôler la qualité : En cas de problème de poids ou de pureté du métal, la marque de contrôle permettait de remonter à la série de coins concernée et d’identifier le lot défectueux. En résumé, la lettre « H » n’a pas de signification symbolique particulière. C’est une simple lettre de classement ou de suivi qui s’inscrit dans un système logistique complexe et bien organisé, reflétant la gestion rigoureuse de la frappe monétaire à Rome. Lieux de découverte (3 exemplaires)