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1807AN – Denier Marc Antoine et Octave – Marcus Antonius

Avers : M ANTON IMP III VIR R P C (Marcus Antonius Imperator Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Marc Antoine, Imperator augure triumvir pour la restauration de la République) Tête nue de Marc Antoine à droite, un lituus au-dessous. Revers : CAESAR IMP PONT III VIR R P C (Cæsar Imperator Pontifex, Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Octave imperator triumvir pour la restauration de la République) Tête nue d’Octave à droite. BNF 3.70gr Indice de rareté Atelier Syrie Datation : 39 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia et Julia Références : Non référencé par Crawford et Babelon Descriptif : Ce denier est très similaire à la référence 1719AN, si ce n’est la présence d’un lituus sous le buste d’Antoine et l’absence de la légende AVG. Nous pouvons supposer que la présence du lituus remplace la légende AVG pour rappeler la fonction d’augure d’Antoine. Ce denier est antérieur à la guerre de Pérouse (40 avant J.-C.). Le droit est bien le portrait d’Antoine. Ce monnayage débuta en novembre 43 avant J.-C. après la constitution du second Triumvirat avec Octave et Lépide. Ce type de monnayage fut frappé jusqu’en 39 avant J.-C. Après le départ d’Antoine en 37 avant J.-C., Octave et Marc Antoine ne devaient plus jamais se revoir. Ce type fut fabriqué entre le printemps et l’été 41 avant J.-C. Ce type pourrait avoir été frappé en Syrie.

1682AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : M ANTONIVS IMP III VIR R P C (Marcus Antonius Imperator Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Marc Antoine, Imperator augure triumvir pour la restauration de la République) Tête nue de Marc Antoine à droite. Lituus derrière le buste. Revers : PIE(TA)S COS (Pietas Consul) Pietas debout à gauche, tenant un gouvernail et une corne d’abondance. A ses pieds, une cigogne. Münzkabinett Berlin 3.27gr Indice de rareté Atelier Asie mineure Datation : 41 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Référence : RRC 516/3 Descriptif : Après la défaite de Brutus et Cassius à Philippes en 42 avant JC, Marc Antoine se rendit en Asie pour régler les affaires en Orient. Au cours de ce voyage, il a produit une série de pièces d’or et d’argent en l’honneur de son jeune frère Lucius Antonius, surnommé «Pietas», qui était consul en 41 av. Lucius avait été un ferme partisan de son frère et de César, et pendant qu’Antoine était absent de Rome, Lucius et la femme d’Antoine, Fulvie, agissaient dans son intérêt. Lucius a assumé le cognomen «  Pietas  » que nous voyons célébré sur cette pièce par dévotion fraternelle à son frère quand lui et Fulvie se sont disputés avec Octave, entraînant un soulèvement armé vers la fin de 41 av.J.-C. (voir Cassius Dio 48.5.4). Fait intéressant, les choses auraient pu très mal tourner pour Octave à ce moment: il tentait de remplir ses obligations envers l’armée en Italie après Philippes et d’installer un grand nombre d’anciens combattants sur des terres qui avaient été confisquées dans tout le pays, mais des retards et des complications ont entraîné une animosité qui a atteint une telle hauteur qu’Octave craignait pour sa vie. Cassius Dio nous dit que la dernière poussée vers le conflit armé a été initiée par les vétérans qui, lorsque Lucius et Fulvie ont refusé de comparaître pour un procès contre eux-mêmes et Octave concernant les progrès de la colonie des anciens combattants, se sont rangés du côté d’Octave et ont commencé à se préparer à la guerre. Lucius se retira de Rome et, convaincu que les légions de son frère arriveraient bientôt pour l’aider, resta dans la ville de Perusia dûment assiégée par Octave. Aucun sauvetage n’est venu pour Lucius et la famine l’a forcé à se rendre en février 40 av. Sa vie a été épargnée et Octave l’a nommé gouverneur d’Espagne en signe de sa bonne volonté continue envers Marc Antoine. L’imagerie sur cette pièce est symbolique du lien fraternel entre Marc Antoine et son frère. Les cigognes ont été choisies comme symboles de la piété familiale car on croyait que ces oiseaux soutiendraient leurs parents âgés de leurs propres ailes et étaient le sceau personnel d’Antoine. Combiné à la figure de Pietas, ce revers signifie donc le lien profond d’amour fraternel entre Marc Antoine et Lucius. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Antonius M. f. M. n. était fils de M. Antonius Creticus et le plus jeune des frères de Marc Antoine le triumvir. Questeur en Asie en 704 et 705, tribun du peuple en 710(44 av. J.-C.), il fit passer une loi agraire qui concilia à son frère à la fois le peuple et les vétérans des légions de César. En 713 (41 av. J.-C.) il fut consul avec P. Servilius Vatia Isauricus; un dissentiment ayant éclaté entre lui et Octave, la guerre civile s’ensuivit, et L. Antonius, sorti de Rome pour aller au secours de Fulvie, frappa, pour la solde de ses troupes, les pièces qui portent la tête de son frère le triumvir. Quelques semaines après, Pietas fut fait prisonnier à Pérouse. Mais s’étant bientôt réconcilié avec Octave, il obtint le gouvernement de l’Espagne. Dion Cassius nous apprend qu’il avait pris le surnom de Pictas à cause de son attachement pour son frère. Il parait en effet avec ce surnom sur ses monnaies, et sur des inscriptions ; il prit l’image de la Piété pour symbole de son nom. C’est après la capitulation de Pérouse que les questeurs et les proquesteurs de son armée M. Barbatius. L. Balbus, M. Nerva, L. Gellius frappèrent monnaie aux effigies de Marc Antoine et d’Octave, associées en signe de réconciliation.

1793AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumvir Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XXVII (De la vingt-septième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. BNF 3.28gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Référence : B. 142 (Antonia) Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) :  Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEG XXVII  La legio XXVII de César était une unité militaire romaine de la fin de la période républicaine, dont l’origine doit être liée au début de la guerre civile , lorsqu’elle était constituée par des émissaires de Gaius Julius Caesar (début 49 avant JC ).  Sa formation doit être liée au déclenchement de la guerre civile. Elle a été formée par des émissaires de César (parmi lesquels il y avait Marc Antoine) avec des citoyens romains encadrés par des soldats experts de la legio X qui avaient combattu en Gaule.  Fin décembre 49 avant JC, nous le trouvons à Brundisium, prêt à traverser la mer Adriatique avec d’autres légions. Début avril 48 av.J.-C., elle fut envoyée aux ordres du legatus legionis Lucio Cassius Longinus en Thessalie et en Étolie pour assurer ces territoires à Gaius Julius Caesar. Elle a participé peu après à la bataille de Dyrrhachium, et le 9 août suivant à la bataille décisive de Pharsale. Après l’entrée de Farsalo en Achaïe, puis à Rhodes, pour atteindre l’ Égypte en septembre 47 av.J.-C. sous les ordres de Quinto Fufio Caleno pour aider César dans la difficile situation égyptienne. Il est resté en Egypte jusqu’à peu de temps avant la mort de César (mars 44 avant JC). Lorsque le dictateur est mort, elle était en Syrie , prête à prendre des mesures dans la campagne planifiée par César contre les Parthes . Nous savons également qu’elle était en poste dans la province romaine de Macédoine, bien que nous ne sachions pas exactement quand. Probablement passé, avec d’autres légions déployées à l’Est, du côté de Gaius Cassius Longinus et aurait donc dû servir dans le domaine des césaricides dans la bataille de Philippes. Plus tard cette légion fut réintégrée parmi les forces des triumvirs participant alors à la bataille d’Actium (31 avant JC). Il semble avoir été dissous en 30 avant JC quand Octave a réformé l’armée romaine , ou au moins pas plus tard que 14 avant JC , quand entre 105 000 et 120 000 anciens combattants ont été démobilisés .

1796AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumvir Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XXX (De la Trentième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. BNF 3.35gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Référence : RRC 544/?? – B. 145 (Antonia) Historique : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) :  Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. Legio XXX Classica La trentième Legion Classica (également Legio XXX) était une légion de l’armée romaine, qui a été fondée par Gaius Iulius Caesar peu après le début de la guerre civile en 49 avant J.C. La Légion était stationnée dans la péninsule ibérique depuis sa création. Les légions espagnoles, à l’exception de la Legio V nouvellement établie, étaient censées être sous le propaetor (gouverneur) Quintus Cassius Longinus en 48 av. Déplacé en Maurétanie pour lutter contre le roi rebelle Numid Juba I. Lorsque la Legio II se mutina, les légions XXX, XXI et V vinrent au secours de leur gouverneur à Cordoue. Après la punition des instigateurs, la Legio XXX a été transférée à Gibraltar, mais les émeutes ont continué à se propager. Une bataille a éclaté sur le Guadalquivir. Cassius se retira avec ses légions à Ulia (près de Cordoue), où il dut finalement se rendre avec honneur. La Légion a participé en 46 avant J.C. à la bataille de Thapsus et en 45 avant J.C. et peut-être participé à la bataille de Munda. Sous le commandement suprême du gouverneur de la province d’Hispanie arrière, Gaius Asinius Pollio, la légion prit environ 44/43 av. Dans les batailles contre Sextus Pompeius. Entre 42 et 31 avant JC, des vétérans de la Legio XXX Classica ont été installés dans la région autour de Bénévent et dans le sud de l’Italie ainsi que dans la Colonia Iulia Troas (près d’Alexandria Troas, dans l’ouest de la Turquie). Après la bataille d’Actium (31 avant JC) et la fin de la guerre civile, la Legio XXX Classica, comme de nombreuses autres légions, a été dissoute.

1716AN – Aureus Marc Antoine et Octavie – Marcus Antonius

Avers : M ANTONIVS IMP III VIR R P C (Marcus Antonius Imperator Triumviri Rei Publicæ Constituandæ Marcus, Marc Antoine, Imperator triumvir pour la restauration de la République) Tête nue de Marc Antoine à droite. Revers : Anépigraphe Tête d’Octavie à droite. Münzkabinett Berlin 8.01gr Indice de rareté Atelier Italie Datation : 39 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Références : RRC 527/1 Descriptif : Il s’agit du premier aureus d’Antoine avec Octavie au revers, il a été frappé pour célébrer leur mariage. Un deuxième auréus fut émis l’année suivante. Ces aureii ont été complétés par de grandes émissions de cistophores et de monnaies en cuivre qui portaient également des portraits d’Antoine et d’Octavie. Toutes ces monnaies avaient cessé à la fin de 37 av.J.-C., date à laquelle le pacte entre Antoine et Octave avait été renouvelé et Antoine avait décidé de se consacrer à Cléopâtre.

1746AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : M·ANTONI·M·F·M·N·AVG·IMP·TERT  Tête nue de Marc Antoine à droite. Revers : COS·ITER·?ESIGN·TERT·III·VIR·R·P·C  Tête nue de Marc Antoine Junior à droite. American Numismatic Society 8.09gr Indice de rareté Atelier Incertain Datation : 34 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Référence : RRC 541/1 Descriptif : Connu par les Grecs sous le nom d’Antyllus, Marcus Antonius Junior était le fils aîné de Marc Antoine et de sa troisième épouse, Fulvie. Tout au long de sa courte vie, Antyllus a été préparé pour être l’héritier d’Antoine et, en 37 av.J.-C., dans le cadre du traité de Tarente, il a été fiancé à Julia, la fille unique d’Octave. Il avait six ans et elle en avait peut-être trois, ce qui sert à illustrer les rôles précaires dans lesquels ces enfants sont nés. Antyllus n’apparaît que sur cet auréus frappé à l’Est au printemps ou à l’été 34 av. Il avait environ neuf ans. Il avait rejoint son père dans une expédition punitive contre le roi arménien Artavasdus, qui deux ans plus tôt avait trahi Antoine, transformant la campagne romaine contre la Parthie en un désastre. Antoine a trouvé le succès dans cette entreprise, dont Antyllus a été témoin. Au début de l’été 32 avant JC, alors que les relations entre Antoine et Octave s’étaient suffisamment détériorées pour rendre la guerre civile inévitable, Antyllus a pris la décision fatidique de rester avec son père même si le reste ses frères et sœurs ont navigué en Italie avec Octavie, la sœur d’Octave, dont Antoine venait de divorcer. Lorsque la bataille anticipée à Actium a favorisé Octave, les vaincus se sont réunis à Alexandrie pour attendre leur destin. Dio Cassius enregistre les détails d’une tentative faite par Antoine et Cléopâtre de négocier pour leur vie après Actium (51.8): « Antoine fit alors une troisième approche, envoyant son fils Antyllus avec une grosse somme d’or. Octave a accepté l’argent, mais a renvoyé le garçon les mains vides sans message pour Antoine. Naturellement, de nombreux historiens doutent de la véracité de ce récit. Quoi qu’il en soit, alors qu’Octave marchait sur Alexandrie, ce n’était qu’une question de temps avant qu’Antyllus et Césarion, le fils de Cléopâtre et de Jules César, soient exécutés comme des rivaux potentiels d’Octave. Plutarque (Vie d’Antoine, 71) nous dit qu’à cette époque, Antyllus enfila sa toge virilis, le préparant à tout ce qui allait se passer, que ce soit la survie miraculeuse ou l’exécution. Antyllus semble avoir été trahi par son tuteur Théodore, et il s’est réfugié devant une image de Jules César divinisé. Ses appels à la miséricorde sont tombés dans l’oreille d’un sourd et il a été décapité sur les ordres d’Octave. Théodore, qui avait pris une pierre précieuse qu’Antyllus portait autour de son cou et la cacha dans sa ceinture, fut crucifié. Le frère cadet d’Antyllus, Iullus Antonius, survécut parce qu’il vivait alors sous la garde d’Octavie à Rome. Il a dû impressionner Octave, car il est devenu prêtre, préteur, consul en 10 av.J.-C., était proconsul en Asie et épousa Marcella, la fille d’Octavie et de Marcellus. Cependant, sa fortune s’est inversée en 2 av. quand il a été reconnu coupable d’adultère avec la fille de l’empereur, Julia et a été forcé de se suicider. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Marc Antoine eut, de son premier mariage avec Fulvie, deux fils : l’un, M: Antonius M. f. M. n. était appelé par les Grecs Antyllus, corruption du mot latin Antonillus, ou « petit Antoine ». Il portait les mêmes noms que son père. Le second s’appelait Julus Antonius M. f. M. n.; il joua un certain rôle politique sous le règne d Auguste. C’est le premier des fils de Marc Antoine qui est représenté sur les deux médailles décrites plus haut. On a longtemps discuté la question de savoir ce que signifiaient les lettres M. F. F. qui figurent sur la première médaille, à la suite de son nom, et l’on a parfois voulu lire M. E. E. au lieu de M. F. F. ce qui n’offrirait aucun sens.La lecture Marci filius, filius, se présente pourtant tout naturellement à l’esprit, car on voulait par là distinguer le fils du père, puisque tous deux portaient le même nom et étaient fils d’un Marais. D’ailleurs, les mentions de ce genre se rencontrent parfois aussi en épigraphie, et nous pouvons en citer un certain nombre d’exemples . La lecture que nous avons adoptée ne saurait donc faire l’objet d’un doute.La deuxième médaille est datée du second consulat de Marc Antoine, qui est de l’an 720 (34 av. J.-C.); la même pièce fait mention de la troisème salutation impératoriale. Suivant le récit de Dion Cassius , Marc Antoine, fils d’Antyllus, reçut de son père la toga virilis après la bataille d’Actium, afin d’être à même de relever son parti. Mais ce fut en vain; le jeune Antyllus offrit la paix à Octave qui rejeta ses avances et le fit mettre à mort en 724 (30 av. J.-C.). Galerie (aureii classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1896,0608.3 Source : British Museum Poids : 7.39g

1790AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumvir Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XXIV (De la vingt-quatrième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. BNF 3.55gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Référence : RRC 544/?? – B. 139 (Antonia) Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) :  Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEG XXIV La legio XXIIII de César était une unité militaire romaine de la fin de la période républicaine , dont l’origine doit être liée au début de la guerre civile , lorsqu’elle était constituée par des émissaires de Gaius Julius Caesar (début 49 avant JC ). Sa formation doit être liée au déclenchement de la guerre civile . Il a été formé par des émissaires de César avec des citoyens romains de la Gaule Cisalpine , encadrés par des soldats experts des légions qui avaient combattu en Gaule.  Il a presque certainement survécu jusqu’à la mort de César (15 mars 44 avant JC ), plus tard, des traces de cette légion ont été perdues. Ce pourrait être la même legio XXIIII qui a combattu dans la bataille d’Actium (31 avant JC) aux côtés de Marc Antoine. Suite à la réorganisation augustéenne de l’ensemble de l’ armée romaine , elle a été dissoute dans les années entre 30 et 14, au cours de laquelle entre 105000 et 120000 vétérans ont été libérés .

1757AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumvir Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XIX (Legionis nonae decimae, de la dix-neuvième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. Auction 110 8.07gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Référence : RRC 544/7 – B.134 (Antonia) Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie.  Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) :  Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO XIX Cette légion antonienne semble avoir été dissoute et ses troupes se sont soit retirées, soit ont fusionné avec les légions d’Octave après la réforme des armées par ce dernier après sa victoire à Actium.

1756AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XIV (de la quatorzième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. 8.09gr (Source Münzkabinett Berlin) Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Références : RRC 544/6 – B.124 (Antonia) Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie.  Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) :  Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO XIV Cette légion antonienne semble avoir été dissoute et ses troupes se sont soit retirées, soit ont fusionné avec les légions d’Octave après la réforme des armées par ce dernier après sa victoire à Actium. 

1755AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XIII (de la treizième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. Ars Classica 8.02gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Références : RRC 544/5 Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie.  Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) :  Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO XIII Cette légion antonienne semble avoir été dissoute et ses troupes se sont soit retirées, soit ont fusionné avec les légions d’Octave après la réforme des armées par ce dernier après sa victoire à Actium.