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1754AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XII (de la douzième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. Münzen und Medaillen (Basel, Switzerland) 7.93g Münzen und Medaillen (Basel, Switzerland) 7.93g Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Référence : RRC 544/4 Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie.  Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) :  Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO XII Élevé à l’origine par César en 58 av.J.-C., la legio XII a été reconstituée à la suite de l’assassinat du dictateur et a servi sous Antoine dans ses campagnes orientales. À la suite de la défaite d’Antoine à Actium, la légion semble avoir été dissoute et ses troupes se sont retirées ou ont fusionné avec les légions d’Octave. Le nom «Antiqua» n’est par ailleurs pas attesté, et la légion semble avoir été à l’origine nommée «Fulminata», un nom que le douzième réformé d’Octave a continué à porter. Le cognomen «Antiqua» peut avoir eu une signification purement locale pour la légion dans le contexte de l’armée d’Antoine.

1753AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG VI (de la sixième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. BM 8.07gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Références : RRC 544/3 – B.112 (Antonia) Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie.  Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) :  Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO VI Ferrata Élevé à l’origine par Jules César en Gaule cisalpine en 52 av. à la suite de l’assassinat de César, elle fut reconstitué par Marcus Aemilius Lepidus en 44 av.J.-C., et l’année suivante, son contrôle passa à Antoine.  Elle a dû être dissoute, et ses troupes se sont soit retirées, soit ont fusionnées avec les légions d’Octave après la réforme des armées par ce dernier après sa victoire à Actium.

1752AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG IV (de la quatrième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. BM 7.33gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Références : RRC 544/2 – B.109 (Antonia) Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie.  Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) :  Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO IV La quatrième légion, surnommée scythique fut formée par Marc Antoine pour sa campagne contre les Parthes d’où son autre surnom, le cognomen Parthica. La IVe légion Scythe était toujours active en Syrie romaine au début du ve siècle. Le symbole de la légion était un capricorne. Les premiers faits d’armes de la légion Scythica sont mal connus quoiqu’il soit vraisemblable qu’elle ait pris part à la campagne de Marc Antoine contre les Parthes. Après la bataille d’Actium et le suicide d’Antoine, Octave déplace la légion vers le Danube en Mésie. Son surnom, apparu sous le règne d’Auguste, suggère qu’elle a également combattu les Scythes. La légion était probablement cantonnée à Viminacium et collaborait avec la Ve légion Macedonica. Outre les affaires militaires, la légion y accomplissait des tâches de génie civil tel que l’entretien des voies romaines. L’empereur Vespasien y a servi dans sa jeunesse.

1751AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : CHORTIVM·PRAETORIARVM (les cohortes prétoriennes) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. 8.04gr (Source Münzkabinett Berlin) Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Références : RRC 544/1 – B.101 (Antonia) Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie.  Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) :  Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. CHORTIVM·PRAETORIARVM Formés à l’origine comme une petite escorte pour un général, ils sont devenus l’unité d’élite des gardes de l’armée romaine. Leur nom dérive de la tente du commandant (prétoire), placée au centre d’un camp de marche légionnaire. Le même nom a ensuite été appliqué à la maison du commandant lorsque les légions ont emménagé dans des forts de garnison permanents. Antony avait probablement quatre cohortes de prétoriens avec lui à Actium, et leur nature unique est démontrée par le fait qu’ils sont honorés aux côtés, mais distincts, des légions principales. Après la défaite d’Antoine, Octavian a organisé un corps permanent de neuf cohortes prétoriennes. Ils étaient toujours considérés comme des troupes d’élite, vivaient dans de meilleures conditions et recevaient trois fois la solde des légionnaires ordinaires. Trois des cohortes étaient stationnées à Rome et le reste était réparti dans les villes voisines. Sejanus sous Tibère leur a permis de construire un camp permanent pour toutes les cohortes de la ville de Rome, ce qui leur a permis d’avoir leur effet souvent désastreux sur la politique impériale.

1727AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : III. VIR. R. P. C. COS. DESIG. ITER. ET. TER (Triumvir Rei Publicæ Constituendæ Consul Designatus iterum tertium, Triumvir pour la restauration de la République, Consul désigné pour la troisième fois) Tête radiée de Sol à droite sous les traits de Marc Antoine. Revers : M. ANTONIVS M. F. – M. N. AVGVR. IMP TER (Marcus Antonius Marci filius Marcus nepos Augurus Imperator tertium, Marc Antoine, fils de Marc, petit-fils de Marc, augure, imperator pour la troisième fois) Marc Antoine, en augure, voilé et drapé debout à droite, tenant un lituus de la main droite. Indice de rareté Atelier Incertain Datation : 38 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Référence : RRC 533/1 Descriptif : Cet aureus commémore le renouvellement du Triumvirat après la rencontre de Tarente en 37 avant J.-C. Marc Antoine devait recevoir le Consulat l’année suivante. Octave, Antoine et Lépide devaient conjuguer leurs efforts pour éliminer Sextus Pompée qui contrôlait la Sicile. L’accent est mis sur le titre d’Augure que prit Antoine cette année-là, Lépide étant Pontifex Maximus jusqu’à sa mort. Enfin le recentrage oriental de la politique de Marc Antoine explique peut-être le choix de Sol pour le droit. D’autre part le buste de Sol rappelle le rôle d’Antoine dans la déification de César après sa mort (42 AC.). Il était devenu prêtre du nouveau culte. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ces pièces (n° 76 à 80) datent de la période comprise entre 718 et 720 (36 à 34 av. J.-C.) c’est-à-dire entre la troisième acclamation impératoriale de Marc Antoine et la réalisation effective de son deuxième consulat. Le trophée qu’on voit au revers des nos 76, 77 et 78, est formé d’armes parthes, en souvenir des victoires de Marc Antoine sur ces peuples : casaque courte, casque rond, poignard recourbé à la ceinture; au bras droit, l’épée appelée acinaces; au bras gauche, le bouclier long, évidé de chaque côté.

1717AN – Aureus Marc Antoine et Octave – Marcus Antonius

Avers : M ANTON IMP III VIR R P C (Marcus Antonius Imperator Triumviri Rei Publicæ Constituandæ Marcus, Marc Antoine, Imperator triumvir pour la restauration de la République) Tête nue de Marc Antoine à droite. Revers : CAESAR IMP PONT III VIR R P C (Cæsar Imperator Pontifex, Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Octave imperator triumvir pour la restauration de la République) Tête nue d’Octave à droite. BM 7.56gr Indice de rareté Atelier Italie Datation : 39 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia et Julia Références : RRC 528/1b – B.36 (Antonia) Variante : Avec étoile sous le buste d’Antoine au droit. RRC 528/1a CNG 8.09gr Descriptif : Cette pièce faisait partie d’une série qui a été frappée pour commémorer le pacte de réconciliation entre Antoine et Octave conclu à Brundisium en octobre 40 av. Dans les années qui suivirent la bataille de Philipes en 42 av. J.-C., Antoine et Octave se retirèrent dans leurs sphères d’influence respectives; Antoine à l’est et Octave à l’ouest. La séparation a mis l’accent sur la relation entre eux, ainsi qu’entre leurs partisans. Ce stress s’est construit dans un conflit ouvert entre Octave et le frère d’Antoine, Lucius, et sa femme, Fulvie dans la guerre de Perusine. Octave a rapidement vaincu ses adversaires, et il semblait que la guerre totale entre Antoine et Octave était imminente, mais la mort prématurée de Lucius et Fulvia, étonnamment due à des causes naturelles, a permis au conflit de se calmer. Cet intermède a conduit à une rencontre entre les deux dirigeants, qui ont promis la paix, avec Antoine scellant le pacte en épousant la sœur d’Octave, Octavie.

1699AN – Aureus Marc Antoine – Cnaeus Domitius Ahenobarbus

Avers : ANT IMP – III VIR R P C (Marcus Antonius Imperator Triumvir Rei Publicae Constituandae, Marc Antoine Imperator Triumvir pour la Restauration de la République) Tête nue de Marc Antoine à droite, lituus derrière le buste. Revers : CN DOMIT AHENOBARBVS IMP (Cnaeus Domitius Ahenobarbus Imperator, Cnaeus Domitius Ahenobarbus Impérator) Proue à droite, étoile à six rayons au dessus. BM 8.11gr Indice de rareté Atelier Corfou Datation : 40 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia et Domitia Références : RRC 521/1 – B.55 (Antonia)  – CRR.1178 Descriptif : Sur cet aureus, l’avers est dédié à Antoine et le revers est dédié à son commandant naval Gnaeus Domitius Ahenobarbus, dont le nom se traduit par «barbe de bronze». Tout au long de la période d’opposition d’Antoine à Octave, Ahenobarbus s’est avéré un allié fidèle, patrouillant dans les mers Adriatique et Ionienne et aidant à divers efforts, y compris une tentative de vaincre Sextus Pompée. Ahenobarbus a temporairement abandonné ses fonctions navales pour résider à Rome en 32 av. comme l’un des deux consuls de l’année. Comme son collègue du consulat, Sosius, était également un allié d’Antoine, ils ont travaillé dur pour censurer Octave. Cela s’est retourné contre lui, cependant, et Octave a répondu en occupant Rome et en obligeant les deux consuls et quelque 300 sénateurs pro-Antoine à demander l’asile avec Antoine en Asie Mineure. Ahenobarbus est resté fidèle à Antoine jusqu’à la fin amère, à quel point, juste avant la bataille d’Actium, il a fait défection à Octave, pour mourir de fièvre quelques mois plus tard. Le revers de cet aureus, qui porte le nom d’Ahenobarbus et une proue avec une étoile au-dessus, est un reflet évident de son statut de commandant naval. Il est intéressant que son dessin ait servi de prototype aux monnaies frappées par les Flaviens plus d’un siècle plus tard. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cn. Domitius Ahenobarbus. Imperator, de 712 à 718(42-36av. J.-C.) Fils de L. Domitius Ahenobarbus, consul en 700 (54 av. J.-C ), Cn. Domitius Ahenobarbus était présent à la bataille de Pharsale en 705 (49 av. J.-C.), mais il garda la neutralité entre les deux partis. On ne sait si, en 710 (44 av. J.-C.), il participa au meurtre de César, mais il suivit Brutus en Macédoine et il fut condamné par la Lex Pedia comme un des meurtriers du dictateur. En 712 (42 av. J.-C.) on le trouve investi du commandement de la flotte romaine qui opérait en Ionie, où il battit Domitius Calvinus et fut salué imperator. En 714 (40 av. J.-C.), réconcilié avec Antoine, il fut investi du gouvernement de la Bithynie, et dans la paix conclue avec Sex. Pompée l’année suivante, il obtint pour lui-même la promesse du consulat pour l’an 722 (32 av. J.-C ). Cn. Domitius Ahenobarbus demeura longtemps en Asie et il accompagna Antoine dans sa malheureuse campagne contre les Parthes, en l ‘an 718 (36 av. J.-C.). Après son consulat de l ‘an 722 pendant lequel éclata la rupture entre Antoine et Octave, il dut quitter Rome et rejoindre Antoine à Éphèse; mais à la suite de quelques dissentiments survenus entre lui et Antoine, il se rallia à Auguste avant la bataille d ‘Actium et mourut presque tout de suite. Le portrait de Cn. Domitius Ahenobarbus parait sur l’aureus (n. 20) qu’il fit frapper comme imperator après 712 ; il fit représenter, au revers, le temple de Neptune qu’il fit embellir, à cause de la dignité de praefectus classis dont il était investi dans les mers d’Asie-Mineure qu’il tint sous sa domination pendant deux ans. Ce temple tétrastyle est probablement, comme le remarque Cavedoni, celui qui est mentionné par Pline dans ce passage : In maxima dignatione (Scopae), Cn. Domitii delitbro in circo Flaminio, Neptunus ipse cl Thelis alque Achilles. — Le portrait qui parait sur le denier n. 21 est celui du premier Domitius qui porta le nom de Ahenobarbus; c’était l’ancêtre de l’imperator qui fit battre la monnaie, et nous avons raconté plus haut sa légende. Le revers de la même pièce où l’on voit un trophée sur une proue de navire rappelle la grande victoire navale remportée en 712, à Brindes, par Cn. Domitius Ahenobarbus sur Domitius Calvinus, commandant de la flotte d’Octave: c’est donc en cette année que la pièce fut frappée  l’aureus et le denier (n. 22 et 23) avec la tête de Marc Antoine dont Ahenobarbus fut le lieutenant à partir de 714 (40 av. J.-C.), rappellent aussi par la proue surmontée d’un autre, ses fonctions sur la flotte. Toutes ces pièces ont donc été frappées en Asie-Mineure de 712 à 714 (42 à 40 av. J.-C.).

1690AN – Denier Marc Antoine et Octave

Avers : M ANT. IMP. AVG. III. VIR. R. P. C. M. NERVA. PROQ. P. (Marcus Antonius, imperator, augur, triumvir reipublicae constituendoe. Marcus Nerva proquaestor provincialis) Tête nue de Marc Antoine à droite. Revers : CAESAR IMP. PONT. III. VIR. R. P. C (Cæsar Imperator Pontifex, Triumvir Rei Publicæ Constituandæ, Octave imperator triumvir pour la restauration de la République) Tête nue d’Octave à droite. Indice de rareté Atelier Ephèse Datation : 41 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia et Julia Références : RRC 517/6 – B.52 (Antonia)

1688AN – Aureus Marc Antoine et Lucius Antoine – Marcus Antonius

Avers : M.ANT.(IMP).AVG.III.VIR.R.P.C.M.(NE)RVA PROQ.P. (Marcus Antonius Imperator Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ Marcus Nerva Pro Quæstor Prætore, Marc Antoine, Imperator augure triumvir pour la restauration de la République, Marcus Nerva questeur propréteur) Tête nue de Marc Antoine à droite; derrière sa tête, quelquefois un vase à sacrifice. Revers : L.ANTONIVS COS (Lucius Antoine consul) Tête de Lucius Antoine à droite. BM 8.06gr Indice de rareté Atelier Ephèse Datation : 41 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Références : RRC 517/4a – B.47 (Antonia) – Syd.1184 Variante 2 : Légende de l’avers différente Avers : M.ANT.(IMP).AVG.VIR.R.P.C.M.(NE)RVA PROQ.P. Référence : RRC 517/4b Roma Numismatics Limited 8.13g Descriptif : Le jeune frère de Marc Antoine, Lucius Antoine « Pietas » a naturellement soutenu la direction de son frère du parti césarien et sa tentative de prendre le contrôle de l’État, mais les deux ambitions ont été compliquées par l’arrivée du fils adoptif de César, Octave. Les relations entre les frères et Octave se sont nettement refroidies après la défaite finale des assassins de César en 42 av. La guerre froide s’est intensifiée lorsque Lucius Antony est devenu consul en 41 avant JC et a pris une position particulièrement hostile envers Octave. Il a été rejoint dans cette guerre de propagande par l’épouse de Marc Antoine, la fougueuse Fulvie, et les deux ont commencé à éveiller les villes italiennes contre le projet d’Octave d’installer 100 000 de ses vétérans sur des terres confisquées aux citoyens italiens. Octave a réagi rapidement et a rappelé son ami Agrippa d’Espagne à la tête de plusieurs légions vétérans, qui ont assiégé Lucius Antoine et Fulvie dans la ville de Perusia. Lorsque Lucius et Fulvie se sont rendus en février 40 avant JC, Marc Antoine s’est lavé les mains du fiasco et a suspendu sa femme et son frère pour qu’ils sèchent. Lucius et Fulvie moururent tous les deux plus tard en 40 av.J.-C., soi-disant de causes naturelles. Ce denier rare, qui porte les portraits des deux frères Antoine, a été frappé à un atelier inconnu de l’Est sous le contrôle de Marc Antoine. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Antonius M. f. M. n. était fils de M. Antonius Creticus et le plus jeune des frères de Marc Antoine le triumvir. Questeur en Asie en 704et 705 1, tribun du peuple en 710(44 av. J.-C.), il fit passer une loi agraire qui concilia à son frère à la fois le peuple et les vétérans -des légions de César. En 713 (41 av. J.-C.) il fut consul avec P. Servilius Vatia Isauricus; un dissentiment ayant éclaté entre lui et Octave, la guerre civile s’ensuivit, et L. Antonius, sorti de Rome pour aller au secours de Fulvie, frappa, pour la solde de ses troupes, les pièces qui portent la tête de son frère le triumvir. Quelques semaines après, Pietas fut fait prisonnier à Pérouse. Mais s’étant bientôt réconcilié avec Octave, il obtint le gouvernement de l’Espagne. Dion Cassius nous apprend qu’il avait pris le surnom de Pictas à cause de son attachement pour son frère. Il parait en effet avec ce surnom sur ses monnaies, et sur des inscriptions ; il prit l’image de la Piété pour symbole de son nom. C’est après la capitulation de Pérouse que les questeurs et les proquesteurs de son armée M. Barbatius. L. Balbus, M. Nerva, L. Gellius frappèrent monnaie aux effigies de Marc Antoine et d’Octave, associées en signe de réconciliation.

1576JU – Aureus Octave et Marc Antoine

Avers : C.CAESAR·IMP·III·VIR·R·P Tête légèrement barbue d’Octave à droite. Revers : M·ANTONIVS IMP III·VIR·R·P·C Tête nue de Marc Antoine à droite, derrière un lituus. BM 7.96gr Indice de rareté Atelier Gaule cisalpine Datation : 43 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia et Antonia Références : RRC 492/1 – B.39 (Antonia) – Syd.1162