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203AN – Sextans Anonyme

203AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus deux globules. Revers : ROMA Proue de navire à droite, au-dessous deux globules et au-dessus un croissant. British Museum 4.69g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 207 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 57/7 – Syd. 221d

464AN – Sextans Anonyme

464AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus deux globules. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessous deux globules et au-dessus une étoile. Wien, Münzkabinett, 5.75g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 113/6

691AN – Sextans Anonyme

691AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, avec le pétase ailé; en haut, deux points. Revers : (TP) / ROMA Proue de navire à droite ; devant, deux points. Badian Collection, Rutgers University 5.16g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 177/5 – Syd. 353d

818SC – Sextans Scribonia – Caius Scribonius

818SC – Sextans Scribonia – Caius Scribonius Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, avec le pétase ailé; en haut, deux points. Revers : C. SCR. ROMA  (Caius Scribonius. Rome) Proue de navire à droite ; devant, deux points. British Museum 2.86g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 154 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Scribonia Référence : RRC 201/6 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Scribonius Curio. Monétaire vers 550 (204 av. J.-C.) Ce personnage désigné, sur les monnaies, seulement par Caius Scribonius, est probablement C. Scribonius Curio, déjà mentionné ci-dessus comme chef de la branche des Curiones. Il fut édile en 558 (196 av. J.-C.), préteur en 561 (193 av. J.-C.), et curio maximus en 580 (174 av. J.-C.) . Les fonctions de cario maximus (chef des prêtres de la curie) étaient une dignité sacerdotale inférieure à celle de summus pontifex; jusqu’en 545 (209 av. J.-C.) elle était réservée aux patriciens : le premier plébéien qui en fut investi fut C. Mamilius Atellus.Le denier de C. Scribonius Curio est de même style que ceux de L. Itius et de C. Junius C. f. ses collègues comme magistrats monétaires, vers l’an 550 (204 av. J -C.).

883SE – Sextans Sempronia – Lucius Sempronius Pitio

883SE – Sextans Sempronia – Lucius Sempronius Pitio Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, avec le pétase ailé; en haut, deux points. Revers : L·SEMP // ROMA (Lucius Sempronius. Rome) Proue de navire à droite, devant deux points. British Museum 4.56g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 148 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Sempronia Référence : RRC 216/6 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Sempronius Pitio. Monétaire vers 580 (174 av. J.-C.) On ne connaît, avec le cognomen de Pitio, que ce L. Sempronius qui, d’ailleurs, n’est pas mentionné dans les auteurs. Le style de ses monnaies prouve qu’il fit partie du même collège monétaire que M. Atilius Saranus et Q. Marcius Libo.

579AN – Sextans Anonyme

579AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus deux globules. Revers : (MD) / ROMA Proue de galère tournée à droite, à droite deux globules et au-dessus un taureau. Bibliothèque nationale de France 4.46g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme  Références : RRC 142/5 – Syd. 299d

020AN – Semuncia Anonyme

020AN – Semuncia Anonyme Avers : Anépigraphe Gland. Revers : Anépigraphe Marque de valeur Σ. BnF 14.65g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 280 – 276 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 14/7 – Syd. 14

1457AN – Sesterce Antia – Caius Antius Restio

Avers : C·ANTIVS (Caius Antius) Buste de Mercure à droite, avec le pétase ailé et le caducée. Revers : RESTIO  Autel allumé et orné de guirlandes. BnF 0.56g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 47 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antia Références : RRC 455/5 – B.5 (Antia) Remarque : Seul exemplaire de ce sesterce observé. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Très ancienne et d’origine plébéienne, la gens Antia compte parmi ses membres les plus illustres, Sp. Antius qui fut envoyé avec trois autres Romains, en qualité d’ambassadeur, à Lar Tolumnius, roi de Véies, l’an 316 (438 av. J.-C.). Les ambassadeurs furent assassinés et, en souvenir de leur malheur, on leur érigea des statues sur le Forum. Plus tard, les membres, de la gens Antia se fabriquèrent une origine étymologique fabuleuse, imitant en cela, la plupart des plus illustres familles de Rome ; ils se prétendirent issus d’Antiades fils d’Hercule et d’Aglaé. Les Antii comptent, parmi leurs illustrations, le tribun du peuple Antius Restio qui est célèbre par la loi somptuaire qu’il fit décréter en faveur du peuple, peu après le consulat d’Æmilius Lepidus, c’est à-dire vers l’an 680 (74 av. J.-C.). Son fils C. Antius Restio est le seul magistrat monétaire qu’ait fourni cette famille ; il exerçait ses fonctions vers les années 705 à 709 (49 à 45 av. J.-C.). Sur ses monnaies, figure le type d’Hercule victorieux sur le brigand Cacus, lors de ses exploits en Italie avant la fondation de Rome, type qui se rapporte à la fois à la mythologie romaine, et à l’origine fabuleuse que s’attribuait la gens Antia; on y voit aussi le portrait du tribun du peuple, pèrè du monétaire., dont nous avons parlé plus haut. Sur la seconde pièce, on a remplacé la tête du tribun Antius Restio par celles des dieux Pénates, en souvenir de ce que ce tribun, après sa loi somptuaire, avait été obligé de s’exiler et de chercher un refuge à Lavinium, ville où les Pénates étaient honorés d’un culte particulier et-avaient un sanctuaire célèbre ; on peut rapprocher leurs deux têtes accolées de celles des Dioscures, qui figurent sur les deniers de Man. Fbnteius et de G. Sulpicius; les Pénates et les Dioscures étaient parfois assimilés dans la mythologie romaine. Si les deux deniers dont nous venons de parler ont pu être émis dans l’atelier du Capitole, il n’en est pas de même des quinaires et des sesterces qui suivent (nos 3, 4, 5, 6 et 7} ; ces pièces paraissent avoir été frappées en Mysie, où C. Antius Restio, le monétaire, dut exercer une charge importante, par exemple, celle de questeur de l’armée de Pompée, ou même de triumvir monetalis : dans ce cas, on pourrait le considérer comme un des magistrats réguliers de Rome forcés de fuir en Orient avec Pompée, à l’approche de César, en 705 (49 av. J.-C.). Les types des quinaires et des sesterces de C. Antius Restio sont copiés sur les types des monnaies autonomes des villes de Mysie. La tête de Diane avec le cerf se voit sur les monnaies de Priapus; le bucrâne avec l’autel allumé est copié les pièces de Parium sur aux mêmes types; le casque figure sur les monnaies de Lampsaque; la chouette se voit sur celles de Sigeum, de Synnada, de Lebedus, etc. Ces rapprochements nous permettent donc d’établir que les monnaies de C. Antius Restio sont sorties d’un atelier de la Mysie. En l’an 711 (43 àv. J.-C.), Restio fut compris sur les listes de proscription des triumvirs, et il ne dut son salut qu’au dévouement d’un de ses esclaves qui lui facilita les moyens de se réfugier en Sicile, auprès de Sextus Pompée.

1255RU – As Rubria – Lucius Rubrius Dossenus

Avers : Anépigraphe Double tête composée d’une figure d’Hercule avec la peau de lion, et de la tête de Mercure avec le pétase allé; quelquefois, devant la figure d’Hercule, une massue, et devant la tète de Mercure, un caducée. Revers : L. RVBRI. DOSSEN. (Lucius Rubrius Dossenus) Proue de navire à droite, en partie dissimulée par un temple à deux colonnes et à fronton triangulaire; dans le temple, un autel de forme ronde autour duquel un serpent est enroulé. BnF 11.39gr Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 87 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Rubria Références : RRC 348/6 – B.6 (Rubria) – Syd.710   Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La première fois que l’on voit apparaître la gens Rubria dans l’histoire, c’est lorsqu’il est fait mention d’un Rubrius qui fut tribun du peuple en même temps que C. Gracchus en 631 (123 av. J.-C.), et proposa d’établir une colonie romaine à Carthage. On cite plus tard Q. Rubrius Varro, déclaré ennemi public avec Marius en 666 (88 av. J.-C.); un autre Rubrius, ami de Verrès et complice de ses exactions en Sicile; enfin, Rubrius Ruga, un des meurtriers de César.La numismatique n’enregistre que le nom de L. Rubrius Dossenus qui paraît être le même personnage que le sénateur L. Rubrius, fait prisonnier à la prise de Corfinium, au commencement de 705 (49 av. J.-C.). Ses monnaies peuvent dater de l’an 671 (83 av. J.-C.). Leurs types sont fort intéressants : on y voit, au droit, les trois grandes divinités du Capitole, Jupiter, Junon et Pallas ou Rome, et au revers, les chars honorifiques de ces trois divinités, surmontés d’une Victoire; ce char triomphal ou tensa, rappelle les jeux du cirque et l’entrée solennelle des chars; Cavedoni croit que ce type a été choisi parce que la loi Rubria-Acilia, mentionnée dans une inscription, fait allusion à cette grande solennité. Rappelons que le char du revers de ces pièces ressemble à celui qu’on voit plus tard sur des deniers d’Auguste (Julia, 119).Les types du quinaire de L. Rubrius Dossenus n’ont pas été jusqu ‘ici suffisamment expliqués. La Victoire se rapporte aux fêtes populaires dont il vient d’être question. L’autel entouré d’un serpent est l’autel d’Esculape, dans l’île du Tibre. Quant à la tête de Neptune, nous ne pouvons l’expliquer qu’en la rapprochant de la proue de navire qui paraît sur l’as n. 6 et sur le sextans n. 9 : elle rappelle le voyage maritime que dut faire un ancêtre du monétaire, allant chercher Esculape à Epidaure ; pour faire cesser la peste qui désola Rome en 461 (293 av. J.-C.), les livres sibyllins avaient conseillé d’introduire à Rome le culte du dieu grec et de lui bâtir un temple. Une légende analogue est racontée au sujet de l ‘introduction à Rome du culte de Cybèle, la grande déesse de Pessinunte, et ce fait est également traduit sur des médailles de la famille Volteia. Au revers de l’as n. 6 et du sextans n. 9, figure le même autel d ‘Esculape que sur le quinaire; le temple d’Esculape est aussi sur l ‘as n. 6 et sur le sextans n. 9; la proue de navire fait enfin, comme la tête de Neptune sur le quinaire, allusion au vaisseau qui amena d ‘Epidaure à Rome le dieu de la médecine sous la forme d’un serpent. On est ainsi amené à supposer que L. Rubrius Dossenus et M. Eppius dont les types monétaires ont du rapport avec ceux-ci (Eppia, 2 et Pompeia, 19), s’honoraient de compter parmi leurs ancêtres les ambassadeurs qui furent envoyés à Epidaure, chercher le serpent divin. Plus tard, un médaillon de bronze de l’empereur Adrien fait allusion au même événement. 97/5Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer

1438VI – Sesterce Vibia – Caius Vibius Pansa

Avers : Anépigraphe Buste de Mercure coiffé du pétase ailé, à droite. Revers : C. PANSA  (Caius Pansa) Tortue, caducée à droite. BM 0.89g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 48 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vibia Références : RRC 449/5 – B.21 (Vibia) – Syd.950 Moins de cinq exemplaires de ce sesterce observé. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius C. f. C. n. Pansa. En 711 (43 av. J.-C.) Il s’agit de C. Vibius Pansa qui fut consul en 711 avec A. Hirtius. Tribun du peuple en 703 (51 av. J.-C.) et probablement préteur en 706 (48 av. J.-C.), il se montra un ardent partisan de Jules César, qui l’honora de sa confiance et lui donna, en 709 (45 av. J.-C.), le gouvernement de la Gaule Cisalpine. Pansa rentra à Rome l’année suivante, et, en 710, César le fit désigner comme consul avec Hirtius, pour l’an 711 (43 av. J.-C.). En cette année-là, quand la guerre civile fut déclarée, les consuls Hirtius et Pansa se mirent à la tête de l’armée sénatoriale pour aller délivrer Decimus Brutus qui, à ce moment, faisait cause commune avec le sénat et se trouvait assiégé dans Modène par Marc Antoine. Ainsi s’expliquent les monnaies qui portent, à la fois, le nom de D. Brutus et de Pansa. Ce dernier organisa à Rome quatre nouvelles légions qu’il conduisait aux tyrannicides lorsque Antoine vint s’opposer à son passage près de Forum Gallorum (Castel – Franco). Pansa, obligé de se jeter dans la mêlée, fut mortellement blessé : il expira à Bologne quelques jours après. Il résulte de ce qui précède que toutes les monnaies de C. Vibius Pansa n’ont pu être frappées qu’en 711, au cours de la guerre de Modène. Sur le denier n. 16, nous voyons, comme sur les pièces du monétaire précédent, Cérès à la recherche de sa fille Perséphone enlevée par Pluton. Souvent aussi, comme sur le denier n. 17, on représente Cérès dans un bige de dragons.Jupiter Anxur ou Axur, sur le n. 18, tire son nom de la ville d’Anxur .(Terracine) où il avait un sanctuaire célèbre. Jupiter Anxur, associé à la déesse Féronie, dans le culte de cette ville, était représenté sous les traits d’un jeune homme imberbe, ressemblant beaucoup à Apollon Véjovis, tandis que Féronie avait, de son côté, plus d’un point de contact avec Juno virgo.Les événements qui s’accomplirent en 711 expliquent d’eux-mêmes les types du n. 20 : Pansa, allié aux tyrannicides, combattait pour Rome et la liberté. Rome assise sur des boucliers est un type déjà usité antérieurement par d’autres monétaires. Les mains jointes, le caducée et Mercure, sur les n. 21 et 22, sont des symboles de paix et étaient les emblèmes particuliers du sénat.