256AU – Triens Aurunculeia – C. Aurunculeius

256AU – Triens Aurunculeia – C. Aurunculeius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette ; au-dessus marque de valeur composée de quatre globules. Revers : (AVR) / ROMA Proue de navire à droite, au-dessous marque de valeur composée de quatre globules et à droite les lettres AVR ligaturées verticales. Numismatica Ars Classica 4.65g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sardaigne Datation : 209 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Aurunceleia Références : RRC 65/4 – Syd. 162b En 209 av. J.-C., C. Aurunculeius était un personnage important de la République romaine. Il est connu pour avoir été préteur en Sardaigne cette année-là, et propréteur en 208 av. J.-C. Son rôle en tant que préteur impliquait probablement des responsabilités administratives et militaires, d’autant plus que 209 av. J.-C. se situait en pleine Seconde Guerre Punique. En 208 av. J.-C., l’imperium de C. Aurunculeius fut prorogé par un vote du peuple, suite à un décret du Sénat. Cela est notable car Tite-Live mentionne spécifiquement cette procédure pour lui, suggérant une particularité dans l’attribution ou la prorogation de son commandement, potentiellement liée au fait que la Sardaigne était normalement une province dévolue à un préteur annuel. Il est important de noter qu’il existe un autre personnage historique nommé Lucius Aurunculeius Cotta, qui était un officier de Jules César et mourut en 54 av. J.-C.
352AN – Triens Anonyme

352AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette ; au-dessus marque de valeur composée de quatre globules. Revers : ROMA Proue de navire à droite, au-dessus une massue et à droite marque de valeur composée de quatre globules. Roma Numismatics 15.31g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 89/5 La présence d’une massue sur cette monnaie romaine n’est pas qu’une simple décoration. Ce type de symbole, ainsi que d’autres comme le croissant de lune ou l’épi de blé, avait une signification précise. Les symboles sur les monnaies romaines, particulièrement pendant la République, servaient principalement de marques de contrôle. Ils permettaient de lier une émission de monnaie anonyme à une série spécifique, parfois en relation avec un magistrat monétaire ou un atelier de frappe. La massue est un attribut bien connu d’Hercule. Bien que la monnaie en elle-même soit « anonyme » (sans le nom d’un monétaire), la massue pourrait symboliser une famille patricienne, la gens Fabia, qui revendiquait Hercule comme divinité protectrice. En résumé, la massue sur cette monnaie est un symbole de contrôle permettant d’identifier la série de frappe, potentiellement liée à une famille aristocratique (la gens Fabia) qui assurait l’émission de la monnaie à Rome.
305AN – Triens Anonyme

305AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette ; au-dessus, quatre globules. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessous marque de valeur composée de quatre globules et à droite un dauphin. CNG 6.53g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 209-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 80/3 – Syd. 215a Hypothèses quant à la présence d’un dauphin sur cette monnaie : Signification Numismatique Anonyme : Sur certaines monnaies anonymes comme celle-ci, le dauphin est identifié par les numismates comme un « symbole d’atelier » ou un « symbole de l’émetteur ». Ces symboles permettaient de distinguer les productions des différents ateliers monétaires, notamment lorsque le nom du magistrat n’était pas inscrit sur la pièce. Symbolisme Mythologique : Dans la mythologie gréco-romaine, le dauphin est associé à plusieurs divinités et mythes : Messager de Poséidon/Neptune : Il est souvent considéré comme l’animal messager du dieu de la mer Poséidon (Neptune chez les Romains), représentant la navigation, la protection en mer et la bienveillance. Sauveur : Le dauphin est également un symbole de sauvetage et de secours en mer, une image de l’amitié entre l’homme et l’animal. Symbole de bonheur : Il est souvent un symbole de chance et de prospérité, et apparaît sur des objets décoratifs comme des pendentifs et des mosaïques.
1826LI – Quadrans Licinia – Publius Licinius Nerva

1826LI – Quadrans Licinia – Publius Licinius Nerva Avers : P. NERVA (Publius Nerva) Tête casquée de Minerve à droite, au-dessus marque de valeur composée de quatre globules. Revers : ROMA (Rome) Proue de navire à droite. Ars Classica 8.57g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 113-112 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Licinia Références : RRC 292/3 – B.9 (Licinia) – Syd.549a Le Monétaire : P. Licinius Nerva Caractéristique Détail Nom Complet Publius Licinius Nerva Famille (Gens) Licinia (une importante famille plébéienne de Rome) Fonction Monétaire (un des trois ou quatre magistrats chargés de la frappe des monnaies, appelés tresviri ou quattuorviri monetales) Date d’émission Vers 113-112 av. J.-C. Sa Carrière Postérieure (P. Licinius Nerva) Le monétaire P. Licinius Nerva est très probablement le même individu qui fut plus tard un magistrat supérieur, comme c’est souvent le cas dans le cursus honorum romain : Il est identifié par certains chercheurs comme le propréteur qui gouverna la province de Sicile vers 104 av. J.-C. Durant son mandat en Sicile, il fut impliqué dans des événements menant à la Deuxième Guerre servile (une révolte d’esclaves), en raison d’une tentative avortée d’appliquer les ordres du Sénat concernant la libération des citoyens alliés détenus illégalement en esclavage. En résumé, P. Licinius Nerva est un monétaire qui a laissé sa marque par une pièce politiquement significative, illustrant le droit de vote secret et l’engagement de sa gens en faveur des réformes populaires. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Licinius Nerva. Monétaire vers 644 (110 av. J.-C.). Cohen a attribué à la famille Silia les pièces qui suivent et qui ont en légende P. Nerva. Le cognomen Nerva a été porté, en effet, par des Silii, mais beaucoup plus tard que l’époque à laquelle se rapportent les monnaies dont nous allons nous entretenir. Le premier des Silii que l’histoire mentionne avec ce surnom, est P. Silius P. f. Nerva, consul en 734 (20 av. J.-C.). L’attribution faite par Cohen et les anciens numismastistes ne repose donc sur aucun fondement. C’est Mommsen qui a reconnu que les pièces en question doivent être classées à la famille Licinia . Il les attribue à P. Licinius Nerva, préteur en Sicile, en 651 (103 av. J.-C.). Dès lors, le type du denier qu’on n’expliquait,jusqu’ici, que fort imparfaitement, devient très clair : un des ancêtres du monétaire, C. Licinius Crassus, tribun du peuple en 609 (145 av. J.-C.), rassembla le premier le peuple dans une enceinte clôturée (soeptum) à l’occasion des votes par comices ; et un peu plus tard, en 614 (140 av. J.-C.), fut introduit le bulletin de vote. La médaille n° 7 représente le pont élevé à quelque hauteur au-dessus du sol, qui aboutissait à l’urne de vote, et sur lequel une seule personne pouvait passer à la fois. « Un citoyen qui est encore sur les marches de l’estrade, et dont on ne voit que la partie supérieure du corps, reçoit des mains du rogator son bulletin de vote, pendant qu’un autre citoyen, déjà monté sur l’estrade, dépose son vote dans l’urne placée sur un piédestal. Les lignes parallèles qui se voient par derrière, et le siège dont on aperçoit la partie inférieure sont, d’après l’ingénieuse explication de Cavedoni, les cordes tendues qui séparaient les tribus les unes des autres, et le siège ou le banc des tribuns ». Un type du même genre et non moins curieux se voit sur un denier de L. Hostilius Saserna . On n’a pas encore expliqué, jusqu’ici les symboles qui se trouvent au revers des monnaies de bronze.
1262AN – Triens Anonyme

1262AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à droite, derrière quatre points. Revers : ROMA Proue de navire dans le champ à gauche, quatre points à gauche. Bibliothèque nationale de France 6.93g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 86 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 350B/2a – Syd.679b
588FU – Triens Furia – L. Furius Philus

588FU – Triens Furia – L. Furius Philus Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette; au-dessus marque de valeur composée de quatre globules. Revers : (LFP) / ROMA Proue de galère à droite (rostre); à droite marque de valeur composée de quatre globules, au-dessus une Victoire couronnant la légende. Badian Collection, Rutgers University 9.42g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Furia Références : RRC 144/3 – Syd. 300b Les informations sur le magistrat monétaire L. Furius Philus (RRC 144) sont principalement numismatiques ; sa carrière politique spécifique n’est pas clairement documentée en dehors de son rôle dans l’émission de monnaie. Il appartient à la branche des Furii Phili, une des familles patriciennes de la Gens Furia. Il est probablement un ancêtre ou un parent du célèbre Lucius Furius Philus, qui fut consul en 136 av. J.-C. (et qui est connu pour ses liens avec le cercle des Scipions et la guerre de Numance). Le magistrat monétaire plus tardif, M. Furius Philus (émetteur de deniers RRC 281/1 en 119 av. J.-C.), se réfère d’ailleurs aux succès militaires d’un de ses aïeux Philus, ce qui souligne l’importance de cette lignée dans l’histoire de la République. la Victoire couronnant la proue sert de symbole de bon augure pour le système monétaire romain et est un puissant message de puissance militaire et de triomphe constant pour la République romaine.
577AN – Triens Anonyme

577AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette; au-dessus marque de valeur composée de quatre globules. Revers : (MD) / ROMA Proue de galère à droite (rostre); à droite marque de valeur composée de quatre globules, au-dessus un taureau. American Numismatic Society 9.16g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 142/3 – Syd. 299b Monogramme MD : Il s’agit d’une marque de contrôle ou d’un monogramme lié au monétaire républicain (Republican Moneyer). Dans la numismatique romaine, les monogrammes comme MD (potentiellement les initiales d’un nom comme Manius ou Marcus suivi d’un cognomen, ou une abréviation contractée) servaient à identifier le responsable de l’émission. Le taureau (bull) est un symbole complémentaire, souvent placé au-dessus de la proue, symbolisant peut-être force ou fertilité, et associé au même émetteur. Ce n’est pas une légende complète, mais un monogramme compact (souvent entrelacé : M et D superposés ou liés), typique des bronzes républicains pour éviter l’encombrement du design. Le monétaire « MD » reste anonyme, mais il pourrait être lié à des familles plébéiennes impliquées dans les finances romaines de l’époque.
386AN – Triens Anonyme

386AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette ; au-dessus, marque de valeur composée de quatre globules. Revers : L / ROMA Proue de navire à droite, au-dessous marque de valeur composée de quatre globules et à droite la lettre L. Bibliothèque nationale de France 9.9g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 97/18b La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce.
269AN – Triens Anonyme

269AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette ; au-dessus, quatre globules. Revers : IC / ROMA Proue de navire à droite, au-dessus un épi de blé et à droite légende IC. Bibliothèque nationale de France 7.84g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 211-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 69/4b – Syd. 310c L’épi de blé sur cette monnaie a une signification très précise, qui n’est pas seulement symbolique, mais aussi historique et géographique. La raison principale est que cet épi de blé est un symbole direct de la Sicile. Grenier à blé de Rome : Au IIIe siècle av. J.-C., la Sicile était une province stratégiquement cruciale pour la République romaine, car elle constituait le principal grenier à blé. Les vastes champs de céréales de l’île fournissaient une grande partie du grain nécessaire pour approvisionner la population de Rome. Contexte de la guerre punique : Cette monnaie a a été frappée vers 211 av. J.-C., en pleine Seconde Guerre punique. À cette époque, Rome luttait pour contrôler la Sicile face à Carthage. La frappe de deniers sur l’île (on pense que ces pièces ont été frappées dans des ateliers siciliens) avait pour but de payer les troupes romaines sur place et de marquer la domination romaine sur ce territoire. Symbole de prospérité et de contrôle : La représentation de l’épi de blé sur la monnaie ne symbolise donc pas seulement la fertilité ou l’abondance en général, mais surtout le contrôle romain sur cette ressource vitale. En affichant un épi de blé, Rome communiquait son succès dans la maîtrise de l’approvisionnement en blé et, par extension, de la prospérité de la République.
210AN – Triens Anonyme

210AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette ; au-dessus marque de valeur composée de quatre globules. Revers : ROMA Proue de navire à droite, au-dessous marque de valeur composée de quatre globules et à droite une corne d’abondance. Bibliothèque nationale de France 8.55g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 207 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 58/5b – Syd. 218b La corne d’abondance (cornu copiae en latin) est un objet mythologique en forme de corne de ruminant ou de coquille de triton utilisé par Ploutos, le dieu grec de la richesse et de l’abondance. La Corne d’Abondance est un symbole bien connu de l’abondance, de la fécondité, de la fertilité et de la joie. Les Cornes d’Abondance sont très fréquemment représentées sur les monnaies antiques en général et sur les monnaies romaines en particulier. Certains auteurs de l’antiquité ont identifié la corne d’abondance comme étant la corne d’Amalthée, la chèvre nourricière de Jupiter enfant. D’autres auteurs antiques prétendent que la corne d’abondance est celle que Hercule prit sur la tête d’Acheloüs lors de sa rencontre avec ce monstre protéen, et que les nymphes prirent pour la convertir en corne d’abondance. Corne d’Abondance