849IT – Denier Itia – Lucius Itius
849IT – Denier Itia – Lucius Itius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière marque de valeur X. Revers : L. ITI // ROMA (Lucius Itius // Rome) Les Dioscures, Castor et Pollux, à cheval, galopant à droite; ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. British Museum 4.09g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 149 avant J.C. Matière : Argent Gens : Itia Références : RRC 209/1 – B.1 (Itia) – Syd.394 Le denier valait 10 as (marque X) depuis sa création. Pour ce monétaire, nous ne connaissons que le denier associés à ceux de Pinarius Natta et Caius Junius. Le monnayeur, inconnu par ailleurs, serait à identifier avec Lucius Iteius ou Lucius Iteilius. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon On a jusqu’ici attribué à une famille Ilia un denier frappé vers l’an 550(204 av. J.-C.) qui porte Lucius Iti… Mais cette attribution est douteuse, car on ne rencontre pas dans l’histoire romaine, un nom de famille Itia, ou tout autre nom commençant par Iti, ou Itti. Aussi, nous pensons qu’il vaudrait mieux lire sur la médaille : Lucius Itilius (pour Icilius), de même qu’on trouve orthographié Metilius pour Mecilius; la gens Icilia est bien connue, notamment par le fameux tribun du peuple contemporain des Décemvirs qui s’appelait Lucius Icilius. Nous devons toutefois signaler une inscription de l’époque républicaine, trouvée à Capoue, qui mentionne un affranchi du nom de Decimus Iteius, nom qui autorise la forme Itius. Le denier dont il s’agit ici est de même style que ceux de C. Junius C. f. et de C. Scribonius Curio. Lieux de découverte (22 exemplaires)
848PI – Denier Pinaria – Pinarius Natta
848PI – Denier Pinaria – Pinarius Natta Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière marque de valeur X. Revers : NAT(TA) // ROMA (Natta // Roma) Victoria (la Victoire) dans un bige allant à droite, tenant un fouet de la main droite et les rênes de la gauche. British Museum 4.12g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 149 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pinaria Références : RRC 208/1 – B.1 (Pinaria) – Syd.390 Ce denier est à rapprocher de denier, contemporains avec le même type de revers : C. Juventius Talna; C. Maianus; L Saufeius; P. Cornelius Sylla; S. Afranius; enfin Decimius Flavus. Ces deniers furent tous frappés entre 154 et 150 avant J.-C., 149 avant J.-C. en joignant celui de Pinarius Natta. Le revers disparaît ensuite pendant une petite dizaine d’années. M. Crawford émet l’idée que Pinarius Natta pourrait être le frère du monétaire NAT, qui a frappé monnaie vers 155 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Pinarius Nata. Monétaire vers 554 (200 av. J.-C.) Le cognomen Nala ou Natta a été porté par les Pinarii dès le IVe siècle de Rome. Festus dit qu’il signifie foulon . L. Pinarius Natta fut magister equitum en 391 (363 av. J.-C.), tandis que L. Manlius Capitolinus était dictateur ; un autre personnage du même nom, allié à la famille Clodia par les liens du sang, fut un des ennemis les plus acharnés de Cicéron. Le monétaire dont il est ici question n’est pas connu historiquement; nous lui attribuons à la fois les médailles qui portent NAT et celles qui ont NATTA, parce qu’elles ont les mêmes types et sont de même style. Ajoutons cependant que Mommsen a cru reconnaître dans la forme des lettres, notamment dans la lettre A du mot Roma, des particularités paléographiques suffisantes pour faire admettre l’existence de deux monétaires différents, qui auraient frappé à peu de distance l’un de l’autre, mais qui sont également inconnus. Les monnaies de Pinarius Nata ont, pour la frappe, une grande analogie avec celles de Sp. Afranius, de P. Cornelius Sula et de L. Saufeius. Lieux de découverte (345 exemplaires)
847DE – Denier Decimia – Decimius Flavus
847DE – Denier Decimia – Decimius Flavus Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; marque de valeur X sous le menton. Revers : FLAVS // ROMA (Flavus // Rome) Luna dans un bige allant à droite, tenant un fouet de la main droite et les rênes de la gauche. British Museum 4.32g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 150 avant J.C. Matière : Argent Gens : Decimia Références : RRC 207/1 – B.1 (Decimia) – Syd.391 La représentation féminine du revers est censée représenter Luna (la Lune) avec un petit croissant au-dessus de la tête. Les auteurs du “Catàlogo” signalent une rare variété avec la Victoire au revers (CMDRR. 674). Au revers, le personnage féminin est parfois assimilé à Diane. M. Crawford pense que le magistrat monétaire est Decimus Falvus, peut le petit-fils de Caius Decimius Falvus, préteur en 184 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les Decimii étaient d’origine samnite ; ils vinrent de bonne heure se fixer à Rome où ils obtinrent le droit de cité. Le plus anciennement connu, Numerius Decimius, de Bovianum, était considéré comme le plus illustre des Samnites de son temps. En l ‘an 537 (217 av. J.-C.) il se joignit à l’armée romaine contre Annibal et il amena au dictateur Q. Fabius Maximus, un renfort de 8000 hommes et 500 chevaux . C. Decimius, ambassadeur en Crète en 583 (171 av. J.-C.), préteur deux ans après, fut envoyé pour négocier la paix avec Antiochus IV Deus, et Polémée VI Philometor. Ce personnage était peut-être le fils de C. Decimius Flavus, tribun militaire en 545 (209 av. J.-C.), qui se distingua en repoussant une charge des éléphants d’Annibal. Il fut préteur urbain en 570 (184 av. J.-C.) et mourut cette année même .C’est à ce C. Decimius Flavus que nous attribuons le denier qui porte FLAVS et qu’Eckhel donnait à la famille Flavia. L’opinion de Borghesi qui voit dans FLAVS un cognomen et non un gentilicium, a été adoptée par Mommsen . FLAVS est pour FLAVVS, comme on trouve dans les inscriptions DAVS pour DAVVS ; IVENTVS pour IVVENTVS ; CLVI pour CLVVI, etc. Le cognomen Flavus a été porté dans un grand nombre de familles : Alfia, Caesetia, Decimia, Lartia. Le denier de C. Decimius Flavus offre la plus grande ressemblance avec ceux de L. Furius Purpureo et de A. Spurilius qui ont probablement fait partie du même collège monétaire vers l’an 540 (214av. J.-C.). Lieux de découverte (241 exemplaires)
840AF – Denier Afrania – Spurius Afranius
840AF – Denier Afrania – Spurius Afranius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière marque de valeur X. Revers : SAFRA // ROMA (Spurius Afrania // Rome) Victoria (la Victoire) dans un bige allant à droite, tenant un fouet de la main droite et les rênes de la gauche. British Museum 3.8g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 150 avant J.C. Matière : Argent Gens : Afrania Références : RRC 206/1 – B.1 (Afrania) – Syd.388 Si ce denier est toujours attribué à la gens Afrania par commodité, M. Crawford considère que les lettres SAFRA, sans ponctuation après le S seraient les premières lettres du cognomen du monétaire et non pas la première lettre de son prænomen S, pour S(purius) et AFRA pour AFRA(nius). D. Sear signale que la gens Afrania était d’origine plébéienne. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D’origine plébéienne, cette gens n’apparaît que tardivement dans les annales de l’histoire romaine. Elle était sénatoriale au vie siècle, époque où on la trouve mentionnée pour la première fois dans la personne de C. Afranius Stellio, préteur en 569 (185 av. J.-C.). Un seul de ses membres, Spurius Afranius, frappa monnaie vers l’an 554 (200 av. J.-C.); son denier, de fabrique quelquefois un peu barbare, est au type du bige de la Victoire et ressemble beaucoup aux deniers de P. Cornelius Sulla, de L. Saufeius, et de Pinarius Natta, ce qui permet de croire que ces quatre personnages ont fait partie du même collège monétaire. L’histoire est muette au sujet de S. Afranius; c’était peut-être le père ou le frère de C. Afranius Stellio, mais ce n’est là qu’une conjecture, et son nom ne nous est révélé que par les médailles. Le dauphin qu’on voit au revers des bronzes de S. Afranius permet de supposer que l’un de ses ancêtres, a rempli une charge importante dans la flotte romaine; on pourrait en même temps être autorisé à rapporter à un Afranius les pièces incertaines qui portent un dauphin comme symbole du nom du monétaire. Des membres de la gens Afrania sont devenus illustres à la fin de la République et sous l’Empire; on connaît le poète comique L. Afranius qui florissait vers le dernier siècle avant l’ère chrétienne; citons encore L. Afranius, l’ami de Pompée, et Afranius Burrhus qui joua un rôle politique et militaire important, sous les règnes de Claude et de Néron. Lieux de découverte (299 exemplaires)
834CO – Denier Cornelia – Publius Cornelius Sulla
834CO – Denier Cornelia – Publius Cornelius Sulla Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière marque de valeur X. Revers : P. S(VL)A // ROMA (Publius Sylla // Rome) Victoria (la Victoire) dans un bige allant à droite, tenant un fouet de la main droite et les rênes de la gauche. Bibliothèque nationale de France 4.2g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 151 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cornelia Références : RRC 205/1 – B.1 (Cornelia) – Syd.386 Le monétaire appartient à l’illustre gens Cornelia. M. Crawford évoque plusieurs hypothèses pour ce personnage qui pourrait être l’oncle ou le grand-père du dictateur Sylla (138-78 avant J.-C.), né vers 180 avant J.-C. rappelant qu’un ancêtre éponyme de la gens fut préteur en 186 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Cornelius Sula. Monétaire vers 554 (200 av. J.-C.) Le premier des Cornelii qui porta le surnom de Sula ou Sylla est P. Cornelius Rufinus qui était flamen Dialis et préteur à l’époque de la seconde guerre Punique. Quelques auteurs pensent que le nom de Sylla a la même signification que le nom de Rufus ou Rufinus, mais Macrobe donne de ce mot une autre étymologie. Cet auteur raconte que P. Cornelius Rufinus, pendant sa préture, ayant consulté les livres sibyllins, crut y lire l’ordre d’établir à Rome des jeux en l’honneur d’Apollon; il décida en effet le Sénat à instituer les ludi Apollinares, qui furent célébrés pour la première fois dans le circus Maximus en 542 (212 av. J.-C.). C’est de là qu’il aurait été surnommé Sibylla et par contraction Sylla. Si cette étymologie est exacte, il faut renoncera attribuer à ce personnage les monnaies décrites plus bas et qui datent de l’an 554 environ (200 av. J.-C.). En effet, P. Cornelius Sylla n’a pu être monétaire qu’avant sa préture et il ne portait pas encore alors le surnom de Sylla qui figure sur les monnaies. Il faut donc plutôt attribuer ces pièces à son fils, du même nom que lui, qui fut préteur en 568 (186 av. J.-C.) et qui gouverna la Sicile. On a remarqué que l’orthographe Sula, avec une seule L, empêche de songer à un monétaire qui serait postérieur à l’an 600, car à partir de cette date, on trouve toujours Sulla. Le denier de P. Sula ressemble à ceux de Pinarius Nata de Sp. Afranius et de L. Saufeius, ce qui nous autorise à faire un collège monétaire de ces quatre personnages. Lieux de découverte (311 exemplaires)
828SA – Denier Saufeia – Lucius Saufeius
828SA – Denier Saufeia – Lucius Saufeius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : L. SA(VF) // ROMA (Lucius Saufeius // Rome) Victoria (la Victoire) dans un bige allant à droite, tenant un fouet de la main droite et les rênes de la gauche. British Museum 4.05g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 152 avant J.C. Matière : Argent Gens : Saufeia Références : RRC 204/1 – B.1 (Saufeia) – Syd.384 D’après H. Grueber, Lucius Saufeius fut probablement monétaire en même temps que Publius Sulla et Pinarius Natta, théorie qui semble aujourd’hui dépassée. Avec le denier furent aussi frappés l’as, le semis, le triens, le quadrans et le sextans. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon De très anciennes inscriptions de Préneste font déjà mention de la gens Saufeia et paraissent établir qu’elle était originaire de cette cité italiote . Nous la trouvons à Rome avec le rang sénatorial à l’époque des Gracques. C. Saufeius, questeur en l ‘an 654 (100 av. J.-C.), était un des plus chauds partisans du tribun Saturninus . On connaît encore M. Saufeius, l’ami de Milon, qui prit une part directe au meurtre de Clodius; enfin, L. Saufeius, chevalier romain, très lié avec Atticus et souvent cité par Cicéron.La famille Saufeia n’a fourni qu’un monétaire; il s’appelait L. Saufeius, et il est inconnu dans l’histoire. Cavedoni fixe l’émission de ses pièces vers l’an 554 (200 av. J.-C.). C’est à peu près la place que leur assigne aussi Mommsen. Le style du denier est identique à celui des deniers de Sp. Afranius, de P. Cornelius Sula et de Pinarius Nata. Sur le bronze, on voit, au revers, un croissant dont nous ignorons le sens symbolique. Lieux de découverte (423 exemplaires)
822MA – Denier Maiania – Caius Maianius
822MA – Denier Maiania – Caius Maianius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : C.(MA)I(AN)I // ROMA (Caius Maianius// Rome) Victoria (la Victoire) dans un bige allant à droite, tenant un fouet de la main droite et les rênes de la gauche. Bibliothèque nationale de France 4.1g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 153 avant J.C. Matière : Argent Gens : Maiania Références : RRC 203/1a – B.1 (Maiania) – Syd.427 Variante avec la légende MINI au revers. Référence : RRC 203/1b British Museum 3.66g Le monétaire appartient à la gens Maiania dont l’Histoire ne semble avoir retenu que le nom. H. Grueber attribue cette émission à un atelier italien (autre que Rome). La frappe du denier est associée à la fabrication d’une série de bronzes comprenant l’as, le semis, le triens, le quadrans et l’once. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Maianius. Monétaire vers 560 (194 av. J.-C.) La famille Maiania est totalement inconnue dans l’histoire. Les pièces du monétaire C. Maianius sont très anciennes, et on doit leur assigner pour date approximative l’an 560 (194 av. J.-C.) : le denier est d un style semblable à ceux de C. Juventius Talna et d’Atilius Saranus. Lieux de découverte (300 exemplaires)
820JU – Denier Juventia – Caius Juventius Talna
820JU – Denier Juventia – Caius Juventius Talna Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière marque de valeur X. Revers : C. (TAL) // ROMA (Caius Talna // Roma, Caius Talna // Rome) Victoria (la Victoire) dans un bige allant à droite, tenant un fouet de la main droite et les rênes de la gauche. British Museum 3.77g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 154 avant J.C. Matière : Argent Gens : Juventia Références : RRC 202/1a – B.7 (Juventia) – Syd.379 Il semble que C. Juventius Talna puisse être associé à C. Scribonius dans le collège monétaire de 154 avant J.-C., mais pour C. Juventius Talna, nous n’avons que le denier avec une variante et précoce et rarissime de ce type avec une pièce dentelée (denarius serratus). Les deniers serrati seront beaucoup plus répandus à la fin du IIe siècle avant J.-C. et au début du Ier siècle avant J.-C. Le cognomen du monétaire semble s’orthographier de trois manières : Thalma, Thalna ou Talna. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Juventius Talna. Monétaire vers 560 (194 av. J.-C.) Borghesi a attribué le denier qui suit à C. Juventius Talna qui fut consul en 591 (163 av. J.-C.). Ce personnage, auquel on donne quelquefois à tort le prénom de Manias, fut tribun du peuple en 584 (170 av. J.-C.), préteur en 587 (167 av. J.-C.), et enfin consul avec Ti. Sempronius Gracchus. Chargé de faire la guerre en Corse, le sénat lui vota des remerciements pour ses succès ; en recevant cette nouvelle, il en eut une telle joie, suivant le récit de Tite-Live, qu’il tomba mort sur-le-champ. Le monogramme A. a été lu ATIL par Cavedoni qui donne le denier à C. Atilius ; mais cette interprétation peu vraisemblable est abandonnée aujourd’hui. Le denier de C. Juventius Talna est d’un style identique à ceux d’Atilius Saranus et de C. Maianius. Lieux de découverte (45 exemplaires)
813SC – Denier Scribonia – Caius Scribonius
813SC – Denier Scribonia – Caius Scribonius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : C. SCR // ROMA (Caius Scribonius) Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. British Museum 3.99g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 154 avant J.C. Matière : Bronze Gens : Scribonia Références : RRC 201/1 – B.1 (Scribonia) – Syd. 380 Associé au denier, une série de bronze comprenant l’as, le semis, le triens, le quadrans, le sextans et l’once a été frappée. D. Sear pense que Caius Juventius Thalma monnaya avec Caius Scribonius en 154 avant J.-C. comme magistrat. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Scribonius Curio. Monétaire vers 550 (204 av. J.-C.) Ce personnage désigné, sur les monnaies, seulement par Caius Scribonius, est probablement C. Scribonius Curio, déjà mentionné ci-dessus comme chef de la branche des Curiones. Il fut édile en 558 (196 av. J.-C.), préteur en 561 (193 av. J.-C.), et curio maximus en 580 (174 av. J.-C.) . Les fonctions de cario maximus (chef des prêtres de la curie) étaient une dignité sacerdotale inférieure à celle de summus pontifex; jusqu’en 545 (209 av. J.-C.) elle était réservée aux patriciens : le premier plébéien qui en fut investi fut C. Mamilius Atellus.Le denier de C. Scribonius Curio est de même style que ceux de L. Itius et de C. Junius C. f. ses collègues comme magistrats monétaires, vers l’an 550 (204 av. J -C.). Lieux de découverte (243 exemplaires)
807PI – Denier Pinaria – Pinarius Natta
807PI – Denier Pinaria – Pinarius Natta Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : NAT // ROMA (Natta // Roma) Victoria (Victoire) dans un bige galopant à droite, tenant les rênes de la main gauche et le fouet de la main droite. British Museum 3.9g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 155 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pinaria Références : RRC 200/1 – B.2 (Pinaria) – Syd.382 Ce denier est à rapprocher de types contemporains avec le même type de revers : C. Juventius Talna; C. Maianus; L Saufeius; P. Cornelius Sylla; S. Afranius; enfin Decimius Flavus. Ces deniers furent tous frappés entre 154 et 150 avant J.-C., 149 avant J.-C. en joignant celui de Pinarius Natta. Le revers disparaît ensuite pendant une petite dizaine d’années. M. Crawford émet l’idée que Pinarius Natta pourrait être le frère du monétaire NATA, qui a frappé monnaie vers 149 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Pinarius Nata. Monétaire vers 554 (200 av. J.-C.) Le cognomen Nala ou Natta a été porté par les Pinarii dès le IVe siècle de Rome. Festus dit qu’il signifie foulon . L. Pinarius Natta fut magister equitum en 391 (363 av. J.-C.), tandis que L. Manlius Capitolinus était dictateur ; un autre personnage du même nom, allié à la famille Clodia par les liens du sang, fut un des ennemis les plus acharnés de Cicéron. Le monétaire dont il est ici question n’est pas connu historiquement; nous lui attribuons à la fois les médailles qui portent NAT et celles qui ont NATTA, parce qu’elles ont les mêmes types et sont de même style. Ajoutons cependant que Mommsen a cru reconnaître dans la forme des lettres, notamment dans la lettre A du mot Roma, des particularités paléographiques suffisantes pour faire admettre l’existence de deux monétaires différents, qui auraient frappé à peu de distance l’un de l’autre, mais qui sont également inconnus. Les monnaies de Pinarius Nata ont, pour la frappe, une grande analogie avec celles de Sp. Afranius, de P. Cornelius Sula et de L. Saufeius. Enregistrer Enregistrer Enregistrer Lieux de découverte (242 exemplaires)