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2299AU – As Tibère

Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT V (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator quintus”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la cinquième salutation impériale)). Tête laurée de Tibère à gauche. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. BNF 11.10gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 8 à 10 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 238b, BN 1760. Descriptif : Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine. Pas de vente observée de cet as.

2298AU – As Tibère

Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT V (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator quintus”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la cinquième salutation impériale)). Tête laurée de Tibère à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. CNG 11.28gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 8 à 10 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 238a, BN 1760. Descriptif : Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine. Un exemplaire de cet as s’est vendu à 320 Dollars lors d’une vente CNG en 2008.

2297AU – As Tibère

Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT V (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator quintus”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la cinquième salutation impériale)). Tête nue de Tibère à gauche. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. BNF 11.09gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 8 à 10 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 237, BMC 576. Descriptif : Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine. Pas de vente observée de cet as.

2296AU – Dupondius Tibère

Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT V (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator quintus”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la cinquième salutation impériale)). Tête laurée de Tibère à gauche. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. BNF 20.95gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 8 à 10 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 236b. Descriptif : Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine. Pas de vente observée de ce dupondius.

2295AU – Dupondius Tibère

Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT V (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator quintus”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la cinquième salutation impériale)). Tête laurée de Tibère à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. BNF 11.50gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 8 à 10 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 236a, BMC 575, BN 1757. Descriptif : Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine. Un exemplaire de ce dupondius s’est vendu à 975 Dollars lors d’une vente CNG.

2294AU – Dupondius Tibère

Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT V (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator quintus”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la cinquième salutation impériale)). Tête nue de Tibère à gauche. Revers : ROM ET AVG.  (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. BNF 12.74gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 8 à 10 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 235, BMC 568. Descriptif : Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine. Pas de vente observée de ce dupondius.

2285AU – Denier Auguste

Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : TI CAESAR // AVG F [TR POT] – XV. (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Tribunicia Potestate quintum decimum”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la quinzième puissance tribunitienne)) Tête nue de Tibère à droite. BM 3.87gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 13-14 après J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RIC 226, BMC 507, BN 1682 à 1684. Descriptif : À l’approche de la fin de sa vie, le grand Auguste a dû se sentir trahi par les dieux, car les six de ses héritiers potentiels avaient expiré ou se révélaient incapables de lui succéder. Bien que son seul petit-fils restant, Agrippa Postumus, aurait théoriquement pu être rappelé d’exil, cela ne s’est pas produit, et le grand Auguste a été remplacé par son sombre beau-fils Tibère. Cet aureus, frappé dans les derniers mois de la vie d’Auguste, semble une indication claire que le premier empereur de Rome avait concédé – même à contrecœur – à la succession de Tibère.  Un exemplaire de ce denier s’est vendu à 14000 Dollars lors de la vente TRITON XXIII en 2020.

2284AU – Aureus Auguste

Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : TI CAESAR // AVG F [TR POT] – XV. (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Tribunicia Potestate quintum decimum”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la quinzième puissance tribunitienne)). Tête nue de Tibère à droite. BM 7.83gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 13-14 après J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 225, BMC 506, BN 1681. Descriptif : À l’approche de la fin de sa vie, le grand Auguste a dû se sentir trahi par les dieux, car les six de ses héritiers potentiels avaient expiré ou se révélaient incapables de lui succéder. Bien que son seul petit-fils restant, Agrippa Postumus, aurait théoriquement pu être rappelé d’exil, cela ne s’est pas produit, et le grand Auguste a été remplacé par son sombre beau-fils Tibère. Cet aureus, frappé dans les derniers mois de la vie d’Auguste, semble une indication claire que le premier empereur de Rome avait concédé – même à contrecœur – à la succession de Tibère.  Un exemplaire de cet aureus s’est vendu à 8000 Dollars lors de la vente TRITON XVI en 2013.

2283AU – Denier Auguste

Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : TI CAESAR // AVG F [TR POT] – XV. (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Tribunicia Potestate quintum decimum”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la quinzième puissance tribunitienne)) Tibère, lauré, debout à droite en quadrige, tenant une branche de laurier à droite et un sceptre à gauche; les chevaux font face à gauche. BM 3.82gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 13-14 après J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RIC 224, BMC 509 et 510, BN 1690. Descriptif : À l’approche de la fin de sa vie, le grand Auguste a dû se sentir trahi par les dieux, car les six de ses héritiers potentiels avaient expiré ou se révélaient incapables de lui succéder. Bien que son seul petit-fils restant, Agrippa Postumus, aurait théoriquement pu être rappelé d’exil, cela ne s’est pas produit, et le grand Auguste a été remplacé par son sombre beau-fils Tibère. Cet aureus, frappé dans les derniers mois de la vie d’Auguste, semble une indication claire que le premier empereur de Rome avait concédé – même à contrecœur – à la succession de Tibère. L’avers porte le portrait d’Auguste, comme on pouvait s’y attendre, mais le revers est entièrement dédié à Tibère, qui est représenté dans un char à quatre chevaux célébrant le 15e renouvellement de son pouvoir de tribunicien. Jamais très imaginatif avec sa monnaie en métal précieux, Tibère a conservé cette scène de quadrige comme son aureus et son denier inversé pendant les trois premières années de son règne. Quand il a finalement remplacé le type quadrige, il l’a fait avec un autre type augustéen tardif représentant sa mère Livia sous les traits de Pax. Un exemplaire de ce denier s’est vendu à 1800 Dollars lors de la vente TRITON XXIII.

2282AU – Aureus Auguste

Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : TI CAESAR // AVG F [TR POT] – XV. (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Tribunicia Potestate quintum decimum”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la quinzième puissance tribunitienne)). Tibère, lauré, debout à droite en quadrige, tenant une branche de laurier à droite et un sceptre à gauche; les chevaux font face à gauche. BNF 7.82gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 13-14 après J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 223, BMC 508, BN 1687. Descriptif : À l’approche de la fin de sa vie, le grand Auguste a dû se sentir trahi par les dieux, car les six de ses héritiers potentiels avaient expiré ou se révélaient incapables de lui succéder. Bien que son seul petit-fils restant, Agrippa Postumus, aurait théoriquement pu être rappelé d’exil, cela ne s’est pas produit, et le grand Auguste a été remplacé par son sombre beau-fils Tibère. Cet aureus, frappé dans les derniers mois de la vie d’Auguste, semble une indication claire que le premier empereur de Rome avait concédé – même à contrecœur – à la succession de Tibère. L’avers porte le portrait d’Auguste, comme on pouvait s’y attendre, mais le revers est entièrement dédié à Tibère, qui est représenté dans un char à quatre chevaux célébrant le 15e renouvellement de son pouvoir de tribunicien. Jamais très imaginatif avec sa monnaie en métal précieux, Tibère a conservé cette scène de quadrige comme son aureus et son denier inversé pendant les trois premières années de son règne. Quand il a finalement remplacé le type quadrige, il l’a fait avec un autre type augustéen tardif représentant sa mère Livia sous les traits de Pax. Pas de vente observée de cet aureus.