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1407LI – Denier Licinia – Publius Licinius Crassus

Avers : S.C (Senatus Consulto, avec l’accord du Sénat) Buste diadémé, lauré et drapé de Vénus à droite avec boucle d’oreille et collier. Revers : P. CRASSVS – M. – F (Publius Crassus Marci Filius, Publius Crassus fils de Marcus) La Gaule debout de face devant son cheval qu’elle tient par la bride de la main droite et une longue javeline de la main gauche; bouclier et cuirasse à ses pieds. BnF 4.14gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 55 avant J.C. Matière : Argent Gens : Licinia Références : RRC 430/1 – B.18 (Licinia) – Syd.929 Descriptif : Le revers a été diversement interprété. Le personnage a été décrit comme un cavalier ou comme une femme. Dès 1986, Laurent Schmitt (VSO Burgan, 24 mai 1986, n° 460) avait été le premier à penser à une représentation de la Gaule, idée qui fut ensuite reprise au congrès international de Numismatique de Londres de 1986 et développée par le Dr Schultz de Berlin. C’est bien la Gaule qui semble représentée au revers de ce denier, au moment où Publius Licinius Crassus, fils de Crassus, et l’un des lieutenants de César fait frapper ce denier. Les auteurs du Roman Silver Coins faisaient remarquer que Crassus retournant à Rome en 55 avant J.-C. ramena avec lui mille cavaliers gaulois qui furent ensuite engagés dans la guerre Parthique où Crassus, son fils et la plus grande partie des troupes engagées devaient périr en 53 à Carrhæ. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de poids. [ngg src= »galleries » ids= »51″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Licinius Crassus Dives. Questeur vers 696(58 av. J.-C.). Ce personnage est le deuxième des fils de M. Licinius Crassus. le triumvir tué à Sinnaca dans la guerre contre les Parthes en 701 (53 av. J.-C.). P. Crassus Dives fut questeur vers696 (58 av. J.-C.), époque où il frappa monnaie par délégation sénatoriale, ex senatus consulto ; il fut ensuite envoyé par César en Gaule, comme légat; il combattit contre Arioviste, les Vénètes et les Aquitains. Plus tard, il rentra à Rome, ramenant avec lui mille cavaliers gaulois enrôlés pour aller en Orient faire la guerre aux Parthes. A la fin de l’année 700 (54 av. J.-C.), il suivit son père dans son expédition, et il périt aveclui d ans le désastre de Sinnaca, près de Carrhæ, dans la haute Mésopotamie. La tête de Vénus qui figure sur son denier, est une flatterie à l’égard de Jules César qui se prétendait descendu de Vénus. Le type du revers est une allusion à la censure de M. Licinius Crassus, père du monétaire, en 689 (65 av. J.-C.), et à celle de son aïeul, P. Licinius Crassus, en 665 (89 av. J.-C.). On sait que les censeurs avaient dans leurs attributions l’inspection de la cavalerie romaine. Lieux de découverte (72 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer

1397CO – Denier Cornelia – Faustus Cornelius Sylla

Avers : S·C (Senatus Consulto, Avec l’accord du Sénat) Buste lauré, diadémé et drapé de Vénus à droite vu de trois quarts en arrière avec le sceptre sur l’épaule. Revers : (FAVSTVS) en monogramme Trois trophées entre un capis (vase) et un lituus. BnF 3.90gr Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 56 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cornelia Références : RRC 426/3 – B.63 (Cornelia) – Syd.884 Descriptif : Faustus Cornelius Sylla est le fils de Sylla, dictateur en 81 avant J.-C. et de Metella, sa quatrième femme. Né en 86 avant J.-C., il reçut avec sa sœur jumelle, les prénoms de Fausta et de Faustus (prospère). Le revers fait directement référence au triple Triomphe de Pompée le 28 septembre 61. Faustus était le gendre de Pompée dont il avait épousé la fille Pompeia ; le vase à sacrifice et le lituus font peut-être référence au grand pontificat dont César avait été revêtu en 63 avant J.-C. Pompée et César étaient alliés, le premier ayant épousé la fille du second, Julia en 59 avant J.-C. Ce denier était précédemment daté de 61 avant J.-C. M. Harlan le date de 55 avant J.-C. Pour M. Crawford, les instruments pontificaux font référence à l’augurat de Pompée, mais en fait, ces instruments pourraient rappeler l’augurat de Sylla, père de Faustus, et en commémorer le vingt-cinquième anniversaire comme le triple trophée rappellerait les quinquennalia du triple triomphe de Pompée. Au droit, Vénus, déesse de l’amour, était la déesse tutélaire de Sylla, il est normal que son fils y fasse référence. Il ne faut pas négliger le rôle très important des commémorations dans le monde romain. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de poids. [ngg src= »galleries » ids= »639″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C’est en l’an 700 (54 av. J.-C.) que Faustus Sylla fut investi de la dignité de questeur urbain, et qu’il fit rebâtir la curia Hostilia. A cette époque, Pompée, son beau-père, reçut du Sénat une subvention de quarante mille sesterces pour acheter du blé, subvenir à l’alimentation de Rome et réparer les dégâts causés par une inondation du Tigre. Les monnaies frappées par Faustus Sylla ont sans doute été émises avec cette subvention extraordinaire. Elles célèbrent, en effet, la gloire de Pompée : Hercule (n. 61) rappelle que Pompée avait, jeune encore, parcouru, comme Hercule son protecteur, le monde en conquérant, et à la bataille de Pharsale, Pompée donnait encore, comme mot d’ordre à ses soldats : Hercules invictus. Les trois couronnes font allusion aux Ires coronae triumphales décernées à Pompée, pour ses victoires dans les trois parties du monde ; avec le globe terrestre qui figure au centre, elles semblent la paraphrase de ce passage de Cicéron : « Cujus Ires triumphi lestes essent totum orbem terrarum nostro imperio teneri ». Les ornements de navire, ajoute Mommsen, et les épis, font allusion à l’approvisionnement de la ville confié à Pompée en 697 (57 av. JC) sans qu ‘il soit nécessaire de l’attribuer à la défaite des Pirates. La grande couronne de métal est sans doute la grande couronne de laurier en or avec laquelle Pompée fut autorisé à paraître dans les fêtes publiques en 691 (63 av. J.-C). Sur le troisième denier enfin (no 63), le buste de Vénus rappelle le temple de Vénus Victrix consacré par Pompée en 699(55 av. J.-C.) . Les trois trophées rappellent les Ires triumphi de Pompée; sur son cachet, ils étaient de même représentés, d’où on lui donne quelquefois le surnom de ….. Le praefericulum et le lituus rappellent que Pompée était augure. Le nom du questeur Faustus Sylla est tdujours en monogramme ; son collègue était peut-être Valerius Messala dont nous avons aussi des médailles. Lieux de découverte (50 exemplaires) Enregistrer

1384AE – Denier Lépide – Marcus Æmilius Lepidus

Avers : Anépigraphe Tête féminine voilée à droite, (Vestale Æmilia), avec ou sans une couronne derrière et un simpulum devant. Revers : M. LEPIDVS (Marcus Lepidus, Marc Aemilius Lépide) Statue équestre de Marcus Aemilius Lépide, tenant un trophée sur l’épaule. BnF 3.94gr Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 61 avant J.C. Matière : Argent Gens : Aemilia Références : RRC 419/1e – B.20 (Aemilia) – Syd.828a Descriptif : La statue équestre de Marcus Æmilius Lepidus était placée près du temple de Jupiter Capitolin (Regio VIII) et rappelait que ce héros de l’histoire de la République avait sauvé un citoyen lors d’une bataille à l’âge de quinze ans. La légende de revers devait accompagner la dédicace de la statue. Marcus Æmilius Lepidus fut deux fois consul en 187 et en 175 avant J.-C. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de poids. [ngg src= »galleries » ids= »363″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Lépide, magistrat monétaire. Les premières pièces, nos 20, 21 et 22, qui représentent, au revers, une statue équestre portant un trophée, sont en l’honneur d’un des ancêtres du monétaire, M. Aemilius Lepidusqui fut censeur, pontifex maximus et consul en 567 (187 av. J.-C.) et en 579 (175 av. J.-C.). Au droit du premier denier, la couronne et le simpulum rappellent ses fonctions de grand pontife ; la statue qui est au revers est accompagnée d’une légende qu’on lit : LEPIDVS AN(norum) XV PR(ogressus) H(ostcm) O(ccidit) C(ivem) S(ervavit). Elle fut frappée en mémoire de ce que M. Lepidus, ancêtre du monétaire, étant âgé de quinze ans seulement, tua un ennemi et sauva un citoyen : c’est d’après Valère Maxime qu’on interprète ainsi avec certitude cette légende trop concise. On lit en effet dans cet historien : Aemilius Lepidus puer etiam tum progressas inaciem hostem interemit, civem servavit; cujus… operis index est in Capitolio statua bullata et incincta prétexta, senatus consulto posita. Eckhel a remarqué que le même exploit est raconté par Macrobe qui l’attribue au fils de Tarquin l’Ancien pendant la guerre contre les Sabins. Quoi qu’il en soit, en l’honneur de cet acte héroïque on érigea au jeune M. Aemilius Lepidus au Capitole la statue équestre représentée sur les monnaies de son arrière petit-fils. Les deux médailles suivantes (23 et 24) ont été également frappées en l’honneur du même personnage. Elles rappellent qu’il fut un des trois ambassadeurs envoyés parle Sénat en Egypte, l’an 553 (201 av. J.-C.) pour servir de protecteurs à Ptolémée V Epiphane, pendant la minorité de ce jeune prince. Il s’y fit remarquer par son énergie, et conquit en Egypte une grande influence. C’est lui qui fut à proprement parler, le tuteur du roi d’Egypte, et pour ce motif il est représenté posant la couronne royale sur la tête de Ptolémée. Ces médailles furent frappées vers l’an 693 (61 av. J.-C.) à l’époque où les Romains décidaient du sort de l’Egypte . Lépide était fier de montrer, par ses monnaies, que ses ancêtres avaient jadis tribué les premiers con- à implanter l’influence romaine sur les bords du Nil. Le denier suivant (n° 25) représente,au droit, la vestale Aemilia dont l’existence.est plus ou moins légendaire, mais qui comptait, nous l’avons vu plus haut, parmi les illustrations mythologiques de la Aemilia. D’après gens une tradition dont Plutarque s’est fait l’écho Aemilia serait identique à Rhea Sylvia, qui fut, malgré elle, enfermée dans un collège de Vestàles, et devint la mère de Romulus et de Rémus. C’est ainsi que les Aemilii prétendaient se rattacher au fondateur même de Rome. La basilique Emilienne qui figure au revers de la même pièce, est en l’honneur d’un troisième M. Aemilius Lepidus, celui-ci père du monétaire, et qui fut consul avec Q. Lutatius en 676 (78 av. J.-C.). Ce personnage fit, durant son consulat, et sur l’ordre du Sénat (senatus consulto) restaurer la basilique qui s’appela dès lors de son nom basilique Emilienne. Ce fait nous est raconté par Pline dans ce passage : M. Aemilius collega in consulatu Q. Lutalii, non in basilica modo Aemilia, verum et domi suae clipeos posuit.

1380AE – Denier Lépide – Marcus Æmilius Lepidus

Avers : Anépigraphe Tête féminine diadémée à droite, (Vénus ou Rome). Revers : M. LEPIDVS à l’exergue // AN. XV. PR. – H.O. C. S (Marcus Lepidus // Annorum quidecem progressus hostem occidit civem servavit, Marc Aemilius Lépide âgé de quinze ans s’est jeté sur un ennemi, l’a tué et a sauvé un citoyen) Statue équestre de Marcus Aemilius Lépide, tenant un trophée sur l’épaule. BnF 3.73gr Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 61 avant J.C. Matière : Argent Gens : Aemilia Références : RRC 419/1a – B.21 var (Aemilia) – Syd.827 Descriptif : La statue équestre de Marcus Æmilius Lepidus était placée près du temple de Jupiter Capitolin (Regio VIII) et rappelait que ce héros de l’histoire de la République avait sauvé un citoyen lors d’une bataille à l’âge de quinze ans. La légende de revers devait accompagner la dédicace de la statue. Marcus Æmilius Lepidus fut deux fois consul en 187 et en 175 avant J.-C. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de poids. [ngg src= »galleries » ids= »362″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Lieux de découverte (29 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer

1329EG – Denier Serratus Egnatia – Caius Egnatius Maxsumus

Avers : MAXSVMVS Buste diadémé et drapé de Vénus à droite, portant boucles d’oreille et collier; derrière, un petit buste de Cupidon sur l’épaule. Revers : C. EGNATIVS CN. / F. / CN. N (Caius Egnatius Cnæi Filius Cnæi Nepos, Caius Egnatius fils de Cneius petit-fils de Cneius) Libertas (la Liberté) dans un bige au pas à gauche, tenant les rênes de la main droite et un sceptre transversal de la main gauche. Victoria (La victoire) volante couronnant Libertas. BnF 3.89gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 75 avant J.C. Matière : Argent Gens : Egnatia Références : RRC 391/1 – B.1 (Egnatia) – Syd.786 Descriptif : Le type doit faire allusion à l’adoption de la « Lex Julia » en 90 avant J.-C. qui donna le droit de citoyenneté à tous les Latins. Pour M. Crawford, il pourrait faire allusion au retour de la Liberté après les heures sombres de la guerre civile et les proscriptions de Sylla. Au revers, ce n’est plus Rome qui serait alors représentée, mais tout simplement la “Respublica”. Ne pourrions-nous pas imaginer, à l’image du temple de Jupiter distyle de Jupiter et de la Liberté, “Ædes Jovis Libertatis” que nous serions en face de la représentation d’un groupe culturel? Cette impression est renforcée sur cet exemplaire par le fait que le nom du monétaire semble prendre place sur une base sous le groupe formé par Rome et Vénus. Ernest Babelon a relevé sous le buste de Vénus, au droit, les chiffres I, II, III, IIII. 3.89gr _ 19.1mm Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La gens Egnatia était originaire du Samnium, probablement même de la ville de Teanum. Gellius Egnatius commandait les Samnites pendant les grandes guerres que le Samnium soutint contre Rome, au troisième siècle avant notre ère’. Marius Egnatius fut aussi un des principaux chefs des alliés italiens dans la guerre Sociale qui prit fin en 665 (89 av. J.-C.). Fixée à Rome à la suite de tous ces événements, la gens Egnatia y obtint d’être admise au Sénat, et c’est un de ses principaux représentants, C. Egnatius Maximus,qui frappa les monnaies décrites plus bas; ce personnage accompagna M. Licinius Crassus dans son expédition contre les Parthes, et après le grand désastre de Carrhae en 701 (53 av. J.-C.), il s’échappa avec trois cents cavaliers. Appien le signale comme ayant été compris avec son fils dans la proscription de l’an 711 (43 av. J.-C.). C’est vers l’an 685 (69 av. J.-C.) qu’il exerça la charge de triumvir monétaire. Les types des médailles de C. Egnatius Maximus ont résisté jusqu’icià  une interprétation satisfaisante. Le denier n. 1 indique par sa dentelure qu’il était destiné au commerce avec les peuples barbares. Le type de la Liberté, au revers, peut faire croire que l’un des ancêtres du monétaire contribua à la construction d’un atrium Libertatis. Sur le n. 2, l’association de la déesse Rome et de Vénus fait songer au temple qui fut plus tard élevé, sous le règne de l’empereur Hadrien, à Rome et à Vénus, Romae et Veneri, et dont on voit encore les débris près de l’arc de triomphe de Titus. Ainsi donc, depuis longtemps déjà, quand on bâtit ce temple, Rome et Vénus avaient été associées dans un même culte qui rappelait d’ailleurs l’origine troyenne de Rome. Sur le denier n. 3, on voit, comme l’a remarqué Cavedoni, le temple de Jupiter et de la Liberté, appelé aedes Joins Libertatis. En somme, nous trouvons sur les monnaies de C. Egnatius Maximus, Vénus et Cupidon, la Liberté, la déesse Rome et Jupiter, divinités bien caractérisées parleurs attributs, mais rien ne nous apprend pour quels motifs le monétaire choisit ces types. La forme Maxsumus pour Maximus est un archaïsme qui nous porte à croire que les types qui accompagnent cette légende se rapportent à un Egnatius Maxsumus, ancêtre plus ou moins éloigné du monétaire qui portait le même nom. Lieux de découverte (23 exemplaires) Enregistrer

1315NA – Denier Serratus Naevia – Caius Nævius Balbus

Avers : S.C (Senatus Consulto, avec l’accord du Sénat) Tête diadémée de Vénus à droite. Avec ou sans marque de contrôle devant la tête. Revers : CNÆ B(AL)B (Cneius Naevius Balbus) Victoria (la Victoire) dans un trige galopant à droite, tenant les rênes des deux mains; au-dessus, marque de contrôle. BnF 3.86gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 79 avant J.C. Matière : Argent Gens : Naevia Références : RRC 382/1 – B.6 (Naevia) – Syd.769 Descriptif : C’est l’une des émissions les plus importantes de la République, fabriquée dans le cadre des opérations militaires que Sylla doit mener afin d’établir son pouvoir. La représentation du trige est rare sur le monnayage de la République et ne se rencontre que pour le denier d’Appius Claudius Pulcher frappé en 111-110 avant J.-C. Il existe plusieurs variantes de ce denier, ceci étant du au différentes combinaisons de marques de contrôle. 1) Variante du denier serratus Naevia avec une lettre de contrôle au droit devant la tête de Vénus RRC 382/1c: Deniers classés par ordre alphabétique des lettres de contrôle : [ngg src= »galleries » ids= »200″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] 2) Variante du denier serratus Naevia avec un chiffre romain au revers au-dessus des chevaux RRC 382/1b : Deniers classés par ordre chronologique des chiffres de contrôle : [ngg src= »galleries » ids= »199″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] 3)  Variante du denier serratus Naevia avec une lettre de contrôle au revers au-dessus des chevaux RRC 382/1a : Deniers classés par ordre alphabétique des lettres de contrôle : [ngg src= »galleries » ids= »198″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Curiosités : Ci-dessous, un exemplaire « barbare » avec le revers du denier serratus Naevia et le droit du denier Titia (priape) avec un poids de 3.12gr et un diamètre de 18.8mm : Un autre exemplaire « barbare » hybride avec le revers de ce denier et le droit du denier serratus Claudia. A noter que denier n’est pas dentelé. 3.53gr _ 18.6mm. Ci-dessous, un autre exemplaire « barbare » du denier serratus Naevia. Les légendes de ce denier sont quelque peu fantaisistes…. 3.77gr _ 19.7mm Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Naevius Balbus. Monétaire vers 680 (74 av. J.-C.) Ce monétaire est inconnu dans l’histoire. Il est peut-être un descendant de L. Naevius Balbus que nous avons cité plus haut, et qui vivait environ un siècle auparavant. Remarquons que le char de la Victoire est conduit par trois chevaux. Borghesi cite à ce sujet le témoignage de Denys d’Halicarnasse, qui raconte que les Romains avaient emprunté aux Grecs l’usage de se servir parfois dans les combats, de chars attelés de trois chevaux. La dentelure des bords et les lettres S. C., ainsi que l’abondance des marques d’atelier, sont des signes certains d’un monnayage de nécessité fait dans un pressant besoin d’argent, sous l’autorité du Sénat. Nous sommes au temps de la guerre de Sertorius en Espagne, époque où, nous l’avons constaté souvent, le numéraire fut si abondant. Lieux de découverte (851 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Variante du denier serratus Naevia avec un chiffre romain au revers au-dessus des chevaux RRC 382/1b : Deniers classés par ordre chronologique des chiffres de contrôle : VIIII (9) BnF XVIIII (19) BnF CLXX (170) BnF

1307CO – Denier Cornelia

Avers : Anépigraphe Tête diadémée de Vénus à droite, derrière une marque de contrôle. Revers : EX SC (Ex Senatus Consulto) Corne d’abondance, le tout dans une couronne de laurier. BnF 3.33gr Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 81 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cornelia Références : RRC 376/1 – B.44 (Cornelia) – Syd.763 Descriptif : Ce denier très rare peut être associé au retour de Sylla à Rome après la défaite de Marius. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Monnaies frappées par le Sénat en 674 (80 av. J.-C.) A peine Sylla fut-il rentré à Rome en triomphateur, l’an 674 (80 av. J.-C.) qu’il fit frapper, par le Sénat, le denier presque semblable à l’aureus précédent, qu’on a généralement classé à tort parmi les monnaies de la gens Julia, avec l’as qui y correspond . La mention ex senatus consulto, sans nom de monétaire, montre que le Sénat avait su rapidement redevenir l’ami du triomphateur. Au-dessus de la proue, sur l’as, il faut reconnaître le légionnaire de l’armée victorieuse appuyé sur sa lance ; le même soldat se voit sur l’as de C. Licinius Macer. Lieu de découverte (1 exemplaire) Galerie : Deniers classés par ordre alphabétique des lettres de contrôle présentes à l’avers D _ BnF 3.95g F _ BnF 4.05g

1306CO – Denier Cornelia

Avers : Anépigraphe Tête diadémée de Vénus à droite. Revers : Q (Quaestor) Double corne d’abondance. BnF 3.78gr Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 81 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cornelia Références : RRC 375/2 – B.32 (Cornelia) – Syd.755 Descriptif : La tête de Vénus est liée au monnayage de Sylla. C’est une émission d’urgence frappée en Italie et certainement liée aux opérations militaires qui amenèrent Sylla à prendre le pouvoir et à s’emparer de Rome. Pour ce type, il existe aussi un aureus (RCV. 8) qui est unique. Au revers le Q devrait être traduit par quæstor. M. Crawford indique que la double corne d’abondance ferait référence à la Fortune. Ce denier est frappé après l’entrée de Sylla à Rome et les auteurs anciens liaient la double corne d’abondance aux dons en nature que la plèbe romaine aurait reçues pour pallier à la crise frumentaire liée à la guerre Civile. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les monnaies d’or, d’argent et de bronze qui suivent, forment une série à part : elles ont été frappées après que Sylla fut revenu d’Orient, dans quelque atelier de l’Italie méridionale, durant la guerre’de 672 (82 av. J.-C.). Ce qui le prouve, c’est d’abord qu’on ne les trouve que dans ce pays; c’est ensuite l’analogie de leurs types avec les monnaies autonomes de villes de l’Italie méridionale. La double corne d’abondance qu’on voit sur l’aureus et les n. 35 à 37, est copiée sur le revers des monnaies de Valentia dans le Bruttium, ce qui paraît fixer le lieu où Sylla avait momentanément installé l’atelier monétaire de son questeur. Pendant ce temps, le Sénat, dominé par les partisans de Cinna, faisait battre monnaie de son côté par le préteur urbain Q. AntoniusBalbus (V. Antonia. n° 1). Lieux de découverte (41 exemplaires) Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) BnF 4.07g BnF 3.96g BnF 3.66g

1282MA – Denier Marcia – Lucius Marcius Censorinus

Avers : L. CENSORIN (Lucius Censorinus) Buste diadémé, voilé et drapé de Vénus à droite avec boucles d’oreille d’oreille et collier. Revers : P. CREPVSI // C. LIMETAN (Publius Crepusius, Caius Limetanus) Vénus dans un bige galopant à droite, drapée, tenant les rênes des deux mains. Marque de contrôle au dessus des chevaux (Chiffre I, II, III ou IIII). BnF 3.78gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 82 avant J.C. Matière : Argent Gens : Marcia, Crepusia et Mamilia Références : RRC 360/1a – B.25 (Marcia) – Syd.736 Descriptif : Le nom de Censorinus est aussi associé à ceux de Publius Crepusius et de Caius Mamilius Limetanus qui monnayèrent ensemble en 82 avant J.-C. avec ce denier. M. Crawford fait remarquer que la présence de Vénus au droit et au revers de ce denier n’est pas liée à Sylla qui avait choisi la déesse comme protectrice. Lucius Marcius Censorinus, après les proscriptions de Sylla semble avoir été légat vers 70 avant J.-C. Il est le père de de Lucius Marcius Censorinus, consul en 39 avant J.-C. Galerie : Deniers classés par ordre chronologique des chiffres de contrôle présents au revers. [ngg src= »galleries » ids= »169″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Curiosité : Exemplaire du denier Marcia, LIMETA en légende du revers et Chiffre IIII au dessus des chevaux : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Marcius Censorinus. Monétaire vers 670 (84 av. J.-C.) Ce personnage fut triumvir monétaire avec P. Crepusius et C. Mamilius Limetanus . La date des deniers que ce collège fit frapper a été à peu près fixée par l’examen des trouvailles dans lesquelles on les a rencontrés; mais on sait fort peu de chose sur chacun des monétaires. Mommsen pense que L. Censorinus est probablement le frère du monétaire C. Marcius Censorinus dont nous venons de voir les monnaies. On le regarde comme le père de L. Marcius L. f. Censorinus, un des plus ardents partisans de Marc Antoine, qui fut préteur en 711 (43 av. J.-C.) et consul en 715 (39 av. J.-C.). Sur le denier n. 24, le satyre Marsyas rappelle le nom de Marcius3 Eckhel croit, non sans raison, que c’est la statue de Marsyas érigée au forum ; Marsyas, fils de Liber, est le symbole de la liberté dans les colonies du jus ilalicum, et son image sur les monnaies coloniales symbolise la possession du jus Latii. Sa statue se trouvait non seulement à Rome, sur le forum, comme symbole de la Liberté, mais dans plusieurs villes d’Asie Mineure et d’Afrique!. Quant à la colonne qu’on voit derrière la statue de Marsyas sur le denier de L. Censorinus, Cavedoni suppose que c’est celle dont parle Festus comme ayant été élevée à un comédien sur le Vulcanal. Lieux de découverte (9 exemplaires) [leaflet-mar ker lat=43.370348 lng=11.768688]3 ex. Trésor de Spoiano (It) _ Source: Tesoretto di denari Repubblicani da Arezzo in Annali 1969-70 by Piera Bocci Pacini. Cf p. 53 Civitella in Val di Chiana[/leaflet-marker] Enregistrer

1281CO – Denier Sylla – Lucius Cornelius Sulla

Avers : L. SVLLA (Lucius Sylla) Tête diadémée de Vénus à droite; devant elle, une statuette de Cupidon ailé, nu debout à gauche, tenant une palme. Revers : IMPER / ITERV (Imperator Iterum, Revêtu de la deuxième acclamation impériale) Vase à sacrifices (capis) et lituus entre deux trophées. BnF 4.00gr Indice de rareté Atelier Itinérant avec Sylla Datation : 84-83 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cornelia Référence : RRC 359/2 – B. 29 (Cornelia) – Syd.761 Descriptif : Comme César, trente cinq ans plus tard, Sylla s’est placé sous la protection de Vénus. Les deux trophées du revers pourraient être ceux érigés après la bataille de Chéronée, commémorant les victoires sur les armées de Mithridate. Il pourrait aussi s’agir d’une représentation gémellaire du palladium. Les instruments pontificaux font normalement référence à l’augurat. Mais d’après les conclusions de M. Crawford, Sylla n’aurait reçu ce titre qu’en 82 avant J.-C. après la prise de Rome. Ce denier aurait été frappé en Orient, en Grèce peut-être, au moment où Sylla ayant triomphé de Mithridate après la guerre s’apprête à passer en Italie avec 40.000 hommes. Il débarque alors à Brindisium pour une campagne qui le mènera jusqu’à Rome. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de masse. [ngg src= »galleries » ids= »247″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D’après ce classement, les monnaies frappées par les soins du questeur L. Licinius Lucullus datent, les unes de l’an 667 et les autres de l’an 671 : ces monnaies étaient célèbres dans l’antiquité même sous le nom de monnaies luculliennes, et voici ce que Plutarque nous raconte à leur sujet : « C’est par les soins de Lucullus, que fut frappée, dans le Péloponèse, la plus grande partie de la monnaie émise pendant la guerre de Mithridate, d’où vint le nom de lucullienne à cette monnaie qui resta longtemps en circulation, ayant eu l’occasion de s’échanger rapidement en soldant les dépenses nécessitées par les besoins de la guerre . »L’aureus et le denier qui suivent ont été frappés dans la Grèce en 667 (87 av. J.-C.) après les victoires de Chéronée et d’Orchomène dont nous avons parlé plus haut : les deux trophées font allusion à ces deux victoires, tandis que le praefericulum et le lituus rappellent que Sylla était investi de la dignité d’augure. C’est au cours de cette expédition que Sylla fut proclamé pour la seconde fois imperator par ses troupes. « Le titre d’imperator iterum que lui donnent quelquefois les médailles, dit Mommsen, ne se rapporte pas aux nombreuses victoires qu’il remporta sur Mithridate, de 667 à 670; car un général ne pouvait être proclamé imperator qu’une seule fois dans la même guerre. Mais il est probable que ce titre lui avait été déjà donné une fois, soit dans sa campagne de Cilicie, qu’il fit en qualité de propréteur en 662 (92 av. J.-C.), soit pendant la guerre Sociale, et on avait tenu compte de ce renouvellement de titre, comme nous le verrons aussi pour L. Aemilius Paullus. Cependant, il ne faudrait pas regarder les monnaies sur lesquelles on lit IMP, comme plus anciennes que celles sur lesquelles on trouve IMP. ITERVM ; car nous savons par les inscriptions que l’usage d’ajouter iterum commença seulement à s’introduire vers cette époque et qu’il n’était pas encore devenu une règle fixe ni exactement suivie ». Lieux de découverte (69 exemplaires) Enregistrer Enregistrer