1267JU – Quinaire Julia – Lucius Julius Bursio
Avers : Anépigraphe
Buste drapé d’une divinité ternaire à droite (Véjovis ?) : Genius (Génie), lauré pour Apollon, ailé pour Mercure.
Revers : Anépigraphe
Cupidon nu, à droite, essayant de rompre un foudre sur son genou.
INDICE DE RARETE : 10+
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10+
ATELIER : Rome
Il s’agit du seul exemplaire que j’ai pu observer. Par ailleurs, son faible poids pourrait plutôt faire changer sa dénomination en sesterce.
Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon
L. Julius Bursio. Monétaire en 666 (88 av. J.-C.)
Ce personnage n’est connu que par ses monnaies, et les auteurs n’en font nulle mention. L’analogie des pièces de L. Julius Bursio avec celles de Manius Fonteius, et la formule ex argento publico qui se trouve à la fois avec le nom de Bursio et avec celui de Fonteius, prouvent que, peu de temps après la promulgation de la loi Papiria, ces deux personnages furent collègues comme magistrats monétaires. Borghesi admet l’opinion qui voit au droit des très nombreuses monnaies de Bursio, une divinité panthée réunissant les attributs d’Apollon, de Mercure et de Neptune. On a supposé, en outre, que cette tête faisait allusion au roi de Thrace, Bursaeus, qui donna l’hospitalité à ces trois dieux et en obtint, en retour, un fils du nom d’Orion. Je crois plutôt qu’il faut reconnaître dans cette tête celle d’Apollon Véjovis, divinité pour laquelle les Julii avaient un culte spécial dès la plus haute antiquité. C’est ce que constate l’inscription suivante très archaïque, découverte en 1845 sur voie Appienne, au sacrarium de la gens Julia :
VEDIOVEI.
PATREI.
GENTILES.
IVLIEI