2311AU – Denier Auguste

2311AU – Denier Auguste Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : CAESAR / AVGVSTVS (César, auguste). Deux lauriers. British Museum 3.84g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Colonia Patricia? Datation : 20-19 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RIC 51, BMC 352, BN 1225 et 1226. Giard, dans son ouvrage « Catalogue des monnaies de l’Empire romain, I, Auguste, Bibliothèque nationale », avance l’hypothèse que cet aureus aurait pu être frappé à Nîmes.
2310AU – Aureus Auguste

2310AU – Aureus Auguste Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : CAESAR / AVGVSTVS (César, auguste). Deux lauriers. British Museum 7.81g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Colonia Patricia? Datation : 20-19 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 50a, Cohen 45 Giard, dans son ouvrage « Catalogue des monnaies de l’Empire romain, I, Auguste, Bibliothèque nationale », avance l’hypothèse que cet aureus aurait pu être frappé à Nîmes. Variante avec la tête d’Auguste tournée à gauche mais aucun exemplaire n’a pu encore été observé. Référence : RIC 50b
Les monnaies d’Auguste – Atelier Lyon

Cliquez sur les références d’une monnaie pour plus de détails. Références Datation Type de monnaie Image IMP X – Revêtu de la dixième salutation impériale 2207AU, RIC 162a, BMC 449, BN 1361 15-13 avant J.C. Denier 2208AU, RIC 162b, BMC 160, BN 1364. 15-13 avant J.C. Denier 2209AU, RIC 163 15-13 avant J.C. Aureus 2210AU, RIC 164a, BMC 443, BN 1370var, Cohen 132. 15-13 avant J.C. Aureus 2211AU, RIC 164b, BMC 447, BN 1370, Cohen 134. 15-13 avant J.C. Aureus 2212AU, RIC 165a, BMC 445 et 446, BN 1366 à 1370. 15-13 avant J.C. Denier 2213AU, RIC 165b, BMC 448, BN 1371, Cohen 135. 15-13 avant J.C. Denier 2214AU, RIC 166a, BMC 450, BN 1372.. 15-13 avant J.C. Aureus 2215AU, RIC 166b, BMC 454, BN 1385, Cohen 138. 15-13 avant J.C. Aureus 2216AU, RIC 167a, BMC 451 à 453, BN 1373 à 1382. 15-13 avant J.C. Denier 2217AU, RIC 167b, BMC 455, BN 1386 et 1387. 15-13 avant J.C. Denier 2218AU, RIC 168, BMC 457, BN 1388. 15-13 avant J.C. Aureus 2219AU, RIC 169, BMC 458, BN 1389 à 1390. 15-13 avant J.C. Denier 2220AU, RIC 170, BMC 459, BN 1394, Cohen 143. 15-13 avant J.C. Aureus 2221AU, RIC 170var. 15-13 avant J.C. Aureus 2222AU, RIC 171a, BMC 461 et 462, BN 1397 et 1398. 15-13 avant J.C. Denier 2223AU, RIC 171b, BN1399. 15-13 avant J.C. Denier 2224AU, RIC 172, BN1392. 15-13 avant J.C. Aureus 2225AU, RIC 173a, BMC 463, BN1393. 15-13 avant J.C. Denier 2226AU, RIC 173b 15-13 avant J.C. Denier IMP XI – Revêtu de la onzième salutation impériale 2227AU, RIC 174, BMC 465, Cohen 147, BN 1403. 12 avant J.C. Denier IMP XII – Revêtu de la douzième salutation impériale 2228AU, RIC 176a, BMC 468, BN 1407 11-10 avant J.C. Aureus 2229AU, RIC 177, BMC 475. 11-10 avant J.C. Aureus 2230AU, RIC 178a, BMC 476, BN 1411 à 1413. 11-10 avant J.C. Denier 2231AU, RIC 179 11-10 avant J.C. Aureus 2232AU, RIC 180, BMC 479 et 480, BN 1418 et 1419. 11-10 avant J.C. Denier 2233AU, RIC 181 11-10 avant J.C. Aureus 2234AU, RIC 182, BMC 487. 11-10 avant J.C. Denier 2235AU, RIC 184 11-10 avant J.C. Quinaire d’or 2236AU, RIC 185 11-10 avant J.C. Quinaire d’or 2237AU, RIC 186a, BMC 471, BN 1431 et 1432. 11-10 avant J.C. Aureus 2238AU, RIC 186b, BMC 471 var. 11-10 avant J.C. Aureus 2239AU, RIC 187a, BMC 472 à 474, BN 1433 à 1436. 11-10 avant J.C. Denier 2240AU, RIC 187b, BMC 472 à 474, BN 1433 à 1436. 11-10 avant J.C. Denier 2241AU, RIC 188ab, Cohen 188. 11-10 avant J.C. Aureus 2242AU, RIC 189a, BN 1422 et 1423, Cohen 188. 11-10 avant J.C. Denier 2243AU, RIC 189b 11-10 avant J.C. Denier 2244AU, RIC 190a, BN 1429. 11-10 avant J.C. Aureus 2245AU, RIC 190b 11-10 avant J.C. Aureus 2246AU, RIC 191 11-10 avant J.C. Denier 2247AU, RIC 192a, BMC 481, Cohen 162. 11-10 avant J.C. Aureus 2248AU, RIC 192b 11-10 avant J.C. Aureus 2249AU, RIC 193a, BMC 484, BN 1445 à 1449. 11-10 avant J.C. Denier 2250AU, RIC 193b, BMC 486. 11-10 avant J.C. Denier 2251AU, RIC 194a 11-10 avant J.C. Aureus 2252AU, RIC 194b 11-10 avant J.C. Aureus 2253AU, RIC 195 11-10 avant J.C. Denier 2254AU, RIC 196, BMC 489, BN 1437. 11-10 avant J.C. Aureus 2255AU, RIC 197a, BMC 490, BN 1438 à 1442, Cohen 172. 11-10 avant J.C. Denier 2256AU, RIC 197b, BMC 490, BN 1438 à 1442, Cohen 172. 11-10 avant J.C. Denier TR POT XVI 2257AU, RIC 198, BMC 498, BN 1457 à 1460, Cohen 39. 9 avant J.C. Aureus 2258AU 9 avant J.C. Aureus 2259AU, RIC 199, BMC 500 à 502, BN 1461, 1463-1465, 1469. 9 avant J.C. Denier 2260AU 9 avant J.C. Denier 2261AU, RIC 200, BMC 492, BN 1451. 8 avant J.C. Aureus 2262AU, RIC 201a, BMC 492, BMC 493 à 495, BN 1453 à 1455. 8 avant J.C. Denier 2263AU, RIC 201b, BN 1456. 8 avant J.C. Denier 2264AU, RIC 202 9-8 avant J.C. Quinaire d’or TR POT XVII 2265AU, RIC 203, BMC 497, BN 1471. 7-6 avant J.C. Quinaire d’or 2266AU, RIC 204 7-6 avant J.C. Médaillon de 4 aureii 2 avant J.C. – 9 après J.C. 2267AU, RIC 206, BMC 513 à 518, BN 1649 à 1650. 2 avant J.C – 4 après J.C. Aureus 2268AU, RIC 207, BMC 519 à 535, BN 1651 à 1657. 2 avant J.C – 4 après J.C. Denier 2269AU, RIC 208, BMC 536. 2 avant J.C – 4 après J.C. Denier 2559AU 2 avant J.C – 4 après J.C. Denier 2270AU, RIC 209, BMC 539. 2 avant J.C – 4 après J.C. Aureus 2271AU, RIC 210, BMC 540, BN 1659 à 1661. 2 avant J.C – 4 après J.C. Denier 2272AU, RIC 211, BMC 537, BN 1664. 2 avant J.C – 4 après J.C. Denier 2273AU, RIC 212, BMC 538. 2 avant J.C – 4 après J.C. Denier 2274AU, RIC 213 1-2 après J.C. Quinaire d’or 2275AU, RIC 215 4-5 après J.C. Quinaire d’or 2276AU, RIC 216 6-7 après J.C. Quinaire d’or 2277AU, RIC 217 7-8 après J.C. Quinaire d’or 13-14 après J.C. 2278AU, RIC 219, BMC 544, BN 1691 et 1692. 13-14 après J.C. Aureus 2279AU, RIC 220, BMC 545, BN 1693 et 1694. 13-14 après J.C. Denier 2280AU, RIC 221, BMC 511, BN 1685 et 1686. 13-14 après J.C. Aureus 2281AU, RIC 222, BMC 512, BN 1688. 13-14 après J.C. Denier 2282AU, RIC 223, BMC 508, BN 1687. 13-14 après J.C. Aureus 2283AU, RIC 224, BMC 509 et 510, BN 1690. 13-14 après J.C. Denier 2284AU, RIC 225, BMC 506, BN 1681. 13-14 après J.C. Aureus 2285AU, RIC 226, BMC 507, BN 1682 à 1684. 13-14 après J.C. Denier Bronzes – 15 à 10 avant J.C. 2286AU, RIC 227, BMC 563, BN 1682 à 1684. 15 à 10 avant J.C. Quadrans 2287AU, RIC 228, BMC 563, BN 1682 à 1684. 15 à 10 avant J.C. Quadrans 2288AU, RIC 229, BN 1632. 15 à 10 avant J.C. Sesterce 2289AU, RIC 230,
2309AU – Sesterce Tibère

2309AU – Sesterce Tibère Avers : TI CAESAR AVGVSTI F IMPERATOR VII (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator septimum”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la septième salutation impériale)). Tête laurée de Tibère à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. Bibliothèque nationale de France 25.54g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 12 à 14 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 248a, BN 1761, BMC 580. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine. Il existe une variante avec la tête de Tibère à gauche. RIC 248B
2308AU – Sesterce Tibère

2308AU – Sesterce Tibère Avers : TI CAESAR AVGVSTI F IMPERATOR VII (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator septimum”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la septième salutation impériale)). Tête nue de Tibère à gauche. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. British Museum 22.18g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 12 à 14 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Référence : RIC 247. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
2307AU – Semis Tibère

2307AU – Semis Tibère Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT VII (Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator septimum”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la septième salutation impériale). Tête laurée de Tibère à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. Bibliothèque nationale de France 4.79g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 12-14 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 246, BMC 588, BN 1812. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
2306AU – As Tibère

2306AU – As Tibère Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT VII (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator septimum”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la septième salutation impériale)). Tête laurée de Tibère à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. Bibliothèque nationale de France 10.37g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 12 à 14 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 245, BMC 585, BN 1769. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
2305AU – Dupondius Tibère

2305AU – Dupondius Tibère Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT VII (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator septimum”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la septième salutation impériale)). Tête laurée de Tibère à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. Bibliothèque nationale de France 12.39g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 12 à 14 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 244, BMC 583, BN 1767. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
2304AU – Semis Tibère

2304AU – Semis Tibère Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT VI (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la sixième salutation impériale). Tête laurée de Tibère à gauche. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. British Museum 4.45g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 11 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Référence : RIC 243. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
2303AU – Sesterce Tibère

2303AU – Sesterce Tibère Avers : TI CAESAR AVGVSTI F IMPERATOR V (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator quintus”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la cinquième salutation impériale)). Tête laurée de Tibère à gauche. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. Bibliothèque nationale de France 24.6g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 8 à 10 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 241b, BMC 571. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.