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006AN – Aes signatum Anonyme

006AN – Aes signatum Anonyme Avers : Anépigraphe Épi de blé avec un point de chaque côté de la tige. Revers : Anépigraphe Trépied. SITNAM 1510g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 280 – 242 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 6/1

2567AU – Aureus Auguste

2567AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à gauche. Revers : OB CIVIS SERVATOS Bouclier, inscrit S P Q R C LV en deux lignes, compris dans une couronne de chêne Heritage Auctions 7.82g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Caesaraugusta supposé Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 30b Cet exemplaire est le seul que j’ai pu observer.

2566AU – Aureus Auguste

2566AU – Aureus Auguste Avers : CAESAR Tête nue d’Auguste à droite. Revers : AVGVSTVS Génisse marchant lentement à droite. Numismatica Ars Classica 7.88g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 27-14 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : non référencé Le portrait d’Auguste sur cet aureus continue de susciter des commentaires, et son talent artistique a conduit les chercheurs à conclure qu’il a été réalisé en Orient. Parmi les cinq matrices de portrait illustrées pour ces aurei dans Bahrtfeldt et Calicó, celle utilisée pour frapper cet aureus est sans doute la plus attrayante : nous voyons des traits nets et clairement modelés, suggérant que le graveur s’est rapproché de la marque. On observe différentes postures et angles de vue pour la génisse au revers. Habituellement, elle marche lentement vers la gauche ou vers la droite, la tête baissée, mais dans ce cas, il s’arrête complètement, la tête relevée. Étant donné que la posture des génisses ressemble à celle trouvée sur les aurei et que les deniers relativement abondants de ce type sont souvent attribués à Samos ou à Pergame (voir RIC 475), certains catalogueurs ont lié les deux coins. Cependant, le traitement stylistique est très différent et il est préférable d’inclure cette pièce dans le groupe du plus beau style du RIC 536-538, attribué à un atelier de monnaie incertain en Orient.On pense généralement que la génisse représente un groupe de statues en bronze coulées au Ve siècle avant JC. Après sa victoire à Actium, Auguste réquisitionna à Athènes quatre statues massives de bétail créées par le sculpteur Myron. Il s’agissait de prix monumentaux d’une grande antiquité, mais les Grecs ne pouvaient pas faire grand-chose pour s’y opposer, et Auguste les utilisa pour orner un autel dans son temple d’Apollon sur le Palatin. Il est intéressant de noter qu’une vache qui doit également représenter ces sculptures apparaît sur les monnaies de Vespasien frappées en 74 et 76, et puisque cet empereur utilisait les vaches de Myron pour décorer son nouveau Temple de Pax, achevé en 74, on trouve une bonne explication au recyclage de cette type augustéen attrayant

2565AU – Bronze Auguste

2565AU – Bronze Auguste Avers : AVGVST TR POT Tête nue d’Auguste à droite. Revers : SC Légende comprise dans un cercle linéaire, le tout dans une couronne de laurier. Münzkabinett der Universität Göttingen 8.9g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Antioche Datation : 23-14 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Référence : RIC 529

2564AU – Cistophore Auguste

2564AU – Cistophore Auguste Avers : IMP IX TR PO IV Tête nue d’Auguste à droite. Revers : S P R SIGNIS RECEPTIS Arc de triomphe inscrit IMP IX TR PO IV surmonté d’un cocher en quadrige ; flanqué d’aquilas. CNG 11.51g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Pergame Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Référence : RIC 508 Descriptif : Le cistophore est frappé pour les ateliers d’Ephèse et de Pergame. Il prend la suite des pièces autonomes qui elles-mêmes étaient les héritières des tétradrachmes cistophoriques attalides. C’est un tétradrachme léger ou pièce de trois deniers dans le système impérial. Son poids théorique se situe entre 10,5 et 12 scrupules romains. Moins de cinq exemplaires observés dont un qui s’est vendu pour 3500 Dollars lors de la vente Triton XXIV en 2021.

1829AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

1829AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XXII (Legionis duovincesimæ decimæ, de la vingt-deuxième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”, (de la vingt-deuxième Légion). Ex NAC sale 27, 2004 8.03g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Référence : Non référencé Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Legio XXII Deiotariana La Legio XXII Deiotariana (legio vigesima secunda) était une légion romaine levée aux alentours de 48 av. J.-C. et disparue au cours du iie siècle, peut-être en Palestine lors de la révolte de Bar Kokhba entre 132 et 135, ou bien en Arménie, lors de la défaite d’Elegeia en 161 contre les Parthes. L’existence de la XXII Deiotariana est attestée pour la dernière fois en Égypte en 1191. Pendant ses deux cent années d’existence, la XXII remplit exclusivement des missions dans les provinces d’Asie et sur les frontières orientales de l’Empire romain. Son surnom vient de Déiotaros, roi celte de Galatie, et son emblème était peut-être un symbole Galate.

2563AU – Denier Auguste

2563AU – Denier Auguste Avers : CAESAR AVGVSTVS (César Auguste) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : S P Q R / CL V (“Senatus Populus que Romanus Clipeus Virtutis”, (Au nom du sénat et du peuple romain il a été décerné un bouclier votif)) Victoire debout devant les ailes déployées, regardant sur sa gauche et tenant le bouclier inscrit CL V. Légende SP-QR de chaque coté de Victoria. Bibliothèque nationale de France 3.65g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Colonia Patricia? Datation : 19 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Référence : Non référencé par le RIC.

2562AU – Aureus Auguste

2562AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS (Auguste) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : S P – Q R Victoria debout avec les ailes déployées, regardant à sa droite et tenant le bouclier inscrit CL V. Légende SPQR en deux parties, de chaque coté de Victoria. Numismatica Ars Classica 7.88g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Colonia Patricia? Datation : 19 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence :  Avant qu’Auguste ne visite Lugdunum en 16 av. et y établit la principale monnaie impériale pour la monnaie des métaux précieux, il y avait plusieurs monnaies impériales en activité en Espagne. Bien qu’il y ait encore beaucoup de choses inconnues sur ces ateliers, pour des raisons stylistiques et historiques, il semble qu’il y en ait eu au moins deux, voire trois, et qu’ils étaient très probablement situés dans les centres romains importants d’Emerita et de Tarraco. Les thèmes présentés au revers de ces émissions espagnoles sont typiquement de nature militaire – tout comme sur la pièce proposée ici qui vante la victoire d’Auguste sur Marc Antoine et Cléopâtre à Actium au moyen du clipeus virtutis, le bouclier d’or de la vaillance décerné au empereur en 26 av. par un Sénat romain très reconnaissant et quelque peu flagorneur – ce qui n’est pas étonnant étant donné que l’Espagne accueillait quatre légions à cette époque. La grande abondance d’émissions impériales d’or et d’argent provenant des monnaies espagnoles à cette époque était due aux nombreuses mines d’or et d’argent idéalement situées dans toute la province.

2561AU – Aureus Auguste

2561AU – Aureus Auguste Avers : S P Q R CAESARI AVGVSTO Tête nue d’Auguste à droite. Revers : QVOD VIAE MVN SVNT Double arc de triomphe sur viaduc, Auguste en quadrige couronné par la victoire. CNG 7.88g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Colonia Patricia? Datation : 18-17 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : Non référencé par le RIC Cet aureus fait référence aux vastes mesures prises par Auguste pour améliorer le système routier en Italie. La représentation au revers peut être celle du pont Milvian qui portait la Via Flaminia, la grande autoroute du nord de l’Italie, à travers le Tibre juste au nord de Rome. L’historien Dio Cassius enregistre l’érection de « statues sur des arcs sur le pont du Tibre » en commémoration de la munificence de l’empereur en finançant personnellement les travaux réalisés sur la Via Flaminia.

Le lion de Némée

Le lion de Némée 1 – Introduction Je vous propose avec cet article de découvrir les différents types d’iconographie présentes sur les monnaies antiques du premier des travaux d’Hercule : Le lion de Némée. Le Combat d’Hercule avec le lion de Némée (Rubens) Le Lion de Némée est une créature mythologique grecque, célèbre pour être l’une des épreuves surmontées par Héraclès (Hercule dans la mythologie romaine) dans le cadre de ses douze travaux. Voici un résumé de son histoire : Contexte mythologique Origine : Le Lion de Némée était un monstre gigantesque, souvent décrit comme un lion d’une taille et d’une force extraordinaires, avec une peau impénétrable aux armes humaines. Il était parfois considéré comme le fils de Typhon et d’Échidna, ou comme une créature envoyée par Héra pour tourmenter Héraclès. Lieu : Il terrorisait la région de Némée, dans le Péloponnèse, dévorant les habitants et les troupeaux. Le premier travail d’Héraclès Mission : Le roi Eurysthée, dans le cadre des douze travaux imposés à Héraclès, lui ordonna de tuer le Lion de Némée. Ce travail était censé être impossible en raison de l’invulnérabilité de la bête. Déroulement : Héraclès tenta d’abord d’utiliser ses armes (arc, épée, massue), mais elles se révélèrent inefficaces contre la peau du lion. Il décida alors de l’affronter à mains nues. Il traqua le lion jusqu’à sa tanière, une grotte avec deux entrées, bloqua l’une d’elles, et força le combat. Héraclès parvint à étrangler le lion, utilisant sa force surhumaine pour le vaincre. Après la victoire : Héraclès dépouilla le lion de sa peau, qu’il utilisa ensuite comme armure (et parfois comme cape). Cette peau devint l’un de ses attributs emblématiques, le protégeant dans ses aventures futures. Il rapporta la dépouille à Eurysthée, qui, terrifié, lui interdit d’entrer dans la ville et lui ordonna de présenter ses exploits depuis l’extérieur. Symbolisme Le Lion de Némée représente la force brute et les défis apparemment insurmontables. La victoire d’Héraclès symbolise le triomphe de l’intelligence, de la persévérance et de la force humaine sur les obstacles. La peau du lion, impénétrable, est souvent vue comme une métaphore de la protection divine ou de l’invincibilité acquise par Héraclès. Dans la culture Le Lion de Némée est souvent représenté dans l’art antique (vases, sculptures) et reste une figure populaire dans les récits modernes inspirés de la mythologie grecque. Son histoire est également associée à la constellation du Lion, que certains mythes relient à cet exploit. 2 – Statère de Mysie atelier Cizique _ 450 à 350 B.C.   Il s’agit, à ma connaissance, de la première représentation du premier travaux d’Hercule. Celui-ci est représenté à l’avers, agenouillé à droite et étouffant le lion du bras gauche en s’aidant du droit. Le thon, que l’on trouve sous Hercule, était le symbole de Cyzique à partir du milieu du VIe siècle avant JC, lorsque la ville commença à frapper des statères d’électrum et que les fractions qui circulaient si largement que le terme générique pour un statère devint un cyzicène. Le commerce de la pêche était essentiel à l’économie de Cyzique et il est probable que le thon soit devenu une forme de monnaie avant la monnaie, qui est devenue un symbole de la monnaie après l’invention de la monnaie dans la Lydie voisine. Les aventures du puissant Hercule peuvent être retrouvées sur les monnaies de la Grèce antique et de Rome, et les statères de Cyzique ne sont pas différents. L’histoire épique de Jason et des Argonautes raconte l’atterrissage du navire des héros sur l’île de Cyzique où ils furent chaleureusement accueillis par le roi Cyzique. Après que leur navire soit revenu par erreur et ait été considéré comme un envahisseur ennemi, une bataille s’ensuivit entraînant la mort du roi qui fut tué soit par Jason, soit par Hercule. Ce type, avec Hercule dans l’un de ses travaux au-dessus du symbole de la monnaie de l’île, est un délicieux exemple de la fusion du mythe, de l’histoire et de la culture sous forme de monnaie. Bibliothèque nationale de France 16g Bibliothèque nationale de France 5.78g 3 – Octobole de Sicile (Euainetos) atelier Syracuse _ vers 400 B.C.   Sur cette monnaie, Hercule est accroupi à droite et étrangle le lion à l’aide des deux bras. Auparavant, la monnaie d’or en Méditerranée occidentale était épisodique et n’était émise qu’en cas d’urgence. Syracuse avait traditionnellement défini les tendances en matière de monnaie en Sicile, il n’est donc pas surprenant qu’elle ait ouvert la voie en matière d’émission d’or. Le besoin d’une telle quantité de pièces d’or devait être militaire, et nous pouvons supposer que ces pièces étaient utilisées pour payer les mercenaires que Dionysios Ier avait embauchés pour promouvoir ses ambitions. Cette monnaie a probablement été introduite vers 400 av. et semble avoir été frappé en parallèle avec les décadrachmes en argent des types Kimon et Euainetos. On ne sait pas pourquoi l’iconographie Héraclès et du lion de Némée a été introduit avec cette monnaie, bien qu’il puisse être emblématique de la lutte grecque contre les Carthaginois, le lion étant le symbole de cette culture. 4 – Statère d’argent de Lucanie atelier Héraclée _ 390 – 340 B.C.   Sur cette monnaie, Hercule est représenté debout, légèrement courbé à droite et étranglant de ses deux bras le lion. Héraklée en Lucanie était une fondation commune des Tarentins doriens et des Thuriens ioniens (athéniens) sur le golfe de Tarente en 432 avant JC. Bien qu’elle ait pris de l’importance principalement sous le patronage de Taras, la double origine de la ville était fréquemment annoncée sur la monnaie d’Héraclée. Une tête d’Athéna semblable à celle trouvée sur la monnaie de Thourioi et faisant allusion aux origines athéniennes de cette ville apparaît sur l’avers tandis qu’Héraclès est représenté tuant le lion de Némée au revers. Le héros sert à la fois d’insigne de la ville portant son nom et de symbole des Grecs doriens dans leur ensemble puisque tous les Doriens font remonter leur ascendance aux fils d’Héraclès. Bibliothèque nationale de France 7.64g Bibliothèque nationale