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2529AU – Denier Auguste

2529AU – Denier Auguste Avers : Anépigraphe Tête d’Auguste portant une couronne de chêne à droite. Revers : CAESAR AVGVSTVS Deux branches de laurier. Bibliothèque nationale de France 3.70g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Caesaraugusta supposé Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RIC 33a, BMC 144 à 146, BN 1283 et 1284 Les deux branches de laurier : Les branches de laurier ne sont pas un simple ornement. Elles ont une signification profonde dans le symbolisme romain : Victoire et triomphe : La couronne de laurier est l’attribut du vainqueur et du triomphateur. Sa présence sur la monnaie rappelle les victoires militaires d’Auguste, essentielles à l’établissement de la paix romaine (Pax Romana). L’autorité civile : Les branches de laurier sont également associées à la couronne civique (corona civica), décernée à celui qui a sauvé la vie d’un citoyen romain. Dans le cas d’Auguste, elle lui a été accordée pour avoir « sauvé la République » de la guerre civile. Ainsi, ces branches symbolisent son rôle de pacificateur et de sauveur.

2528AU – Aureus Auguste

2528AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à droite. Revers : S P Q R (Senatus Populusque Romanus, « Le Sénat et le Peuple de Rome ») Victoire volant à droite avec couronne au-dessus du bouclier inscrit CL V (Clipeus Virtutis), colonne en arrière-plan. British Museum 7.84g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Caesaraugusta supposé Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 31 Cette monnaie commémore les réalisations d’Auguste et le respect que lui témoignaient le Sénat et le peuple romains, symbolisé spécifiquement par le Clipeus Virtutis, ou Bouclier du Courage. Ce bouclier était l’un des honneurs qui lui furent décernés en 27 av. J.-C., en même temps que la couronne de chêne et le titre « Auguste ». Seul exemplaire que j’ai pu observé.

2527AU – Aureus Auguste

2527AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à droite. Revers : OB CIVIS SERVATOS Bouclier, inscrit S P Q R C LV en deux lignes, compris dans une couronne de chêne. CNG 7.85g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Caesaraugusta supposé Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 30a Le revers de cette pièce est particulièrement significatif par son symbolisme : « OB CIVIS SERVATOS » : Cette phrase latine se traduit par « Pour avoir sauvé les citoyens ». C’était un titre honorifique accordé à Auguste par le Sénat romain en 27 av. J.-C. pour son rôle dans la fin des guerres civiles et le retour de la paix dans le monde romain. Couronne de chêne (Corona Civica) : La couronne de chêne, ou corona civica, était la plus haute distinction militaire romaine, décernée à l’origine à un soldat qui avait sauvé la vie d’un concitoyen au combat. En la plaçant sur une pièce de monnaie, Auguste renforçait son image de sauveur du peuple romain. Inscription sur le bouclier (S ⋅ P ⋅ Q ⋅ R / CL ⋅ V) : L’inscription sur le bouclier signifie « Senatus Populusque Romanus / Clipeus Virtutis », ce qui se traduit par « Le Sénat et le Peuple de Rome / Bouclier de la Valeur ». Ce bouclier, connu sous le nom de Clipeus Virtutis, était l’un des nombreux honneurs décernés à Auguste par le Sénat. Moins de cinq exemplaires observés.

2526AU – Aureus Auguste

2526AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à gauche. Revers : OB CIVIS SERVATOS Légende en trois lignes, le tout dans une couronne de chêne. Bibliothèque nationale de France 7.76g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Caesaraugusta supposé. Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 29b Ce type de pièce est un témoignage de la propagande et du message du règne d’Auguste, soulignant son rôle de sauveur du peuple romain et de restaurateur de l’ordre après une longue période de guerre civile. La couronne de chêne (« corona civica ») était un grand honneur dans la République romaine et était décernée aux citoyens qui avaient sauvé la vie d’un autre citoyen au combat. Auguste a obtenu le droit de porter la corona civica, et elle est devenue un symbole récurrent sur ses pièces de monnaie et ses monuments. Moins de cinq exemplaires de cet aureus.

2525AU – Aureus Auguste

2525AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à droite. Revers : OB CIVIS SERVATOS Légende en trois lignes, le tout dans une couronne de chêne. British Museum 7.83g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Caesaraugusta supposé. Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 29a Ce type de pièce est un témoignage de la propagande et du message du règne d’Auguste, soulignant son rôle de sauveur du peuple romain et de restaurateur de l’ordre après une longue période de guerre civile. La couronne de chêne (« corona civica ») était un grand honneur dans la République romaine et était décernée aux citoyens qui avaient sauvé la vie d’un autre citoyen au combat. Auguste a obtenu le droit de porter la corona civica, et elle est devenue un symbole récurrent sur ses pièces de monnaie et ses monuments. Moins de cinq exemplaires de cet aureus observé.

2524AU – Aureus Auguste

2524AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à droite. Revers : MARTIS VLTORIS Temple en forme de dôme à quatre colonnes. À l’intérieur, Mars, casqué, debout à gauche, à droite tenant l’aquila, standard gauche sur l’épaule gauche. British Museum 7.92g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Caesaraugusta? Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 28 Cette pièce a été frappée pendant une période significative du règne d’Auguste. Le motif du revers, représentant le temple de Mars Ultor, est une référence directe aux étendards de l’armée romaine qui avaient été capturés par les Parthes lors de la bataille de Carrhes en 53 av. J.-C. Auguste a réussi à négocier leur retour en 20 av. J.-C., ce qui constitua une victoire diplomatique et de propagande majeure. Le temple lui-même avait été promis par Auguste en 42 av. J.-C. pour venger l’assassinat de Jules César et fut achevé et dédié en 2 av. J.-C. La pièce commémore très probablement le retour des étendards, un événement qui a été fortement mis en avant dans le message politique d’Auguste. Seul exemplaire que j’ai pu observer de cet aureus.

2523AU – Aureus Auguste

2523AU – Aureus Auguste Avers : Anépigraphe Tête d’Auguste à droite. Revers : CAESAR AVGVSTVS Légende en deux lignes entre deux branches de laurier. Bibliothèque nationale de France 7.89g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Caesaraugusta? Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 26a. Les deux branches de laurier : Les branches de laurier ne sont pas un simple ornement. Elles ont une signification profonde dans le symbolisme romain : Victoire et triomphe : La couronne de laurier est l’attribut du vainqueur et du triomphateur. Sa présence sur la monnaie rappelle les victoires militaires d’Auguste, essentielles à l’établissement de la paix romaine (Pax Romana). L’autorité civile : Les branches de laurier sont également associées à la couronne civique (corona civica), décernée à celui qui a sauvé la vie d’un citoyen romain. Dans le cas d’Auguste, elle lui a été accordée pour avoir « sauvé la République » de la guerre civile. Ainsi, ces branches symbolisent son rôle de pacificateur et de sauveur. Moins de cinq exemplaires observés de cet aureus.

2522AU – Denier Auguste

2522AU – Denier Auguste Avers : CA-ES-AR Tête de jeune homme à droite, le tout dans en couronne de chêne. Revers : AVG-VST Candélabre orné de têtes de béliers et surmonté d’un croissant, le tout dans une couronne enlacée de bucranes et de patères. British Museum 3.80g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 17 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Référence : RIC 540 R. Prideaux observe qu’il s’agit d’une monnaie très discutée, principalement au sujet de l’identité de la personne représentée sur l’avers. La jeune tête ne peut pas être celle de C. Caesar, comme l’ont soutenu Sutherland, Robertson, Giard et d’autres. Ce ne peut être qu’Augustus, car la couronne de chêne était sa signature personnelle. Prideaux note que deux questions importantes doivent être examinées: pourquoi est-il représenté avec un visage si jeune et quelle est la signification de ce revers inhabituel ? Sur le premier point, le graveur ne travaillait pas dans un atelier ordinaire, avec des modèles de buste approuvés, et n’était pas habitué à dessiner le visage d’Auguste. Par conséquent, il a dessiné un profil générique en ajoutant la couronne de chêne pour identifier, sans aucun doute, le portrait. Sur le deuxième point, il semble clair que, sur la base du symbolisme, il n’y a pas seulement un thème religieux, mais un thème funéraire. Il est intéressant de noter que la tristesse du revers sur le thème des funérailles est contrebalancée par un jeune portrait et la couronne de chêne, corona civica aurea, qui a été donnée au citoyen qui a sauvé la vie d’un autre citoyen. Certains ont attribué ce numéro aux Ludi Saeculares de 17 av.J.-C., mais alors qu’ils étaient de nature religieuse, ils n’étaient pas funèbres. Il n’y a aucune raison pour qu’un tel type spécial ait été émis à Rome ou à Lugdunum. Prideaux note un événement marquant dans la période après 17 av.J.-C. qui soutient sa théorie. En 12 avant JC, l’héritier choisi d’Auguste, Agrippa, mourut subitement en Pannonie. Nous savons que l’information a été prise à Rome, quelques mois seulement après qu’Agrippa et sa famille aient été officiellement nommés héritiers de l’Empire (cf. les numéros de C. Marius Tromentina en 13 avant JC). Cet événement a surtout retenti parmi les légions; ils avaient perdu un général très admiré et multi-victorieux au milieu d’une guerre difficile. Prideaux propose que cette émission de candélabres ait été frappée en Pannonie pour payer les légions pannoniennes maintenant sans chef, et peut-être agitées, sans avoir à attendre une livraison monétaire de l’atelier ordinaire dans Lugdunum très éloigné. Les thèmes ont rappelé aux soldats la corona civica d’Auguste, tout en rendant hommage à leur chef bien-aimé avec un ensemble funéraire. Les émissions d’or et d’argent (RIC 539-40) doivent être considérées comme une édition spéciale de la monnaie militaire pannonienne de 12 av. Cela aide à expliquer de nombreux détails déroutants de cette monnaie. Un exemplaire de ce denier s’est vendu pour 7000 Dollars lors d’une vente CNG en 2013.

2521AU – Aureus Auguste

2521AU – Aureus Auguste Avers : CA-ES-AR Tête de jeune homme à droite, le tout dans en couronne de chêne. Revers : AVG-VST Candélabre orné de têtes de béliers et surmonté d’un croissant, le tout dans une couronne enlacée de bucranes et de patères. British Museum 7.96g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 17 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 539 R. Prideaux observe qu’il s’agit d’une monnaie très discutée, principalement au sujet de l’identité de la personne représentée sur l’avers. La jeune tête ne peut pas être celle de C. Caesar, comme l’ont soutenu Sutherland, Robertson, Giard et d’autres. Ce ne peut être qu’Augustus, car la couronne de chêne était sa signature personnelle. Prideaux note que deux questions importantes doivent être examinées: pourquoi est-il représenté avec un visage si jeune et quelle est la signification de ce revers inhabituel ? Sur le premier point, le graveur ne travaillait pas dans un atelier ordinaire, avec des modèles de buste approuvés, et n’était pas habitué à dessiner le visage d’Auguste. Par conséquent, il a dessiné un profil générique en ajoutant la couronne de chêne pour identifier, sans aucun doute, le portrait. Sur le deuxième point, il semble clair que, sur la base du symbolisme, il n’y a pas seulement un thème religieux, mais un thème funéraire. Il est intéressant de noter que la tristesse du revers sur le thème des funérailles est contrebalancée par un jeune portrait et la couronne de chêne, corona civica aurea, qui a été donnée au citoyen qui a sauvé la vie d’un autre citoyen. Certains ont attribué ce numéro aux Ludi Saeculares de 17 av.J.-C., mais alors qu’ils étaient de nature religieuse, ils n’étaient pas funèbres. Il n’y a aucune raison pour qu’un tel type spécial ait été émis à Rome ou à Lugdunum. Prideaux note un événement marquant dans la période après 17 av.J.-C. qui soutient sa théorie. En 12 avant JC, l’héritier choisi d’Auguste, Agrippa, mourut subitement en Pannonie. Nous savons que l’information a été prise à Rome, quelques mois seulement après qu’Agrippa et sa famille aient été officiellement nommés héritiers de l’Empire (cf. les numéros de C. Marius Tromentina en 13 avant JC). Cet événement a surtout retenti parmi les légions; ils avaient perdu un général très admiré et multi-victorieux au milieu d’une guerre difficile. Prideaux propose que cette émission de candélabres ait été frappée en Pannonie pour payer les légions pannoniennes maintenant sans chef, et peut-être agitées, sans avoir à attendre une livraison monétaire de l’atelier ordinaire dans Lugdunum très éloigné. Les thèmes ont rappelé aux soldats la corona civica d’Auguste, tout en rendant hommage à leur chef bien-aimé avec un ensemble funéraire. Les émissions d’or et d’argent (RIC 539-40) doivent être considérées comme une édition spéciale de la monnaie militaire pannonienne de 12 av. Cela aide à expliquer de nombreux détails déroutants de cette monnaie.

2520AU – Aureus Auguste

2520AU – Aureus Auguste Avers : CAESAR Tête nue d’Auguste à droite. Revers : AVGVSTVS Génisse marchant lentement, à gauche, tête baissée. British Museum 7.88g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 27-14 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 538 Les aurei « génisses » se distinguent parmi toutes les pièces de monnaie d’Auguste comme des monnaies de la plus haute qualité. Sur cette pièce particulière, l’espace ouvert dans les champs se combine avec le long cou fortement modelé pour obtenir l’effet rare de contempler un buste en marbre sculpté sous un angle optimal. En fait, ce n’est pas loin de la vérité, puisque c’est presque certainement ainsi que le graveur a pu réaliser un die de ce calibre. Au moins six coins d’avers et six coins de revers ont été utilisés pour frapper l’aurei « génisse ». Il est clair qu’un graveur est responsable des trois matrices de portrait sur lesquelles la tête d’Auguste est large et volumineuse (Bahrfeldt 1 et 2 ; Calicó 169), et qu’un autre artiste a réalisé les trois matrices d’avers qui présentent des bustes étroits aux traits nettement définis ( Bahrfeldt 3 et 4 ; Calico 172). L’éventail stylistique des six coins est représenté par la pièce actuelle et par deux aurei « génisse » proposés lors de ventes aux enchères antérieures du CNA (vente 38, lot 2; vente 41, lot 37). Il semble probable que plusieurs artistes soient responsables des coins inversés, mais cela n’est pas facile à déterminer. Le revers, tant en termes de style que de sujet, présente le même intérêt que l’avers, car sur les différents coins, on peut observer différentes postures et angles de vue de la génisse. Le plus souvent, elle est représentée marchant lentement vers la gauche, la tête légèrement baissée, mais sur au moins deux matrices, la génisse fait face à la droite – dans un cas, à l’arrêt complet, la tête relevée. On pense généralement que la génisse représente un groupe de statues en bronze coulées au Ve siècle avant JC. du sculpteur Myron qui furent réquisitionnés à Athènes et expédiés à Rome par Octave après sa victoire à Actium. Les vaches de Myron étaient des prix monumentaux de la plus haute antiquité, mais les Grecs ne pouvaient pas faire grand-chose pour s’opposer à leur confiscation puisque le vainqueur Octavien voulait qu’elles ornent un autel dans son temple d’Apollon sur le Palatin, consacré en 28 av. Sextus Propertius note qu’Auguste a utilisé les statues pour décorer un autel à l’intérieur du temple : « … autour de l’autel, se tenaient quatre bovins de Myron, des statues sculptées de bœufs, fidèles à la réalité. » (Les Élégies d’Amour, Livre II : 31). Une vache qui doit également représenter ces sculptures apparaît sur les monnaies de Vespasien frappées en 74 et 76, et puisque cet empereur utilisa les vaches de Myron pour décorer son nouveau Temple de Pax, achevé en 74, on trouve une bonne explication au recyclage de ce joli augustéen. taper. En effet, nous trouvons une confirmation dans le De bello Gothico du milieu du VIe siècle, un ouvrage de l’historien Procope, que les célèbres vaches de Myron se trouvaient alors encore dans le Forum de la Paix à Rome. L’atelier de ces pièces n’a pas encore été déterminé, mais le consensus des avis publiés pointe vers un atelier à l’Est. À titre de comparaison, nous notons une émission connexe d’aurei et de denarii, peut-être frappée à Pergame (voir Calicó 172a), qui est identique sauf qu’un taureau est représenté à la place de la génisse, et que le style et le tissu sont d’un caractère entièrement différent.