536CA – Sextans Caecilia – Caecilius Metellus
536CA – Sextans Caecilia – Caecilius Metellus Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase ailé; au-dessus, deux globules. Revers : (ME). ROMA (Metellus. Rome) Proue de navire; à droite, deux globules. CNG 5.17g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 194-190 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Références : RRC 132/7 – B.6 (Caecilia) – Syd. 319d
857CA – As Caecilia – Q. Caecilius Metellus Macedonicus
857CA – As Caecilia – Q. Caecilius Metellus Macedonicus Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : Q.ME // ROMA (Q. Caecilius Metellus Macedonicus. Rome) Proue de navire; à droite marque de valeur I. British Museum 17.49g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 155-149 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Référence : RRC 211/1 Descriptif de la proue de navire : La proue présente un éperon dans le prolongement de la quille et un faux-stolos à son sommet pour protéger le pont. Une ligne court le long du bordé à mi-hauteur de la coque, parallèle à la quille. Il s’agit d’une préceinte qui sert de support à un proembolon à mi-hauteur de l’étrave.Entre elle et le plat bord on aperçoit un croisillon qui représente le bastingage. Sur le pont on distingue plusieurs traits qui représentent des structures mal identifiées parmi lesquelles un portique. Source : marine-antique.net Q. Caecilius Metellus Macedonicus Source: https://www.unrv.com/bio/metellus-macedonicus.php Il appartenait à la gens romaine influente des Caecilii Metelli et était le fils de Quintus Caecilius Metellus, consul en 206 av. J.-C.. Brillant général, il combattit dans la Troisième Guerre macédonienne et joua un rôle essentiel dans la quatrième. Sous sa direction, en 148 av. J.-C., alors qu’il était encore préteur, les troupes romaines vainquirent deux fois Andriskos, qui s’était proclamé lui-même prétendant au trône de Macédoine et, affirmant être le fils de Persée, s’était soulevé contre Rome. Sous l’autorité de Metellus la Macédoine fut soumise et devint une province romaine, ce qui lui valut son cognomen et, à partir de ce moment, il introduisit le Clypeus Macedonicus dans les médailles de sa famille. À partir de 147 av. J.-C., il fut impliqué dans le conflit des Romains avec la Ligue achéenne. En 146 il battit Critolaos à la bataille de Scarpheia puis peu après un contingent arcadien à Chéronée. Il dut cependant laisser au consul Lucius Mummius Achaicus les dernières opérations de la guerre, ce qui l’empêcha d’obtenir tout de suite les honneurs du triomphe qu’il avait mérités. Il reçut, à son retour en Italie, les honneurs d’un triomphe et le titre de Macedonicus. Il fit alors construire au Champ de Mars – où plus tard devait être élevé le Portique d’Octave (Porticus Octavii) – un Portique de Caecilius (Porticus Caecilii) et deux temples grandioses dédiés l’un à Jupiter et l’autre à Junon, les premiers temples en marbre à Rome, ornés de statues équestres des différents généraux d’Alexandre qu’il avait rapportées de Grèce. En 143 av. J.-C., alors qu’il était consul, il fit campagne contre les Celtibères et Viriatus dans la péninsule Ibérique. Il battit les Celtibères en Espagne du Nord et les réduisit à l’obéissance. Élu censeur en 131 av. J.-C., il tenta courageusement de mettre un frein à la dégradation des mœurs romaines qui allait croissant. Dans un discours qu’il prononça pour son investiture, il proposa que le mariage fût obligatoire pour tous les citoyens, afin de mettre un terme à la licence des mœurs qui se répandait déjà (discours qu’Auguste, un siècle plus tard, fit lire à nouveau au Sénat) et il publia un édit pour favoriser l’instruction du peuple romain et sa régénération. Ses efforts de moralisation suscitèrent dans le peuple une forte opposition, dirigée par le tribun Caius Atinius Labeo Macerio qu’il avait auparavant expulsé du Sénat. Il fut à deux doigts d’être tué par la foule sur la roche Tarpéienne. Plus tard il y eut des désaccords entre lui et Scipion Émilien, mais il ne perdit jamais de vue le mérite de cet adversaire dont il pleura la mort, ordonnant à ses fils de porter le corps d’Émilien sur le bûcher funéraire. Célébré pour son éloquence et son goût pour les arts, il mourut en 116 ou 115 av. J.-C. Jouissant du respect général, il était l’image du Romain modèle car il joignait à une naissance illustre toutes sortes d’honneurs civils et militaires, et il laissait en mourant une grande famille de quatre fils, dont l’un était alors consul, deux l’avaient déjà été, et le dernier était voué à l’être bientôt. Ses deux gendres, Publius Cornelius Scipio Nasica Serapio et Gaius Servilius Vatia devaient également parvenir au consulat. Il était le père de : Quintus Caecilius Metellus Baliaricus ; Lucius Caecilius Metellus Diadematus ; Marcus Caecilius Metellus ; Gaius Caecilius Metellus Caprarius ; Caecilia Metella, née vers 170 av. J.-C., épouse de Publius Cornelius Scipio Nasica Serapio ; Caecilia Metella, née vers 170 av. J.-C., épouse de Gaius Servilius Vatia.
680CA – Sextans Caecilia – Aulus Caecilius
680CA – Sextans Caecilia – Aulus Caecilius Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, avec le pétase ailé; en haut, deux points. Revers : A.C(AE) / ROMA (Aulus Caecilius. Rome) Proue de navire à droite ; devant, deux points. Bibliothèque nationale de France 5.65g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Références : RRC 174/5 – Syd. 355d Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Aulus CaeciliusMonétaire vers l’an 565 (189 av. J.-C.) Ce personnage n’est connu que par une mention qu’en fait Tite Live qui nous dit qu’il était édile du peuple en 565 (189 av. J.-C.). C’est Borghesi qui, le premier, a proposé de lui attribuer les pièces qui portent A. CÆ, qu’on a généralement attribuées à la gens Caecina. Mais cette dernière famille, bien que d’origine antique puisqu’elle remonte jusqu’ aux Etrusques, n’était pas encore nationalisée à Rome à l’époque où les pièces ont été frappées; elles sont en effet, bienantérieures à la loi Papiria qui réduisit l’as au poids d’une once et qui fut promulguée vers l an 665 (89 av. J.-C.). Or, aucun membre de la gens Caecina ne parvint aux honneurs, à Rome, avant la fin du dernier siècle avant notre ère. Il est donc bien plus rationnel de compléter l’abréviation A. CÆ par Aulus Caecilius, puisque nous trouvons un personnage de ce nom à l’époque de la fabrication des monnaies en question. La gens Caecina est à supprimer de la liste des familles qui ont fourni des monétaires à la république romaine.
1043CA – Quadrans Caecilia – Caius Cæcilius Metellus Caprarius
Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : C·METEL (Caius Metellus.) Proue de navire à droite, devant trois points, au-dessus une tête d’éléphant. BnF 4.65g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 125 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Références : RRC 269/4 – B.18 (Caecilia) – Syd.486a Descriptif de la proue de navire : La proue présente un éperon trident dans le prolongement de la quille et un faux-stolos à son sommet pour protéger le pont. Une ligne court le long du bordé à mi-hauteur de la coque, légèrement inclinée. Il s’agit d’une préceinte. Entre elle et le plat bord on aperçoit des croisillons qui représentent le bastingage. Sur le pont on distingue un éléphant qui rappelle la victoire de son aïeul Lucius Caecilius Metellus, consul en 251 av. J.-C. Celui-ci était chargé de défendre Palerme, port carthaginois dont les Romains ont pris le contrôle deux ans auparavant. Il affronta les carthaginois sous les murs de la ville, les mit en déroute et captura 142 éléphants qui furent ensuite portés à Rome. Source : marine-antique.net Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Caecilius Meiellus Caprarius. Monétaire vers 620 (134 av. J.-C.) Ce personnage était le quatrième fils de Q. Metellus Macedonicus. On ne sait d’où lui vient son surnom. Il servit sous Scipion l’Africain au siège de Numance en 621 (133 av. J.-C.) et il fut consul en 641 (113 av. J.-C.) avec Cn. Papirius Carbo. Après une campagne contre les Thraces, il revint triompher à Rome et obtint la censure avec son cousin Q. Metellus Numidicus en 652 (102 av. J.-C). Le casque de la déesse Rome sur le denier qu’on lui attribue avec vraisemblance, a une aigrette assez caractéristique et ressemble au casque de Persée qu’on voit sur d’anciennes monnaies des rois de Péonie, des autonomes de la Grande Grèce et des pièces romano-campaniennes (Cf. plus haut, p. 12, n. 7). Le revers, Jupiter dans un bige d’éléphants, fait allusion à la fameuse victoire remportée à Panorme par L. Caecilius Metellus sur les éléphants carthaginois, en 503 (251 J.-C.). 97/5Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer
1042CA – Triens Caecilia – Caius Cæcilius Metellus Caprarius
Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à droite, au-dessus quatre points. Revers : C·METEL (Caius Metellus.) Proue de navire à droite; devant quatre points, au-dessus une tête d’éléphant. BnF 5.59g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 125 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Référence : RRC 269/3 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Caecilius Meiellus Caprarius. Monétaire vers 620 (134 av. J.-C.) Ce personnage était le quatrième fils de Q. Metellus Macedonicus. On ne sait d’où lui vient son surnom. Il servit sous Scipion l’Africain au siège de Numance en 621 (133 av. J.-C.) et il fut consul en 641 (113 av. J.-C.) avec Cn. Papirius Carbo. Après une campagne contre les Thraces, il revint triompher à Rome et obtint la censure avec son cousin Q. Metellus Numidicus en 652 (102 av. J.-C). Le casque de la déesse Rome sur le denier qu’on lui attribue avec vraisemblance, a une aigrette assez caractéristique et ressemble au casque de Persée qu’on voit sur d’anciennes monnaies des rois de Péonie, des autonomes de la Grande Grèce et des pièces romano-campaniennes (Cf. plus haut, p. 12, n. 7). Le revers, Jupiter dans un bige d’éléphants, fait allusion à la fameuse victoire remportée à Panorme par L. Caecilius Metellus sur les éléphants carthaginois, en 503 (251 J.-C.). 97/5Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer
1041CA – Semis Caecilia – Caius Cæcilius Metellus Caprarius
Avers : ROMA Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : C·METEL (Caius Metellus.) Proue de navire à droite, au-dessus une tête d’éléphant, devant marque de valeur S. BnF 8.63g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 125 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Références : RRC 269/2 – B.17 (Caecilia) – Syd.486 Descriptif de la proue de navire : La proue présente un éperon difficile à repérer, sans doute dans le prolongement de la quille. Celle-ci est composée d’un trait convexe. Une autre courbe provenant de plus haut sur le bordé descend jusqu’à l’extrémité de la quille, là où on devrait trouver l’éperon. Il semble que cette ligne soit un renfort supplémentaire pour renforcer l’absorption des chocs. Une troisième ligne court le long du bordé au sommet de la coque. Il s’agit d’une préceinte qui dépasse de l’étrave pour servir de support à un proembolon. Au dessus, un parapet de protection de l’abri de proue porte la peinture d’un œil apotropaïque. Au sommet de l’étrave, un faux-stolos se termine en une imposante volute qui permet de protéger également le pont. Source : marine-antique.net Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Caecilius Meiellus Caprarius. Monétaire vers 620 (134 av. J.-C.) Ce personnage était le quatrième fils de Q. Metellus Macedonicus. On ne sait d’où lui vient son surnom. Il servit sous Scipion l’Africain au siège de Numance en 621 (133 av. J.-C.) et il fut consul en 641 (113 av. J.-C.) avec Cn. Papirius Carbo. Après une campagne contre les Thraces, il revint triompher à Rome et obtint la censure avec son cousin Q. Metellus Numidicus en 652 (102 av. J.-C). Le casque de la déesse Rome sur le denier qu’on lui attribue avec vraisemblance, a une aigrette assez caractéristique et ressemble au casque de Persée qu’on voit sur d’anciennes monnaies des rois de Péonie, des autonomes de la Grande Grèce et des pièces romano-campaniennes (Cf. plus haut, p. 12, n. 7). Le revers, Jupiter dans un bige d’éléphants, fait allusion à la fameuse victoire remportée à Panorme par L. Caecilius Metellus sur les éléphants carthaginois, en 503 (251 J.-C.). Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer
1023CA – Quadrans Caecilia – Marcus Cæcilius Metellus
1023CA – Quadrans Caecilia – Marcus Cæcilius Metellus Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : M. METELLVS. ROMA (Marcus Metellus, Rome) Légende sur une proue de navire; à l’exergue ROMA; en haut dans le champ, un bouclier macédonien; à droite, trois points. British Museum 3.9g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 127 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Références : RRC 263/5a – B.34 (Caecilia) – Syd 482b Variante : Juste légende ROMA au revers mais avec bouclier. Référence : RRC 263/5b British Museum 4.92g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Caecilius Metellus Q. j. Monétaire vers 631 (12S av. J.-C.) Ce personnage était le troisième des fils de Q. Metellus Macedonicus; l’attribution des pièces qu’on lui donne parait à peu près certaine. Il remplit la charge de magistrat monétaire avec Q. Fabius Maximus Eburnus et C. Serveilius vers l’an 631 (123 av. J.-C.). M. Metellus fut consul en 639 (115 av. J.-C.), avec M. Aemilius Scaurus. L’année suivante il fut envoyé comme proconsul en Sardaigne, et après un succès sur les insulaires révoltés il revint triompher à Rome. Le bouclier rond qui figure sur les pièces d’argent et de bronze est le bouclier macédonien, tel qu’on le voit sur les monnaies des anciens rois de Macédoine. Il rappelle, comme la couronne de laurier qui l’entoure, les victoires remportées dans ce pays par Q. Metellus Macedonicus le père du monétaire, dont nous avons parlé plus haut ; on a figuré sur l’umbo du bouclier une tête d’éléphant en souvenir de la victoire d’un des ancêtres du monétaire, L. Caecilius Metellus, sur les éléphants carthaginois en l’an 503 (251 av. J.-C.). Le dodrans de M. Metellus, qui est inédit, est un des rares spécimens de la division de l’as, qu’on rencontre dans la série romaine ; il est à rapprocher de celui que fit frapper Cassius Longinus vers le même temps.Cavedoni et Mommsen ont signalé un fait intéressant : c’est que les monétaires M. Caecilius Metellus Q. f., Q. Fabius Maximus Eburnus et C. Serveilius qui furent ensemble triumvirs, ont frappé chacun deux classes de deniers : l’une avec la tête de Rome, et l’autre avec la tête d’Apollon, le revers est le même pour les deux séries. Mais ce qui paraît étrange, c’est que les pièces avec la tête d’Apollon sont d’un style différent des autres, ce qui pourrait porter à les classer à une époque beaucoup plus récente. Mommsen suppose que les deniers au type de la tête de Rome ont été refrappés trente ou quarante ans après leur première émission, mais cette fois avec la tête d’Apollon . On pourrait peut être, de préférence, admettre que ces pièces sortent d’un atelier provincial.
1022CA – Triens Caecilia – Marcus Cæcilius Metellus
1022CA – Triens Caecilia – Marcus Cæcilius Metellus Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à droite, au-dessus quatre points. Revers : M. METELLVS. ROMA (Marcus Metellus, Rome) Légende sur une proue de navire; à l’exergue ROMA; en haut dans le champ, un bouclier macédonien, à droite quatre points. British Museum 5.15g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 127 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Références : RRC 263/4 – B.33 (Caecilia) Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Caecilius Metellus Q. j. Monétaire vers 631 (12S av. J.-C.) Ce personnage était le troisième des fils de Q. Metellus Macedonicus; l’attribution des pièces qu’on lui donne parait à peu près certaine. Il remplit la charge de magistrat monétaire avec Q. Fabius Maximus Eburnus et C. Serveilius vers l’an 631 (123 av. J.-C.). M. Metellus fut consul en 639 (115 av. J.-C.), avec M. Aemilius Scaurus. L’année suivante il fut envoyé comme proconsul en Sardaigne, et après un succès sur les insulaires révoltés il revint triompher à Rome. Le bouclier rond qui figure sur les pièces d’argent et de bronze est le bouclier macédonien, tel qu’on le voit sur les monnaies des anciens rois de Macédoine. Il rappelle, comme la couronne de laurier qui l’entoure, les victoires remportées dans ce pays par Q. Metellus Macedonicus le père du monétaire, dont nous avons parlé plus haut ; on a figuré sur l’umbo du bouclier une tête d’éléphant en souvenir de la victoire d’un des ancêtres du monétaire, L. Caecilius Metellus, sur les éléphants carthaginois en l’an 503 (251 av. J.-C.). Le dodrans de M. Metellus, qui est inédit, est un des rares spécimens de la division de l’as, qu’on rencontre dans la série romaine ; il est à rapprocher de celui que fit frapper Cassius Longinus vers le même temps.Cavedoni et Mommsen ont signalé un fait intéressant : c’est que les monétaires M. Caecilius Metellus Q. f., Q. Fabius Maximus Eburnus et C. Serveilius qui furent ensemble triumvirs, ont frappé chacun deux classes de deniers : l’une avec la tête de Rome, et l’autre avec la tête d’Apollon, le revers est le même pour les deux séries. Mais ce qui paraît étrange, c’est que les pièces avec la tête d’Apollon sont d’un style différent des autres, ce qui pourrait porter à les classer à une époque beaucoup plus récente. Mommsen suppose que les deniers au type de la tête de Rome ont été refrappés trente ou quarante ans après leur première émission, mais cette fois avec la tête d’Apollon . On pourrait peut être, de préférence, admettre que ces pièces sortent d’un atelier provincial.
1021CA – Semis Caecilia – Marcus Cæcilius Metellus
1021CA – Semis Caecilia – Marcus Cæcilius Metellus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : M. METELLVS. ROMA (Marcus Metellus, Rome) Légende sur une proue de navire; à l’exergue ROMA; en haut dans le champ, un bouclier macédonien, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 8.94g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 127 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Références : RRC 263/3a – B.32 (Caecilia) – Syd 482 Variante : Juste légende ROMA au revers mais avec bouclier. Référence : RRC 263/3b CNG 8.09gr Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Caecilius Metellus Q. j. Monétaire vers 631 (12S av. J.-C.) Ce personnage était le troisième des fils de Q. Metellus Macedonicus; l’attribution des pièces qu’on lui donne parait à peu près certaine. Il remplit la charge de magistrat monétaire avec Q. Fabius Maximus Eburnus et C. Serveilius vers l’an 631 (123 av. J.-C.). M. Metellus fut consul en 639 (115 av. J.-C.), avec M. Aemilius Scaurus. L’année suivante il fut envoyé comme proconsul en Sardaigne, et après un succès sur les insulaires révoltés il revint triompher à Rome. Le bouclier rond qui figure sur les pièces d’argent et de bronze est le bouclier macédonien, tel qu’on le voit sur les monnaies des anciens rois de Macédoine. Il rappelle, comme la couronne de laurier qui l’entoure, les victoires remportées dans ce pays par Q. Metellus Macedonicus le père du monétaire, dont nous avons parlé plus haut ; on a figuré sur l’umbo du bouclier une tête d’éléphant en souvenir de la victoire d’un des ancêtres du monétaire, L. Caecilius Metellus, sur les éléphants carthaginois en l’an 503 (251 av. J.-C.). Le dodrans de M. Metellus, qui est inédit, est un des rares spécimens de la division de l’as, qu’on rencontre dans la série romaine ; il est à rapprocher de celui que fit frapper Cassius Longinus vers le même temps.Cavedoni et Mommsen ont signalé un fait intéressant : c’est que les monétaires M. Caecilius Metellus Q. f., Q. Fabius Maximus Eburnus et C. Serveilius qui furent ensemble triumvirs, ont frappé chacun deux classes de deniers : l’une avec la tête de Rome, et l’autre avec la tête d’Apollon, le revers est le même pour les deux séries. Mais ce qui paraît étrange, c’est que les pièces avec la tête d’Apollon sont d’un style différent des autres, ce qui pourrait porter à les classer à une époque beaucoup plus récente. Mommsen suppose que les deniers au type de la tête de Rome ont été refrappés trente ou quarante ans après leur première émission, mais cette fois avec la tête d’Apollon . On pourrait peut être, de préférence, admettre que ces pièces sortent d’un atelier provincial.
1020CA – Dodrans Caecilia – Marcus Cæcilius Metellus
1020CA – Dodrans Caecilia – Marcus Cæcilius Metellus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Vulcain à droite; derrière marque de valeur S et trois points disposés en triangle, au-dessous des tenailles de forgeron. Revers : M. METELLVS. ROMA (Marcus Metellus, Rome) Légende sur une proue de navire; à l’exergue ROMA; en haut dans le champ, un bouclier macédonien, à droite marque de valeur S et trois points en triangle. Bibliothèque nationale de France 11.1g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 127 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Références : RRC 263/2 – B.31 (Caecilia) – Syd 481 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Caecilius Metellus Q. j. Monétaire vers 631 (12S av. J.-C.) Ce personnage était le troisième des fils de Q. Metellus Macedonicus; l’attribution des pièces qu’on lui donne parait à peu près certaine. Il remplit la charge de magistrat monétaire avec Q. Fabius Maximus Eburnus et C. Serveilius vers l’an 631 (123 av. J.-C.). M. Metellus fut consul en 639 (115 av. J.-C.), avec M. Aemilius Scaurus. L’année suivante il fut envoyé comme proconsul en Sardaigne, et après un succès sur les insulaires révoltés il revint triompher à Rome. Le bouclier rond qui figure sur les pièces d’argent et de bronze est le bouclier macédonien, tel qu’on le voit sur les monnaies des anciens rois de Macédoine. Il rappelle, comme la couronne de laurier qui l’entoure, les victoires remportées dans ce pays par Q. Metellus Macedonicus le père du monétaire, dont nous avons parlé plus haut ; on a figuré sur l’umbo du bouclier une tête d’éléphant en souvenir de la victoire d’un des ancêtres du monétaire, L. Caecilius Metellus, sur les éléphants carthaginois en l’an 503 (251 av. J.-C.). Le dodrans de M. Metellus, qui est inédit, est un des rares spécimens de la division de l’as, qu’on rencontre dans la série romaine ; il est à rapprocher de celui que fit frapper Cassius Longinus vers le même temps.Cavedoni et Mommsen ont signalé un fait intéressant : c’est que les monétaires M. Caecilius Metellus Q. f., Q. Fabius Maximus Eburnus et C. Serveilius qui furent ensemble triumvirs, ont frappé chacun deux classes de deniers : l’une avec la tête de Rome, et l’autre avec la tête d’Apollon, le revers est le même pour les deux séries. Mais ce qui paraît étrange, c’est que les pièces avec la tête d’Apollon sont d’un style différent des autres, ce qui pourrait porter à les classer à une époque beaucoup plus récente. Mommsen suppose que les deniers au type de la tête de Rome ont été refrappés trente ou quarante ans après leur première émission, mais cette fois avec la tête d’Apollon . On pourrait peut être, de préférence, admettre que ces pièces sortent d’un atelier provincial.