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1136SU– Quadrans Sulpicia – Caius Sulpicius Galba

1136SU– Quadrans Sulpicia – Caius Sulpicius Galba Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à gauche, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : C. S(VL)PI. ROMA (Caius Sulpicius. Rome) Proue de navire à droite, dans le champ trois points, branche de palmier à droite. Bibliothèque nationale de France 8.21g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 106 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Memmia Références : RRC 312/4 – B.4 (Sulpicia) – Syd.573b Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Sulpicius C. f. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Ce magistrat pourrait être C. Sulpicius Gallus qui fut préteur en 691 (63 av. J.-C.), ou plutôt, comme le pense Borghesi, le Galba qui servait sous les ordres de Sylla en 668 (86 av. J.-C.) dans la guerre contre Mithridate et qui intervint en 672 (82 av. J.-C.) dans la bataille de la porte Colline; les auteurs ne nous disent pas son prénom. Les monnaies le donnant comme fils d’un Caius, son père est peut-être C. Sulpicius Ser. f. Galba qui fut accusé d’avoir trahi les Romains dans la guerre contre Jugurtha et fut condamné parla loi Mamilia en 644 (110 av. J.-C.).Les types du denier de C. Sulpicius C. f. font allusion à la ville de Lavinium, berceau de la gens Sulpicia. On sait que les dieux Pénates, honorés d’un culte particulier à Lavinium, et qui sont ici représentés, apparurent à Enée dans un songe et lui promirent l’empire de Rome après celui de Lavinium .Ces divinités qu’on voit, comme ici, sur un des deniers de C. Antius Restio, avec l’inscription DEI PENATES, furent assimilées aux Dioscures, ainsi que nous l’avons fait ressortir en traitant des monnaies de Man. Fonteius, qui offrent le même type. Nous avons donné les raisons qui autorisent à interpréter les lettres D. P. P. par Dei Penates Publici, plutôt que par De Pecunia Publica. Le type du revers rappelle celui des deniers de C. Antistius Reginus (Anteslia, 17) et de C. Antistius Vetus (Antestia, 21), celui du denier de Ti. Veturius, et surtout enfin le type d’un groupe de pièces romano-campaniennes que nous avons expliquées ailleurs et qui furent imitées par les insurgés de la guerre Sociale en 665.

1127HE – Quadrans Herennia – Marcus Herennius

1127HE – Quadrans Herennia – Marcus Herennius Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule àgauche, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : M. HERENNI. ROMA (Marcus Herennius. Rome) Proue de navire à droite, dans le champ trois points. British Museum 6.01g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 108-107 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Herennia Références : RRC 308/3 – B.3 (Herennia) – Syd.568a Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cette famille était, nous apprend Tite-Live originaire du Samnium ; elle s’établit en Campanie, où nous voyons un Herennius sénateur de Nola et un M. Herennius décurion de Pompei en 691 (63av. J.-C.). Une branche de cette tribu paraît même s’être expatriée pour se livrer au commerce, car on cite Herennius Siculus, qui, établi à Leptis, faisait le commerce entre l’Afrique et la Sicile et transrépublicain et suivit M. Brutus en Asie. On découvrit alors un comportait principalement le fameux silphium de la Cyrénaïque. Ce n’est que dans le dernier siècle de la république qu’on rencontre des Herennii à Rome. Ils portent les surnoms de Balbus, Bassus, Cerrinius, Pontius et Siculus. L’impératrice Etruscilla, femme de Trajan Dèce, et son fils Herennius Etruscus étaient issus de cette race. Mommsen qui a spécialement étudié l’histoire de cette tribu mentionne, sous la république, les personnages suivants : 1° C. Herennius qui paraît avoir été triumvir colonice deductoe en 536 (218 av. J.-C.); 2° Herennius Siculus qui fut emprisonné en 633 (121 av. J.-C.) comme ami de C. Gracchus, et qui, en témoignage de son amitié, se donna volontairement la mort; c’est sans doute le même personnage que celui dont nous avons parlé plus haut : il était aruspice; 3° C. Herennius, patron de la famille Maria, et qui, en cette qualité, refusa de porter témoignage contre C. Mariusen 639 (115 av. J.-C.) ; 40 M. Herennius Nepos, consul en 661, probablement l’aïeul de Herennius M. f. Picens, consul suffectus en 720 (34 av. J.-C.).Sur les médailles, on trouve le nom d’un M. Herennius qui doit être le fils du consul de l’an 661 (93 av. J.-C.). Pline mentionne le consulat de ce personnage comme remarquable par la quantité considérable de silphium qui fut alors apportée à Rome. Ce fils fut lui-même père de Herennius Picens, car ce dernier était fils d’un Marcus. Cavedoni regardait les pièces ci-dessous décrites comme frappées par M. Herennius Nepos vers l’an 646 (108 av. J.-C.). Nous les plaçons vers l’an 655 (99 av. J.-C.).Le type du denier de M. Herennius fait allusion au dévouement des deux frères Amphinomus et Anapias de Catane, qui, lors d’une éruption de l’Etna, emportèrent leurs vieux parents sur leurs épaules, à l’exemple d’Enée qui sauva son père Anchise. Ce fait de piété filiale est raconté notamment par Valère Maxime et par Pausanias. Les deux frères sont représentés, soit isolément, soit ensemble, sur les monnaies de Catane, leur ville natale, où les ancêtres de la gens Herennia étaient établis pour faire le commerce avec l’Afrique. Borghesi pense même que Herennius Siculus, l’aruspice et l’ami de C. Gracchus était originaire de Catane c’était probablement le père ou le grand-père de notre monétaire. Le même type se trouve sur les monnaies de Sextus Pompée qui ont été frappées à Catane. La tête de la Piété, au droit, est une allusion à la piété filiale d’Amphinomus et d’Anapias appelés les Pieux, et le lieu de leur sépulture portait le nom de campus piorum. Mommsen pense, en outre, que ce type de la Piété fait allusion à la fidélité de Herennius Siculus à l’égard de C. Gracchus, fidélité qu’il scella de son sang.

1110CO – Quadrans Cornelia – Cneius Cornelius Blasio

1110CO – Quadrans Cornelia – Cneius Cornelius Blasio Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à gauche, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : CN. (BLA)SIO. ROMA (Cnaeus Blasio, Rome) Proue de navire à droite, dans le champ trois points. British Museum 5.79g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 112-111 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Cornelia Références : RRC 296/4 – B.23 (Cornelia) Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cn. Cornelius Blasio. Monétaire vers l’an 655 (99 av. J.-C.) Le cognomen Blasio apparaît dans la gens Cornelia, pour la première fois avec Cn. Cornelius Blasio, fils de Lucius, qui fut consul en 484 (270 av. J.-C.) et une seconde fois en 497 (257 av. J.-C.). Un autre Cn. Cornelius Blasio fut préteur en Sicile en 560 (194 av. J.-C.). Le monétaire doit être un descendant de l’un de ces deux personnages, sans doute le fils ou le petit-fils du dernier ; mais on n’a aucun renseignement historique à son sujet. Ses deniers représentent la tête de Scipion l’Africain l’Ancien, dont on rapporte la mort à l’an 569 (185 av. J.-C.)Le revers du denier, avec Jupiter entre Junon et Pallas, rappelle les statues divines du temple du Çapitole, parce que l’image de Scipion l’Africain l’Ancien était installée dans le temple de Jupiter, en souvenir des entretiens que cet homme illustre avait eus, disait-on, de son vivant avec les dieux. 

1103MA – Quadrans Marcia – Lucius Marcius Philippus

1103MA – Quadrans Marcia – Lucius Marcius Philippus  Avers : L. PHILIPPVS Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : ROMA (Rome) Proue de navire surmontée d’un coq, à droite trois points. Bibliothèque nationale de France 2.93g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 113-112 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Marcia Références : RRC 293/2 – Syd.552 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Marcius Philippus. Monétaire vers 642 (112 av. J.-C.) Fils du monétaire précédent, L. Marcius Philippus naquit vers 619(135 av. J.-C.); il devint monétaire vers 642(112 av. J.-C.), probablement avec Man. Aemilius Lepidus et T. Deidius. Plus tard il fut tribun du peuple en 650 (104 av. J.-C.), consul en 663 (91 av. J.-C.) avec Sex. Julius César; enfin censeur en 668 (86 av. J.-C.). Son denier représente au droit la tête de Philippe V, comme le prouvent la lettre grecque au droit, le portrait du roi qui se rapproche visiblement de celui qui figure sur les monnaies macédoniennes, et enfin le casque dont il est couvert et qui est bien le casque royal macédonien orné de deux cornes de bouc. Le monétaire L. Marcius Philippus a ainsi voulu rappeler l’ambassade dont un de ses aïeux, L. Marcius Q. f. Philippus, fut chargé auprès de Philippe V; il conclut avec le roi de Macédoine un traité d’hospitalité, paternum hospitium, qui profita à son fils Q. Philippus, lorsque, dans la suite, celui-ci eut été à son tour envoyé en mission auprès de Persée en 583 (171 av. J.-C.). Mommsen pense que la statue équestre qui est au revers de la médaille, pourrait être celle de Q. Marcius Tremulus, consul en 448 (306 av. J.-C.), qui lui fut érigée sur le forum après sa victoire sur les Herniques. Il s’agit plutôt d’un monument du même genre élevé à Q. Marcius Philippus, ancêtre du monétaire et vainqueur de Persée.

1101LI – Quadrans Licinia – Publius Licinius Nerva

1101LI – Quadrans Licinia – Publius Licinius Nerva Avers : P. NERVA (Publius Nerva) Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : ROMA (Rome) Proue de navire à droite, au-dessus, une biche? et à droite trois points. British Museum 7.13g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 113-112 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Licinia Références : RRC 292/4a – B.10 (Licinia) – Syd.549b Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Licinius Nerva. Monétaire vers 644 (110 av. J.-C.). Cohen a attribué à la famille Silia les pièces qui suivent et qui ont en légende P. Nerva. Le cognomen Nerva a été porté, en effet, par des Silii, mais beaucoup plus tard que l’époque à laquelle se rapportent les monnaies dont nous allons nous entretenir. Le premier des Silii que l’histoire mentionne avec ce surnom, est P. Silius P. f. Nerva, consul en 734 (20 av. J.-C.). L’attribution faite par Cohen et les anciens numismastistes ne repose donc sur aucun fondement. C’est Mommsen qui a reconnu que les pièces en question doivent être classées à la famille Licinia . Il les attribue à P. Licinius Nerva, préteur en Sicile, en 651 (103 av. J.-C.). Dès lors, le type du denier qu’on n’expliquait,jusqu’ici, que fort imparfaitement, devient très clair : un des ancêtres du monétaire, C. Licinius Crassus, tribun du peuple en 609 (145 av. J.-C.), rassembla le premier le peuple dans une enceinte clôturée (soeptum) à l’occasion des votes par comices ; et un peu plus tard, en 614 (140 av. J.-C.), fut introduit le bulletin de vote. La médaille n° 7 représente le pont élevé à quelque hauteur au-dessus du sol, qui aboutissait à l’urne de vote, et sur lequel une seule personne pouvait passer à la fois. « Un citoyen qui est encore sur les marches de l’estrade, et dont on ne voit que la partie supérieure du corps, reçoit des mains du rogator son bulletin de vote, pendant qu’un autre citoyen, déjà monté sur l’estrade, dépose son vote dans l’urne placée sur un piédestal. Les lignes parallèles qui se voient par derrière, et le siège dont on aperçoit la partie inférieure sont, d’après l’ingénieuse explication de Cavedoni, les cordes tendues qui séparaient les tribus les unes des autres, et le siège ou le banc des tribuns ». Un type du même genre et non moins curieux se voit sur un denier de L. Hostilius Saserna . On n’a pas encore expliqué, jusqu’ici les symboles qui se trouvent au revers des monnaies de bronze. Lieu de découverte (1 exemplaire)

1095FO – Quadrans Fonteia – Caius Fonteius

1095FO – Quadrans Fonteia – Caius Fonteius Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : C. FO(NT) / ROMA (Calus Fonteius. Rome) Proue de navire à droite; devant, trois points. British Museum 5.8g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 114-113 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Fonteia Références : RRC 290/5 – B.5 (Fonteia) – Syd.556c Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Fonteius. Monétaire vers 642 (112 av. J.-C.) Mommsen croit que cet officier monétaire pourrait être le Fonteius dont nous ne connaissons pas le prénom et qui périt à Asculum en 663 (91 av. J.-C.) au commencement de la guerre Sociale. Le denier de C. Fonteius présente, au droit, la tête bifrons de Fons ou Fontus, fils de Janus, l’ancêtre légendaire de la gens Fonteia et dont les fêtes appelées Fontinalia se célébraient le 13e jour du mois d’octobre. Le navire qui figure au revers du denier, et l’ancre qui est au revers de l’as paraissent rappeler les fonctions navales de l’un des ancêtres de la famille, P. Fonteius Capito, qui fut préteur en Sardaigne en 585 (169 av. J.-C.) et commandant de la flotte romaine dans cette île.

1089CI – Quadrans Cipia – Marcus Cipius

Avers : M. CIPI. M. F. (Marcus Cipius Marci filius) Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : ROMA (Rome) Proue de navire. Datation : 115-114 avant J.C. Matière : Bronze Atelier : Rome Gens : Cipia Références : RRC 289/4 – B.5 (Cipia) Indice de rareté : 10+  Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cette famille, peu connue, n’était pas sénatoriale. Un seul de ses membres, M. Cipius, fils d’un autre Marcus, a rempli les fonctions de magistrat monétaire, et Cavedoni fixe la fabrication de ses espèces, à l ‘an 650 (164 av. J.-C.). Leur style, en effet, et la place occupée par le nom du monétaire, au droit, indiquent à peu près cette époque ; nous les plaçons vers l’an 660 (94 av. J.-C.), en les attribuant à Cipius un dont parlent Festus et Cicéron et qui était surnommé le ronfleur . Ce personnage prêtait à rire en répétant ce dicton : non omnibus dormio; il s’endormait, disait-il, seulement pour sa femme, afin de la laisser se livrer librement à l’adultère. C’est lui sans doute qui fut tribun du peuple, puis questeur en 691 (63 av. J.-C.). Nous n’avons rien à dire des types des monnaies de M. Cipius sinon que le gouvernail était son emblème; on le voit au revers du denier et il est reproduit seul dans le champ du semis, à la place de la proue. Peut-être que les pièces sans nom de monétaire qui portent le gouvernail comme emblème se rapportent à un membre inconnu de la gens Cipia . 97/5Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer

1080CU – Quadrans Curtia – Quintus Curtius

1080CU – Quadrans Curtia – Quintus Curtius Avers : CN. DOMI Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : M. SILA. Q. CVRTI (Marcus Silanus. Quintus Curtius) Massue, arc et flèche. British Museum 6.37g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 116-115 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Sergia, Domitia et Curtia Références : RRC 285/5a – B.5 (Curtia) Variante avec la légende du revers différemment disposée. Q·CVRTI M·SILA.  Référence : RRC 285/5b Bibliothèque nationale de France 4.24g Bibliothèque nationale de France 4.24g

1064PA – Quadrans Papiria – Cnæus Papirius Carbo

1064PA – Quadrans Papiria – Cnæus Papirius Carbo Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : CARBO. ROMA (Carbo // Rome) Proue de navire à droite; légende inscrite dessus, devant, trois points; au-dessus un foudre. Andrew McCabe INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 121 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Papiria Référence : RRC 279/2 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les Papirii qui ont porté le surnom de Carbo sont nombreux, et il est difficile de savoir lequel a pu frapper les médailles décrites ci-dessous, sur lesquelles le proenomen n’est pas indiqué. On pourrait songer à C. Papirius Carbo, l’ami des Gracques, dont nous avons parlé plus haut, qui naquit en S90 (164 av. J.-C.); à Cn. Papirius Carbo qui fut consul en 641 (113 av. J.-C.); à M. Papirius Carbo, mentionné par Cicéron et qui était fils de C. Papirius Carbo, préteur en Sardaigne en 586 (168 av. J.-C.). Mommsen a attribué à un même personnage les pièces qui portent Carbo simplement, et celles qui portent M. Carbo ; nous avons fait de même; cependant la différence de style qui existe entre ces deux groupes de monnaies, peut faire croire qu’elles ont été émises par deux magistrats, le second peut-être fils ou frère du premier. Les deniers de Papirius Carbo ont une grande analogie avec ceux d’Aurelius Rufus et de L. Trebanius. Photo adaptée et colorisée de BAHRFELDT, M. von. Nachtrage und Berichtigungen zur Munzkunde der Romischen Republik im Anschluss an Babelon’s Verzeichnis der Consular-Munzen. Bande 3. Hildesheim 1919, ex NZ 1918

1062PL – Quadrans Plutia – Caius Plutius

1062PL – Quadrans Plutia – Caius Plutius Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : C. PLVTI. ROMA (Caius Plutius // Rome) Proue de navire à droite; légende inscrite dessus, devant, trois points; au-dessus bonnets des Dioscures. Bibliothèque nationale de France 4.52g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 121 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Plutia Référence : RRC 278/2 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Eckhel et, à sa suite, la plupart des autres savants ont attribué le denier qui suit à la famille Plautia. Il porte C. Pluti. Mais si, comme nous l’avons dit, le nom de Plautius peut encore s’orthographier Plotius, on ne saurait citer aucun exemple où il soit écrit Plutius. Il faut donc admettre avec Mommsen , l’existence d’une famille Plutia qui n’a, d’ailleurs, pas laissé de traces dans l’histoire. Le denier en question a été frappé par Caius Plutius vers l’an 540 (214 av. J.-C.).