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1569AN – Quinaire Fulvie – Marcus Antonius

1569AN – Quinaire Fulvie – Marcus Antonius Avers : III VIR R P C (Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Triumvirat pour la restauration du gouvernement) Buste ailé de Victoria (la Victoire) à droite sous les traits de Fulvie. Revers : ANTONI // IMP ; (AN) à gauche et XLI à droite. (Antoni Imperatori / Anno unquarantegesimus, À Antoine Imperator / quarante-et-unième anniversaire) Lion passant à droite. Bibliothèque nationale de France 1.82g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 43-42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Références : RRC 489/6 – B.32 (Antonia) – Syd.1363 Lors du premier Triumvirat entre Octave, Marc Antoine et Lépide, Antoine reçut la Gaule, « Gallia Comata » (Gaule chevelue) et la Gaule Cisalpine en novembre 43 avant J.-C. J.-B. Giard date la seconde émission de quinaires de 42 avant J.-C. Ce type est donné à l’atelier de Lyon. La lettre A pour an et le chiffre XLI pour 41 font certainement référence à l’âge d’Antoine, né en 83 avant J.-C. et alors âgé de 41 ans. Au droit, sous les traits de la Victoire est figurée la femme de Marc Antoine, Fulvie, qu’il avait épousé en 46 avant J.-C. et qui devait mourir en 40 avant J.-C. Elle est à l’origine de la guerre de Pérouse en 41 avant J.-C. entre Octave et Antoine. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L’attribution de ces traits féminins à Fulvie, la première femme de Marc Antoine, ne peut être -contestée depuis que M. Waddington a publié une monnaie de la ville de Fulvia de Phrygie, sur laquelle on voit un buste ailé analogue à celui qui est figuré sur le présent quinaire, et qui ne saurait être autre chose, comme l’a démontré le savant auteur de cette découverte, que le portrait de Fulvie . C’est la première fois que les traits d’une femme paraissent sur les médailles romaines. Quant au type du revers, il reçoit son explication d’un passage de Pline qui raconte que Marc Antoine fit dompter des lions qu’il dressa à traîner son char: dès le temps de la bataille de Pharsale, le futur triumvir, pareil à Cybèle, prenait plaisir à figurer sur un bige de lions; c’est sans doute ce fait que rappelle le type des quinaires de la colonie de Lugdunum On voit également un lion en course sur une monnaie légionnaire d’Auguste publiée par M. Friedlaender, et qui porte pour toute légende LEG. XVI. Lieux de découverte (22 exemplaires)

1568AN – Quinaire Fulvie – Marcus Antonius

1568AN – Quinaire Fulvie – Marcus Antonius Avers : Anépigraphe Buste ailé de Victoria (la Victoire) à droite sous les traits de Fulvie. Revers : DVNI A XL // LVGV (Lugduni/ Anno quarantegesimus, Lyon quarantième anniversaire) Lion passant à droite. Bibliothèque nationale de France 1.54g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 43-42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Références : RRC 489/5 – B.32 (Antonia) – Syd.1360 Lors du premier Triumvirat entre Octave, Marc Antoine et Lépide, Antoine reçut la Gaule, « Gallia Comata » (Gaule chevelue) et la Gaule Cisalpine en novembre 43 avant J.-C. J.-B. Giard date la seconde émission de quinaires de 42 avant J.-C. Ce type est donné à l’atelier de Lyon. La lettre A pour an et le chiffre XLI pour 41 font certainement référence à l’âge d’Antoine, né en 83 avant J.-C. et alors âgé de 41 ans. Au droit, sous les traits de la Victoire est figurée la femme de Marc Antoine, Fulvie, qu’il avait épousé en 46 avant J.-C. et qui devait mourir en 40 avant J.-C. Elle est à l’origine de la guerre de Pérouse en 41 avant J.-C. entre Octave et Antoine. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cette pièce a été émise dans l’atelier de Lyon; en effet, un quinaire aux mêmes types porte en légende au revers, LVGVDVNI; on y lit en même temps le chiffre XL. Borghesi a prouvé que ces chiffres XL et XLI (40 et 41) représentent l’âge de Marc Antoine à l’époque où ces pièces furent frappées, c’est-à-dire, ainsi que l’a démontré F. Bompois , en 711 et 712, après que, sur l’ordre du Sénat, -une colonie eût été envoyée à Lyon sous la conduite de L. Munatius Plancus; la Gaule était alors placée sous le commandement supérieur de Marc Antoine.L’attribution de ces traits féminins à Fulvie, la première femme de Marc Antoine, ne peut être -contestée depuis que M. Waddington a publié une monnaie de la ville de Fulvia de Phrygie, sur laquelle on voit un buste ailé analogue à celui qui est figuré sur le présent quinaire, et qui ne saurait être autre chose, comme l’a démontré le savant auteur de cette découverte, que le portrait de Fulvie . C’est la première fois que les traits d’une femme paraissent sur les médailles romaines. Quant au type du revers, il reçoit son explication d’un passage de Pline qui raconte que Marc Antoine fit dompter des lions qu’il dressa à traîner son char: dès le temps de la bataille de Pharsale, le futur triumvir, pareil à Cybèle, prenait plaisir à figurer sur un bige de lions; c’est sans doute ce fait que rappelle le type des quinaires de la colonie de Lugdunum On voit également un lion en course sur une monnaie légionnaire d’Auguste publiée par M. Friedlaender, et qui porte pour toute légende LEG. XVI. Lieux de découverte (9 exemplaires)

1567AN – Quinaire Marc Antoine – Marcus Antonius

1567AN – Quinaire Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : M·(ANT)·IMP (Marcus Antonius Imperator, Marc Antoine, Imperator) Emblèmes de l’augurat, lituus, vase à sacrifice (capis) et corbeau. Revers : Anépigraphe  Victoria (la Victoire) debout à gauche, tournée à droite couronnant un trophée placé à droite. British Museum 1.77g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Gaule cisalpine Datation : 43-42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Références : RRC 489/4 – B.7 (Antonia) – Syd.1159 Ce type de quinaire a été frappé en Gaule où ce module monétaire était en vogue. En fait, le denier gaulois était l’équivalent du quinaire romain en poids et en titre. Normalement, ce type monétaire est frappé conjointement pour sceller l’union de Marc Antoine et de Lépide. Le revers est anépigraphe. Il renforce la supériorité dont Antoine bénéficiait sur son collègue dans cette province de la République alors que son Lépide était normalement gouverneur de la Narbonnaise à ce moment là. Le droit rappelle l’augurat de Marc Antoine qui sacralisait sa personne. Cette monnaie, comme le denier et le quinaire monnayés conjointement avec Lépide, furent frappés peut-être en juin 43 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Marc Antoine fit frapper ces médailles (nos 3 à 7), peu après la mort de César dont il se proclamait le vengeur ; il en ordonna l’émission comme général, pour la solde de ses troupes, pendant le siège de Modène, à la fin de l’année710 (44 av. J.-C.). Sur l’une de ces pièces, le titre d’imperator reipublicae consiiluendae se rapproche de la formule qui sera adoptée, quelques mois plus tard, après la constitution du triumvirat. Lieux de découverte (29 exemplaires)

1566AN – Quinaire Marc Antoine et Lépide

1566AN – Quinaire Marc Antoine et Lépide Avers : M·(ANT)·IMP (Marcus Antonius Imperator, Marc Antoine, Imperator) Emblèmes de l’augurat, lituus, vase à sacrifice (capis) et corbeau. Revers : M·LEPI·IMP (Marc Lépide Imperator) Instruments pontificaux: simpulum, aspersoir, hache à sacrifices et apex (chapeau de pontife). British Museum 1.84g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Gaule cisalpine Datation : 43-42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia et Aemilia Références : RRC 489/3 – B.29 (Aemilia) – Syd.1158a Ce type de quinaire a été frappé en Gaule où ce module monétaire était en vogue. En fait, le denier gaulois était l’équivalent du quinaire romain en poids et en titre. Normalement, ce type monétaire est frappé conjointement pour sceller l’union de Marc Antoine et de Lépide. Il renforce la supériorité dont Antoine bénéficiait sur son collègue dans cette province de la République alors que Lépide était normalement gouverneur de la Narbonnaise. Le droit rappelle l’augurat de Marc Antoine qui sacralisait sa personne. Cette monnaie, comme le denier et le quinaire monnayés conjointement avec Lépide, furent frappés peut-être en juin 43 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les médailles qui précèdent (nos 27 à 30), et sur lesquelles Marc Antoine et Lépide ne prennent que le titre d’impcrator, ont été frappées avant la constitution du triumvirat le 27 novembre 711. Elles ont été émises en Gaule, lorsqu’Antoine, après le siège de Modène, eut passé les Alpes et fait alliance avec Lépide, le 29 mai 711. Lieux de découverte (10 exemplaires)

1545AE – Quinaire Aemilia – Lucius Aemilius Buca

1545AE – Quinaire Aemilia – Lucius Aemilius Buca Avers : PAXS Tête de Pax (La Paix) à droite. Revers : L·AEMILIVS·BVCA·IIII·VIR (Lucius Aemilius Buca Quatuorvir) Mains serrées. British Museum 1.73g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Aemilia Références : RRC 480/24 – B.18 (Aemilia) – Syd.1065 Descriptif : Ce quinaire rare a été frappé en même temps que le portrait de Jules Caesar de L. Aemilius Buca et son denier «Le rêve de Sulla» de la même période. Buca peut être issu d’un parent de Sulla et donc identifié à l’arc de carrière de César pour rétablir l’ordre dans un état déchiré par la guerre civile. Pax, déesse de la paix, est ici représentée pour la première fois sur la monnaie romaine. Cela et les mains jointes au revers font tous deux allusion à la paix et à l’harmonie restaurées par les récentes victoires de César sur ses ennemis. Moins de dix exemplaires observés de ce quinaire. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Aemilius Buca. Quatuorvir monétaire en 710 (44 av. J. C.) Ce personnage mentionné dans le procès de Scaurus , était le fils du monétaire M. Scaurus, contemporain de Sylla. Il fut quatuorvir monétaire l’année même de la mort de Jules César, en 710 (44 av. J.-C.) . L histoire de L. Aemilius Buca n’est pas autrement connue; les types de ses médailles se rapportent tous à Jules César; on en trouvera l’explication et les dessins à la gens Julia, avec l’histoire du collège monétaire dont L. Buca a fait partie.

1544ME – Quinaire Mettia – Marcus Mettius

1544ME – Quinaire Mettia – Marcus Mettius Avers : Anépigraphe Tête de Junon Sospita à droite portant une peau de chèvre. Serpent derrière le buste. Revers : M METTI (Marcus Mettius) Victoria (la Victoire) pilotant une bige à droite. British Museum 1.6g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Mettia Références : RRC 480/23 – B.1 (Mettia) – Syd.1058 Observation : Moins de quinze exemplaires de ce quinaire observé. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Le nom de Mettius est déjà illustre chez les Sabins et les Latins. Citons, par exemple, Mettius Fuffetius, dictateur d’Albe la Longue, au temps du roi Tullus Hostilius, avec lequel fut réglé le combat des Horaces et des Curiaces et qui prit parti pour Fidènes et Veies contre Rome. Mettius Geminus commandait la cavalerie de Tusculum dans la guerre entre Rome et les cités latines confédérées en 414 (340 av. J.-C.). P. Mettius, partisan de Saturninus et de Glaucia, tua C. Memmius, un des candidats au consulat en 654 (100 av. J.-C.). Enfin, M. Mettius, lieutenant de Jules César, est celui qui fit frapper les monnaies qui suivent, en 710 (44 av. J.-C.). Envoyé par César, pendant la guerre des Gaules, comme ambassadeur, auprès d’Arioviste, le chef de la confédération germanique, il fut retenu prisonnier par le barbare; mais César, après sa victoire, le fit mettre en liberté . La tête de Junon Sospita, qui paraît sur le quinaire de M. Mettius, comme sur les monnaies de L. Papius Celsus, de L. Procilius, de L. Roscius Fabatus, de L. Thorius Balbus, rappelle que les Mettii se disaient originaires de Lanuvium, où cette déesse avait un sanctuaire célèbre. Le revers du denier n. 3 et du sesterce est, de même, à rapprocher du revers des deniers de L. Roscius Fabatus et de L. Procilius, où l’on voit la déesse de Lanuvium avec un serpent. Sur le quinaire de L. Papius Celsus, on a, ainsi que sur celui de M. Mettius, une jeune fille qui donne à manger au serpent consacré à la déesse. Chaque année on soumettait une jeune fille à cette épreuve ; vierge, elle était épargnée par le monstre, sinon, elle ne manquait pas d’être dévorée.

1513VA – Quinaire Valeria – Lucius Valerius Acisculus

1513VA – Quinaire Valeria – Lucius Valerius Acisculus Avers : Anépigraphe Tête de Victoria à droite. Revers : ACISCVLVS Petite pioche (Acisculus). Le tout dans une couronne de laurier. Bibliothèque nationale de France 1.9g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Valeria Références : RRC 474/6 – B.22 (Valeria) – Syd. 1004 Seuls cinq exemplaires observés de ce quinaire.  Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Tous les types des monnaies de L. Valerius Acisculus se rattachent à l’origine mythologique de la famille Valeria et se résument dans les idées de force et de valeur, unies à celles de santé et de salut qu’on retrouvait étymologiquement dans le mot valere.

1505LO – Quinaire Lollia – Marcus Lollius Palicanus

1505LO – Quinaire Lollia – Marcus Lollius Palicanus Avers : FELICITATIS Tête de Libertas (la Liberté) laurée à droite. Revers : PALIKANVS Victoria galopant sur un bige à droite. Bibliothèque nationale de France 2.08g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Lollia Références : RRC 473/3 – B.3 (Lollia)- Syd.962 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les Lollii n ‘apparaissent pas dans l ‘histoire de Rome avant le dernier siècle de la république. On les croit d’origine samnite parce qu ‘un Samnite du nom de Lollius est mentionné dans la guerre contre Pyrrhus, roi d ‘Epire, en 485 (269 av. J.-C.). Le seul cognomen qu’on rencontre chez les Lollii est Palicanus; il fut porté pour la première fois par M. Lollius Palicanus ou Palikanus, tribun du peuple en 683 (71 av. J.-C.). Orateur médiocre, mais ardent défenseur de la classe plébéienne contre Sylla, il parvint à rendre aux tribuns du peuple leur ancienne puissance et fut un des principaux accusateurs de Verrès le  souvenir de son dévouement à la cause populaire a été conservé sur les médailles. La famille Lollia n’a fourni qu’un seul monétaire, dont le prénom est inconnu. C’était certainement un descendant du fameux tribun, puisque les monnaies sont frappées en son honneur. Ces monnaies qui datent de 709 (4, av. J.-C.) environ, peuvent être attribuées à M. Lollius M. f., probablement fils de Palicanus. et qui devint consul en 733 (21 av. J.-C.). Cinq ans plus tard, nous trouvons ce personnage comme légat en Gaule; il combattit avec succès les tribus germaniques qui avaient franchi le Rhin; toutefois, ayant laissé tomber aux mains de l’ennemi l’aigle de la cinquième légion, Suétone qualifia ainsi cet accident militaire : majoris infamiae quam detrimenti. Il était, paraît-il, sous les ordres de Varus dans sa désastreuse campagne ; il n’en conserva pas moins, dans la suite, l’amitié d’Auguste qui lui confia l’éducation de Caius César. On ignore quel était son cognomen; mais il est probable qu’il s’appelait Palicanus comme son père, si l’attribution de nos monnaies est fondée. La tête de l’Honneur, de la Liberté, de la Félicité et la tablette ou tessère de vote, rappellent le rôle démocratique du tribun de l’an 683. La chaise curule entre deux épis paraît se rapporter à une particularité de la vie de ce tribun qui, s’étant porté, en l’an 687 (67 av. J.-C.), comme candidat au consulat, eût été élu si le président des comices, le consul Pison, n’eût refusé de proclamer son nom : la chaise curule, emblème du consulat, figure sur la monnaie comme protestation contre cette exclusion. La tribune aux harangues rappelle que ce tribun rendit à la puissance tribunitienne son ancien éclat; on y distingue, à la base, les rostres ou éperons de navire qui la décoraient depuis la prise d’Antium en 420 (334 av. J.-C.).

1501PA – Quinaire Papia – Lucius Papius Celsus

1501PA – Quinaire Papia – Lucius Papius Celsus Avers : Anépigraphe Buste de Victoria à droite. Revers : L PAPIVS / CELSVS (Lucius Papius Celsus) Femme et serpent se faisant face. British Museum 2.01g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Papia Références : RRC 472/3 – B.4 (Papia) – Syd.966 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Papius Celsus. Monétaire vers 709 (45 av. J.-C.) Ce monétaire est aussi inconnu que le précédent dont il était peut-être le fils; mais les types de ses médailles sont très intéressants. La louve et l’aigle occupés à attiser le feu se rapportent à la fondation légendaire de Lanuvium, telle qu’elle est racontée par Denys d’Halicarnasse. Tandis qu’Enée, après sa fuite de Troie et son abordage sur les côtes d’Italie, était occupé à bâtir Lanuvium, on vit tout à coup le feu prendre à la forêt voisine. Une louve apportait dans sa gueule des morceaux de bois sec qu’elle jetait dans le brasier, tandis qu’un aigle agitait ses ailes pour activer la flamme. Mais survint maître renard qui plongeant sa queue dans la rivière voisine, s’approcha du foyer qu’il se mit à arroser de son mieux pour éteindre l’incendie et en arrêter les envahissements. On lutta longtemps et l’on fit de part et d’autre des efforts prodigieux; à la fin, le renard fut obligé de céder et il se retira tout confus de devant l’aigle et le loup, fiers de leur triomphe. Enée réfléchit sur ce prodige, et il prédit à ses compagnons que la nouvelle colonie qu’ils fondaient serait illustre, mais qu’elle aurait fort à lutter contre la jalousie de ses voisins qui s’opposeraient de toutes leurs forces à son développement; pourtant, elle finirait par triompher de toutes les rivalités. En souvenir de ce mémorable événement, les habitants de Lanuvium élevèrent, au forum de leur ville, des statues de bronze au loup et à l’aigle qui avaient ainsi fait présager leur destinée future :Ab agro rava decurrens lupa Lanuviodit Horace. Telle est la légende que rappellent les médailles; c’est aussi à Lanuvium que se rapporte la tête de Junon Sospita, comme nous l’avons fait ressortir plus haut. Sur le quinaire, comme sur celui de M. Mettius, une jeune fille donne à manger au serpent consacré à la déesse : ce type est analogue à celui qui représente Hygie ou la déesse de la santé et de la guérison (Salus) nourrissant de même un serpent. Comme on ne connaît pas l’histoire de L. Papius Celsus, il est difficile d’expliquer les autres types de ses monnaies. Cavedoni pense toutefois, non sans raison, que le mot Triumphus et la tête laurée du Triomphe, ainsi que le buste de la Victoire avec les traits de Calpurnia, comme sur le denier de L. Munatius Plancus, désignent les quatre triomphes dont Jules César fut honoré en l’an 708 (46 av. J.-C.) à cause de ses victoires sur les Gaules, l’Egypte, Pharnace et Juba.

1488CO – Quinaire Considia _ Caius Considius Pætus

1488CO – Quinaire Considia _ Caius Considius Pætus Avers : PAETI Tête diadémée de Vénus à droite. Revers : C. CONSIDIVS (Caii Considii) Victoria (la Victoire) marchant à droite et portant un trophée. British Museum 1.82g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 46 avant J.C. Matière : Argent Gens : Considia Références : RRC 465/7 – B.8 (Considia) – Syd.996a Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo. Variante : légende PAETI à l’avers et au revers C·CONSIDI Référence : RRC 465/7b British Museum 2.13g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Considius Paetus. Monétaire en 705 (49 av. J.-C.) Borghesi a reconnu dans ce monétaire le personnage désigné ainsi par Hirtius : C. Considius filiusi, qui était le fils de C. Considius Longus, propréteur en Afrique et partisan de Pompée. Le monétaire se déclara aussi, comme son père, l’adversaire de César, mais après la bataille de Thapsus en 707 (47 av. J.-C.), il fit sa soumission et obtint son pardon avec le gouvernement d’Hadrumète. Ses monnaies ont été frappées en 705 (49 av. J.-C.) à Apollonie d’Illyrie. Cicéron nous parle des pièces d’argent qu’on fit frapper dans cette ville à cette époque de détresse; C. Considius fuyait avec les partisans de Pompée. Le buste de Pallas et le quadrige de la Victoire, ainsi que la Victoire portant un trophée, expriment évidemment les voeux et les espérances des Pompéiens; la tête de Vénus Erycine fait allusion aux souvenirs de la famille Considia que nous avons signalés plus haut; la chaise curule nous indique que C. Considius Paetus était probablement édile curule à l’époque où il fit frapper monnaie. Quant à la tête laurée à l’aspect féminin qui figure sur les deniers n° 2, 3 et 4, dans laquelle Eckhel a voulu reconnaître Vénus, et d’autres la Liberté, elle est la même divinité que celle qui est figurée sur les deniers de Q. Pomponius Musa et de P. Clodius Turrinus. Borghesi a prouvé que c’était la tête d’Apollon, telle qu’on la voit plus tard sur des monnaies de l’empereur Domitien frappées à Apollonie, le lieu même où C. Considius Paetus a fabriqué ses médailles, et c’est par Apollo que doit être interprétée la lettre A qui figure derrière la tête du dieu sur le denier n° 2. Les collègues de C.Considius Paetus furent Man. Cordius Rufus et Q. Sicinius.