1760AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

1760AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XVII CLASSICAE (Legionis septimis decimis Classicæ, de la dix-septième Légion Classique) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. Bibliothèque nationale de France 3.83g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Référence : RRC 544/10 – B.128 (Antonia) – CRR.1238 Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO XVII Classica Cette légion antonienne semble avoir été dissoute et ses troupes se sont soit retirées, soit ont fusionné avec les légions d’Octave après la réforme des armées par ce dernier après sa victoire à Actium. Le cognomen «Classica» (Naval) semble faire référence au fait que cette légion a servi aux côtés de la marine d’Antoine, peut-être en qualité de «marines». Lieux de découverte (13 exemplaires)
1759AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

1759AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XII ANTIQVAE (Legionis duodecimæ Antiquæ, de la douzième légion antique) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. Bibliothèque nationale de France 3.63g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Références : RRC 544/9 – B.120 (Antonia) – CRR. 1231 Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO XII Élevé à l’origine par César en 58 av.J.-C., la legio XII a été reconstituée à la suite de l’assassinat du dictateur et a servi sous Antoine dans ses campagnes orientales. À la suite de la défaite d’Antoine à Actium, la légion semble avoir été dissoute et ses troupes se sont retirées ou ont fusionné avec les légions d’Octave. Le nom «Antiqua» n’est par ailleurs pas attesté, et la légion semble avoir été à l’origine nommée «Fulminata», un nom que le douzième réformé d’Octave a continué à porter. Le cognomen «Antiqua» peut avoir eu une signification purement locale pour la légion dans le contexte de l’armée d’Antoine. Lieux de découverte (11 exemplaires)
1758AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

1758AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : CHORTIVM·PRAETORIARVM (les cohortes prétoriennes) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. British Museum 3.8g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Références : RRC 544/8 – B.102 (Antonia) – CRR.1213 Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. CHORTIVM·PRAETORIARVM Formés à l’origine comme une petite escorte pour un général, ils sont devenus l’unité d’élite des gardes de l’armée romaine. Leur nom dérive de la tente du commandant (prétoire), placée au centre d’un camp de marche légionnaire. Le même nom a ensuite été appliqué à la maison du commandant lorsque les légions ont emménagé dans des forts de garnison permanents. Antony avait probablement quatre cohortes de prétoriens avec lui à Actium, et leur nature unique est démontrée par le fait qu’ils sont honorés aux côtés, mais distincts, des légions principales. Après la défaite d’Antoine, Octavian a organisé un corps permanent de neuf cohortes prétoriennes. Ils étaient toujours considérés comme des troupes d’élite, vivaient dans de meilleures conditions et recevaient trois fois la solde des légionnaires ordinaires. Trois des cohortes étaient stationnées à Rome et le reste était réparti dans les villes voisines. Sejanus sous Tibère leur a permis de construire un camp permanent pour toutes les cohortes de la ville de Rome, ce qui leur a permis d’avoir leur effet souvent désastreux sur la politique impériale. Lieux de découverte (10 exemplaires)
1750AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

1750AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : ANTONI ARMENIA DEVICTA (Antoni Armenia Devicta, d’Antoine l’Arménie soumise) Tête nue de Marc Antoine à droite; derrière une petite tiare (arménienne). Revers : CLEOPATRAE REGINAE REGVM FILIORVM REGVM (Cleopatræ Reginæ Regum Filiorum Regum, À Cléopâtre reine au-dessus des rois et de ses fils qui sont rois) Buste drapé de Cléopâtre à droite, vu de trois quarts en avant; au-dessous, base de proue de navire. Bibliothèque nationale de France 3.87g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Alexandrie Datation : 32 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Référence : RRC 543/1 – B.95 (Antonia) Alors que la lutte entre Marc Antoine et Octave se prolongeait dans les années 30 av.J.-C., les lignes géographiques et politiques devinrent de plus en plus définies. Antoine s’était retranché dans la Méditerranée orientale et, ce faisant, s’était allié à Cléopâtre VII, reine d’Égypte, dont le premier partisan à Rome, Jules César, avait été assassiné des années auparavant. Elle avait son fils, Césarion, à ses côtés, mais elle avait besoin d’un allié comme Antoine si elle espérait préserver l’Égypte de l’emprise toujours plus large de Rome. Surtout, Antoine était plus facile à manipuler qu’Octave, qui n’avait aucune sympathie pour les motifs de Cléopâtre. Bien que cette femme à l’intellect aveuglant ait peut-être trouvé son mariage avec Antoine une expérience dégradante, personnellement, elle était assez rusée pour se rendre compte que c’était sa seule chance de survie. Par conséquent, elle était probablement impatiente d’émettre des pièces à double portrait, comme ce denier . Peu d’indications supplémentaires sont nécessaires pour reconnaître que Cléopâtre avait effectivement dominé son mari, le seigneur de guerre romain Antoine. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cléopâtre, reine d’Égypte, qui figure sur ce denier avec Marc Antoine, était la fille de Ptolémée Aulètes; elle était née à la fin de l’an 685 (69 av. J.-C.). Sa beauté, son faste et ses débordements sont célèbres. Jules César ne se laissa séduire qu’à demi par la reine d’Egypte, mais Antoine qui la rencontra pour la première fois en 713 (41 av. J.-C.) fut autrement captivé. Gouverneur de l’Orient, il s’établit avec elle à Alexandrie, et il oublia trop les incursions des Parthes sur le territoire romain. Pourtant, en 720 (34 av. J.-C.) il se réveilla de son indolence, conquit l’Arménie, fit prisonnier le roi Artavasde, et revint triompher à Alexandrie. C’est à l’occasion de ce triomphe que fut frappé notre denier, en l’an 720, et la tête de Marc Antoine est de même associée à celle de Cléopâtre sur de nombreuses monnaies autonomes de l’Égypte. Après la bataille d’Actium et la mort d’Antoine, Cléopâtre ayant essayé en vain de séduire Octave, se donna la mort, en 724 (30 av. J.-C.) Il n’est pas inutile de rappeler ici qu’il est souvent difficile de distinguer, sur les médailles, les portraits de Cléopâtre et d’Octavie, qu’on trouve associés à celui de Marc Antoine. Charles Lenormant a établi quelques principes qui permettent de distinguer iconographiquement ces deux femmes d’Antoine ; Duchalais et Bompois ont formulé ces règles encore avec plus de précision : 1° Cléopâtre était reine; dès lors elle devait toujours être représentée la tête ceinte du bandeau royal. 2° Toutes les fois que la tête de Cléopâtre accompagne l’effigie d’Antoine ou qu’elle paraît seule sur les médailles, on ne manque jamais d’exprimer dans la légende son titre de reine. 3° Ses cheveux sont généralement courts et frisés. Dès lors, il est impossible de confondre Cléopâtre avec Octavie qui ne porte jamais le diadème, et dont les cheveux sont arrangés avec art et affectation, roulés en partie derrière la tête, tandis qu une mèche retombe sur le front. 4° Ce n’est qu’à partir de 719, que Marc Antoine fit placer la tête de Cléopâtre sur ses monnaies; par conséquent toutes les pièces antérieures à 719 portent la tête d ‘Octavie. D’après ces règles, c’est la tète d’Octavie et non celle de Cléopâtre, comme on l’a dit souvent, qui figure sur les pièces de Marc Antoine frappées par M. Fonteius Capito, M. Oppius Capito, L. Sempronius Atratinus et L. Calpurnius Bibulus. Lieux de découverte (10 exemplaires)
1749AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

1749AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : ANTON AVG IMP III COS DES III III V. R. P. C (Antonius Augurus Imperator tertium Consul designatus tertium Triumvir Rei Publicæ Constituandæ, Marc-Antoine, augure, Imperator pour la troisième fois, consul désigné pour la troisième fois Triumvir pour la restauration de la République) Tête nue de Marc Antoine à droite. Revers : ANTONIVS / AVG IMP III (Antonius Augustus Imperator tertium, Antoine auguste imperator pour la troisième fois) Légende en deux lignes. Bibliothèque nationale de France 3.75g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 33 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Référence : RRC 542/2 – Syd. 1209 – B.97 (Antonia) Il s’agit du seul denier de la république romaine qui présente la signature d’un graveur, le marquage «P» derrière l’oreille d’Antoine est si bien dissimulé qu’il n’a été découvert qu’en 1920. Ce denier fut frappé vers la fin de la guerre civile avec Octave. En 32 avant notre ère, Antoine a divorcé d’Octavie, le sénat a déclaré la guerre à Cléopâtre et les loyalistes d’Antoine ont fui Rome pour rejoindre Antoine et Cléopâtre en Grèce, où cette pièce a été frappée. L’année suivante, leur destin serait scellé à la bataille d’Actium. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon En 720, Marc Antoine fut consul pour la seconde fois ; il abdiqua dès les Kalendes de janvier de la même année, et à partir de ce moment, il fut consul designatus tertio jusqu’en 723 (31 av. J.-C .); pendant toute cette période également, il fut imperator tertio. Lieux de découverte (24 exemplaires)
1748AN – Denier Marc Antoine – Marcus Silanus

1748AN – Denier Marc Antoine – Marcus Silanus Avers : ANTON AVG IMP III COS DES III III V. R. P. C (Antonius Augurus Imperator tertium Consul designatus tertium Triumvir Rei Publicæ Constituandæ, Marc-Antoine, augure, Imperator pour la troisième fois, consul désigné pour la troisième fois Triumvir pour la restauration de la République) Tête nue de Marc Antoine à droite. Revers : M. SILANVS AVG // Q. PRO. COS (Marcus Silanus Augurum Quæstor Pro Consuli (Marcus Silanus augure, questeur, proconsul) Légende en deux lignes. British Museum 3.83g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 33 avant J.C. Matière : Argent Gentes : Antonia et Junia Références : RRC 542/1 – Syd. 1208 – B.97 (Antonia) Il s’agit du seul denier de la république romaine qui présente la signature d’un graveur, le marquage «P» derrière l’oreille d’Antoine est si bien dissimulé qu’il n’a été découvert qu’en 1920. Marcus Silanus était le demi-frère de Brutus, assassin de César. Après la paix de Misène en 39 avant J.-C., Silanus rentra à Rome, avant de rejoindre Antoine en Orient où il reçut le commandement d’une province, la Macédoine. Ce denier était précédemment daté de 33 avant J.-C. En fait, Marcus Silanus ne fut nommé questeur et proconsul qu’à partir du Printemps 32 avant J.-C. D’autre part, Marc-Antoine était à Samos jusqu’au mois de mai 32 avant J.-C. Après la fin de la guerre Civile, il sera consul avec Auguste en 25 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon En 720, Marc Antoine fut consul pour la seconde fois ; il abdiqua dès les Kalendes de janvier de la même année, et à partir de ce moment, il fut consul designatus tertio jusqu’en 723 (31 av. J.-C .); pendant toute cette période également, il fut imperator tertio. Lieux de découverte (11 exemplaires)
1743AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

1743AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : ANTONIVS AVGVR COS DES ITER ET TERT (Antonius, Augur, Consul designatus iterum et tertio) Tête nue de Marc Antoine à droite. Revers : IMP TERTIO III VIR R P C (Imperator Tertio, Triumvir Reipublicae Constituendae) Diadème arménien à droite. Arc et flèche croisés derrière. British Museum 3.9g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Antioche Datation : 36 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Références : RRC 539/1 – B.94 (Antonia) – CRR 1476 – Syd. 1205 Sear fait valoir de manière assez convaincante que ce denier est lié à une victoire du général d’Antoine, Canidius Crassus à l’automne 37 avant JC contre Artavasdes en Arménie. Cette bataille était cruciale si l’invasion planifiée par Antoine de la Parthie devait avoir une chance de succès. Malheureusement, la victoire annoncée ici reviendrait hanter Antoine alors que l’Arménie se retournait contre lui et causait une perte majeure à sa ligne d’approvisionnement pendant l’échec de la campagne parthe. L’exécution de la gravure est trop finement détaillée pour qu’elle ait l’indication d’un atelier itinéraire, où les graveurs moins qualifiés se débattaient souvent avec l’art de leur travail. Finalement, Antoine se vengera de l’Arménie inconstante en 34 avant JC. L’allégeance du territoire ne semble cependant pas complète car Tibère et Auguste ont conclu un accord pacifique avec l’Arménie en 20/19 av.J.-C. par lequel elle deviendrait une province à part entière de l’empire. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C’est en l’an 718 (36 av. J.-C.) qu’eut lieu la troisième proclamation impératoriale de Marc Antoine. La réalisation effective de son deuxième consulat étant de l’an 720 (34 av. J.-C), c’est entre 718 et 720 (36 à 34 av. J.-C.) que l’on doit placer ce denier. D’autre part, la tiare arménienne rappelle la conquête de l’Arménie opérée en l’an 720 (34 av. J.-C.) et le triomphe extraordinaire qu’Antoine célébra à Alexandrie à la suite de ses victoires sur Artavasde. C’est donc en cette année môme, à l’occasion de ce triomphe, que le denier fut frappé. Lieux de découverte (7 exemplaires)
1738AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

1738AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : M ANT. AVGV. III. VIR. R. P. C (Marcus Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Marc Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Tête de Marc Antoine à droite. Revers : IMP – TER Trophée avec deux boucliers sur les bras, deux boucliers ronds et lances en dessous. British Museum 3.76g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Atelier de campagne en Syrie Datation : 37 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Références : RRC 536/4 – B.77 (Antonia) – Syd. 1202 Cette pièce doit avoir été réalisée pendant les campagnes en Syrie de Marc Antoine, le trophée au revers commémore les victoires de ses armées contre les Parthes, qui avaient traversé l’Euphrate et envahi la Syrie, étant vaincu par les légions de Publius Ventidio Baso, qui a capturé et tué Labienus, et à Gindaros, il a vaincu le commandant parthe, le prince Pacoro, qui est mort au combat. Après l’arrivée d’Antoine, la campagne se poursuivit, cette fois contre le roi Antiochus de Commagène, assiégeant Samosate, mais le monarque acheta la paix en échange d’une forte indemnité, ces pièces commémorant les victoires romaines des armées d’Antoine pendant 38 avant JC. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ces pièces (nos 76 à 80) datent de la période comprise entre 718 et 720 (36 à 34 av. J.-C.) c’est-à-dire entre la troisième acclamation impératoriale de Marc Antoine et la réalisation effective de son deuxième consulat. Le trophée qu’on voit au revers des nos 76, 77 et 78, est formé d’armes parthes, en souvenir des victoires de Marc Antoine sur ces peuples : casaque courte, casque rond, poignard recourbé à la ceinture; au bras droit, l’épée appelée acinaces; au bras gauche, le bouclier long, évidé de chaque côté. Lieux de découverte (2 exemplaires)
1737AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

1737AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : M ANT. AVGVR. III. VIR. R. P. C (Marcus Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Marc Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Tête de Marc Antoine à droite. Revers : IMP – TER Trophée avec épée courbée et bouclier en huit, avec une autre épée suspendue à la taille; à la base du trophée, de la proue et du bouclier rond; de chaque côté du trophée, inscription. British Museum 3.71g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Atelier de campagne en Syrie Datation : 37 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Références : RRC 536/3 – B.78 (Antonia) – Syd. 1204 Cette pièce doit avoir été réalisée pendant les campagnes en Syrie de Marc Antoine, le trophée au revers commémore les victoires de ses armées contre les Parthes, qui avaient traversé l’Euphrate et envahi la Syrie, étant vaincu par les légions de Publius Ventidio Baso, qui a capturé et tué Labienus, et à Gindaros, il a vaincu le commandant parthe, le prince Pacoro, qui est mort au combat. Après l’arrivée d’Antoine, la campagne se poursuivit, cette fois contre le roi Antiochus de Commagène, assiégeant Samosate, mais le monarque acheta la paix en échange d’une forte indemnité, ces pièces commémorant les victoires romaines des armées d’Antoine pendant 38 avant JC Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ces pièces (nos 76 à 80) datent de la période comprise entre 718 et 720 (36 à 34 av. J.-C.) c’est-à-dire entre la troisième acclamation impératoriale de Marc Antoine et la réalisation effective de son deuxième consulat. Le trophée qu’on voit au revers des nos 76, 77 et 78, est formé d’armes parthes, en souvenir des victoires de Marc Antoine sur ces peuples : casaque courte, casque rond, poignard recourbé à la ceinture; au bras droit, l’épée appelée acinaces; au bras gauche, le bouclier long, évidé de chaque côté.
1735AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

1735AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : M ANT. AVGV. III. VIR. R. P. C (Marcus Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Marc Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Tête de Marc Antoine à droite. Revers : IMP – TER Trophée avec épée courbée et bouclier en huit, avec une autre épée suspendue à la taille; à la base du trophée, deux boucliers ronds et deux lances; de chaque côté du trophée, inscription. British Museum 3.77g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Atelier de campagne en Syrie Datation : 37 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Références : RRC 536/1 – B.99 (Julia) – Syd. 1203 Cette pièce doit avoir été réalisée pendant les campagnes en Syrie de Marc Antoine, le trophée au revers commémore les victoires de ses armées contre les Parthes, qui avaient traversé l’Euphrate et envahi la Syrie, étant vaincu par les légions de Publius Ventidio Baso, qui a capturé et tué Labienus, et à Gindaros, il a vaincu le commandant parthe, le prince Pacoro, qui est mort au combat. Après l’arrivée d’Antoine, la campagne se poursuivit, cette fois contre le roi Antiochus de Commagène, assiégeant Samosate, mais le monarque acheta la paix en échange d’une forte indemnité, ces pièces commémorant les victoires romaines des armées d’Antoine pendant 38 avant JC.