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1226VI – Semis Vibia – Caius Vibius Pansa

1226VI – Semis Vibia – Caius Vibius Pansa Avers : Anépigraphe Tête laurée de Neptune à droite, derrière marque de valeur S. Revers : C. VIBI. (PA)  (Caius Vibius Pansa) Proue de navire à droite. British Museum 5.19g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Vibia Références : RRC 342/8a – B.13 (Vibia) – Syd.690f Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius C. j. Pansa. Monétaire vers 664 (90 av. J.-C.) Il est probable que ce magistrat est le père de C. Vibius Pansa C. f. C. n. qui fut consul en 711 (43 av. J.-C.). Le prénom concorde parfaitement avec cette identification, ainsi que le style des médailles. Mais on ne sait rien sur l’histoire de ce monétaire, sinon qu’il fut proscrit par Sylla en 672 (82 av. J.-C.). Il fit partie du même collège monétaire que Q. Titius dont les deniers sont de style semblable.Nous avons fait remarquer ailleurs que Q. Titius copia sur ses pièces de bronze la plupart des types des deniers de C. Vibius Pansa. Ajoutons ici que l’as n. 10 de C. Vibius Pansa porte, au droit, une tête de Janus à barbe pointue, pareille à celle qui figure sur l’as de Q. Titius. Nous n’avons rien à dire de la tête d’Apollon et du quadrige de Pallas identifiée à la dea Roma, qu’on voit sur les cinq premières médailles. Sur le denier n. 6, Cérès ou Déméter, tenant deux torches, est à rapprocher de Diane Lucifera sur un denier de P. Clodius Turrinus ; c’est un type emprunté à la numismatique des villes grecques ou siciliennes, sans que nous connaissions les motifs de ce choix. Le cochon qui accompagne souvent Cérès à la recherche de sa fille Perséphone, rappelle les cochons qui, suivant la légende, bouleversèrent le sol afin de cacher la trace du passage de Perséphone. Les masques bachiques sur les autres deniers, sont des types parlants qui font allusion au cognomen du monétaire.

1669PO – Denier Sextus Pompée – Sextus Pompeius Magnus

Avers : MAG. PIVS IMP. ITER (Magnus pius imperatori iterum, Pompée, le grand, pieux Imperator pour la deuxième fois) Tête nue de Pompée à droite entre un vase (capis) et un lituus. Revers : PR(AE)F OR(AE) (MAR) IT ET / CLAS.EX.S C ou PR(AE)F OR(AE) (MAR) IT ET / CLAS.S.C (Praefectus classis et oræ maritimæ ex senatus consulto, Préfet de la flotte et de la côte maritime par décret du Sénat) Neptune nu debout à gauche, le manteau sur l’épaule, le pied droit posé sur une proue de navire entre les frères Anapias et Amphinomus portant leurs parents sur leurs épaules .Deux tête de Scylla à la base. BNF Indice de rareté Atelier Catane Datation : 42-40 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pompeia Références : RRC 511/3b – B.27 (Pompeia) – CRR.1344 Descriptif : Ce denier représente l’effigie de Pompée le Grand qui forma avec César et Crassus le premier Triumvirat. Il a peut-être été frappé à Catane en souvenir des frères catanéens figurés au revers. Ceux-ci avaient sauvé leurs parents d’une éruption de l’Etna en les portant sur leurs épaules, thème à mettre en rapport avec Énée s’enfuyant de Troie en portant Anchise sur ses épaules. De la même manière, Sextus Pompée exaltait la piété filiale. Variante : Légende au revers PRAEF ORAE MAR IT ET / CLAS S C Références : RRC 511/3c – B.26 (Pompeia) 3.82gr _ 19.1mm Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Le type du revers des deux deniers qui précèdent est à rapprocher du type du denier de M. Herennius. La présence des frères de Catane sur les monnaies de Sextus Pompée, prouve que ces pièces ont été frappées dans cette ville de Sicile. Lieux de découverte (7 exemplaires) Enregistrer

1342CR – Denier Serratus Creperia – Quintus Creperius Rucus

1342CR – Denier Serratus Creperia – Quintus Creperius Rucus Avers : Anépigraphe Buste drapé d’Amphitrite à droite, vu de trois quarts en arrière, les cheveux longs tombant sur la nuque et le dos; de chaque côté du buste, une marque de contrôle. Revers : Q.CREPER.M.F ROCVS (Quintus Crepereius, Marcus Filius Rocus) Neptune nu jusqu’à la ceinture dans un bige de chevaux marins voguant à gauche, brandissant un trident transversal de la main droite et tenant les rênes de son char marin ; au-dessus, dans le champ, marque de contrôle. British Museum 3.87g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 72 avant J.C. Matière : Argent Gens : Creperia Références : RRC 399/1b – B.2 (Creperia) – Syd.796a La gens Creperia était de rang équestre, le monétaire semble avoir été le frère de Marcus Creperius tribun militaire en 69 avant J.-C. M. Crawford fait remarquer qu’il devait être en relation avec les negociatores qui sévissaient en Orient. Cette famille était réputée pour la stricte discipline de ses membres d’après D. Sear. Le système de marque de contrôle des coins repose sur l’alphabet latin et le recours à des symboles relatifs à la mer et aux rivières. Dix lettres (de A à K, le j n’existe pas en latin) a été utilisé en liaison avec neuf animaux : dauphin, tortue, crabe, poisson, poulpe, calmar, poisson plat (limande), éponge, actine (anémone de mer), héron. La lettre C est attachée au crabe. La même lettre se retrouve au revers. Il y a deux variétés de revers en fonction de la légende. Il peut existe plusieurs paires de coins différentes. Ce denier est l’un des plus rares de la période. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cette famille,d’ordre équestre, était célèbre par l’austérité de ses membres. Cicéron mentionne un Marcus Crepereius, tribun militaire désigné et sénateur, qui en 684 (70 av. J.-C.),fut l’un des juges de Verres. C’était probablement le père de Q. Crepereius Rocus, monétaire que ses pièces désignent comme fils de Marcus. Cavedoni classe ses deniers entre 690 et 698 (64 et 56 av. J.-C.) ; cette date est confirmée par l’examen des trouvailles. Les types marins des deniers de Q. Crepercius Rocus permettent de croire que ce personnage y rappelle quelque exploit maritime de ses ancêtres, ou qu’il a fait frapper monnaie pendant qu’il remplissait quelque importante fonction sur la flotte romaine. Au droit, on voit le buste d’Amphitrite, et au revers, une divinité imberbe qui est peut-être Neptune, père de cette déesse, sur un char traîné par deux hippocampes. Le type du revers se trouve identique sur des monnaies de Corinthe, et rien ne s’oppose à ce que les monnaies de Q. Crepereius Rocus aient été frappéesà Corinthe ; on ne peut cependant admettre que ce personnage fût duumvir coloniæ deducendae, chargé de l’établissement de la colonie romaine à Corinthe en 708 (46 av. J.-C.) avec L. Cossutius Sabula. La composition des dépôts ne permet pas de faire descendre à cette date les monnaies de Q. Crepereius Rocus. Les symboles qu’on trouve dans le champ des pièces se rapportent tous à la mer ou à la navigation. Lieux de découverte (5 exemplaires)

1668PO – Denier Sextus Pompée – Sextus Pompeius Magnus

Avers : MAG. PIVS IMP. ITER (Magnus pius imperatori iterum, Pompée, le grand, pieux Imperator pour la deuxième fois) Tête nue de Pompée à droite entre un vase (capis) et un lituus. Revers : PRÆF // CLAS ET ORÆ (MAR)IT EX S C (Præfectus classis et oræ maritimæ ex senatus consulto, Préfet de la flotte et de la côte maritime par décret du Sénat) Neptune nu debout à gauche, le manteau sur l’épaule, le pied droit posé sur une proue de navire entre les frères Anapias et Amphinomus portant leurs parents sur leurs épaules .Deux tête de Scylla à la base. BNF 3.88gr Indice de rareté Atelier Catane Datation : 42 – 40 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pompeia Références : RRC 511/3a – Syd. 1344 Descriptif : Ce denier représente l’effigie de Pompée le Grand qui forma avec César et Crassus le premier Triumvirat. Il a peut-être été frappé à Catane en souvenir des frères catanéens figurés au revers. Ceux-ci avaient sauvé leurs parents d’une éruption de l’Etna en les portant sur leurs épaules, thème à mettre en rapport avec Énée s’enfuyant de Troie en portant Anchise sur ses épaules. De la même manière, Sextus Pompée exaltait la piété filiale. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Le type du revers des deux deniers qui précèdent est à rapprocher du type du denier de M. Herennius. La présence des frères de Catane sur les monnaies de Sextus Pompée, prouve que ces pièces ont été frappées dans cette ville de Sicile. Lieux de découverte (74 exemplaires) Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 2002,0102.4792 Source : British Museum Poids : 3.99g British Museum: 1911,0705.1 Source : British Museum Poids : 3.71g     Amis collectionneurs! Attention aux contrefaçons Source : https://www.colleconline.com/fr/items/55152/monnaie-antique-romaine-sextus-pompee-denier http://www.chijanofuji.com/OL_Pompey.html

1667PO – Denier Sextus Pompée – Sextus Pompeius Magnus

Avers : MAG. PIVS IMP. ITER (Magnus pius imperatori iterum, Pompée, le grand, pieux Imperator pour la deuxième fois) Tête diadémée de Neptune à droite, un trident sur l’épaule. Revers : PRÆF // CLAS ET ORÆ (MAR)IT EX S C (Præfectus classis et oræ maritimæ ex senatus consulto, Préfet de la flotte et de la côte maritime par décret du Sénat) Trophée naval orné d’une proue et de l’aplustre. BNF 3.89gr Indice de rareté Atelier Catane Datation : 42 – 40 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pompeia Références : RRC 511/2 – B.21 (Pompeia) – Syd.1347 Descriptif : Ce denier appartient à la grande série sicilienne frappée à l’instigation de Sextus Pompée. Droit et revers rappellent que Sextus Pompée avait reçu le commandement de la flotte de la République après l’assassinat de César en 44 avant J.-C. D’abord basé à Marseille, il fut déclaré ennemi public à l’instigation d’Octave. Sextus Pompée trouva alors refuge en Sicile d’où il pouvait bloquer l’approvisionnement de Rome en grains. Ce denier est frappé au moment où il se réconcilie avec Marc Antoine et Octave. La paix armée ne devait durer que cinq ans. Les auteurs du CMDRR. ont recensé cinq variétés différentes de légendes pour ce type de denier. Variante 1 : Légende de l’avers MAG. PIVS IMP. ITER Référence : RRC 511/2a  DNB 3.54g DNB 3.54g Variante 2 : Légende de l’avers (MA)G. PIVS IMP. ITER Référence : RRC 511/2b  BM 3.74g Variante 3 : Légende de l’avers (MA)G. PIVS IMP. I(TE)R Référence : RRC 511/2c  BnF 3.83g BnF 3.83g Lieux de découverte (29 exemplaires) Enregistrer  

1665ST – Denier Statia – Lucius Statius Murcus

Avers : Anépigraphe Tête de Neptune à droite, un trident derrière le buste. Revers : MVRCVS IMP (Murcus Imperator) Silhouette masculine (Murcus) à droite portant une épée de la main gauche et mettant à genou une silhouette féminine de la main droite. A l’arrière plan un trophée. BNF 4.18gr Indice de rareté Atelier Grèce Datation : 42 – 41 avant J.C. Matière : Argent Gens : Statia Référence : RRC 510/1 – B.1 (Statia) – Syd.1315 Descriptif : Selon Ernest Babelon, le revers montre l’Asie faisant sa soumission à Murcus qui lui tend la main pour la relever. Le trophée fait allusion aux récentes victoires de Murcus sur Dolabella. Lucius Statius (Staius) Murcus, lieutenant de César (48 av. J.-C.), préteur en 45-44, proconsul de Syrie battit Caecillius Bassus à Apamée. Mais après la mort de César, il adhéra au parti républicain de Brutus et de Cassius. C’est ce dernier qui lui conféra le titre de Praefectus Classis, ayant déjà le titre d’Imperator suite à ses victoires antérieures déjà évoquées plus haut. Il battit Dolabella et la flotte rhodanienne sur les côtes de la Cilicie et bloqua Laodicée. Suite à la défaite des républicains à Philippes (43 av. J.-C.), il rejoignit Sexte Pompée en Sicile pour lui offrir ses services. mais ce dernier le fit mettre à mort. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Statia paraît originaire du Samnium ou de la Lucarne; mais une partie de ses membres était déjà fixée à Rome à une époque très ancienne, car nous y trouvons, en 279 (475 av. J.-C.), T. Statius comme tribun du peuple. Un général Samnite du nom de Statius Gellius fut battu par les Romains et fait prisonnier pendant les guerres du Samnium, en 449 (305 av. J.-C.). L. Statius Murcus, dont le nom figure sur les médailles, était lieutenant de César en 706 (48 av. J.-C.). Il fut l’un des trois commissaires envoyés pour entreprendre des négociations avec les Pompéiens, à Oricum. Préteur en 709-710 (45-44 av. J.-C.), il passa en Syrie avec le titre de proconsul, et battit Caecilius Bassus à Apamée. Mais après la mort de César, L. Statius Murcus se jeta dans le parti de Brutus et de Cassius, et ce dernier l’investit du titre de praefectus classis; il avait déjà celui d’imperalor. Il battit Dolabella et la flotte rhodienne sur les côtes de la Cilicie et bloqua Laodicée. Il vint ensuite croiser dans la mer Ionienne et sur les côtes du Péloponèse. Au lendemain de la défaite du parti républicain à Philippes en 712 (42 av. J.-C.), il s’enfuit en Sicile auprès de Sex. Pompée, à qui il offrit ses services. Après l’avoir d’abord accueilli favorablement, Sex. Pompée le fit mettre à mort.Le denier de L. Statius Murcus a été frappé en Orient et il est toujours d’une fabrique assez grossière. On voit, au droit, la tête de Neptune, allusion à son titre de praefectus classis, ce qui fixe l’époque de la frappe en l’an 711 (43 av. J.-C.), au moment où Murcus commandait la flotte de la mer Ionienne. Le revers montre l’Asie faisant sa soumission à Murcus qui lui tend la main pour la relever. Le trophée fait allusion aux récentes victoires de Murcus sur Dolabella. Lieu de découverte (1 exemplaire) Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 2002,0102.4790 Source : British Museum Poids : 3.72g British Museum: 1841,0726.1246 Source : British Museum Poids : 3.37g

1656JU – Denier Brutus – Publius Servilius Casca

Avers : CASCA LONGVS (Casca Longus) Tête laurée de Neptune à droite; au-dessous, sous le cou, un trident. Revers : BRVTVS / IMP (Brutus/ Imperator) Victoria (la Victoire) marchant à droite, les ailes déployées, sur un sceptre brisé, tenant de la main droite une couronne brisée et de la main gauche, une palme. BNF 3.90gr Indice de rareté Atelier : Asie Mineure ou Macédoine Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Servilia et Junia Références : RRC 507/2 – B.44 (Junia) – Syd.1298 Descriptif : Ce denier, très important historiquement, fait partie du monnayage fabriqué sous l’autorité de Publius Servilius Casca lequel comprend aussi un des rares aurei à l’effigie de Brutus. Ce dernier est l’un des principaux conspirateurs qui participèrent à l’assassinat de César. C’est Casca qui porta le premier coup de dague au dictateur. Son frère participa aussi à la conspiration. Ils rejoignirent Brutus et Cassius. Casca est le commandant en chef de la flotte de Brutus lors de la bataille de Philippes. Ce denier est frappé avant cette bataille au moment où les Républicains pensent qu’ils vont écraser leurs ennemis et rétablir la République. Au revers, la Victoire tient un couronne brisée, affirmant ainsi, la chute du tyran (César). Le sceptre brisé appartient à la même iconographie et montre que les tyrannicides ont triomphé de César qui voulait rétablir la Royauté. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Servilius Casca Longus. en 711-712 (43-42 av. J.-C.) On connaît deux frères du nom de Servilius Casca Longus à qui les monnaies qui suivent peuvent être attribuées. L’un portait le prénom de Publius et l’autre celui de Caius. Le premier prit part au meurtre de Jules César en 710 (44 av. J.-C.); il était alors tribun du peuple. Il combattit à la bataille de Philippes, dans l’armée de Brutus, et il mourut peu après. Son frère, bien que lié d’amitié avec César, n’en conspira pas moins, lui aussi, contre la vie du dictateur et il figure également dans la campagne qui aboutit, pour le parti républicain, au désastre de Philippes, à la fin de 712. L’un de ces deux personnages, on ne sait lequel, parait avoir été chargé par Brutus du gouvernement civil de la province d’Asie, en 711-712 3. Les deniers ci-dessous, frappés en Orient, au nom de Brutus, font allusion à quelque victoire maritime remportée par le parti républicain dans les mers d ‘Asie. On avait intérêt, avant la bataille de Philippes, à célébrer bien haut ce succès qui dut être de peu d’importance. Lieux de découverte (12 exemplaires) Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1843,0116.707 Source : British Museum Poids : 4.05g British Museum: 2002,0102.4786 Source : British Museum Poids : 3.92g

1387PL – Denier Plautia – Publius Plautius Hypsæus

1387PL – Denier Plautia – Publius Plautius Hypsæus Avers : P. YPSAE. S. C (Publius Hypsæus Senatus Consulto, Publius Hypsaeus avec l’accord du Sénat) Tête de Neptune à droite; derrière, un trident ornementé. Revers : C. YPSAE. COS / PRIV verticalement CEPIT (Caius Hypsæus Consul/ Privernum Cepit, Gaius Hypsæus, consul, capture Privernum) Jupiter dans un quadrige galopant à gauche, tenant un foudre de la main droite et les rênes de la main gauche.  British Museum 4.04g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 60 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plautia Références : RRC 420/1a – B.11 (Plautia) – Syd.910 Sur ce denier de la gens des Hypsæi, Publius Plautius fait remonter sa généalogie à Neptune et à sa fille Leuconöe, qui figure sur un denier du même monétaire. Plautius orthographie son nom sous la forme grecque alors qu’associé à Marcus Æmilius Scaurus il recourt à l’alphabet latin sous la forme Hupsæus. Le revers commémore la prise de Privernum, la cité volque qui s’était révoltée contre l’autorité de Rome en 329 avant J.-C. et qui fut prise par Gaius Plautius Decianus, un ancêtre du monétaire. Il s’empara aussi de Vitrurve, le chef de la coalition volque des Fundi. Aujourd’hui, certains auteurs comme D. R Sear ont relevé la datation de ce denier à 60 avant J.-C. alors que M. Harlan le date de 57 avant J.-C. Variante avec la présence d’un scorpion sous les chevaux au revers Référence : RRC 420/1b British Museum 3.96g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Plautius Hypsaeus. Edile curule vers 696 (58 av. J.-C.) P. Plautius Hypsaeus fit frapper monnaie pendant qu’il exerçait la charge d’édile curule avec M. Aemilius Scaurus, en 696 (58 av. J.-C.). Il fut envoyé comme questeur de Cn. Pompée en Egypte avec la mission de rétablir Ptolémée XIII Aulètes sur le trône d’Egypte; il devint plus tard tribun du peuple et enfin candidat au consulat. Soutenu par P. Clodius, il fut naturellement l’adversaire acharné de Milon, et mêlé aux événements qui accompagnèrent le meurtre de son protecteur.Nous avons dit (famille Aemilia) tout ce qui concernait son collègue, M. Aemilius Scaurus, dans les monnaies que les deux édiles firent frapper en commun par ordre du Sénat. Ici, nous devons nous borner à expliquer ce qui se rapporte à Hypsaeus. Celui-ci rappela les exploits militaires de son ancêtre, le consul C. Plautius Venno Hypsaeus, qui prit Privernum en 413 (341 av. J.-C.)4, et ruina ainsi la confédération que les cités Volsques avaient formée contre Rome; il obtint les honneurs du triomphe qui est représenté sur les médailles. Borghesi a remarqué que le scorpion qui figure sous le quadrige est l’emblème de la Commagène où P. Hypsaeus exerça un commandement sous les ordres de Pompée pendant sa campagne d’Asie. On voit encore sur ces médailles les têtes de Neptune et de sa fille Leuconoé, parce que les Hypsaei se prétendaient issus de ces deux divinités. Hygin dit en effet : Leuconoï Neptuni film ex Themisio Hypsei filia . C’est par une assimilation de ce genre que les Bursiones se prétendaient issus de Byrseus, l’hôte de Neptune, de Mercure et d’Apollon. Remarquons enfin que l’orthographe du nom Hypsaeus varie, et qu’on le trouve souvent écrit Ypsaeus : c’est la forme grecque du mot transcrite en latin. Lieux de découverte (59 exemplaires)

1341CR – Denier Serratus Creperia – Quintus Creperius Rucus

1341CR – Denier Serratus Creperia – Quintus Creperius Rucus Avers : Anépigraphe Buste drapé d’Amphitrite à droite, vu de trois quarts en arrière, les cheveux longs tombant sur la nuque et le dos; de chaque côté du buste, une marque de contrôle. Revers : Q.CREPEREI ROCVS (Quintus Crepereius Rocus) Neptune nu jusqu’à la ceinture dans un bige de chevaux marins voguant à gauche, brandissant un trident transversal de la main droite et tenant les rênes de son char marin ; au-dessus, dans le champ, marque de contrôle. Bibliothèque nationale de France 3.91g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 72 avant J.C. Matière : Argent Gens : Creperia Références : RRC 399/1a – B.1 (Creperia) – Syd.796 La gens Creperia était de rang équestre, le monétaire semble avoir été le frère de Marcus Creperius tribun militaire en 69 avant J.-C. M. Crawford fait remarquer qu’il devait être en relation avec les negociatores qui sévissaient en Orient. Cette famille était réputée pour la stricte discipline de ses membres d’après D. Sear. Le système de marque de contrôle des coins repose sur l’alphabet latin et le recours à des symboles relatifs à la mer et aux rivières. Dix lettres (de A à K, le j n’existe pas en latin) a été utilisé en liaison avec neuf animaux : dauphin, tortue, crabe, poisson, poulpe, calmar, poisson plat (limande), éponge, actine (anémone de mer), héron. La lettre C est attachée au crabe. La même lettre se retrouve au revers. Il y a deux variétés de revers en fonction de la légende. Il peut existe plusieurs paires de coins différentes. Ce denier est l’un des plus rares de la période. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cette famille,d’ordre équestre, était célèbre par l’austérité de ses membres. Cicéron mentionne un Marcus Crepereius, tribun militaire désigné et sénateur, qui en 684 (70 av. J.-C.),fut l’un des juges de Verres. C’était probablement le père de Q. Crepereius Rocus, monétaire que ses pièces désignent comme fils de Marcus. Cavedoni classe ses deniers entre 690 et 698 (64 et 56 av. J.-C.) ; cette date est confirmée par l’examen des trouvailles. Les types marins des deniers de Q. Crepercius Rocus permettent de croire que ce personnage y rappelle quelque exploit maritime de ses ancêtres, ou qu’il a fait frapper monnaie pendant qu’il remplissait quelque importante fonction sur la flotte romaine. Au droit, on voit le buste d’Amphitrite, et au revers, une divinité imberbe qui est peut-être Neptune, père de cette déesse, sur un char traîné par deux hippocampes. Le type du revers se trouve identique sur des monnaies de Corinthe, et rien ne s’oppose à ce que les monnaies de Q. Crepereius Rocus aient été frappéesà Corinthe ; on ne peut cependant admettre que ce personnage fût duumvir coloniæ deducendae, chargé de l’établissement de la colonie romaine à Corinthe en 708 (46 av. J.-C.) avec L. Cossutius Sabula. La composition des dépôts ne permet pas de faire descendre à cette date les monnaies de Q. Crepereius Rocus. Les symboles qu’on trouve dans le champ des pièces se rapportent tous à la mer ou à la navigation. Lieux de découverte (19 exemplaires)

1253RU – Quinaire Rubria – Lucius Rubrius

1253RU – Quinaire Rubria – Lucius Rubrius Avers : DOS-SEN (Dossenus) Tête laurée de Neptune à droite, un trident sur l’épaule. Revers : L. RVBRI (Lucius Rubrius) Victoria (la Victoire) marchant à droite, tenant une couronne et une palme; à ses pieds, un serpent enroulé autour d’un autel. Bibliothèque nationale de France 1.77g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 87 avant J.C. Matière : Argent Gens : Rubria Références : RRC 348/4 – B.4 (Rubria) – Syd.708 Au revers, l’autel est normalement celui d’Esculape qui était placé sur l’île tibérine. Pour M. Crawford, il pense que l’autel, en relation avec le dieu, fait référence à une épidémie de peste qui aurait ravagé Rome, l’année précédente et dont les autorités auraient triomphé ce qui explique la présence de la Victoire. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La première fois que l’on voit apparaître la gens Rubria dans l’histoire, c’est lorsqu’il est fait mention d’un Rubrius qui fut tribun du peuple en même temps que C. Gracchus en 631 (123 av. J.-C.), et proposa d’établir une colonie romaine à Carthage. On cite plus tard Q. Rubrius Varro, déclaré ennemi public avec Marius en 666 (88 av. J.-C.); un autre Rubrius, ami de Verrès et complice de ses exactions en Sicile; enfin, Rubrius Ruga, un des meurtriers de César.La numismatique n’enregistre que le nom de L. Rubrius Dossenus qui paraît être le même personnage que le sénateur L. Rubrius, fait prisonnier à la prise de Corfinium, au commencement de 705 (49 av. J.-C.). Ses monnaies peuvent dater de l’an 671 (83 av. J.-C.). Leurs types sont fort intéressants : on y voit, au droit, les trois grandes divinités du Capitole, Jupiter, Junon et Pallas ou Rome, et au revers, les chars honorifiques de ces trois divinités, surmontés d’une Victoire; ce char triomphal ou tensa, rappelle les jeux du cirque et l’entrée solennelle des chars; Cavedoni croit que ce type a été choisi parce que la loi Rubria-Acilia, mentionnée dans une inscription, fait allusion à cette grande solennité. Rappelons que le char du revers de ces pièces ressemble à celui qu’on voit plus tard sur des deniers d’Auguste (Julia, 119).Les types du quinaire de L. Rubrius Dossenus n’ont pas été jusqu ‘ici suffisamment expliqués. La Victoire se rapporte aux fêtes populaires dont il vient d’être question. L’autel entouré d’un serpent est l’autel d’Esculape, dans l’île du Tibre. Quant à la tête de Neptune, nous ne pouvons l’expliquer qu’en la rapprochant de la proue de navire qui paraît sur l’as n. 6 et sur le sextans n. 9 : elle rappelle le voyage maritime que dut faire un ancêtre du monétaire, allant chercher Esculape à Epidaure ; pour faire cesser la peste qui désola Rome en 461 (293 av. J.-C.), les livres sibyllins avaient conseillé d’introduire à Rome le culte du dieu grec et de lui bâtir un temple. Une légende analogue est racontée au sujet de l ‘introduction à Rome du culte de Cybèle, la grande déesse de Pessinunte, et ce fait est également traduit sur des médailles de la famille Volteia. Au revers de l’as n. 6 et du sextans n. 9, figure le même autel d ‘Esculape que sur le quinaire; le temple d’Esculape est aussi sur l ‘as n. 6 et sur le sextans n. 9; la proue de navire fait enfin, comme la tête de Neptune sur le quinaire, allusion au vaisseau qui amena d ‘Epidaure à Rome le dieu de la médecine sous la forme d’un serpent. On est ainsi amené à supposer que L. Rubrius Dossenus et M. Eppius dont les types monétaires ont du rapport avec ceux-ci (Eppia, 2 et Pompeia, 19), s’honoraient de compter parmi leurs ancêtres les ambassadeurs qui furent envoyés à Epidaure, chercher le serpent divin. Plus tard, un médaillon de bronze de l’empereur Adrien fait allusion au même événement. Lieux de découverte (170 exemplaires)