539BA – Denier Baebia – Cn. Baebius Tampilus

539BA – Denier Baebia – Cn. Baebius Tampilus Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : (TAMP) // ROMA Diane dans un bige galopant à droite. Bibliothèque nationale de France 3.97g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 194-190 avant J.C. Matière : Argent Gens : Baebia Références : RRC 133/3 – B.1 (Baebia) Cn. Baebius Tampilus. Les Baebii sont les membres de la gens Baebia, une famille plébienne de la Rome antique. Le premier membre de la gens à atteindre le consulat est Cnaeus Baebius Tamphilus en 182 av. J.-C. À la fin de la République, les Baebii entretiennent des relations étroites avec la gens patricienne Aemilia. Je n’ai observé que deux exemplaires de ce denier, bien que six aient été découverts à Romagnano Sesia. (voir carte ci-dessous) Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cn. Baebius Tampilus. Monétaire vers 5,7 (217 av. J.-C.) Ce personnage était fils de Q. Baebius Tampilus envoyé en ambassade à Sagonte, auprès d’Annibal en 536 (218 av. J.-C.). Il fut lui-même tribun du peuple en 550 (204 av.J.-C.) et engagea une lutte violente contre les censeurs M. Livius Salinator et C. Claudius Nero; plus tard, en 555 (199 av. il fut préteur et reçut le commandement de l’armée engagée dans la guerre contre les Insubrii et les Ligures de la Gaule cisalpine. Plus tard, nous le voyons un des triumvirs chargés de l’établissement d’une colonie, dans cette région; enfin il fut consul en 572 (182 av. J.-C.), et proconsul l’année suivante, dans la Gaule cisalpine . C’est probablement ce personnage qui fit frapper, vers 537, les pièces qui portent seulement le monogramme (TAMP) (Cf. plus haut, p. 53 et suiv.). Lieux de découverte (6 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer
1533JU – Denier César – Publius Sepullius Macer

1533JU – Denier César – Publius Sepullius Macer Avers : CAESAR / DICT. PERPETVO (Cæsar Dictator In Perpertuo, César dictateur perpétuel) Tête laurée de César tournée à droite. Revers : P SEPVLLIVS MACER (Publius Sepullius Macer) Vénus debout à gauche, tenant une Victoriola de la main droite et une lance transversale de la main gauche ornée d’une étoile. British Museum 3.78g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sepullia et Julia Références : RRC 480/11 – B.49 (Julia) – Syd.1072 Le denier de Publius Sepullius Macer existe avec la tête laurée ou voilée de César. Il est possible que le type avec la tête laurée ait été frappé en février 44 avant J.-C. au moment où César recevait le titre de Dictateur perpétuel, première marche vers la royauté qu’il avait pourtant repoussée. Ce denier avec la tête voilée est peut-être posthume mais peut aussi représenter César comme Pontifex Maximus (chef de la religion romaine), titre que César avait reçu en 63 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Sepullia n’est connue que par deux représentants : l’un est le monétaire P. Sepullius Macer sur lequel on n’a pas d’autres renseignements historiques que ceux que nous fournissent les médailles; l’autre est l’orateur Sepullius Bassus mentionné par Sénèque.P. Sepullius Macer frappa monnaie en 710 (44 av. J.-C.), avant la mort de César, et il resta en charge après le meurtre du dictateur. Il remplaça, comme magistrat monétaire, M. Mettius, avant les ides de Mars de l’an 710, et ses collègues furent L. Aemilius Buca, C. Cossutius Maridianus et L. Flaminius Chilo. Nous avons donné quelques détails sur ce collège, à la famille Julia. Tous les types numismatiques qui figurent sur les monnaies de P. Sepullius Macer se rapportent à Jules César ou à Marc Antoine. Les monnaies au nom de Jules César qui sont antérieures à sa mort lui donnent les titres d’imperalor et de dictator perpetuo (n. 1 à 5); celles qui sont postérieures aux ides de Mars 710, portent la tête de Jules César voilée, avec les légendes : parens patriae ou clementia Caesaris (n. 6 et 7). Le n. 8 montre la tête de Marc Antoine barbue en signe du deuil de la mort du dictateur, et le type du revers rappelle, comme celui du n. 7, les jeux de desultores dont nous avons parlé ailleurs. Les pièces n. 9 et suivantes ont été frappées avant cette dernière; on voit, sur les quinaires, le buste de Calpurnia, femme de Jules César, avec les attributs de la Victoire. Nous avons signalé le même buste sur les deniers et les quinaires de L. Munatius Plancus. Lieux de découverte (8 exemplaires)
1532JU – Denier César – Publius Sepullius Macer

1532JU – Denier César – Publius Sepullius Macer Avers : CAESAR / DICT. PERPETVO (Cæsar Dictator In Perpertuo, César dictateur perpétuel) Tête laurée de César tournée à droite. Revers : P SEPVLLIVS / MACER (MACER écrit de de haut en bas) (Publius Sepullius Macer) Vénus debout à gauche, tenant une Victoriola de la main droite et une lance transversale de la main gauche, appuyée sur un bouclier placé sur un globe. British Museum 3.69g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sepullia et Julia Références : RRC 480/10 – B.48 (Julia) – Syd.1073 Le denier de Publius Sepullius Macer existe avec la tête laurée ou voilée de César. Il est possible que le type avec la tête laurée ait été frappé en février 44 avant J.-C. au moment où César recevait le titre de Dictateur perpétuel, première marche vers la royauté qu’il avait pourtant repoussée. Ce denier avec la tête voilée est peut-être posthume mais peut aussi représenter César comme Pontifex Maximus (chef de la religion romaine), titre que César avait reçu en 63 avant J.-C. Variante : MACER écrit du bas vers le haut au revers. Références : RRC 480/9 – B.48 (Julia) – Syd.1073a Moins de cinq exemplaires observés. British Museum 4.08g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Sepullia n’est connue que par deux représentants : l’un est le monétaire P. Sepullius Macer sur lequel on n’a pas d’autres renseignements historiques que ceux que nous fournissent les médailles; l’autre est l’orateur Sepullius Bassus mentionné par Sénèque.P. Sepullius Macer frappa monnaie en 710 (44 av. J.-C.), avant la mort de César, et il resta en charge après le meurtre du dictateur. Il remplaça, comme magistrat monétaire, M. Mettius, avant les ides de Mars de l’an 710, et ses collègues furent L. Aemilius Buca, C. Cossutius Maridianus et L. Flaminius Chilo. Nous avons donné quelques détails sur ce collège, à la famille Julia. Tous les types numismatiques qui figurent sur les monnaies de P. Sepullius Macer se rapportent à Jules César ou à Marc Antoine. Les monnaies au nom de Jules César qui sont antérieures à sa mort lui donnent les titres d’imperalor et de dictator perpetuo (n. 1 à 5); celles qui sont postérieures aux ides de Mars 710, portent la tête de Jules César voilée, avec les légendes : parens patriae ou clementia Caesaris (n. 6 et 7). Le n. 8 montre la tête de Marc Antoine barbue en signe du deuil de la mort du dictateur, et le type du revers rappelle, comme celui du n. 7, les jeux de desultores dont nous avons parlé ailleurs. Les pièces n. 9 et suivantes ont été frappées avant cette dernière; on voit, sur les quinaires, le buste de Calpurnia, femme de Jules César, avec les attributs de la Victoire. Nous avons signalé le même buste sur les deniers et les quinaires de L. Munatius Plancus. Lieux de découverte (5 exemplaires)
1385AE – Denier Lépide – Marcus Æmilius Lepidus

1385AE – Denier Lépide – Marcus Æmilius Lepidus Avers : ALEXANDREA Tête tourélée d’Alexandrie à droite avec collier et boucle d’oreille. Revers : TVTOR REG / S. C. / PO(NF) MAX // M. LEPIDVS (Marcus Lepidus // Tutor Regis Senatus Consulto Pontifex Maximus, Marc Lépide, tuteur du roi avec l’accord du Sénat grand pontife) Marcus Lepidus, vêtu de la toge debout à droite, couronnant Ptolémée V Épiphanes de la main droite, ce dernier tenant lui-même un sceptre de la main droite. Bibliothèque nationale de France 4.12g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 61 avant J.C. Matière : Argent Gens : Aemilia Références : RRC 419/2 – B.23 (Aemilia) – Syd.831 Le Monétaire : Marcus Aemilius Lepidus (Lépide) Détail Information Nom Complet Marcus Aemilius Lepidus Période Monétaire 61 av. J.-C. Début de Carrière L’émission de cette pièce marque le début de son cursus honorum (sa carrière politique) en tant que Triumvir Monetalis (magistrat monétaire). Famille (Gens) Gens Aemilia (l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses familles patriciennes de Rome). Père Marcus Aemilius Lepidus (Consul en 78 av. J.-C. et adversaire de Sylla). Carrière Politique Ultérieure Après avoir été monétaire, sa carrière a culminé dans des fonctions majeures : Partisan de César : Il fut un allié clé de Jules César. Maître de la Cavalerie (Magister Equitum) de César. Consul en 46 av. J.-C. (avec César) et en 42 av. J.-C. Pontifex Maximus (Grand Pontife) à partir de 44 av. J.-C. Membre du Second Triumvirat : En 43 av. J.-C., il forma le Second Triumvirat avec Octave (futur Auguste) et Marc Antoine, partageant le pouvoir et dirigeant la République après l’assassinat de César. Il est célèbre pour être le Triumvir le moins influent, mais il détenait à un moment donné les provinces d’Hispanie et de Gaule Narbonnaise, ainsi que la province d’Afrique. Après une tentative de contestation du pouvoir d’Octave, il fut contraint à l’exil et vécut retiré jusqu’à sa mort vers 13/12 av. J.-C. Référence à l’Ancêtre sur la Monnaie Le message véhiculé par ce denier de Marcus Aemilius Lepidus (61 av. J.-C.) est un message politique clair, typique de la fin de la République, où les monétaires utilisaient les pièces pour faire la promotion de leur famille. Le message principal est la célébration de la gloire ancestrale pour légitimer la carrière politique de M. Lepidus. Variante : « ALEXSANDREA » comme légende au droit Référence : B.24 (Aemilia) British Museum 3.7g Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les deux médailles suivantes (23 et 24) ont été également frappées en l’honneur du même personnage. Elles rappellent qu’il fut un des trois ambassadeurs envoyés par le Sénat en Egypte, l’an 553 (201 av. J.-C.) pour servir de protecteurs à Ptolémée V Epiphane, pendant la minorité de ce jeune prince. Il s’y fit remarquer par son énergie, et conquit en Egypte une grande influence. C’est lui qui fut à proprement parler, le tuteur du roi d’Egypte, et pour ce motif il est représenté posant la couronne royale sur la tête de Ptolémée. Ces médailles furent frappées vers l’an 693 (61 av. J.-C.) à l’époque où les Romains décidaient du sort de l’Egypte. Lépide était fier de montrer, par ses monnaies, que ses ancêtres avaient jadis contribué les premiers à implanter l’influence romaine sur les bords du Nil. Lieux de découverte (9 exemplaires)
1386AE – Denier Lépide – Marcus Æmilius Lepidus

1386AE – Denier Lépide – Marcus Æmilius Lepidus Avers : Anépigraphe Tête féminine voilée à droite, (Vestale Æmilia), avec ou sans une couronne derrière et un simpulum devant. Revers : AIMILIA / REF / SC // M. LEPIDVS (Aimilia Refectio Senatus Consulto Marcus Lepidus, la basilique Æmilia restaurée par décret du Sénat par Marcus Lépidus) Vue de la basilique Aemilia et Fulvia composé de deux structures reposant sur des colonnes avec des boucliers attachés aux fûts. British Museum 3.73g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 61 avant J.C. Matière : Argent Gens : Aemilia Références : RRC 419/3a – B.26 (Aemilia) – Syd.833 Le Monétaire : Marcus Aemilius Lepidus (Lépide) Détail Information Nom Complet Marcus Aemilius Lepidus Période Monétaire 61 av. J.-C. Début de Carrière L’émission de cette pièce marque le début de son cursus honorum (sa carrière politique) en tant que Triumvir Monetalis (magistrat monétaire). Famille (Gens) Gens Aemilia (l’une des plus anciennes et des plus prestigieuses familles patriciennes de Rome). Père Marcus Aemilius Lepidus (Consul en 78 av. J.-C. et adversaire de Sylla). Carrière Politique Ultérieure Après avoir été monétaire, sa carrière a culminé dans des fonctions majeures : Partisan de César : Il fut un allié clé de Jules César. Maître de la Cavalerie (Magister Equitum) de César. Consul en 46 av. J.-C. (avec César) et en 42 av. J.-C. Pontifex Maximus (Grand Pontife) à partir de 44 av. J.-C. Membre du Second Triumvirat : En 43 av. J.-C., il forma le Second Triumvirat avec Octave (futur Auguste) et Marc Antoine, partageant le pouvoir et dirigeant la République après l’assassinat de César. Il est célèbre pour être le Triumvir le moins influent, mais il détenait à un moment donné les provinces d’Hispanie et de Gaule Narbonnaise, ainsi que la province d’Afrique. Après une tentative de contestation du pouvoir d’Octave, il fut contraint à l’exil et vécut retiré jusqu’à sa mort vers 13/12 av. J.-C. Référence à l’Ancêtre sur la Monnaie Représentation Architecturale : Cette monnaie est très appréciée par les historiens et les numismates car elle fournit l’une des représentations picturales les plus claires et les plus anciennes de la Basilique Aemilia, un bâtiment majeur du Forum Romain, après sa restauration en 61 av. J.-C. Fierté Familiale : La pièce célèbre le travail de Marcus Aemilius Lepidus dans la restauration de la Basilique (construite à l’origine par ses ancêtres en 179 av. J.-C.) et met en valeur son illustre famille (Gens Aemilia). Contexte Politique : L’inscription « S•C » (Senatus Consulto) signifie que la restauration et l’émission monétaire ont été autorisées par le Sénat, soulignant le caractère officiel de l’acte. Variante : Avec une couronne derrière et un simpulum devant la tête de la tête féminine au droit. Références : RRC 419/3b – B.25 (Aemilia) – Syd.834 British Museum 4.14g Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Le denier suivant (n° 25) représente, au droit, la vestale Aemilia dont l’existence est plus ou moins légendaire, mais qui comptait, nous l’avons vu plus haut, parmi les illustrations mythologiques de la gens Aemilia. D’après une tradition dont Plutarque s’est fait l’écho Aemilia serait identique à Rhea Sylvia, qui fut, malgré elle, enfermée dans un collège de Vestales, et devint la mère de Romulus et de Rémus. C’est ainsi que les Aemilii prétendaient se rattacher au fondateur même de Rome. La basilique Emilienne qui figure au revers de la même pièce, est en l’honneur d’un troisième M. Aemilius Lepidus, celui-ci père du monétaire, et qui fut consul avec Q. Lutatius en 676 (78 av. J.-C.). Ce personnage fit, durant son consulat, et sur l’ordre du Sénat (senatus consulto) restaurer la basilique qui s’appela dès lors de son nom basilique Emilienne. Ce fait nous est raconté par Pline dans ce passage : M. Aemilius collega in consulatu Q. Lutalii, non in basilica modo Aemilia, verum et domi suoe clipeos posuit. Lieux de découverte (6 exemplaires)
1722AN – Denier Octave et Marc Antoine – Caius Julius Cæsar Octavianus

1722AN – Denier Octave et Marc Antoine – Caius Julius Cæsar Octavianus Avers : ANTONIVS IMP (Antonius Imperator) Tête nue de Marc Antoine à droite. Revers : CAESAR IMP (Caesar Imperator) Caducée ailée. British Museum 3.93g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Gaule Datation : 39 avant J.C. Matière : Argent Gentes : Antonia et Julia Références : RRC 529/3 – B.15 (Antonia) – CRR.1328 Ce type remarquable fait partie de l’émission lancée par Octave pour marquer la réconciliation entre lui et Marc Antoine, événement qui a eu lieu à Brundisium à la fin de l’année 40 av. J.C. Contrairement à son collègue triumviral cependant, Octave a donné la proéminence de l’avers à Antoine avec le type portant son portrait seul; sur la monnaie d’Antoine de la même période, Octave n’est noté qu’à titre subsidiaire. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ces médailles (n14 à 18), frappées en Gaule, et sur lesquelles Antoine et Octave ne prennent pas encore la qualification de triumvirs, mais seulement le titre d’imperalor, doivent être classées en 711, quand Marc Antoine, retiré en Gaule, se réconcilia avec Octave, grâce à l’intervention de Lépide. C’est seulement dans cette période que Marc Antoine et Octave purent frapper des monnaies avec le seul titre d’imperator, puisqu’à partir du mois de novembre de la même année, ils prennent celui de triumvir. Lieux de découverte (4 exemplaires)
1560PE – Denier Petillia – Petillius Capitolinus

1560PE – Denier Petillia – Petillius Capitolinus Avers : PETILLIVS / CAPITOLINVS Aigle debout à droite sur un foudre, les ailes déployées. Revers : S F (Sacris Faciundis, les rites sacrificiels) Temple capitolin hexastyle de Jupiter Optimus Maximus, avec un fronton triangulaire richement décoré. British Museum 3.84g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 43 avant J.C. Matière : Argent Gens : Petillia Références : RRC 487/2b – B.3 (Petillia) – Syd.1151 Ce denier a été frappé entre septembre et décembre 43 avant J.-C. Le temple capitolin de Jupiter est une allusion au cognomen du monétaire et rappelle peut-être aussi le rôle religieux de certains membres de la gens Petillia. Le Temple de Jupiter, placé sur le Capitole (Regio VIII) fut dédicacé en 509 avant J.-C. Le temple devait être d’ordre toscan. Il fut totalement détruit par un incendie le 6 juillet 83 avant J.-C. Le second temple ne sera achevé qu’en 69 avant J.-C. (Hill Monuments, op. cit., p.24-25). C’est l’édifice représenté sur le denier de Petillius Capitolinus quarante ans plus tard. D’après Mommsen, ce denier commémorait les “ludi Romani” ou “Magni”, institués par Tarquin l’Ancien en l’honneur de Jupiter et organisés par les Édiles curules. Les fêtes comprenaient des jeux, courses, luttes, des représentations théâtrales et une grande procession jusqu’au temple de Jupiter Capitolin. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Le nom de la famille Petillia apparaît dans l’histoire au commencement du second siècle avant notre ère avec Q. Petillius et son frère, tous deux tribuns du peuple en 569 (185 av. J.-C.). Le premier des Petillii qui parvint au consulat est Q. Petillius Spurinus, consul en 578 (176 av. J.-C.); il avait été préteur urbain cinq ans auparavant, et c’est pendant qu ‘il exerçait sa charge, que les livres du roi Numa furent découverts et brûlés. Le seul monétaire de cette famille est Petillius Capitolinus qui frappa monnaie en 711 (43 J.-C.) avec P. Accoleius Lariscolus. Ces deux personnages étaient sans doute alors questeurs de l’armée du Sénat, et c’est en cette qualité qu’ils furent chargés de l’émission de la monnaie; ils ne peuvent, en effet, avoir été les triumvirs réguliers de l’an 711, car cette année-là, ces magistrats sont connus et portent d’autres noms; et pourtant l’étude des dépôts ne permet pas de placer les deniers en question à une autre date. Le scoliaste d’Horace raconte qu’un Petillius Capitolinus chargé de la garde du temple de Jupiter au Capitole fut accusé d’avoir trait sous- la couronne du dieu; poursuivi pour ce fait, il fut acquitté grâce à ses liaisons amicales avec Auguste. Le surnom de Capitolinus fut donné à ce personnage en raison des fonctions de gardien du temple dont il fut investi; c’est pour ce motif qu’on voit figurer sur les pièces qu’il fit frapper, divers types se rapportant au temple du Capitole : la tête de Jupiter, l’aigle, enfin le portique lui-même, comme sur un denier de M. Volteius. Les lettres S. F. ou F. S. ont été interprétées par Vaillant : sacris faciundis, allusion aux fonctions de Petillius Capitolinus dans le temple de Jupiter Capitolin! Havercamp préfère Sexli filius, et Eckhel confesse son ignorance. Lieux de découverte (13 exemplaires)
1561PE – Denier Petillia – Petillius Capitolinus

1561PE – Denier Petillia – Petillius Capitolinus Avers : PETILLIVS / CAPITOLINVS Aigle debout à gauche sur un foudre, les ailes déployées. Revers : F S (Sacris Faciundis, les rites sacrificiels) Temple capitolin hexastyle de Jupiter Optimus Maximus, avec un fronton triangulaire richement décoré. British Museum 3.85g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 43 avant J.C. Matière : Argent Gens : Petillia Références : RRC 487/2c – B.4 (Petillia) – Syd.1152 Ce denier a été frappé entre septembre et décembre 43 avant J.-C. Le temple capitolin de Jupiter est une allusion au cognomen du monétaire et rappelle peut-être aussi le rôle religieux de certains membres de la gens Petillia. Le Temple de Jupiter, placé sur le Capitole (Regio VIII) fut dédicacé en 509 avant J.-C. Le temple devait être d’ordre toscan. Il fut totalement détruit par un incendie le 6 juillet 83 avant J.-C. Le second temple ne sera achevé qu’en 69 avant J.-C. (Hill Monuments, op. cit., p.24-25). C’est l’édifice représenté sur le denier de Petillius Capitolinus quarante ans plus tard. D’après Mommsen, ce denier commémorait les “ludi Romani” ou “Magni”, institués par Tarquin l’Ancien en l’honneur de Jupiter et organisés par les Édiles curules. Les fêtes comprenaient des jeux, courses, luttes, des représentations théâtrales et une grande procession jusqu’au temple de Jupiter Capitolin. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Le nom de la famille Petillia apparaît dans l’histoire au commencement du second siècle avant notre ère avec Q. Petillius et son frère, tous deux tribuns du peuple en 569 (185 av. J.-C.). Le premier des Petillii qui parvint au consulat est Q. Petillius Spurinus, consul en 578 (176 av. J.-C.); il avait été préteur urbain cinq ans auparavant, et c’est pendant qu ‘il exerçait sa charge, que les livres du roi Numa furent découverts et brûlés. Le seul monétaire de cette famille est Petillius Capitolinus qui frappa monnaie en 711 (43 J.-C.) avec P. Accoleius Lariscolus. Ces deux personnages étaient sans doute alors questeurs de l’armée du Sénat, et c’est en cette qualité qu’ils furent chargés de l’émission de la monnaie; ils ne peuvent, en effet, avoir été les triumvirs réguliers de l’an 711, car cette année-là, ces magistrats sont connus et portent d’autres noms; et pourtant l’étude des dépôts ne permet pas de placer les deniers en question à une autre date. Le scoliaste d’Horace raconte qu’un Petillius Capitolinus chargé de la garde du temple de Jupiter au Capitole fut accusé d’avoir trait sous- la couronne du dieu; poursuivi pour ce fait, il fut acquitté grâce à ses liaisons amicales avec Auguste. Le surnom de Capitolinus fut donné à ce personnage en raison des fonctions de gardien du temple dont il fut investi; c’est pour ce motif qu’on voit figurer sur les pièces qu’il fit frapper, divers types se rapportant au temple du Capitole : la tête de Jupiter, l’aigle, enfin le portique lui-même, comme sur un denier de M. Volteius. Les lettres S. F. ou F. S. ont été interprétées par Vaillant : sacris faciundis, allusion aux fonctions de Petillius Capitolinus dans le temple de Jupiter Capitolin! Havercamp préfère Sexli filius, et Eckhel confesse son ignorance. Lieux de découverte (3 exemplaires)
1552PO – Denier Sextus Pompée _ Quintus Nasidius

1552PO – Denier Sextus Pompée _ Quintus Nasidius Avers : NEPTVNI (de Neptune) Tête nue de Pompée à gauche; devant un trident; au-dessous, un dauphin nageant à droite. Revers : Q. NASIDIVS (Quintus Nasidius) 4 galères affrontées sur deux registres, sans voile, combat sur le pont. Numismatica Ars Classica 3.80g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 44-43 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pompeia et Nasidia Références : RRC 483/1 – B.30 (Pompeia) – Syd.1351 Cette monnaie est extrêmement rare. Un seul exemplaire provient d’un trésor monétaire (Meussia). Les cinq exemplaires connus appartiennent à des collections institutionnelles : le musée du Capitole et le musée du Vatican à Rome, le musée archéologique de Naples, le musée de Copenhague, musée d’archéologie du Jura à Lons-le-Saunier. Ces 5 exemplaires répertoriés sont tous en mauvais état de conservation. Ils ont été frappés par un seul coin de droit et apparemment deux exemplaires de coin de revers. Lucius Nasidius, père de Quintus, a participé, avec une flotte de seize navires, au soutien maritime que Pompée le Grand, surnommé Neptune depuis sa victoire sur les pirates, a apporté à Marseille pendant le siège de César en 49 av. J.-C. Il arrive pour la 2e bataille navale qui a lieu au large de La Ciotat. Mais il est battu par Brutus qui s’était renforcé de 6 navires pris aux marseillais et de navires construits à Arles. L. Nasidius dirigeait l’aile gauche. On ne sait si les 5 navires coulés par Brutus appartenaient à L. Nasidius. Certains auteurs ont assimilé Quintus, le père, et Lucius, le fils, en estimant que César s’était trompé de prénom.Ensuite, L. Nasidius s’est probablement enfui en Hispanie où il a suivi le destin du parti de Pompée. Mais il n’est plus mentionné dans les sources pendant un moment. On ne sait pas son âge, ni celui de son fils, ni si le fils a accompagné le père. Sextus Pompée est le fils cadet du grand Pompée. Il a survécu à la bataille de Munda en 45 où son frère Cnaeus trouva la mort. Il continue la lutte et obtient même des succès en Bétique contre Asinius Pollion début 44, ce qui lui permet d’être salué imperator par ses troupes.Après l’assassinat de César en mars 44, auquel Sextus Pompée n’a pas participé, et sur demande de Lépide, le Sénat Romain le nomme préfet de la flotte de la République et des côtes romaines en avril 43, et l’autorisa à établir la base militaire de sa flotte puissante à Marseille ! Quatre mois plus tard, à la demande d’Octave, le Sénat déclare Sextus Pompée « ennemi public ». Puis Sextus Pompée prend le contrôle de la Sicile en 43. Il obtient une victoire navale importante contre la flotte d’Octave commandée par Salvidienus en 42 au large du promontoire de Scyllaeum. Il devient maître de la Méditerranée et fut même surnommé le « fils de Neptune ». Sextus Pompée intercepte alors les navires de ravitaillement de blé à destination de Rome. Il réussit à rassembler une importante flotte et s’empare de la Corse-Sardaigne et de la Sicile en 41 av. J.-C. Après avoir été écarté du pacte de Brindes, Sextus Pompée est intégré au traité de Misène. Une courte trêve est trouvée en 39 et il devient officiellement gouverneur de la Sicile, de la Sardaigne, de la Corse, et de l’Achaïe. Mais les hostilités reprennent l’année suivante. Malgré une deuxième victoire sur Octave à Messine en 38, devant le promontoire du Scyllaeum, Sextus Pompée est ensuite battu par Octave et Agrippa lors de la bataille de Nauloque en 36 av. J.-C. Après avoir pris la fuite vers l’Orient, à Milet, il est assassiné l’année suivante en Bithynie, sur l’ordre de Marc Antoine. Q. Nasidius, selon les historiens, a rejoint Sextus Pompée en Sicile lorsque celui-ci prend le contrôle de l’île. Sans doute commande-t-il une partie de sa flotte. Mais il est peut-être déjà en Sicile auparavant, lorsque Aulus Pompeius Bithynicus, un cousin pompéiste y est gouverneur (cf. ci-dessous).Après la défaite de Sextus Pompée, il l’accompagne en Orient en 36-35 après la défaite. Il rejoint par la suite les forces de Marc Antoine où il assume les mêmes fonctions. Il commande la flotte d’Antoine, qui est vaincue par Agrippa à Patrae en 31 av. J.-C. avant la bataille décisive d’Actium. On ne sait pas ce qu’il advint de lui et sa famille par la suite. L’émission du denier de Q. Nasidius On a longtemps cru que cette pièce fut alors frappée sous le contrôle de Q. Nasidius à Marseille en 44 pour le compte de Sexgtus Pompée. Belle revanche pour les Pompéiens ! Mais il semble qu’elle soit légèrement plus tardive et émise ailleurs comme nous allons le voir.Car, si la monnaie avait été émise à Marseille en 44, c’est déjà affirmer que Q. Nasidius est au service de Sextus Pompée. Mais ce port ne lui est attribué qu’en avril 43 jusqu’en novembre de la même année. De plus il n’aurait disposé que de peu de temps. Et, à cette période on ne comprendrait pas pourquoi le revers représente un combat sur les ponts des galères alors que Sextus Pompée est réintégré dans les fonctions attribuée par le Sénat et sous protection de Lépide. S. Estiot compare les monnaies présentes dans les différents trésors connus et datés. Elle en déduit que les monnaies de Q. Nasidius circulaient bien avant 38-36, date que leur assigne de nombreux numismates et qui ne peut- être suivie. Il faut donc revoir la datation de cette monnaie. S. Estiot a montré que les monnaies de Q. Nasidius avaient été émises en 42 en Sicile, au plus fort de la puissance de Sextus Pompée. Ce denier est très rare.Et cette rareté doit être due à des contraintes particulières en termes de besoin, de moyens, de temps, de ressources métalliques, de changement de contexte politique. Après la bataille contre Q. Salvidienus Rufus en 42, Sextus se nomme lui-même fils de Neptune, en souvenir de l’empire maritime que son père avait possédé ce qui fournit un
1331EG – Denier Egnatia – Caius Egnatius Maxsumus

1331EG – Denier Egnatia – Caius Egnatius Maxsumus Avers : MAXSVMVS Buste nu et ailé de Cupidon à droite avec l’arc et la carquois sur l’épaule. Revers : C. EG(NA)TIVS CN. / F. / CN. N (Caius Egnatius Cnæi Filius Cnæi Nepos, Caius Egnatius fils de Cneius petit-fils de Cneius) Jupiter et Libertas debout de face dans un temple distyle (temple de Jupiter Libertas). Chiffre de contrôle dans le champ. British Museum 3.88g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 75 avant J.C. Matière : Argent Gens : Egnatia Références : RRC 391/2 – B.3 (Egnatia) – Syd.788 Caius Egnatius Maximus (vers 75 av. J.-C.) Fonction Monétaire : Il était l’un des triumviri monetales (triumvirs monétaires) en 75 av. J.-C., la fonction qui lui donnait le droit de frapper monnaie à Rome. Identité : L’inscription sur la pièce, C·EGNATIVS·CN·F / CN·N (Caius Egnatius, Gnaei filius, Gnaei nepos), indique qu’il était Caius Egnatius, fils et petit-fils d’un Gnaeus Egnatius. L’ajout de MAXSVMVS sur l’avers est le cognomen (surnom) de sa famille. Carrière : Sa frappe de monnaie est une étape au début de la carrière politique romaine (cursus honorum). La rareté des sources écrites pour cette période rend souvent difficile de reconstituer le reste de la carrière de ces individus, mais on trouve des mentions. Connexions Historiques et Famille La gens Egnatia était une famille d’origine samnite (une région d’Italie centrale) qui s’est installée à Rome. Ascendance Samnite : La famille semble avoir joué un rôle important dans la politique samnite avant de s’intégrer à l’aristocratie romaine. Postérité (Selon certaines sources) : Il est possible que C. Egnatius Maximus ait fait partie de l’entourage de M. Licinius Crassus. Certaines sources l’associent à l’expédition de Crassus contre les Parthes et au désastre de Carrhes en 53 av. J.-C., où il se serait échappé avec 300 cavaliers. L’historien Appien mentionne un Egnatius et son fils qui furent inclus dans les proscriptions de 43 av. J.-C. (les purges politiques menées par le Second Triumvirat) et exécutés. Il est possible, mais non certain, qu’il s’agisse de C. Egnatius Maximus et de son fils. 🏛️ Contexte Politique et Numismatique L’année 75 av. J.-C. se situe dans la période agitée qui suit les guerres civiles et les proscriptions de Sylla (qui ont pris fin quelques années auparavant). Les types monétaires de C. Egnatius Maxsumus font souvent référence à ces événements : Référence à la Liberté : Le revers de ce denier représente le Temple de Jupiter Libertas (Jupiter Liberté) et la déesse Libertas (la Liberté) elle-même, symbolisée par le pileus (bonnet de liberté). Pour les numismates, cela pourrait être une allusion au retour à l’ordre et à la Liberté après la dictature de Sylla. Allusions Familiales : L’avers de cette monnaie, avec le buste de Cupidon, fait probablement allusion aux ancêtres du monétaire ou à un culte familial lié à Vénus, mère de Cupidon. L’épithète Maxsumus suggère un lien avec la branche la plus éminente de sa gens. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La gens Egnatia était originaire du Samnium, probablement même de la ville de Teanum. Gellius Egnatius commandait les Samnites pendant les grandes guerres que le Samnium soutint contre Rome, au troisième siècle avant notre ère’. Marius Egnatius fut aussi un des principaux chefs des alliés italiens dans la guerre Sociale qui prit fin en 665 (89 av. J.-C.). Fixée à Rome à la suite de tous ces événements, la gens Egnatia y obtint d’être admise au Sénat, et c’est un de ses principaux représentants, C. Egnatius Maximus,qui frappa les monnaies décrites plus bas; ce personnage accompagna M. Licinius Crassus dans son expédition contre les Parthes, et après le grand désastre de Carrhae en 701 (53 av. J.-C.), il s’échappa avec trois cents cavaliers. Appien le signale comme ayant été compris avec son fils dans la proscription de l’an 711 (43 av. J.-C.). C’est vers l’an 685 (69 av. J.-C.) qu’il exerça la charge de triumvir monétaire. Les types des médailles de C. Egnatius Maximus ont résisté jusqu’icià une interprétation satisfaisante. Le denier n. 1 indique par sa dentelure qu’il était destiné au commerce avec les peuples barbares. Le type de la Liberté, au revers, peut faire croire que l’un des ancêtres du monétaire contribua à la construction d’un atrium Libertatis. Sur le n. 2, l’association de la déesse Rome et de Vénus fait songer au temple qui fut plus tard élevé, sous le règne de l’empereur Hadrien, à Rome et à Vénus, Romae et Veneri, et dont on voit encore les débris près de l’arc de triomphe de Titus. Ainsi donc, depuis longtemps déjà, quand on bâtit ce temple, Rome et Vénus avaient été associées dans un même culte qui rappelait d’ailleurs l’origine troyenne de Rome. Sur le denier n. 3, on voit, comme l’a remarqué Cavedoni, le temple de Jupiter et de la Liberté, appelé aedes Joins Libertatis. En somme, nous trouvons sur les monnaies de C. Egnatius Maximus, Vénus et Cupidon, la Liberté, la déesse Rome et Jupiter, divinités bien caractérisées parleurs attributs, mais rien ne nous apprend pour quels motifs le monétaire choisit ces types. La forme Maxsumus pour Maximus est un archaïsme qui nous porte à croire que les types qui accompagnent cette légende se rapportent à un Egnatius Maxsumus, ancêtre plus ou moins éloigné du monétaire qui portait le même nom. Lieux de découverte (108 exemplaires)