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1313PO – Denier Serratus Poblicia – Caius Poblicius

1313PO – Denier Serratus Poblicia – Caius Poblicius Avers : ROMA Buste casqué et drapé de Rome à droite; le casque est orné d’une tête de griffon et de deux épis; au-dessus du casque, une marque de contrôle. Revers : C. POBLICI Q. F (Caius Poblicius Quinti Filius, Caius Poblicius fils de Quintus) Hercule debout à droite, tourné à gauche, étranglant le lion de Némée; à ses pieds, sa massue; devant un arc dans un carquois; dans le champ à gauche, une marque de contrôle. British Museum 3.82g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 80 avant J.C. Matière : Argent Gens : Poblicia Références : RRC 380/1 – B.9 (Poblicia) – Syd.768 👤 Le Monétaire : C. Publicius Q.f. Nom Complet (sur la monnaie) : C. POBLICI $cdot$ Q $cdot$ F C. (Gaius) : Prénom (Praenomen) POBLICI (Publicius) : Nom de famille (Nomen gentilicium) Q $cdot$ F (Quinti Filius) : Fils de Quintus Fonction : Triumvir Monetalis (ou monétaire). C’est l’un des trois magistrats chargés de la frappe des monnaies à Rome cette année-là. Date d’activité : 80 av. J.-C. 🏛️ Contexte Politique de l’Époque L’année 80 av. J.-C. est une période de troubles intenses et de transition à Rome, marquée par la dictature de Sylla (Lucius Cornelius Sulla). Rôle du monétaire : Bien que les monétaires aient traditionnellement la liberté de choisir les types monétaires, à cette époque, Sylla exerce une influence majeure. Les choix iconographiques (comme Hercule étrangler le Lion de Némée sur cette pièce) peuvent avoir une signification liée au contexte de guerre civile et de la victoire de Sylla. Hercule, avec ses épreuves, était une figure populaire symbolisant la force et la purification. Famille Publicia (Gens Publicia) : La gens Publicia (parfois écrite Poblicia ou Publilia) était une famille plébéienne de la République romaine. Bien que des membres de cette gens aient eu des rôles au début de la République (notamment un tribun de la plèbe au Ve siècle av. J.-C.), à la fin de la République, ils se distinguent principalement par des fonctions financières comme celle de magistrat monétaire ou de questeur. Le nom Publicius dérive de l’adjectif latin publicus, signifiant « du peuple » ou « au peuple ». 🔎 Autres Publicii Connus de l’Époque Il est difficile de retracer le reste de la carrière de ce C. Publicius Q.f. spécifiquement. Cependant, on sait qu’un certain Lucius Publicius, marchand d’esclaves et ami de Sextus Naevius, est mentionné par Cicéron autour de 81 av. J.-C. Il est possible qu’il appartienne à la même famille, voire qu’il soit un parent du monétaire, illustrant la présence de cette famille dans le milieu des negotiatores (hommes d’affaires) à la fin de la République. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Poblicius Q. f. Monétaire vers l’an 675 (79 av. J.-C.) On ne connaît pas ce magistrat; il était sans doute, comme l’indiquent les monnaies, le fils de Q. Publicius qui fut préteur en 688 (66 av J.-C.). Peut-être aussi, est-ce le personnage du nom de Publicius qui est mentionné par Cicéron comme l’un des complices de Catilina . Le type des monnaies est intéressant; le casque de la déesse Rome est digne de remarque par sa forme originale et peu commune; il n’est pas sans analogie avec le casque des divinités qui figurent sur les deniers de L. Aquillius Florus, de L. Axsius Naso, de Q. Lutatius Cerco, de A. Manlius, de Ti. Veturius et de quelques autres encore. Le type du revers qui représente Hercule étouffant le lion de Némée, était le type dés monnaies de certaines villes de l’Italie méridionale comme Suessa et Héraclée ; on le rencontre aussi plus tard sur les monnaies impériales. Lieux de découverte (235 exemplaires)

1312PR – Denier Serratus Procilia – Lucius Procilius

1312PR – Denier Serratus Procilia – Lucius Procilius Avers : S.C (Senatus Consulto, avec l’accord du Sénat) Tête de Junon Sospita à droite, coiffée de la dépouille de chèvre. Revers : L. PROCILI . F (Lucius Procilius Filius) Junon Sospita dans un bige galopant à droite, coiffée de la peau de chèvre, brandissant une javeline de la main droite et tenant un bouclier et les rênes de la main gauche; un serpent sous le bige. British Museum 4.07g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 80 avant J.C. Matière : Argent Gens : Procilia Références : RRC 379/2 – B.2 (Procilia) – Syd. 772 Le monétaire responsable de l’émission de ce cenier est Lucius Procilius (dont le nom complet est inscrit sur la monnaie : L. PROCILI F pour Lucius Procilii Filius, c’est-à-dire Lucius Procilius, fils de Lucius). Voici les informations clés que nous avons à son sujet :    Identité et Date Nom : L. Procilius (Lucius Procilius) Fonction : Tresvir Monetalis (membre du collège des trois magistrats monétaires), l’une des premières étapes du cursus honorum (la carrière politique romaine). Date d’émission : 80 av. J.-C.    Contexte Politique L’année 80 av. J.-C. est particulièrement significative dans l’histoire romaine. C’est l’année où le dictateur Sylla a officiellement abdiqué son pouvoir et a rétabli les institutions républicaines (bien qu’il ait considérablement réformé la constitution en faveur de l’aristocratie). Le fait que les monnaies de L. Procilius portent la mention S·C (Senatus Consulto, « Par décret du Sénat ») sur l’avers est une possible référence à cette restauration des pouvoirs du Sénat sous l’ère de Sylla.    Importance des Types Monétaires Le choix des motifs sur ses monnaies est la principale façon dont L. Procilius a fait la publicité de son nom et de sa famille (gens Procilia) : Avers (Jupiter) et Revers (Junon Sospita) : Ces deux divinités, le père des dieux et la protectrice, soulignent le prestige et les liens familiaux. Junon Sospita : La déesse est particulièrement associée à la ville de Lanuvium, dans le Latium. Le fait que L. Procilius choisisse de la représenter fortement suggère que sa famille était originaire de Lanuvium, ou qu’elle y possédait des liens et des cultes très importants.    Possibles Liens Historiques Bien que nous n’ayons pas d’informations très détaillées sur Lucius Procilius le monétaire lui-même, il est possible qu’il soit à identifier avec un certain Lucius Procilius mentionné plus tard dans l’histoire romaine. Sénateur : Il pourrait s’agir du sénateur mentionné par Cicéron dans ses lettres en 56 av. J.-C. Historien : D’autres sources suggèrent qu’il pourrait être l’historien Procilius. Cependant, en l’absence de preuves formelles, ces identifications restent des hypothèses faites par les numismates pour relier le monétaire à une figure historique connue. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cette famille est peu connue et elle ne compte qu’un monétaire. Les médailles permettent de conjecturer que les Procilii se prétendaient originaires de Lanuvium. Un historien romain du nom de Procilius vivait du temps de Cicéron. Il est cité par Varron et par Pline. Cicéron en parle également; il préfère Dicéarque, comme historien, à Procilius, tandis que son ami Atticus a ce dernier en plus grande estime . L’historien Procilius, dont on ne connaît pas le prénom, est peut-être le monétaire qui fit frapper les deniers décrits plus loin. Cicéron parle ailleurs d’un Procilius qui, tribun du peuple en 698 (56 av. J.-C.), fut accusé par Clodius et condamné à mort en 700 (54 av. J.-C.). Il s’agit probablement du même personnage.Quoiqu’il en soit, les deniers furent frappés vers 675 (79 av. J.-C.), comme le prouvent les trouvailles. Le type de Junon Sospita ou Junon Lanuvienne qu’ils représentent, s’explique parfaitement si l’on admet que la gens Procilia était originaire de Lanuvium où cette divinité était particulièrement adorée; nous avons donné ailleurs quelques détails sur son culte et les serpents qui lui étaient consacrés . Lieux de découverte (315 exemplaires)

1311PR – Denier Procilia – Lucius Procilius

1311PR – Denier Procilia – Lucius Procilius Avers : S.C (Senatus Consulto, avec l’accord du Sénat) Tête laurée de Jupiter à droite. Revers : L. PROCILI / F (Lucius Procilius Filius, Lucius Procilius fils) Junon Sospita, combattant à droite, coiffée de la peau de chèvre, brandissant une javeline de la main droite et tenant un bouclier de la main gauche; dans le champ à droite, un serpent. British Museum 4.02g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 80 avant J.C. Matière : Argent Gens : Procilia Références : RRC 379/1 – B.1 (Procilia) – CRR.771 Le monétaire responsable de l’émission de ce cenier est Lucius Procilius (dont le nom complet est inscrit sur la monnaie : L. PROCILI F pour Lucius Procilii Filius, c’est-à-dire Lucius Procilius, fils de Lucius). Voici les informations clés que nous avons à son sujet :   👤 Identité et Date Nom : L. Procilius (Lucius Procilius) Fonction : Tresvir Monetalis (membre du collège des trois magistrats monétaires), l’une des premières étapes du cursus honorum (la carrière politique romaine). Date d’émission : 80 av. J.-C.   🏛️ Contexte Politique L’année 80 av. J.-C. est particulièrement significative dans l’histoire romaine. C’est l’année où le dictateur Sylla a officiellement abdiqué son pouvoir et a rétabli les institutions républicaines (bien qu’il ait considérablement réformé la constitution en faveur de l’aristocratie). Le fait que les monnaies de L. Procilius portent la mention S·C (Senatus Consulto, « Par décret du Sénat ») sur l’avers est une possible référence à cette restauration des pouvoirs du Sénat sous l’ère de Sylla.   🐍 Importance des Types Monétaires Le choix des motifs sur ses monnaies est la principale façon dont L. Procilius a fait la publicité de son nom et de sa famille (gens Procilia) : Avers (Jupiter) et Revers (Junon Sospita) : Ces deux divinités, le père des dieux et la protectrice, soulignent le prestige et les liens familiaux. Junon Sospita : La déesse est particulièrement associée à la ville de Lanuvium, dans le Latium. Le fait que L. Procilius choisisse de la représenter fortement suggère que sa famille était originaire de Lanuvium, ou qu’elle y possédait des liens et des cultes très importants.   📜 Possibles Liens Historiques Bien que nous n’ayons pas d’informations très détaillées sur Lucius Procilius le monétaire lui-même, il est possible qu’il soit à identifier avec un certain Lucius Procilius mentionné plus tard dans l’histoire romaine. Sénateur : Il pourrait s’agir du sénateur mentionné par Cicéron dans ses lettres en 56 av. J.-C. Historien : D’autres sources suggèrent qu’il pourrait être l’historien Procilius. Cependant, en l’absence de preuves formelles, ces identifications restent des hypothèses faites par les numismates pour relier le monétaire à une figure historique connue. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cette famille est peu connue et elle ne compte qu’un monétaire. Les médailles permettent de conjecturer que les Procilii se prétendaient originaires de Lanuvium. Un historien romain du nom de Procilius vivait du temps de Cicéron. Il est cité par Varron et par Pline. Cicéron en parle également; il préfère Dicéarque, comme historien, à Procilius, tandis que son ami Atticus a ce dernier en plus grande estime . L’historien Procilius, dont on ne connaît pas le prénom, est peut-être le monétaire qui fit frapper les deniers décrits plus loin. Cicéron parle ailleurs d’un Procilius qui, tribun du peuple en 698 (56 av. J.-C.), fut accusé par Clodius et condamné à mort en 700 (54 av. J.-C.). Il s’agit probablement du même personnage.Quoiqu’il en soit, les deniers furent frappés vers 675 (79 av. J.-C.), comme le prouvent les trouvailles. Le type de Junon Sospita ou Junon Lanuvienne qu’ils représentent, s’explique parfaitement si l’on admet que la gens Procilia était originaire de Lanuvium où cette divinité était particulièrement adorée; nous avons donné ailleurs quelques détails sur son culte et les serpents qui lui étaient consacrés . Lieux de découverte (358 exemplaires)

1309MA – Denier Serratus Maria – Caius Marius Capito

1309MA – Denier Serratus Maria – Caius Marius Capito Avers : C. MARI C.F CAPIT (Caius Marius Caii Filius Capito duodecimo, Caius Marius fils de Caius Capito) Buste de Cérès drapé à droite, coiffée d’une couronne d’épis. A la suite de la légende, marque de contrôle. Revers : Anépigraphe Agriculteur conduisant une paire de bœufs sous le joug à gauche, tirant l’araire; au-dessus, marque de contrôle semblable à celui du revers. British Museum 3.92g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 81 avant J.C. Matière : Argent Gens : Maria Références : RRC 378/1a – B.7 (Maria) – Syd.744a C. Marius C.f. Capito, le monétaire qui a émis ce denier en 81 av. J.-C., est un personnage important bien que l’on ait peu d’informations précises sur sa vie en dehors de ses monnaies. Voici les détails clés sur ce magistrat monétaire :   👤 Identification et Contexte Nom Complet : Caius Marius Caius Filius Capito (Gaius Marius, fils de Gaius, Capito). Gens : Il appartenait à la gens Maria (famille Maria), une famille plébéienne (roturière) célèbre. Ne pas Confondre : Il est important de noter qu’il n’était pas le célèbre général et septuple consul Caius Marius (rival de Sylla), ni le fils adoptif de celui-ci. Il appartient à une autre branche de la famille Maria, celle des Capito. Fonction : Il était l’un des tresviri monetales (triumvirs monétaires), les trois magistrats responsables de la frappe des monnaies à Rome. Période : Son activité a eu lieu en 81 av. J.-C., une période de l’histoire romaine marquée par la dictature de Sylla après les guerres civiles.   🪙 Le Message de la Monnaie Ses pièces, y compris ce denier, véhiculent des messages thématiques forts : Cérès (Obvers) : La présence de la déesse de l’agriculture, Cérès, avec sa couronne d’épis de blé, est une référence directe à l’approvisionnement en blé (annona), un sujet crucial et politiquement chargé à Rome. Labourage (Revers) : Le motif du laboureur conduisant ses bœufs pour tracer un sillon avec une charrue (araire) est une référence classique à l’agriculture romaine et à ses valeurs traditionnelles. Fondation : Ce motif peut également faire allusion au rite de fondation d’une ville (le sulcus primigenius, le sillon primordial) ou d’une colonie, ce qui pourrait être lié aux tentatives de Sylla de régler le sort des vétérans et des terres à cette époque. S C (Senatus Consulto) : La mention facultative S C (Par décret du Sénat) sur certaines variantes de ce denier rappelle que l’émission monétaire était effectuée sous l’autorité du Sénat, même en période de fortes tensions politiques. En résumé, C. Marius C.f. Capito est principalement connu pour ce denier, qui est un témoignage numismatique clé de l’année 81 av. J.-C. et des thèmes socio-politiques de l’époque, notamment l’importance de l’agriculture et de l’autorité sénatoriale. Variante avec l’ajout de SC (senatus Consulto) et d’une marque de contrôle à l’exergue du revers. Références : RRC 378/1b – B.8 (Maria) British Museum 3.93g Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Marius C. f. Capito. Monétaire vers 670 (84 av. J.-C.) Le rival de Sylla, C. Marius, eut un fils adoptif, du même nom que lui, et qui, dans les auteurs, ne porte aucun cognomen. Il est né en l’an 645 (109 av. J.-C.) et il a fort bien pu frapper les monnaies décrites plus bas, qui portent le nom de C. Marius Capilo, fils d’un C. Marius. Il aurait, dans ce cas, rempli les fonctions de monétaire du vivant et sous l’autorité de son père. On sait que, le grand Marius mort, son fils lutta pour la cause plébéienne, et que toute l’Italie se déclara pour lui, tandis que Sylla était occupé à faire la guerre à Mithridate, roi de Pont. En l’an 672 (82 av. J.-C.) il fut du consul, âgé seulement de vingt-sept ans. Mais Sylla, à son retour, lui livra une bataille à Sacriportus, le défit complètement et enfin vint l’assiéger dans Préneste. Le jeune Marius réussit à s ‘échapper, mais c’en fut fait de son parti, et lui-même périt dans la même année.Sur ses monnaies on voit la tête de Cérès et un colon qui conduit des boeufs au labour : c’est le type consacré pour perpétuer le souvenir de la fondation d’une colonie. Il s’agit, sans doute, de la colonie d’Eporedia, fondée par Marius dans la Gaule Cisalpine, au pied des Alpes. Les chiffres qu’on voit sur les trois deniers, offrent cette particularité qu’ils forment trois séries se faisant suite. Ainsi, sur le denier n. 7, on trouve tous les chiffres de 1 à XXIV, sur le n. 8, les chiffres de XXV à XXXII; sur le n. 9, les chiffres de XXXIII à CL. Lieux de découverte (121 exemplaires)

1308VO – Denier Serratus Volumnia – Lucius Volumnius Strabo

1308VO – Denier Serratus Volumnia – Lucius Volumnius Strabo Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite, lettre de contrôle derrière la tête. Revers : L·VOL·L·F·STRAB (Lucius Volumnius Lucii Filius Strabo, Lucius Volumnius fils de Luc Strabo) Europe assise à gauche sur Jupiter sous les traits d’un taureau bondissant ; Europe laisse flotter son voile au-dessus de sa tête, derrière elle un foudre et une feuille de vigne sous le taureau. British Museum 3.96g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 81 avant J.C. Matière : Argent Gens : Volumnia Références : RRC 377/1 – B.6 (Volteia) – Syd.743 👤 Le Monétaire : L. Volumnius L.f. Strabo Période d’activité : Il a frappé ce denier en 81 av. J.-C. Contexte Historique : Cette période correspond à la dictature de Sylla, suite aux guerres civiles entre les factions des populares (partisans de Marius) et des optimates (partisans de Sylla). Le monnayage est souvent intense et politiquement chargé à cette époque. Gens (Famille) : L’attribution acceptée par Michael Crawford (RRC 377/1) le place dans la Gens Volumnia, une famille romaine très ancienne, à l’origine patricienne, et connue pour avoir des branches plébéiennes. Note sur le débat : Cette attribution a été longtemps débattue. Certains anciens numismates l’attribuaient à la Gens Volteia en raison de la similitude des lettres VOL ou VLO dans la légende. Crawford a clarifié qu’il s’agissait bien d’un Volumnius.   🔗 Liens Historiques Possibles L’identité exacte de ce L. Volumnius Strabo n’est pas totalement certaine, mais les érudits ont proposé des liens avec d’autres figures historiques : Le Consilium de Pompée Strabon : Il est possible que ce monétaire soit le même L. Volumnius L.f. Ani. qui faisait partie du consilium (conseil militaire) de Cn. Pompeius Strabo (le père de Pompée le Grand) à Asculum, en 89 av. J.-C., pendant la Guerre Sociale. Un Proche de Cicéron : Il pourrait également être le père d’un Strabon mentionné par Cicéron dans ses lettres (ad Atticum XII, 17). Le cognomen (Strabo) signifie « louche » ou « qui louche », une caractéristique physique qui est devenue héréditaire dans certaines familles romaines.   🪙 Le Symbole sur la Monnaie Le choix du revers, Europe sur le taureau, est inhabituel pour le monnayage romain de cette époque et renvoie à la mythologie grecque (Jupiter enlevant Europe). Ce type de revers se retrouve également sur les monnaies de Gortyne en Crète. L’utilisation de ce mythe par L. Volumnius Strabo pourrait être une simple référence culturelle, mais elle est plus probablement liée à une connexion familiale, politique, ou commerciale avec la Crète ou l’Orient. information sur le monétaire : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ce personnage est, peut-être, Lucius Volteius mentionné par Cicéron et Festus, mais rien ne le prouve. Il n’est même pas certain, à la grande rigueur, que la médaille que nous lui attribuons,après tous les numismatistes, soit de la famille Volteia, et on serait autorisé à la regarder comme incertaine. En effet, les lettres (VL)O se décomposent en VLO ou VOL, qui permettent de lire Volonius, comme on trouve Floius pour Plovius, etc ; on peut aussi interpréter ce monogramme par Volcatius, Volumnius, Volusius, aussi bien que par Volteius, et le surnom Strabo est commun à un trop grand nombre de familles pour être un guide dans le cas présent. Ce qui nous autorise à croire qu’il s’agit d’un Volteius plutôt que de tout autre, c’est la ressemblance absolue de la tête de Jupiter qui figure au droit du denier ci-dessous, avec celle qu’on voit sur le denier n. 1 de M. Volteius. Lieux de découverte (13 exemplaires)

1307CO – Denier Cornelia – Lucius Cornelius Sylla

1307CO – Denier Cornelia – Lucius Cornelius Sylla Avers : Anépigraphe Tête diadémée de Vénus à droite, derrière une marque de contrôle. Revers : EX SC (Ex Senatus Consulto) Corne d’abondance, le tout dans une couronne de laurier. British Museum 4g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 81 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cornelia Références : RRC 376/1 – B.44 (Cornelia) – Syd.763 L’information principale concernant le monétaire (magistrat monétaire) de ce denier est qu’il est classé comme Anonyme par Michael Crawford dans son ouvrage de référence Roman Republican Coinage. Voici le détail de l’autorité émettrice et le contexte historique : Monétaire (Autorité d’émission) : Anonyme (Anonymous). Contexte : Ce denier a été frappé vers 81 av. J.-C., pendant la période de la guerre civile et de la dictature de Sylla (Lucius Cornelius Sulla). Signification : L’émission est associée aux opérations militaires et financières de Sylla en Italie. L’absence de nom de monétaire est courante pour certaines émissions militaires ou de crise. L’inscription clé sur le revers du denier, EX S•C (ex Senatus Consulto, c’est-à-dire « par décret du Sénat »), indique que l’émission a été autorisée par le Sénat, même si elle était effectuée pour soutenir les efforts de Sylla. Le type au revers (Cornucopia dans une couronne de laurier) et à l’avers (tête de Vénus, la déesse tutélaire de Sylla) sont des références claires à Sylla et à son succès. information sur le monétaire : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Monnaies frappées par le Sénat en 674 (80 av. J.-C.) A peine Sylla fut-il rentré à Rome en triomphateur, l’an 674 (80 av. J.-C.) qu’il fit frapper, par le Sénat, le denier presque semblable à l’aureus précédent, qu’on a généralement classé à tort parmi les monnaies de la gens Julia, avec l’as qui y correspond . La mention ex senatus consulto, sans nom de monétaire, montre que le Sénat avait su rapidement redevenir l’ami du triomphateur. Au-dessus de la proue, sur l’as, il faut reconnaître le légionnaire de l’armée victorieuse appuyé sur sa lance ; le même soldat se voit sur l’as de C. Licinius Macer. Lieu de découverte (1 exemplaire)

1306CO – Denier Cornelia – Lucius Cornelius Sylla

1306CO – Denier Cornelia – Lucius Cornelius Sylla Avers : Anépigraphe Tête diadémée de Vénus à droite. Revers : Q (Quaestor) Double corne d’abondance. British Museum 3.96g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 81 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cornelia Références : RRC 375/2 – B.32 (Cornelia) – Syd.755 👤 Le Monétaire « Q » Identité : L’identité exacte de ce monétaire est inconnue. L’inscription sur la pièce est simplement la lettre « Q », qui est l’abréviation de Quaestor (Questeur). Fonction : Il était donc un Questeur (Quaestor), un magistrat romain souvent chargé des affaires financières et assistant les commandants militaires, y compris pour la frappe de monnaie. Contexte de Frappe : Cette émission monétaire (RRC 375/1 et RRC 375/2) a eu lieu en 81 av. J.-C., pendant la guerre civile où Sylla luttait pour prendre le contrôle total de l’Italie face aux Marius (parti populaire). Le monnayage est clairement lié à Lucius Cornelius Sulla (Sylla), comme l’indiquent les types : la tête de Vénus (déesse protectrice de Sylla, qui s’était donné l’agnomen de Felix – le chanceux, le favori de Vénus) et la double corne d’abondance (symbole de prospérité et de l’ère nouvelle de Sylla). Il s’agit probablement d’un monnayage d’urgence frappé par les forces syllaniennes pour payer les troupes. Lieu de Frappe : L’atelier monétaire exact est inconnu (on parle d’un atelier monétaire mobile ou d’une ville italienne avec des installations de frappe établies), mais le style de la gravure, très fin, est souvent décrit comme étant plus grec que romain, suggérant potentiellement une influence orientale ou la présence de graveurs grecs dans l’équipe. En résumé, « Q » n’est pas un nom, mais un titre (Questeur) anonyme qui, dans le cadre d’un monnayage d’urgence de Sylla, a émis ces pièces en or (aureus) et en argent (denier). Datation : 81 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cornelia Références : RRC 375/2 – B.32 (Cornelia) – Syd.755 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les monnaies d’or, d’argent et de bronze qui suivent, forment une série à part : elles ont été frappées après que Sylla fut revenu d’Orient, dans quelque atelier de l’Italie méridionale, durant la guerre’de 672 (82 av. J.-C.). Ce qui le prouve, c’est d’abord qu’on ne les trouve que dans ce pays; c’est ensuite l’analogie de leurs types avec les monnaies autonomes de villes de l’Italie méridionale. La double corne d’abondance qu’on voit sur l’aureus et les n. 35 à 37, est copiée sur le revers des monnaies de Valentia dans le Bruttium, ce qui paraît fixer le lieu où Sylla avait momentanément installé l’atelier monétaire de son questeur. Pendant ce temps, le Sénat, dominé par les partisans de Cinna, faisait battre monnaie de son côté par le préteur urbain Q. AntoniusBalbus (V. Antonia. n° 1). Lieux de découverte (41 exemplaires)

1304CA – Denier Caecilia – Quintus Cæcilius Metellus Pius

1304CA – Denier Caecilia – Quintus Cæcilius Metellus Pius Avers : Anépigraphe Tête de Pietas (la Piété) diadémée à droite; devant le visage une cigogne. Revers : IMPER (Imperator) Capis et lituus à gauche; le tout dans une couronne d’olivier. British Museum 3.9g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Nord de l’Italie Datation : 81 avant J.C. Matière : Argent Gens : Caecilia Références : RRC 374/2 – B.44 (Cæcilia) – Syd.751 👤 Qui était Quintus Caecilius Metellus Pius ? Famille: Membre de la puissante gens plébéienne des Caecilii Metelli, l’une des familles les plus influentes et aristocratiques de Rome. Son père était Quintus Caecilius Metellus Numidicus. Surnom (« Pius »): Il obtint le surnom de Pius (le « Pie/Dévoué ») pour le dévouement qu’il montra en luttant avec succès pour obtenir le rappel de son père, Metellus Numidicus, qui avait été exilé par Caius Marius vers 100 av. J.-C. (Ce pietas est symbolisé par la cigogne sur l’avers de la monnaie). Carrière Militaire et Politique: Partisan de Sylla: Il fut un allié clé de Sylla (Lucius Cornelius Sulla) pendant les guerres civiles contre les partisans de Marius. Il servit comme légat et général pour Sylla. Grand Pontife (Pontifex Maximus): Il occupa le poste religieux le plus prestigieux de 81 à 63 av. J.-C. Consul: Il fut Consul en 80 av. J.-C., aux côtés de Sylla lui-même (qui occupait le consulat en parallèle de sa dictature). Contexte de la Monnaie (81 av. J.-C.): La frappe de ce denier intervient juste avant son consulat. Elle est émise alors qu’il est en campagne pour le compte de Sylla dans le Nord de l’Italie. Le revers est un message politique et religieux fort de Metellus Pius : Le Capis (ou Urceus / Jarre) : C’est un petit vase utilisé pour verser des liquides lors des sacrifices, un emblème des Pontifes (prêtres). Le Lituus (Crosse d’Augure) : C’est le bâton courbé qu’utilisaient les Augures pour tracer les limites du ciel (le templum) lors de la prise des auspices (signes divins). Le Grand Pontife (Pontifex Maximus) : Metellus Pius est devenu Grand Pontife en 81/82 av. J.-C., la plus haute fonction religieuse de Rome. En plaçant ces symboles sur sa monnaie, il réaffirme son prestige non seulement comme chef militaire (Imperator), mais aussi comme chef religieux suprême, un double statut crucial à cette époque. La Couronne de Laurier : Elle entoure les symboles et souligne la victoire et le triomphe (Imperator), liant les honneurs religieux aux honneurs militaires. Ce denier est donc une affirmation de l’autorité suprême de Metellus Pius, conjuguant son pouvoir religieux (Pontife) et son autorité militaire (Imperator) au service de Sylla, juste avant qu’il ne devienne consul. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Coecilius Metellus Pius, imperator. Vers 675 (79 av. J.-C.) Nous avons retracé plus haut la biographie de ce personnage, en décrivant les pièces qu’il fit frapper comme magistrat monétaire vers 655 (99 av. J.-C.). Celles qui suivent et sur lesquelles il prend le titre d’imperator, ont été émises en Espagne pendant que Q. Metellus Pius était occupé à diriger, dans ce pays, la guerre contre Sertorius révolté, c’est-à-dire dans les années comprises entre 675 (79 av. J.-C. et 683 (71 av. J.-C.). Plutarque nous dit que c’est en 675 (79 av. J.-C.) qu’il fut acclamé imperator par son armée. La tête de la Piété dont l’emblème était la cigogne, fait allusion au cognomen Pius, comme l’éléphant est, nous le savons déjà, l’emblème des Metelli. Le lituus et le proefericiilum rappellent probablement que son oncle L. Metellus Dalmaticus fut pontifex maximus, dignité à laquelle il fut élevé lui-même en 689 (65 av. J.-C.). C’est sans doute, de ces monnaies que parle Salluste quand il dit : quoe pecunia ad Hispaniense bellum Melello facta erat . Lieux de découverte (109 exemplaires)

1303CA – Denier Caecilia – Quintus Cæcilius Metellus Pius

1303CA – Denier Caecilia – Quintus Cæcilius Metellus Pius Avers : Anépigraphe Tête de Pietas (la Piété) diadémée à droite; devant le visage une cigogne. Revers : Q. C. M. P. I (Quintus Cæcilius Metellus Pius Imperator, Quintus Caecilius Métellus Pieux Imperator) Éléphant d’Afrique passant à gauche. Bibliothèque nationale de France 4.02g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Nord de l’Italie Datation : 81 avant J.C. Matière : Argent Gens : Caecilia Références : RRC 374/1 – B.43 (Cæcilia) – Syd.750 👤 Qui était Quintus Caecilius Metellus Pius ? Famille: Membre de la puissante gens plébéienne des Caecilii Metelli, l’une des familles les plus influentes et aristocratiques de Rome. Son père était Quintus Caecilius Metellus Numidicus. Surnom (« Pius »): Il obtint le surnom de Pius (le « Pie/Dévoué ») pour le dévouement qu’il montra en luttant avec succès pour obtenir le rappel de son père, Metellus Numidicus, qui avait été exilé par Caius Marius vers 100 av. J.-C. (Ce pietas est symbolisé par la cigogne sur l’avers de la monnaie). Carrière Militaire et Politique: Partisan de Sylla: Il fut un allié clé de Sylla (Lucius Cornelius Sulla) pendant les guerres civiles contre les partisans de Marius. Il servit comme légat et général pour Sylla. Grand Pontife (Pontifex Maximus): Il occupa le poste religieux le plus prestigieux de 81 à 63 av. J.-C. Consul: Il fut Consul en 80 av. J.-C., aux côtés de Sylla lui-même (qui occupait le consulat en parallèle de sa dictature). Contexte de la Monnaie (81 av. J.-C.): La frappe de ce denier intervient juste avant son consulat. Elle est émise alors qu’il est en campagne pour le compte de Sylla dans le Nord de l’Italie. L’inscription au revers, Q•C•M•P•I, signifie Quintus Caecilius Metellus Pius Imperator, attestant de son titre d’Imperator (général victorieux) reçu pour ses succès militaires. La monnaie servait donc à payer ses troupes et à affirmer son statut. La Guerre de Sertorius: Après son consulat, il dirigea la guerre contre Sertorius (un partisan de Marius) en Hispanie (Espagne) pendant de longues années (de 79 à 71 av. J.-C.), finissant par partager son triomphe avec Pompée le Grand. En résumé, Metellus Pius était un chef militaire expérimenté et un homme politique de premier plan, dont ce denier est un véritable manifeste politique et familial frappé à un moment crucial de la guerre civile romaine. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Coecilius Metellus Pius, imperator. Vers 675 (79 av. J.-C.) Nous avons retracé plus haut la biographie de ce personnage, en décrivant les pièces qu’il fit frapper comme magistrat monétaire vers 655 (99 av. J.-C.). Celles qui suivent et sur lesquelles il prend le titre d’imperator, ont été émises en Espagne pendant que Q. Metellus Pius était occupé à diriger, dans ce pays, la guerre contre Sertorius révolté, c’est-à-dire dans les années comprises entre 675 (79 av. J.-C. et 683 (71 av. J.-C.). Plutarque nous dit que c’est en 675 (79 av. J.-C.) qu’il fut acclamé imperator par son armée. La tête de la Piété dont l’emblème était la cigogne, fait allusion au cognomen Pius, comme l’éléphant est, nous le savons déjà, l’emblème des Metelli. Le lituus et le proefericiilum rappellent probablement que son oncle L. Metellus Dalmaticus fut pontifex maximus, dignité à laquelle il fut élevé lui-même en 689 (65 av. J.-C.). C’est sans doute, de ces monnaies que parle Salluste quand il dit : quoe pecunia ad Hispaniense bellum Melello facta erat . Lieux de découverte (217 exemplaires)

1302AN – Quinaire Anonyme – Anonymes

1302AN – Quinaire Anonyme – Anonymes Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : ROMA Victoire drapée debout à droite couronnant un trophée d’armes placé dans le champ à droite. Entre les deux, une marque de contrôle ou non. British Museum 1.78g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 81 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 373/1 – Syd.609 Contexte Historique : La Guerre Civile de Sulla (vers 81 av. J.-C.) Ce quinaire est particulièrement important en raison de la période tumultueuse pendant laquelle il a été frappé, juste après la victoire de Sylla sur ses adversaires, les partisans de Marius. Fin de la République : L’année 81 av. J.-C. est marquée par la dictature de Lucius Cornelius Sulla. C’est une période de grande instabilité politique et militaire. Une Émission « Anonyme » : Le fait que cette monnaie soit anonyme (sans nom de monétaire) est significatif. L’historien numismate Michael Crawford (RRC) a proposé que ces monnaies n’aient pas été frappées à Rome, mais plutôt par les restes des forces Mariennes qui s’étaient rassemblées en Gaule Cisalpine pour continuer la lutte contre Sylla. L’absence de nom de magistrat serait alors une tentative de la part de ces factions de frapper monnaie sans autorité légitime reconnue par Rome.   La Signification du Type Monétaire Le revers de ce quinaire est très symbolique : la Victoire couronnant un trophée. Le Victoriat : Ce type de revers est une réminiscence de l’ancien victoriat, une dénomination qui a circulé auparavant et dont le nom dérivait justement de ce motif de Victoire. Le quinarius, qui valait un demi-denier, a souvent été confondu ou identifié dans l’usage courant au victoriatus. Propagande Militaire : Le motif de la Victoire et du trophée était un puissant symbole de triomphe militaire. En étant frappé pendant une guerre civile, il servait probablement de propagande, chaque camp pouvant l’interpréter comme un présage de sa propre victoire sur l’autre.   La Fin d’une Série Ce quinaire est notable car il est le dernier quinaire d’argent de la République Romaine à avoir été frappé avant une longue interruption. Après cette émission de 81 av. J.-C., il n’y aura plus de frappes régulières de quinarii jusqu’à leur brève réintroduction sous l’autorité de Jules César plus de trois décennies plus tard. Cela marque la fin de la première période de frappe du quinaire en tant que pièce courante. Variante 1 sans marque de contrôle au revers. Référence : RRC 373/1a British Museum 1.85g Variante 2 avec marque de contrôle au revers. Référence : RRC 373/1b British Museum 1.78g Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Lieux de découverte (136 exemplaires)