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782AN – Sextans Anonyme

782AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus deux globules. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus deux globules, à droite une ancre. Numismatica Ars Classica 5.38g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 194/5 – Syd. 238d

812PI – Sextans Pinaria – Pinarius Natta

812PI – Sextans Pinaria – Pinarius Natta Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, avec le pétase ailé; en haut, deux points. Revers : NAT. ROMA  (Nata. Rome) Proue de navire à droite ; devant, deux points. Roma Numismatics 5.73g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 155 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pinaria Référence : RRC 200/6 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Pinarius Nata. Monétaire vers 554 (200 av. J.-C.) Le cognomen Nala ou Natta a été porté par les Pinarii dès le IVe siècle de Rome. Festus dit qu’il signifie foulon . L. Pinarius Natta fut magister equitum en 391 (363 av. J.-C.), tandis que L. Manlius Capitolinus était dictateur ; un autre personnage du même nom, allié à la famille Clodia par les liens du sang, fut un des ennemis les plus acharnés de Cicéron. Le monétaire dont il est ici question n’est pas connu historiquement; nous lui attribuons à la fois les médailles qui portent NAT et celles qui ont NATTA, parce qu’elles ont les mêmes types et sont de même style. Ajoutons cependant que Mommsen a cru reconnaître dans la forme des lettres, notamment dans la lettre A du mot Roma, des particularités paléographiques suffisantes pour faire admettre l’existence de deux monétaires différents, qui auraient frappé à peu de distance l’un de l’autre, mais qui sont également inconnus. Les monnaies de Pinarius Nata ont, pour la frappe, une grande analogie avec celles de Sp. Afranius, de P. Cornelius Sula et de L. Saufeius.

846AF – Once Afrania – Spurius Afranius

846AF – Once Afrania – Spurius Afranius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Roma à droite. Revers : S. AFRA // ROMA  (Spurius Afranius Roma) Proue de navire; à droite un dauphin. ROMA NUMISMATICS LIMITED 5.11g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 150 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Afrania Références : RRC 206/7 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D’origine plébéienne, cette gens n’apparaît que tardivement dans les annales de l’histoire romaine. Elle était sénatoriale au vie siècle, époque où on la trouve mentionnée pour la première fois dans la personne de C. Afranius Stellio, préteur en 569 (185 av. J.-C.). Un seul de ses membres, Spurius Afranius, frappa monnaie vers l’an 554 (200 av. J.-C.); son denier, de fabrique quelquefois un peu barbare, est au type du bige de la Victoire et ressemble beaucoup aux deniers de P. Cornelius Sulla, de L. Saufeius, et de Pinarius Natta, ce qui permet de croire que ces quatre personnages ont fait partie du même collège monétaire. L’histoire est muette au sujet de S. Afranius;  c’était peut-être le père ou le frère de C. Afranius Stellio, mais ce n’est là qu’une conjecture, et son nom ne nous est révélé que par les médailles. Le dauphin qu’on voit au revers des bronzes de S. Afranius permet de supposer que l’un de ses ancêtres, a rempli une charge importante dans la flotte romaine; on pourrait en même temps être autorisé à rapporter à un Afranius les pièces incertaines qui portent un dauphin comme symbole du nom du monétaire. Des membres de la gens Afrania sont devenus illustres à la fin de la République et sous l’Empire; on connaît le poète comique L. Afranius qui florissait vers le dernier siècle avant l’ère chrétienne; citons encore L. Afranius, l’ami de Pompée, et Afranius Burrhus qui joua un rôle politique et militaire important, sous les règnes de Claude et de Néron.

Les deniers de restitution de Trajan

Les deniers de restitution de Trajan Vous trouverez dans cet article toutes les références de deniers de restitution émis sous Trajan. Ces monnaies sont extrêmement rares et il est certain que cette liste n’est pas complète. Je remercie par avance ceux et celles qui pourraient aider compléter cette liste. Trajan fit refondre en 107 après J.C tout ce qu’il put de vieilles monnaies pour en fabriquer des nouvelles. C’est à ce moment qu’on frappa les monnaies dites de restitution (ou restauration) en s’inspirant des types républicains mais avec un titre et un poids de l’époque de Trajan en y ajoutant de surcroit le nom de l’empereur, avec l’indication que ce sont des monnaies restituées : IMP CAES TRAIAN AVG GER DAC PP REST(itvit).Il ne s’agit pas d’une démonétisation des deniers de la république qui motiva Trajan à appliquer une telle mesure. On prit plutôt pour prétexte que l’état des deniers de la république qui circulaient encore à cette époque devenaient méconnaissable.En fait, Cette refonte fut adoptée car l’état devait en retirer un profit considérable. La preuve en est que les deniers légionnaire de Marc Antoine qui sont d’un plus mauvais argent que les autres deniers républicains ne furent pas refondus sous Trajan mais plus tard. On les retrouve mêlés aux deniers de Trajan dans les trésors et à ceux des empereurs qui l’ont succédé.Les monnaies républicaines ayant échappées à la refonte continuèrent à circuler. Preuve en est que l’on retrouve dans les trésors du IV eme siècle des monnaies républicaines et des deniers de César. (1)(2) 3.02g AUREO & CALICÓ S.L., IMAGINES IMPERATORUM, LOT 83 Denier originel anonyme 206-200 avant J.C. Avers : DECIVS MVS Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : IMP CAES TRAIAN AVG GER DAC P P REST ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au dessous des chevaux, un bouclier et un carnyx. Référence : RIC 766 Remarque: Le présence de la légende à l’avers reste inexpliquée. Sous le République, il n’existe aucun magistrat monétaire au nom de « DECIVS MVS ». Je n’ai référencé que trois exemplaires connus de ce denier. 3.3g Münzkabinett der Universität Göttingen Denier originel Horatia 206-200 avant J.C. Avers : COCLES Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : IMP CAES TRAIAN AVG GER DAC P P REST ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Référence : RIC 768 Remarque: Le présence de la légende COCLES serait liée, selon Babelon, à Horatius Coclès. Il existerait en effet un autre denier de restitution presque identique à celui-ci mais présentant une tête féminine sous les chevaux au revers (exemplaire introuvable). C’est la raison pour laquelle que ce denier de restitution fut très probablement inspiré par ce denier « Horatia ». Babelon attribua ce denier à la gens Horatia « l’attribution de cette pièce à un Horatius repose sur ce fait que ce denier, restitué par Trajan, porte au revers en légende: COCLES« . Je n’ai référencé qu’un seul exemplaire de ce denier. 3.31g Münzkabinett Berlin Denier originel de Marcus Tullius 120 avant J.C. Avers : ROMA Tête casquée de Rome à droite. Revers : IMP CAES TRAIAN AVG GER DAC P P REST M TVLLI Victoria (la Victoire) dans un quadrige galopant à droite, tenant les rênes et une palme de la main gauche; dans le champ au-dessus des chevaux, une couronne; sous le quadrige, marque de valeur X. Référence : RIC 769 Remarque: Denier de restitution très similaire à l’original. Je n’ai référencé que deux exemplaires de ce denier. 3.06g British Museum Denier originel de Quintus Cæcilius Metellus Pius 82-80 avant J.C. Avers : ROMA Tête laurée d’Apollon à droite; sous le menton, marque de valeur (XVI) en monogramme. Revers : IMP CAES TRAIAN AVG GER DAC P P M METELLVS Q F Bouclier macédonien dans une couronne de laurier, orné en son centre d’une tête d’éléphant. Référence : RIC 770 Remarque: Denier de restitution très similaire à l’original. Je n’ai référencé qu’un seul exemplaire de ce denier. 3.13g British Museum Denier originel anonyme 115-114 avant J.C. Avers : ROMA Tête casquée de Rome à droite, derrière la tête marque de valeur, X. Revers : IMP CAES TRAIAN AVG GER DAC P P REST Roma (Rome) casquée et drapée assise à droite sur des boucliers, tenant de la main gauche une longue javeline; sous les boucliers, un casque; devant les jambes de Rome, la louve debout à droite allaitant les Jumeaux (Rémus et Romulus); de chaque côté de la déesse, une colombe volant vers la déesse. Référence : RIC 771 Remarque: Denier de restitution très similaire à l’original. Je n’ai référencé que six exemplaires de ce denier. 2.95g British Museum Denier originel de Tiberius Quinctius 112-111 avant J.C. Avers : Anépigraphe Buste héroïque et lauré d’Hercule à gauche, vu de trois quarts en arrière, vêtu de la léonté, tenant la massue levée sur l’épaule. Revers : IMP CAES TRAIAN AVG GER DAC P P T I Q Desultor galopant à gauche, tenant un second cheval; un rat tourné à droite ou à gauche sous les chevaux. Référence : RIC 773 Remarque: Il est à noter que le graveur de ce denier de restitution a pris la peine de copier la lettre de contrôle S ici accompagnée d’un point. Je n’ai référencé qu’un seul exemplaire de ce denier. 2.82g Numismatica Ars Classica Denier originel de Quintus Minucius Thermus 103 avant J.C. Avers : Anépigraphe Tête casquée de Mars à gauche avec un casque richement ornementé. Revers : IMP CAES TRAIAN AVG GER DAC P P Q THERM M F Soldat romain combattant un guerrier ennemi (Cimbre ou Teuton), protégeant un autre soldat, tombé à terre. Référence : RIC 774 Remarque: Denier de restitution très similaire à l’original. Je n’ai référencé qu’un seul exemplaire de ce denier. 3.1g Numismatica Ars Classica Denier originel de Marcus Porcius Cato 89 avant J.C. Avers : CATO ROMA Buste féminin drapé à droite. Revers : IMP CAES TRAIAN AVG GER DAC P P

Bien déterminer les monnaies en bronze de la République Romaine

Bien déterminer les monnaies en bronze de la République Romaine 1 – Préambule Cet article a pour but d’aider les néophytes ou non de ce monnayage à mieux identifier ces monnaies. Je me suis rendu compte du nombre important d’erreurs d’attribution sur des sites marchands et le mieux pour éviter un achat erroné, c’est encore d’être informé.   Ces monnaies présentent parfois une usure assez importante, et il n’est pas évident parfois de bien les identifier. La monnaie en bronze la plus connue : L’as, celui-ci est attribué à Opeimius. Semis attribué à M. Aufidius Rusticus Contrairement aux idées reçues, il reste quelques monnaies inédites non référencées dans les ouvrages de référence… Alors prêtez bien attention à ces monnaies!  Ci-contre, ce semis non référencé par Crawford, que j’ai eu le plaisir de découvrir sous Gallica.  2 – Déterminer le type Il existe deux moyens pour déterminer le type soit avec la marque de valeur ou soit avec la divinité associée. Je vous invite à lire cet article pour en apprendre plus sur ce sujet.  Les marques de valeur sur le monnayage de la république romaine 3 – L’attribution Voici deux façons distinctes de trouver l’attribution. 3-1 La Légende La meilleure façon encore de déterminer le magistrat monétaire reste encore la légende. Vous la trouverez dans la plupart des cas au revers, soit au-dessus de la proue de navire ou soit quelquefois sur la proue. Ici, en exemple, cet once présentant la légende C. SCR pour Caius Scribonius.  3-2 Le symbole A défaut de légende, nous trouvons au revers un symbole. Celui-ci est très souvent l’emblème de la gens, ici la tête d’éléphant pour les Caecilii. Ce symbole est assez souvent associé à une légende mais quelquefois comme ici non. 4 – Conclusion Cet article est assez succinct et son but est surtout d’alerter le collectionneur de toujours vérifier les attributions proposées. Ces monnaies présentent souvent une usure importante et il faut admettre qu’il faut un œil avisé pour bien discerner ces petits détails pouvant aider à l’identification.  Vous pouvez vous appuyer sur des ouvrages tels que « The coinage of the Roman Republic de Crawford » ou encore celui de Sydenham. Bien-sûr, le site LesDioscures.com, si votre anglais laisse à désirer, est également un bon outil mais il ne replacera pas le plaisir d’avoir un livre entre les mains. Par contre, je déconseille le « Babelon » car bon nombre de monnaies y sont manquantes notamment les anonymes. Pour les collectionneurs amateurs de rareté et au vu de l’inflation actuelle des prix des deniers entre autres, vous pourrez trouver dans ces monnaies votre bonheur car certaines références se comptent en exemplaires connus seulement sur les doigts d’une main. 5 – Nota Bene Il m’est arrivé dernièrement de signaler des erreurs d’attribution sur des sites marchands et je n’ai eu aucune réponse à ces signalements. Merci à eux, si un jour ils lisent cet article, de prendre au moins la peine de répondre aux messages. Enregistrer Enregistrer Enregistrer

1827CI – Quadrans Cipia – Marcus Cipius

1827CI – Quadrans Cipia – Marcus Cipius Avers : M·CIPI·M·F Tête d’Hercule coiffée de la peau de lion à droite. Revers : ROMA Proue de navire à droite. Ars Classica 6.15gr INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 115-114 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Cipia Références : RRC 289/4 – B.5 (Cipia) – Syd.247b Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cette famille, peu connue, n’était pas sénatoriale. Un seul de ses membres, M. Cipius, fils d’un autre Marcus, a rempli les fonctions de magistrat monétaire, et Cavedoni fixe la fabrication de ses espèces, à l ‘an 650 (164 av. J.-C.). Leur style, en effet, et la place occupée par le nom du monétaire, au droit, indiquent à peu près cette époque ; nous les plaçons vers l’an 660 (94 av. J.-C.), en les attribuant à Cipius un dont parlent Festus et Cicéron et qui était surnommé le ronfleur . Ce personnage prêtait à rire en répétant ce dicton : non omnibus dormio; il s’endormait, disait-il, seulement pour sa femme, afin de la laisser se livrer librement à l’adultère. C’est lui sans doute qui fut tribun du peuple, puis questeur en 691 (63 av. J.-C.). Nous n’avons rien à dire des types des monnaies de M. Cipius sinon que le gouvernail était son emblème; on le voit au revers du denier et il est reproduit seul dans le champ du semis, à la place de la proue. Peut-être que les pièces sans nom de monétaire qui portent le gouvernail comme emblème se rapportent à un membre inconnu de la gens Cipia .

1826LI – Quadrans Licinia – Publius Licinius Nerva

1826LI – Quadrans Licinia – Publius Licinius Nerva Avers : P. NERVA (Publius Nerva) Tête casquée de Minerve à droite, au-dessus 4 points. Revers : ROMA (Rome) Proue de navire à droite. Ars Classica 8.57g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 113-112 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Licinia Références : RRC 292/3 – B.9 (Licinia) – Syd.549a Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Licinius Nerva. Monétaire vers 644 (110 av. J.-C.). Cohen a attribué à la famille Silia les pièces qui suivent et qui ont en légende P. Nerva. Le cognomen Nerva a été porté, en effet, par des Silii, mais beaucoup plus tard que l’époque à laquelle se rapportent les monnaies dont nous allons nous entretenir. Le premier des Silii que l’histoire mentionne avec ce surnom, est P. Silius P. f. Nerva, consul en 734 (20 av. J.-C.). L’attribution faite par Cohen et les anciens numismastistes ne repose donc sur aucun fondement. C’est Mommsen qui a reconnu que les pièces en question doivent être classées à la famille Licinia . Il les attribue à P. Licinius Nerva, préteur en Sicile, en 651 (103 av. J.-C.). Dès lors, le type du denier qu’on n’expliquait,jusqu’ici, que fort imparfaitement, devient très clair : un des ancêtres du monétaire, C. Licinius Crassus, tribun du peuple en 609 (145 av. J.-C.), rassembla le premier le peuple dans une enceinte clôturée (soeptum) à l’occasion des votes par comices ; et un peu plus tard, en 614 (140 av. J.-C.), fut introduit le bulletin de vote. La médaille n° 7 représente le pont élevé à quelque hauteur au-dessus du sol, qui aboutissait à l’urne de vote, et sur lequel une seule personne pouvait passer à la fois. « Un citoyen qui est encore sur les marches de l’estrade, et dont on ne voit que la partie supérieure du corps, reçoit des mains du rogator son bulletin de vote, pendant qu’un autre citoyen, déjà monté sur l’estrade, dépose son vote dans l’urne placée sur un piédestal. Les lignes parallèles qui se voient par derrière, et le siège dont on aperçoit la partie inférieure sont, d’après l’ingénieuse explication de Cavedoni, les cordes tendues qui séparaient les tribus les unes des autres, et le siège ou le banc des tribuns ». Un type du même genre et non moins curieux se voit sur un denier de L. Hostilius Saserna . On n’a pas encore expliqué, jusqu’ici les symboles qui se trouvent au revers des monnaies de bronze.

1825HO – Semuncia Hostilia – L. Hostilius Tubulus

1825HO – Semuncia Hostilia – L. Hostilius Tubulus Avers : Anépigraphe Buste de Diane, à droite, avec arc et carquois sur l’épaule. Marque de valeur derrière. Revers : L. H. TVB ROMA (Lucius Hostilius Tubulus, Rome) Légende dans une couronne de chêne et de laurier. Ars Classica 2.39gr INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 105 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Hostilia Référence : RRC 315/2 Ce magistrat monétaire fit émettre deux type de monnaie, cette demie-once (semuncia) et également une once (uncia). Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Hostilius Tubulus. Monétaire vers l’an 595 (159 av. J.-C.) On connaît le monétaire L. Hostilius Tubulus. Préteur en 612 (142 av. J.-C.), il fut accusé par le tribun du peuple P. Scaevola de s’être laissé corrompre dans l’exercice de ses fonctions; il ne put se disculper et fut obligé de s’exiler. Cicéron parle de lui comme d’un homme indigne de toute estime. On ne possède avec son nom qu’une seule pièce : c’est une once dont le type de revers s’écarte des usages généralement adoptés dans le monnayage de la république, et qui n’a peut-être pas été frappée à Rome.

La forte proportion de deniers fourrés de la République Romaine découverts en Angleterre

La forte proportion de deniers fourrés de la République Romaine découverts en Angleterre 1 – Préambule Les deniers fourrés sont des deniers faits d’un métal sans valeur et recouverts d’une fine couche d’argent (1). Certains pensent que ces monnaies furent frappées dans des ateliers illégaux mais à mon avis, il ne fait presque aucun doute qu’elles ont été créés à partir de coins authentiques et sont catégorisées à tort dans les fausses monnaies. Le meilleur moyen à l’époque et même encore de nos jours, pour reconnaître ces monnaies reste la pesée. En effet, ces deniers sont plus légers que ceux en bon aloi. Exemple de denier fourré répertorié. Poids 2.3gr 2 – Méthodologie de l’étude A partir des données du Portable Antiquities Scheme (2), et plus particulièrement de la base de donnée des deniers de la République romaine trouvés sur le territoire anglais, j’ai classé ces monnaies en fonction de leur aspect et surtout de leur poids. Sur une base de 500 deniers découverts soit à l’aide de détecteur de métaux ou soit plus fortuitement, j’ai fait la distinction en deux catégories en fonction de poids, soit supérieur ou soit inférieur à 3.20 gramme. Le poids théorique d’un denier de cette période étant d’environ 3.80 gramme, je considère que cette différence de poids, soit plus de 15%, est le résultat du fourrage ou de l’utilisation d’un matériau moins noble, d’où le choix de 3.20 gramme comme valeur limite. Voici un exemple de denier avec une usure importante qui présente un poids de 3.20 gramme, ceci pour démontrer que l’écart acceptable dû à l’usure est de 0.6 gramme. Denier usé d’un poids de 3.20gr Denier des légions d’Antoine   Ne sont pas pris en compte dans cette étude, les deniers cassés (ou en morceaux) et les deniers des légions d’Antoine, très présents en Angleterre, et qui ont de base d’un poids inférieur à la norme. 3 – Résultat Sur ces 500 monnaies étudiées, nous notons donc 195 deniers avec un poids inférieur à 3.20 gramme soit environ 40% du total. Denier des légions d’Antoine 4 – Conclusion Comment expliquer ces écarts de poids ? Certes, ces monnaies trouvées fortuitement sont assez souvent en mauvais état mais cela n’explique pas tout. Car nous pouvons penser que les monnaies fourrées ont très probablement moins bien vieillies que les « bons deniers » en argent du fait de leurs corps cuivreux et que toutes n’ont pas survécus à l’épreuve du temps. Denier des légions d’Antoine Dans quel but ? Nous pouvons supposer l’hypothèse que les ateliers officiels romain ont émis des monnaies fourrées ou de moins bon aloi pour tout ce qui concerne le commerce extérieure aux provinces romaines ? Ceci n’est qu’une hypothèse et mérite peut-être d’être affirmée ou infirmée par d’autres études plus approfondies que mon fichier Excel. Il serait notamment intéressant de comparer ces chiffres avec d’autres pays…. A suivre…. Bien-sûr, si vous avez des questions ou des remarques, vous pouvez laisser un commentaire en bas de l’article, je me ferai un plaisir d’y répondre. 5 – Sources 1- Image en-tête denier fourré de la BnF => https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10434731d 2- Portable Antiquities Scheme => https://finds.org.uk/

2559AU – Denier Auguste

2559AU – Denier Auguste Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : C L CAESARES AVGVSTI F COS DESIG PRINC IVVENT (Caius et Lucius Cæsares/ Augusti filii consules designati Principes Iuventutis » (Caius et Lucius Césars, fils d’Auguste, consuls désignés, princes de la jeunesse)) Gaius et Lucius César debout, chacun, vêtus de la toge, main posée sur le bouclier et la lance, lituus à gauche (orienté à droite) et simpulum à droite, bouclier gauche chevauchant celui de droite. Collection privée 2.85gr INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 2 avant J.C – 4 après J.C. Matière : Argent Gens : Julia Référence : Non référencé. Gaius et Lucius Caesares. Fils d’Agrippa et Julia, petits-fils, donc, d’Auguste, qui les ont adoptés comme successeurs après la mort d’Agrippa. Ils ont reçu une éducation exquise et, alors qu’ils étaient encore enfants, ils ont été déclarés consuls élus et princes de la jeunesse. Ils étaient destinés à une vie de grandeur et de prospérité, mais Lucius mourut subitement à Marseille en 2 après JC, et Gaius fut traîtreusement blessé, à son retour d’une expédition en Arménie, qui le rendit malade et mourut peu de temps après (année 4 AD). On soupçonne que Livie, la puissante épouse d’Auguste, qui n’a pas remarqué les moyens d’obtenir l’intronisation de son fils Tibère, a quelque chose à voir avec ces morts prématurées. Bien que fourré, ce denier de par son style plutôt bon, diffère des autres références existantes par la position des outils sacerdotaux au revers qui sont inversés; ce sont les raisons pour lesquelles j’ai décidé de créer une nouvelle référence pour ce denier en attendant peut-être de croiser un jour un deuxième exemplaire présentant les mêmes caractéristiques.