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028AN – Litra Anonyme

028AN – Litra Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à droite, portant un casque corinthien. Revers : ROMANO (Aux romains) Tête de cheval à droite. British Museum 5.52g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 269 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 17/1d – Syd. 3a Cette série de litrae fait partie des toutes premières monnaies frappées par la République romaine. Avant cela, Rome utilisait principalement des lingots de bronze non marqués (aes rude) et ensuite des pièces de bronze coulé plus lourdes (aes grave). L’adoption de la frappe, influencée par les cités grecques du sud de l’Italie, marquait une étape importante dans le développement du système monétaire romain. La période de frappe de ces litrae (fin du 3ème siècle avant J.-C.) coïncide avec une période d’expansion et de conflits pour Rome, notamment les guerres samnites et les prémices des guerres puniques. L’introduction d’une monnaie divisionnaire plus pratique a probablement facilité les transactions économiques et le financement des activités militaires. Le style et les types iconographiques de ces premières monnaies romaines, comme la tête casquée de Minerve (Athéna grecque) et la légende en grec archaïque (« ROMANO » est une adaptation du grec), témoignent de la forte influence des colonies grecques de Campanie sur les pratiques monétaires romaines. On pense que ces pièces ont pu être frappées à Rome ou dans des ateliers de Campanie comme Neapolis, sous contrôle romain ou en alliance avec Rome. L’association de Minerve, déesse de la sagesse et de la guerre, avec le cheval, un symbole de puissance et potentiellement de prospérité, pourrait refléter les aspirations et les valeurs de la République romaine à cette époque : une puissance militaire guidée par la sagesse et potentiellement liée à la richesse de son territoire. L’influence grecque est clairement visible dans le choix de Minerve et le style général, témoignant des échanges culturels et économiques avec les cités de Grande-Grèce. L’inscription « ROMANO » est une affirmation identitaire forte pour une puissance émergente.

004AN – Aes signatum Anonyme

004AN – Aes signatum Anonyme Avers : Anépigraphe Aigle de face aux ailes déployées et tête à droite, perché sur la foudre. Revers : ROMANOM « des Romains » Pégase volant à gauche. British Museum 1389g British Museum 1389g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 280 – 250 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 4/1a Variante : Sans légende au revers Référence : RRC 4/1b (pas d’exemplaire observé) L’aigle, souvent associé à Jupiter, le roi des dieux dans la mythologie romaine, symbolise la puissance, la protection divine et l’autorité. La foudre qu’il tient renforce cette association, évoquant le pouvoir céleste et la domination. Pégase, le cheval ailé, est lié à la gloire, à la victoire et à la rapidité, apparaissant dans des contextes mythologiques comme un symbole de triomphe et d’élévation. L’iconographie de cette monnaie semble refléter des thèmes centraux de la culture romaine ancienne. L’aigle et Pégase pourraient représenter des aspirations à la suprématie divine et à la victoire militaire, particulièrement pertinents dans un contexte où Rome consolidait son pouvoir en Italie centrale.

Potin au bucrane // Sesterce Antia

Potin au bucrane // Sesterce Antia 1 _ Qu’est-ce qu’un bucrane ? Il s’agit d’une tête de bœuf décharnée, motif ornemental de l’architecture antique, repris à la Renaissance. (Définition du Larousse) Détail d’une fresque de Pompei Dans l’architecture grecque, les bucranes apparaissent à l’époque hellénistique (propylées de Samothrace, vers 275 av. J.-C.) puis se répandent très vite comme motifs de frise ionique, souvent en rapport direct avec les sacrifices (sur les autels par exemple). Il arrive que le motif représenté ne soit pas le crâne proprement dit mais le décor appliqué sur le museau de la bête sacrifiée. Les bucranes sont le plus souvent reliés par des guirlandes, quelquefois en alternance avec d’autres motifs (rosettes), pour former un décor continu faisant le tour de l’édifice. Or, sur les différentes monnaies représentant des bucranes, on se rend compte que la tête n’est pas décharnée avec la présence des oreilles…. S’agirait-il plutôt, tout simplement, d’une tête de bœuf ?…… 2 _ Représentation du bucrane sur le monnayage la république romaine On retrouve principalement cette tête de boeuf sur deux monnaies, un denier dentelé pour Aulus Postumius Albinus et sur un sesterce de Caius Antius Restio datant de 47 avant J.C.  sesterce Antia On retrouve au droit de cette monnaie le bucrane « avec des oreilles », avec les cornes ornées de guirlandes. Au revers, nous trouvons un autel allumé et également orné de guirlandes. Très ancienne et d’origine plébéienne, la gens Antia compte parmi ses membres les plus illustres, Sp. Antius qui fut envoyé avec trois autres Romains, en qualité d’ambassadeur, à Lar Tolumnius, roi de Véies, l’an 316 (438 av. J.-C.). Les ambassadeurs furent assassinés et, en souvenir de leur malheur, on leur érigea des statues sur le Forum. Plus tard, les membres, de la gens Antia se fabriquèrent une origine étymologique fabuleuse, imitant en cela, la plupart des plus illustres familles de Rome ; ils se prétendirent issus d’Antiades fils d’Hercule et d’Aglaé. 3 _ Représentation du bucrane sur le potin des Rèmes Ce potin, attribué aux Rèmes, coulé en 40 avant J.C. Droit : Bucrane de face la tête surmontée d’un point et de quatre cercles centrés d’un point ; de part et d’autre, S. Revers : Animal à droite attaquant un serpent. « Photographie www.poinsignon-numismatique.com » 4 _ Le potin inspiré par le sesterce? Les dates de création proposées pour ces deux monnaies sont assez proches et le sesterce est daté de 47 avant J.C. tandis que le potin 40 avant J.C. Visuellement, bien que ce ne soit pas le même matériau ni la même technique de fabrication, nous retrouvons trois points communs. Les oreilles des bucranes, bien que décharnées, ces têtes possèdent des oreilles. Les guirlandes ou décors entre les cornes du boeuf. Troisième point commun, peut-être moins flagrant, la présent la lettre S présente sur les deux monnaies. Selon vous, peux-t-on avancer l’idée que ces deux monnaies soient liées?

008AN – Aes signatum Anonyme

008AN – Aes signatum Anonyme Avers : Anépigraphe Épée. Revers : Anépigraphe Fourreau. Münzkabinett Wien 1618g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 280 – 250 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 8/1 L’iconographie de cet aes signatum est centrée sur l’épée et le fourreau, des symboles puissants dans la Rome antique, reflétant probablement les valeurs militaires et de protection de l’époque.

007AN – Aes signatum Anonyme

007AN – Aes signatum Anonyme Avers : Anépigraphe Bouclier ovale (intérieur). Revers : Anépigraphe Bouclier ovale (extérieur). British Museum 1623g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 280 – 250 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 7/1 L’iconographie de cet aes signatum est centrée sur le bouclier, un symbole puissant dans la Rome antique, reflétant probablement les valeurs militaires et de protection de l’époque.

Quinaire ou unité d’argent Epaticcos // Quinaire Porcia

Quinaire ou unité d’argent Epaticcos // Quinaire Porcia Descriptif du quinaire Eppaticos (20-40 ap JC.) Avers : TAS CIO V Victoire assise à droite et tenant de la main droite une couronne Revers : EPAT Sanglier courant à droite, un arbre derrière. Source cngcoins Par Nwbeeson — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=50507516 Historique des Atrébates de Bretagne Dès le 2ème siècle av. J.-C., des Atrébates s’installèrent dans l’île de Bretagne (Sussex, Berkshire, Hampshire…). À la suite de ses défaites sur le continent, Commios s’enfuit en Bretagne, où il devint roi des Atrébates insulaires, comme le raconte Frontin (Strategemata). Les monnaies émises depuis Calleva, l’actuelle Silchester, permettent de déduire qu’il y fonda un nouveau royaume, vers 40. Après lui, ses trois fils se partageront successivement le pouvoir : Tincomarus conjointement avec son père d’abord, puis sur la moitié nord du royaume, tandis qu’Eppillus prend la moitié sud, et enfin Verica, vers 10 de l’ère chrétienne. Le royaume atrébate sera conquis par les Catuvellauni, voisin au nord-est (leur capitale était Verulamium, actuelle St Albans), et leur roi Caratacus. Il est possible que l’exil à Rome de Verica figure parmi les motifs de la conquête romaine. Après la conquête, le territoire atrébate sera englobé dans le royaume de Cogidubnus, entre 43 et environ 80. On estime que c’est vers cette date que la cité passera au stade de municipium. (Source Wikipedia) Eppaticos Epaticcos (latinisé en Epaticcus) est un roi celte qui régna au 1er siècle sur le peuple brittonique des Atrébates, dans le sud-ouest de l’actuelle Angleterre. Connu uniquement par des inscriptions monétaires, retrouvées dans la région de Silchester (actuel comté du Hampshire), il est le fils de Tasciovanos et le frère de Cunobelinos. Il appartient à la lignée des souverains des Catuvellauni et des Trinovantes. Epaticcos a régné sur une faction dissidente des Atrébates et il semble être à l’origine du départ de Verica de l’île de Bretagne pour Rome où son intervention aurait déclenché la conquête de l’île par l’Empereur Claude, en 43 ap. J.-C. L’inspiration du revers de ce quinaire. La ressemblance entre le revers de ce quinaire (ou unité d’argent) et les quinaires et deniers de la gens Porcia est frappante. Nous retrouvons Victoria assise, les ailes déployées, et tenant dans la main droite un objet. Victoria sur le quinaire Atrébates, ne s’appuie  sur le dossier d’une chaise mais c’est son bras gauche qui maintient le corps. Il est fort à parier que les monnaies des Porcii, que ce soit de Caton d’Utique ou de son père, ont dus circuler abondamment dans l’ile de Bretagne et ont surement inspirés la gravure du coin de cette unité d’argent. Quinaire Porcia – Marcus Porcius Cato Uticensis

Quiz _ La République romaine

Quiz _ La République romaine (niveau facile) 20 questions portant sur la République Romaine. Avec l’aide de la numismatique, saurez-vous trouver les bonnes réponses?

Les marques de valeur sur le monnayage de la république romaine

Les marques de valeur sur le monnayage de la république romaine Le but de cet article est de répondre à de nombreuses questions sur la valeur faciale des monnaies romaine et de répondre également à quelques contre-vérités que j’ai pu lire et voir dans des cours traitant de la numismatique antique. Je ne traiterai pas ici des différentes réformes monétaires de cette période. S’il est vrai que pour l’empire romain, on ne trouve aucune indication de valeur sur les monnaies ; pour la république romaine, il en est tout autre. Le X que l’on trouve derrière la tête de Roma sur les deniers n’est pas un simple graffiti mais une marque de valeur, le chiffre romain 10 pour 10 as. Il en est de même pour les as, si vous regardez attentivement que ce soit au droit ou au revers, vous trouverez le chiffre I. Pour faire simple, si on devait comparer notre système monétaire actuel, un as est égal à un euro, une once est égale à un centime et un denier est égal à dix euros etc……. Ci-contre, un schéma représentant la correspondance de ces monnaies ainsi que les marques de valeur associées à ce système tri-métallique. Comme vous pouvez le voir, l’once est représentée par un globule. La valeur monétaire de la monnaie est lié au nombre de globules présents au droit et au revers. De plus, la valeur monétaire d’une monnaie est souvent associée à une divinité, comme vous pouvez le remarquer sur ce schéma :

1793AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

1793AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumvir Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XXVII (De la vingt-septième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. Bibliothèque nationale de France 3.28g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Référence : B. 142 (Antonia) Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEG XXVII  La legio XXVII de César était une unité militaire romaine de la fin de la période républicaine, dont l’origine doit être liée au début de la guerre civile , lorsqu’elle était constituée par des émissaires de Gaius Julius Caesar (début 49 avant JC ).  Sa formation doit être liée au déclenchement de la guerre civile. Elle a été formée par des émissaires de César (parmi lesquels il y avait Marc Antoine) avec des citoyens romains encadrés par des soldats experts de la legio X qui avaient combattu en Gaule. Fin décembre 49 avant JC, nous le trouvons à Brundisium, prêt à traverser la mer Adriatique avec d’autres légions. Début avril 48 av.J.-C., elle fut envoyée aux ordres du legatus legionis Lucio Cassius Longinus en Thessalie et en Étolie pour assurer ces territoires à Gaius Julius Caesar. Elle a participé peu après à la bataille de Dyrrhachium, et le 9 août suivant à la bataille décisive de Pharsale. Après l’entrée de Farsalo en Achaïe, puis à Rhodes, pour atteindre l’ Égypte en septembre 47 av.J.-C. sous les ordres de Quinto Fufio Caleno pour aider César dans la difficile situation égyptienne. Il est resté en Egypte jusqu’à peu de temps avant la mort de César (mars 44 avant JC). Lorsque le dictateur est mort, elle était en Syrie , prête à prendre des mesures dans la campagne planifiée par César contre les Parthes . Nous savons également qu’elle était en poste dans la province romaine de Macédoine, bien que nous ne sachions pas exactement quand. Probablement passé, avec d’autres légions déployées à l’Est, du côté de Gaius Cassius Longinus et aurait donc dû servir dans le domaine des césaricides dans la bataille de Philippes. Plus tard cette légion fut réintégrée parmi les forces des triumvirs participant alors à la bataille d’Actium (31 avant JC). Il semble avoir été dissous en 30 avant JC quand Octave a réformé l’armée romaine , ou au moins pas plus tard que 14 avant JC , quand entre 105 000 et 120 000 anciens combattants ont été démobilisés .

Bronze ROVECA, classe V // Denier César

Ce bronze attribué aux Meldes présente un droit très similaire à un denier de Jules César. En effet, on retrouve le buste diadémé de Vénus avec derrière son épaule le petit cupidon.  Une seule différence notoire, Cupidon tient une couronne sur le bronze ROVECA. Les Meldes – Peuple de la Gaule celtique qui fut mentionné sous la forme Meldis par César (Guerre des Gaules, V, 5), Μέλδοι par Strabon (Géographie, IV, 3, 5), Meldi par Pline (Histoire naturelle, IV, 107), Μέλδαι par Ptolémée (Géographie, II, 8, 15), ou encore (CIVITATIS) MELDORVM « cité des Meldes » sur l’épitaphe d’Aurelius Demetrius (CIL 13, 2924 (4, p 35) ; CAG-10, p 142 ; 89-01, p 230). Le territoire des Meldes se situait dans la basse-vallée de la Marne, dans l’est et le nord-est de la région parisienne. Il correspondait assez exactement à celui de l’ancien diocèse de Meaux (avant 1790), soit l’actuel Mulcien et une partie de la Haute-Brie. Iatinum (Meaux) était leur capitale. (Source https://encyclopedie.arbre-celtique.com) Nous ne connaissons que très peu de chose sur ce peuple, si ce n’est que ce fut sur leur territoire qu’en 55 av. J.-C., César fit construire des bateaux dans le cadre des préparatifs de sa seconde expédition en Britannie (54 av. J.-C.) et qu’après la conquête romaine, les Meldes reçurent le statut de cité libre (Pline, Histoire naturelle, IV, 107) et furent intégrés à la province de Gaule lyonnaise lors de la réorganisation la Gaule transalpine par Auguste (27 av. J.-C.). Plusieurs monnaies des Meldes présentent la légende ROVECA, d’où une forte présomption qu’une seule personne en est certainement à leur origine. Une chose est sure est que le droit de ce  bronze reprend la même typologie que le denier de César. Les Julii prétendait descendre d’Énée lui-même par son fils Ascagne-Iule. Elle rattache ainsi sa filiation à Vénus, la mère d’Énée. Est-ce pour mieux affirmer l’alliance des Meldes avec les romains ? L’utilisation de Cupidon et de Vénus, symboles des Julii, serait un hommage envers César ? Ou encore, est-ce que le magistrat monétaire avait un lien avec les Julii ? Quoiqu’il en soit, la datation proposée pour ce bronze, 60-40 av JC, peut être remise en cause par cette similitude avec ce denier. En effet, le denier de Jules César fut frappé en 46-45 av JC., pendant la guerre d’Espagne qui opposait César contre les fils de Pompée et qui se termina par la bataille de Munda en 45 avant J.-C., ce qui a comme signification que ce bronze fut frappé postérieurement… A suivre….