1502PA – Sesterce Papia – Lucius Papius Celsus

1502PA – Sesterce Papia – Lucius Papius Celsus Avers : CELSUS Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase ailé, ayant le caducée sur l’épaule. Revers : Anépigraphe Lyre. Bibliothèque nationale de France 0.66g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Papia Références : RRC 472/4b – B.5 (Papia) – Syd.968 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo. Variante 1 : avec la légende L PAPI au revers Références : RRC 472/4a – B.7 (Papia) Bibliothèque nationale de France 0.83g Bibliothèque nationale de France 0.83g Variante 2 : avec la légende CELSVS au revers Références : RRC 472/4c – B.6 (Papia) Münzkabinett Berlin 0.93g Münzkabinett Berlin 0.93g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Papius Celsus. Monétaire vers 709 (45 av. J.-C.) Ce monétaire est aussi inconnu que le précédent dont il était peut-être le fils; mais les types de ses médailles sont très intéressants. La louve et l’aigle occupés à attiser le feu se rapportent à la fondation légendaire de Lanuvium, telle qu’elle est racontée par Denys d’Halicarnasse. Tandis qu’Enée, après sa fuite de Troie et son abordage sur les côtes d’Italie, était occupé à bâtir Lanuvium, on vit tout à coup le feu prendre à la forêt voisine. Une louve apportait dans sa gueule des morceaux de bois sec qu’elle jetait dans le brasier, tandis qu’un aigle agitait ses ailes pour activer la flamme. Mais survint maître renard qui plongeant sa queue dans la rivière voisine, s’approcha du foyer qu’il se mit à arroser de son mieux pour éteindre l’incendie et en arrêter les envahissements. On lutta longtemps et l’on fit de part et d’autre des efforts prodigieux; à la fin, le renard fut obligé de céder et il se retira tout confus de devant l’aigle et le loup, fiers de leur triomphe. Enée réfléchit sur ce prodige, et il prédit à ses compagnons que la nouvelle colonie qu’ils fondaient serait illustre, mais qu’elle aurait fort à lutter contre la jalousie de ses voisins qui s’opposeraient de toutes leurs forces à son développement; pourtant, elle finirait par triompher de toutes les rivalités. En souvenir de ce mémorable événement, les habitants de Lanuvium élevèrent, au forum de leur ville, des statues de bronze au loup et à l’aigle qui avaient ainsi fait présager leur destinée future :Ab agro rava decurrens lupa Lanuviodit Horace. Telle est la légende que rappellent les médailles; c’est aussi à Lanuvium que se rapporte la tête de Junon Sospita, comme nous l’avons fait ressortir plus haut. Sur le quinaire, comme sur celui de M. Mettius, une jeune fille donne à manger au serpent consacré à la déesse : ce type est analogue à celui qui représente Hygie ou la déesse de la santé et de la guérison (Salus) nourrissant de même un serpent. Comme on ne connaît pas l’histoire de L. Papius Celsus, il est difficile d’expliquer les autres types de ses monnaies. Cavedoni pense toutefois, non sans raison, que le mot Triumphus et la tête laurée du Triomphe, ainsi que le buste de la Victoire avec les traits de Calpurnia, comme sur le denier de L. Munatius Plancus, désignent les quatre triomphes dont Jules César fut honoré en l’an 708 (46 av. J.-C.) à cause de ses victoires sur les Gaules, l’Egypte, Pharnace et Juba.
1501PA – Quinaire Papia – Lucius Papius Celsus

1501PA – Quinaire Papia – Lucius Papius Celsus Avers : Anépigraphe Buste de Victoria à droite. Revers : L PAPIVS / CELSVS (Lucius Papius Celsus) Femme et serpent se faisant face. British Museum 2.01g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Papia Références : RRC 472/3 – B.4 (Papia) – Syd.966 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Papius Celsus. Monétaire vers 709 (45 av. J.-C.) Ce monétaire est aussi inconnu que le précédent dont il était peut-être le fils; mais les types de ses médailles sont très intéressants. La louve et l’aigle occupés à attiser le feu se rapportent à la fondation légendaire de Lanuvium, telle qu’elle est racontée par Denys d’Halicarnasse. Tandis qu’Enée, après sa fuite de Troie et son abordage sur les côtes d’Italie, était occupé à bâtir Lanuvium, on vit tout à coup le feu prendre à la forêt voisine. Une louve apportait dans sa gueule des morceaux de bois sec qu’elle jetait dans le brasier, tandis qu’un aigle agitait ses ailes pour activer la flamme. Mais survint maître renard qui plongeant sa queue dans la rivière voisine, s’approcha du foyer qu’il se mit à arroser de son mieux pour éteindre l’incendie et en arrêter les envahissements. On lutta longtemps et l’on fit de part et d’autre des efforts prodigieux; à la fin, le renard fut obligé de céder et il se retira tout confus de devant l’aigle et le loup, fiers de leur triomphe. Enée réfléchit sur ce prodige, et il prédit à ses compagnons que la nouvelle colonie qu’ils fondaient serait illustre, mais qu’elle aurait fort à lutter contre la jalousie de ses voisins qui s’opposeraient de toutes leurs forces à son développement; pourtant, elle finirait par triompher de toutes les rivalités. En souvenir de ce mémorable événement, les habitants de Lanuvium élevèrent, au forum de leur ville, des statues de bronze au loup et à l’aigle qui avaient ainsi fait présager leur destinée future :Ab agro rava decurrens lupa Lanuviodit Horace. Telle est la légende que rappellent les médailles; c’est aussi à Lanuvium que se rapporte la tête de Junon Sospita, comme nous l’avons fait ressortir plus haut. Sur le quinaire, comme sur celui de M. Mettius, une jeune fille donne à manger au serpent consacré à la déesse : ce type est analogue à celui qui représente Hygie ou la déesse de la santé et de la guérison (Salus) nourrissant de même un serpent. Comme on ne connaît pas l’histoire de L. Papius Celsus, il est difficile d’expliquer les autres types de ses monnaies. Cavedoni pense toutefois, non sans raison, que le mot Triumphus et la tête laurée du Triomphe, ainsi que le buste de la Victoire avec les traits de Calpurnia, comme sur le denier de L. Munatius Plancus, désignent les quatre triomphes dont Jules César fut honoré en l’an 708 (46 av. J.-C.) à cause de ses victoires sur les Gaules, l’Egypte, Pharnace et Juba.
1500PA – Denier Papia – Lucius Papius Celsus

1500PA – Denier Papia – Lucius Papius Celsus Avers : TRIVMPVS (Triumpus, le Triomphe) Tête laurée du Triomphe à droite avec un trophée sur l’épaule. Revers : CELSVS III VIR // L. PAPIVS (Lucius Papius Celsus Triumvir, Lucius Papius Celsus triumvir monétaire) Louve à droite, tenant une baguette dans sa gueule devant un brasier, surmonté d’un aigle qui attise les flammes avec ses ailes. British Museum 4.15g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Papia Références : RRC 472/2 – B.3 (Papia) – Syd.965 Lucius Papius Celsus est peut-être le fils de Lucius Papius qui avait déjà eu recours à l’iconographie de Junon Sospita. La Gens Papia était originaire de Lanuvium. Le revers fait référence à la fondation de la cité par Énée. Pendant que le prince et les Troyens travaillaient, ils découvrirent une louve en train d’allumer un feu et un aigle l’aidant à l’attiser. Ils décidèrent de fonder la nouvelle cité à cet endroit. Ce type fait référence aux victoires récentes de César et au quintuple Triomphe que le Dictateur a célébré, quatre l’année précédente, le dernier sur les Pompéiens vaincus définitivement à Munda en 45 avant J.-C. d’où la présence du Triomphe au droit de ce denier. Variante avec Triomphe portant des rouflaquettes. British Museum 3.78f Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Papius Celsus. Monétaire vers 709 (45 av. J.-C.) Ce monétaire est aussi inconnu que le précédent dont il était peut-être le fils; mais les types de ses médailles sont très intéressants. La louve et l’aigle occupés à attiser le feu se rapportent à la fondation légendaire de Lanuvium, telle qu’elle est racontée par Denys d’Halicarnasse. Tandis qu’Enée, après sa fuite de Troie et son abordage sur les côtes d’Italie, était occupé à bâtir Lanuvium, on vit tout à coup le feu prendre à la forêt voisine. Une louve apportait dans sa gueule des morceaux de bois sec qu’elle jetait dans le brasier, tandis qu’un aigle agitait ses ailes pour activer la flamme. Mais survint maître renard qui plongeant sa queue dans la rivière voisine, s’approcha du foyer qu’il se mit à arroser de son mieux pour éteindre l’incendie et en arrêter les envahissements. On lutta longtemps et l’on fit de part et d’autre des efforts prodigieux; à la fin, le renard fut obligé de céder et il se retira tout confus de devant l’aigle et le loup, fiers de leur triomphe. Enée réfléchit sur ce prodige, et il prédit à ses compagnons que la nouvelle colonie qu’ils fondaient serait illustre, mais qu’elle aurait fort à lutter contre la jalousie de ses voisins qui s’opposeraient de toutes leurs forces à son développement; pourtant, elle finirait par triompher de toutes les rivalités. En souvenir de ce mémorable événement, les habitants de Lanuvium élevèrent, au forum de leur ville, des statues de bronze au loup et à l’aigle qui avaient ainsi fait présager leur destinée future :Ab agro rava decurrens lupa Lanuviodit Horace. Telle est la légende que rappellent les médailles; c’est aussi à Lanuvium que se rapporte la tête de Junon Sospita, comme nous l’avons fait ressortir plus haut. Sur le quinaire, comme sur celui de M. Mettius, une jeune fille donne à manger au serpent consacré à la déesse : ce type est analogue à celui qui représente Hygie ou la déesse de la santé et de la guérison (Salus) nourrissant de même un serpent. Comme on ne connaît pas l’histoire de L. Papius Celsus, il est difficile d’expliquer les autres types de ses monnaies. Cavedoni pense toutefois, non sans raison, que le mot Triumphus et la tête laurée du Triomphe, ainsi que le buste de la Victoire avec les traits de Calpurnia, comme sur le denier de L. Munatius Plancus, désignent les quatre triomphes dont Jules César fut honoré en l’an 708 (46 av. J.-C.) à cause de ses victoires sur les Gaules, l’Egypte, Pharnace et Juba. Lieux de découverte (14 exemplaires)
1499PA – Denier Papia – Lucius Papius Celsus

1499PA – Denier Papia – Lucius Papius Celsus Avers : Anépigraphe Tête de Junon Sospita à droite, coiffée de la dépouille de chèvre. Revers : CELSVS III VIR // L. PAPIVS (Lucius Papius Celsus Triumvir, Lucius Papius Celsus triumvir monétaire) Louve à droite, tenant une baguette dans sa gueule devant un brasier, surmonté d’un aigle qui attise les flammes avec ses ailes. British Museum 4.12g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Papia Références : RRC 472/1 – B.2 (Papia) – Syd.964 Lucius Papius Celsus est peut-être le fils de Lucius Papius qui avait déjà eu recours à l’iconographie de Junon Sospita. La Gens Papia était originaire de Lanuvium. Le revers fait référence à la fondation de la cité par Énée. Pendant que le prince et les Troyens travaillaient, ils découvrirent une louve en train d’allumer un feu et un aigle l’aidant à l’attiser. Ils décidèrent de fonder la nouvelle cité à cet endroit. Ce type fait référence aux victoires récentes de César et au quintuple Triomphe que le Dictateur a célébré, quatre l’année précédente, le dernier sur les Pompéiens vaincus définitivement à Munda en 45 avant J.-C. d’où la présence du Triomphe au droit de ce denier. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Papius Celsus. Monétaire vers 709 (45 av. J.-C.) Ce monétaire est aussi inconnu que le précédent dont il était peut-être le fils; mais les types de ses médailles sont très intéressants. La louve et l’aigle occupés à attiser le feu se rapportent à la fondation légendaire de Lanuvium, telle qu’elle est racontée par Denys d’Halicarnasse. Tandis qu’Enée, après sa fuite de Troie et son abordage sur les côtes d’Italie, était occupé à bâtir Lanuvium, on vit tout à coup le feu prendre à la forêt voisine. Une louve apportait dans sa gueule des morceaux de bois sec qu’elle jetait dans le brasier, tandis qu’un aigle agitait ses ailes pour activer la flamme. Mais survint maître renard qui plongeant sa queue dans la rivière voisine, s’approcha du foyer qu’il se mit à arroser de son mieux pour éteindre l’incendie et en arrêter les envahissements. On lutta longtemps et l’on fit de part et d’autre des efforts prodigieux; à la fin, le renard fut obligé de céder et il se retira tout confus de devant l’aigle et le loup, fiers de leur triomphe. Enée réfléchit sur ce prodige, et il prédit à ses compagnons que la nouvelle colonie qu’ils fondaient serait illustre, mais qu’elle aurait fort à lutter contre la jalousie de ses voisins qui s’opposeraient de toutes leurs forces à son développement; pourtant, elle finirait par triompher de toutes les rivalités. En souvenir de ce mémorable événement, les habitants de Lanuvium élevèrent, au forum de leur ville, des statues de bronze au loup et à l’aigle qui avaient ainsi fait présager leur destinée future :Ab agro rava decurrens lupa Lanuviodit Horace. Telle est la légende que rappellent les médailles; c’est aussi à Lanuvium que se rapporte la tête de Junon Sospita, comme nous l’avons fait ressortir plus haut. Sur le quinaire, comme sur celui de M. Mettius, une jeune fille donne à manger au serpent consacré à la déesse : ce type est analogue à celui qui représente Hygie ou la déesse de la santé et de la guérison (Salus) nourrissant de même un serpent. Comme on ne connaît pas l’histoire de L. Papius Celsus, il est difficile d’expliquer les autres types de ses monnaies. Cavedoni pense toutefois, non sans raison, que le mot Triumphus et la tête laurée du Triomphe, ainsi que le buste de la Victoire avec les traits de Calpurnia, comme sur le denier de L. Munatius Plancus, désignent les quatre triomphes dont Jules César fut honoré en l’an 708 (46 av. J.-C.) à cause de ses victoires sur les Gaules, l’Egypte, Pharnace et Juba. Lieux de découverte (43 exemplaires)
1317PA – Denier Serratus Papia – Lucius Papius

1317PA – Denier Serratus Papia – Lucius Papius Avers : Anépigraphe Tête de Junon Sospita à droite, coiffée de la peau de chèvre; derrière, marque de contrôle. Bordure de perles et de bobines. Revers : L.PAPI (Lucius Papius) Griffon bondissant à droite; en dessous, marque de contrôle. Bordure de perles et de bobines. British Museum 4.2g INDICE DE RARETE : 3 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 79 avant J.C. Matière : Argent Gens : Papia Références : RRC 384/1 – B.1 (Papia) – Syd.773 1. 🏛️ Identité et Origine de la Gens Nom : L. Papius (Lucius Papius). Fonction : Triumvir Monetalis (Un des trois magistrats chargés de la frappe des monnaies). Gens (Famille) : La Gens Papia était une famille plébéienne, probablement originaire de la ville de Lanuvium, située au sud-est de Rome. Lien familial : Il est conjecturé qu’il pourrait être le père de L. Papius Celsus, un autre monétaire qui a frappé des monnaies en 45 av. J.-C. (RRC 472/1), également en utilisant l’iconographie de Junon Sospita, déesse protectrice de Lanuvium. 2. 🔱 Iconographie et Référence à Lanuvium Le denier de L. Papius est fortement marqué par la culture de sa ville d’origine : Avers (Droit) : Tête de Junon Sospita (Junon la Salvatrice), la divinité la plus importante de Lanuvium, coiffée de sa peau de chèvre caractéristique. Revers : Un Griffon bondissant, l’animal sacré associé à Junon Sospita. Thème : En choisissant ces types, L. Papius met en avant son attachement à Lanuvium, renforçant l’idée que les monétaires utilisaient souvent leurs émissions pour célébrer leur lignée ou leur ville. 3. ⚙️ Le Système des Symboles (Control-Marks) La caractéristique la plus remarquable du monnayage de L. Papius est l’utilisation d’un système complexe et vaste de symboles ou marques de contrôle (plus de 200 combinaisons différentes) sur l’avers et le revers. Objectif : Ces marques servaient à identifier les paires de coins (matrices), permettant de réguler la production et de localiser rapidement les responsables en cas de défaut ou de fourrage (frappe sur âme de métal vil). Théories : Les numismates ont beaucoup débattu sur la signification de ces symboles. Une théorie populaire suggère qu’ils représentent des outils, des produits ou des insignes de diverses guildes professionnelles (collegia) de Rome (vignerons, artisans, musiciens, etc.) qui auraient été impliquées dans la frappe de cette importante émission. Cependant, l’historien numismate Michael H. Crawford (RRC) penche plutôt pour une sélection aléatoire d’objets du quotidien. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Papius. Monétaire vers 675 (79 av. J.-C.) Ce magistrat est inconnu historiquement ; c’est conjecturalement qu’on le regarde comme le père de L. Papius Celsus, le monétaire qui va suivre. Le denier décrit ici est très commun et il offre des variétés de symboles extrêmement nombreuses ; il est dentelé et souvent fourré. Ces circonstances sont celles qui caractérisent, comme nous le savons déjà, une abondante émission de numéraire, dans un moment de pressant besoin. Au droit, figure la tête de Junon Sospita, particulièrement adorée à Lanuvium, berceau de la famille du monétaire. On connaît la description que Cicéron nous a laissée des attributs de la grande déesse de Lanuvium ; sa statue est conservée au musée du Vatican. Elle avait la tête couverte d’une peau de chèvre, tenait une haste et un bouclier, et portait des chaussures recourbées (calceoli repandi). Des monnaies de différents monétaires de la république, comme L. Procilius et M. Mettius, la représentent combattant dans un bige. Un serpent qui lui était consacré, habitait une grotte à côté de son temple; tous les ans, une jeune fille était chargée de pénétrer dans la caverne pour porter au monstre sa nourriture. Si elle était vierge, elle sortait saine et sauve; dans le cas contraire elle était dévorée. La Junon guerrière de Lanuvium, dont le culte avait pénétré à Rome de bonne heure, est appelée Junon Sospita, celle qui sauve, qui donne le salut à la vertu, ou Caprolina, à cause de sa peau de chèvre. Son caractère guerrier la fit assimiler à la Junon Marlialis, mère de Mars. Des monuments grecs qui représentent la Junon guerrière, montrent des griffons qui sortent de sa stephanè, pour indiquer son caractère guerrier, le griffon ayant effectivement cette signification. C’est pour cela qu’on voit cet animal au revers du denier de L. Papius, comme attribut de Junon Sospita dont la tête figure au droit des mêmes pièces . Lieux de découverte (501 exemplaires)