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1365PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1365PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Anépigraphe Tête d’Apollon lauré à droite; derrière, deux flûtes entrecroisées. Revers : Q • POMPONI / MVSA (Quintus Pomponius Musa) Euterpe (muse de la Poésie lyrique) drapée, debout à droite, tenant deux flûtes, posée sur une colonne. British Museum 4.1g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/5 – B.13 (Pomponia) – Syd.815 La série des deniers de Quintus Pomponius Musa est la plus importante jamais frappée pour un seul monétaire et comprend au total dix pièces différentes, construite au départ sur un jeu de mot entre les neuf Muses et le cognomen du monétaire. Outre Hercule Musagetes, sont représentées au revers : Calliope, muse de la poésie épique; Clio, muse de l’histoire; Melpomène, muse de la tragédie; Euterpe, muse de la poésie lyrique; Erato, muse de la musique et de la poésie érotique; Terpischore, muse de la danse; Uranie, muse de l’astronomie; Thalie, muse de la comédie; et Polymnie, muse de la rhétorique. Ce monnayage est peut-être aussi lié au petit temple de l’Hercule des Muses “Herculis Musarum Ædes”. Ce temple était situé dans le Cirque Maxime, près du portique d’Octave. Il fut construit par Marcus Fulvius Nobilior afin de commémorer ses victoires remportées deux ans plus tôt sur les Acarnaniens en 189 avant J.-C. après son triomphe et dédicacé le 30 juin 187 avant J.-C. Neuf statues des Muses et une d’Hercule jouant de la lyre, venant d’Ambracie, furent placées dans le temple. Il pourrait s’agir des représentations figurées au revers de nos deniers. Le temple sera restauré en 29 avant J.-C. par Lucius Marcius Philippus et inclus dans le Porticus Philippi. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Musa. Monétaire vers 690 (64 av. J.-C.) Ce magistrat n’est pas cité dans les auteurs et l’on ne connait historiquement des personnages avec le nom de Pomponius Musa que du temps de l’empire . Néanmoins les monnaies qui suivent sont fort intéressantes, et Borghesi les a expliquées très ingénieusement. Les neuf muses qui y sont représentées, font allusion au surnom du monétaire Musa. Ces types reproduisent probablement le groupe d’Hercule et des neuf muses que M.Fulvius Nobilior dédia en 567 (187 av. J.-C.) dans le temple d’Hercule, chef du choeur des Muses, ou Musagètes (Hercules Musarum) . La tête qui figure au droit, est celle d’Apollon; chacune des neuf soeurs est représentée avec ses attributs spéciaux : Calliope, muse de la poésie épique et qui avait la plus belle voix, chante en s’accompagnant de la lyre; Clio, muse de l’histoire, lit sur un volumen qu’elle tient déroulé ; Erato, muse de la poésie érotique, joue de la lyre; Euterpe, muse de la poésie lyrique, tient une double flûte; Melpomène, muse de la tragédie, tient un masque et une massue; Polymnie, muse de la rhétorique, tient un volumen et fait le geste oratoire; Terpsichore, muse de la danse, tient la harpe et le plectrum qu’elle a inventés; Thalie, muse de la comédie, tient un masque et un pedum ou bâton pastoral; Uranie, muse de l’astronomie, touche de sa baguette un globe céleste. Ces figures des neuf Muses sont intéressantes à comparer avec les nombreuses statues ou représentations de toutes sortes des mêmes divinités, que possèdent les musées.  Lieux de découverte (22 exemplaires)

1364PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1364PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Anépigraphe Tête d’Apollon lauré à droite; derrière, un sceptre. Revers : Q • POMPONI / MVSA (Quintus Pomponius Musa) Melpomène (muse de la Tragédie) debout de face, regardant à droite, tenant une massue de la main droite et un masque de tragédie de la main gauche. Bibliothèque nationale de France 3.78g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/4 – B.14 (Pomponia) – Syd.816 La série des deniers de Quintus Pomponius Musa est la plus importante jamais frappée pour un seul monétaire et comprend au total dix pièces différentes, construite au départ sur un jeu de mot entre les neuf Muses et le cognomen du monétaire. Outre Hercule Musagetes, sont représentées au revers : Calliope, muse de la poésie épique; Clio, muse de l’histoire; Melpomène, muse de la tragédie; Euterpe, muse de la poésie lyrique; Erato, muse de la musique et de la poésie érotique; Terpischore, muse de la danse; Uranie, muse de l’astronomie; Thalie, muse de la comédie; et Polymnie, muse de la rhétorique. Ce monnayage est peut-être aussi lié au petit temple de l’Hercule des Muses “Herculis Musarum Ædes”. Ce temple était situé dans le Cirque Maxime, près du portique d’Octave. Il fut construit par Marcus Fulvius Nobilior afin de commémorer ses victoires remportées deux ans plus tôt sur les Acarnaniens en 189 avant J.-C. après son triomphe et dédicacé le 30 juin 187 avant J.-C. Neuf statues des Muses et une d’Hercule jouant de la lyre, venant d’Ambracie, furent placées dans le temple. Il pourrait s’agir des représentations figurées au revers de nos deniers. Le temple sera restauré en 29 avant J.-C. par Lucius Marcius Philippus et inclus dans le Porticus Philippi. Variante : Légende MVSA coupée par le bras de Melpomène au revers. British Museum 3.95g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Musa. Monétaire vers 690 (64 av. J.-C.) Ce magistrat n’est pas cité dans les auteurs et l’on ne connait historiquement des personnages avec le nom de Pomponius Musa que du temps de l’empire . Néanmoins les monnaies qui suivent sont fort intéressantes, et Borghesi les a expliquées très ingénieusement. Les neuf muses qui y sont représentées, font allusion au surnom du monétaire Musa. Ces types reproduisent probablement le groupe d’Hercule et des neuf muses que M.Fulvius Nobilior dédia en 567 (187 av. J.-C.) dans le temple d’Hercule, chef du choeur des Muses, ou Musagètes (Hercules Musarum) . La tête qui figure au droit, est celle d’Apollon; chacune des neuf soeurs est représentée avec ses attributs spéciaux : Calliope, muse de la poésie épique et qui avait la plus belle voix, chante en s’accompagnant de la lyre; Clio, muse de l’histoire, lit sur un volumen qu’elle tient déroulé ; Erato, muse de la poésie érotique, joue de la lyre; Euterpe, muse de la poésie lyrique, tient une double flûte; Melpomène, muse de la tragédie, tient un masque et une massue; Polymnie, muse de la rhétorique, tient un volumen et fait le geste oratoire; Terpsichore, muse de la danse, tient la harpe et le plectrum qu’elle a inventés; Thalie, muse de la comédie, tient un masque et un pedum ou bâton pastoral; Uranie, muse de l’astronomie, touche de sa baguette un globe céleste. Ces figures des neuf Muses sont intéressantes à comparer avec les nombreuses statues ou représentations de toutes sortes des mêmes divinités, que possèdent les musées.  Lieux de découverte (14 exemplaires)

1363PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1363PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Anépigraphe Tête d’Apollon lauré à droite; derrière, rouleau posé verticalement dans son étui. Revers : Q • POMPONI / MVSA (Quintus Pomponius Musa) Clio (muse de l’Histoire) drapée debout à gauche, tenant un rouleau de la main droite, le coude gauche appuyé sur une colonne. British Museum 4.25g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/3 – B.11 (Pomponia) – Syd.813 La série des deniers de Quintus Pomponius Musa est la plus importante jamais frappée pour un seul monétaire et comprend au total dix pièces différentes, construite au départ sur un jeu de mot entre les neuf Muses et le cognomen du monétaire. Outre Hercule Musagetes, sont représentées au revers : Calliope, muse de la poésie épique; Clio, muse de l’histoire; Melpomène, muse de la tragédie; Euterpe, muse de la poésie lyrique; Erato, muse de la musique et de la poésie érotique; Terpischore, muse de la danse; Uranie, muse de l’astronomie; Thalie, muse de la comédie; et Polymnie, muse de la rhétorique. Ce monnayage est peut-être aussi lié au petit temple de l’Hercule des Muses “Herculis Musarum Ædes”. Ce temple était situé dans le Cirque Maxime, près du portique d’Octave. Il fut construit par Marcus Fulvius Nobilior afin de commémorer ses victoires remportées deux ans plus tôt sur les Acarnaniens en 189 avant J.-C. après son triomphe et dédicacé le 30 juin 187 avant J.-C. Neuf statues des Muses et une d’Hercule jouant de la lyre, venant d’Ambracie, furent placées dans le temple. Il pourrait s’agir des représentations figurées au revers de nos deniers. Le temple sera restauré en 29 avant J.-C. par Lucius Marcius Philippus et inclus dans le Porticus Philippi. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Musa. Monétaire vers 690 (64 av. J.-C.) Ce magistrat n’est pas cité dans les auteurs et l’on ne connait historiquement des personnages avec le nom de Pomponius Musa que du temps de l’empire . Néanmoins les monnaies qui suivent sont fort intéressantes, et Borghesi les a expliquées très ingénieusement. Les neuf muses qui y sont représentées, font allusion au surnom du monétaire Musa. Ces types reproduisent probablement le groupe d’Hercule et des neuf muses que M.Fulvius Nobilior dédia en 567 (187 av. J.-C.) dans le temple d’Hercule, chef du choeur des Muses, ou Musagètes (Hercules Musarum) . La tête qui figure au droit, est celle d’Apollon; chacune des neuf soeurs est représentée avec ses attributs spéciaux : Calliope, muse de la poésie épique et qui avait la plus belle voix, chante en s’accompagnant de la lyre; Clio, muse de l’histoire, lit sur un volumen qu’elle tient déroulé ; Erato, muse de la poésie érotique, joue de la lyre; Euterpe, muse de la poésie lyrique, tient une double flûte; Melpomène, muse de la tragédie, tient un masque et une massue; Polymnie, muse de la rhétorique, tient un volumen et fait le geste oratoire; Terpsichore, muse de la danse, tient la harpe et le plectrum qu’elle a inventés; Thalie, muse de la comédie, tient un masque et un pedum ou bâton pastoral; Uranie, muse de l’astronomie, touche de sa baguette un globe céleste. Ces figures des neuf Muses sont intéressantes à comparer avec les nombreuses statues ou représentations de toutes sortes des mêmes divinités, que possèdent les musées. Lieux de découverte (14 exemplaires)

1362PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1362PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Anépigraphe Tête d’Apollon lauré à droite; derrière, un instrument pour accorder la lyre. Revers : MVSA Q·POMPONI (Quintus Pomponius Musa) Calliope (Calliope, muse de la Poésie épique) drapée, debout à droite, jouant de la lyre, posée sur une colonne. INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/2a – B.9 (Pomponia) – Syd.811 La série des deniers de Quintus Pomponius Musa est la plus importante jamais frappée pour un seul monétaire et comprend au total dix pièces différentes, construite au départ sur un jeu de mot entre les neuf Muses et le cognomen du monétaire. Outre Hercule Musagetes, sont représentées au revers : Calliope, muse de la poésie épique; Clio, muse de l’histoire; Melpomène, muse de la tragédie; Euterpe, muse de la poésie lyrique; Erato, muse de la musique et de la poésie érotique; Terpischore, muse de la danse; Uranie, muse de l’astronomie; Thalie, muse de la comédie; et Polymnie, muse de la rhétorique. Ce monnayage est peut-être aussi lié au petit temple de l’Hercule des Muses “Herculis Musarum Ædes”. Ce temple était situé dans le Cirque Maxime, près du portique d’Octave. Il fut construit par Marcus Fulvius Nobilior afin de commémorer ses victoires remportées deux ans plus tôt sur les Acarnaniens en 189 avant J.-C. après son triomphe et dédicacé le 30 juin 187 avant J.-C. Neuf statues des Muses et une d’Hercule jouant de la lyre, venant d’Ambracie, furent placées dans le temple. Il pourrait s’agir des représentations figurées au revers de nos deniers. Le temple sera restauré en 29 avant J.-C. par Lucius Marcius Philippus et inclus dans le Porticus Philippi. Variante légende Q • POMPONI / MVSA au revers: Références : RRC 410/2b – B.10 (Pomponia) – Syd.812 British Museum 4.08g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Musa. Monétaire vers 690 (64 av. J.-C.) Ce magistrat n’est pas cité dans les auteurs et l’on ne connait historiquement des personnages avec le nom de Pomponius Musa que du temps de l’empire . Néanmoins les monnaies qui suivent sont fort intéressantes, et Borghesi les a expliquées très ingénieusement. Les neuf muses qui y sont représentées, font allusion au surnom du monétaire Musa. Ces types reproduisent probablement le groupe d’Hercule et des neuf muses que M.Fulvius Nobilior dédia en 567 (187 av. J.-C.) dans le temple d’Hercule, chef du choeur des Muses, ou Musagètes (Hercules Musarum) . La tête qui figure au droit, est celle d’Apollon; chacune des neuf soeurs est représentée avec ses attributs spéciaux : Calliope, muse de la poésie épique et qui avait la plus belle voix, chante en s’accompagnant de la lyre; Clio, muse de l’histoire, lit sur un volumen qu’elle tient déroulé ; Erato, muse de la poésie érotique, joue de la lyre; Euterpe, muse de la poésie lyrique, tient une double flûte; Melpomène, muse de la tragédie, tient un masque et une massue; Polymnie, muse de la rhétorique, tient un volumen et fait le geste oratoire; Terpsichore, muse de la danse, tient la harpe et le plectrum qu’elle a inventés; Thalie, muse de la comédie, tient un masque et un pedum ou bâton pastoral; Uranie, muse de l’astronomie, touche de sa baguette un globe céleste. Ces figures des neuf Muses sont intéressantes à comparer avec les nombreuses statues ou représentations de toutes sortes des mêmes divinités, que possèdent les musées.  Lieux de découverte (46 exemplaires)

1361PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1361PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Q. POMPONI – MVSA (Quintus Pomponius Musa) Tête d’Apollon laurée à droite. Revers : HERCVLES / MVSARVM (L’Hercule des Muses) Hercule nu debout à droite, la léonté sur l’épaule, tombant jusqu’au sol, jouant de la lyre de la main droite et la massue de la main gauche. British Museum 3.96g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/1 – B.8 (Pomponia) – Syd.810 La série des deniers de Quintus Pomponius Musa est la plus importante jamais frappée pour un seul monétaire et comprend au total dix pièces différentes, construite au départ sur un jeu de mot entre les neuf Muses et le cognomen du monétaire. Outre Hercule Musagetes, sont représentées au revers : Calliope, muse de la poésie épique; Clio, muse de l’histoire; Melpomène, muse de la tragédie; Euterpe, muse de la poésie lyrique; Erato, muse de la musique et de la poésie érotique; Terpischore, muse de la danse; Uranie, muse de l’astronomie; Thalie, muse de la comédie; et Polymnie, muse de la rhétorique. Ce monnayage est peut-être aussi lié au petit temple de l’Hercule des Muses “Herculis Musarum Ædes”. Ce temple était situé dans le Cirque Maxime, près du portique d’Octave. Il fut construit par Marcus Fulvius Nobilior afin de commémorer ses victoires remportées deux ans plus tôt sur les Acarnaniens en 189 avant J.-C. après son triomphe et dédicacé le 30 juin 187 avant J.-C. Neuf statues des Muses et une d’Hercule jouant de la lyre, venant d’Ambracie, furent placées dans le temple. Il pourrait s’agir des représentations figurées au revers de nos deniers. Le temple sera restauré en 29 avant J.-C. par Lucius Marcius Philippus et inclus dans le Porticus Philippi. Lieux de découverte (18 exemplaires)

1340PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Rufus

1340PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Rufus Avers : RVFVS S.C (Rufus, Senatus Consulto) Tête de Jupiter laurée à droite. Revers : Q. POMPONI (Quintus Pomponius) Aigle debout à gauche, la tête tournée à droite, sur un sceptre, tenant une couronne dans la serre droite; dessous et derrière, marque de contrôle. Bibliothèque nationale de France 3.88g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 73 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 398/1 – B.23 (Pomponia) – Syd.793 Les informations sur le monétaire Quintus Pomponius Rufus (Q. Pomponi Rufus), qui a frappé ce denier vers 70 av. J.-C., sont très limitées. Voici ce que l’on sait généralement à son sujet : 👤 Identité et Période Nom : Quintus Pomponius Rufus. Famille (Gens) : Il appartenait à la gens Pomponia, une ancienne famille plébéienne (roturière) de Rome qui prétendait descendre de Numa Pompilius (selon certaines sources concernant d’autres membres de la gens). Fonction : Triumvir Monetalis (ou monétaire). C’était l’un des trois magistrats chargés d’assurer la frappe de la monnaie à Rome. Date d’activité : Vers 73 ou 71 av. J.-C. (selon les estimations de Cavedoni et d’autres numismates). 🏛 Contexte de la Monnaie Mention « S. C. » : La présence de la mention S·C (Senatus Consulto) sur l’avers (avec la tête de Jupiter) est cruciale. Elle indique que la frappe de ce denier a été autorisée par un décret spécial du Sénat, ce qui est inhabituel pour l’époque. Circonstances : Cette mention suggère que la monnaie a été frappée dans des circonstances extraordinaires ou pour financer un besoin urgent (comme des opérations militaires ou un approvisionnement de grains), ce qui a nécessité l’intervention directe du Sénat. Types monétaires : Les types au Jupiter et à l’Aigle se rapportent à la divinité suprême, mais les raisons précises de ce choix (liées à la famille de Rufus ou aux circonstances du moment) ne sont pas connues avec certitude. ❓ Ce que l’on ignore Il est impossible de déterminer avec certitude ses liens de parenté précis avec les autres Pomponii Rufi mentionnés dans l’histoire romaine, car il y avait plusieurs personnalités portant un nom similaire, notamment : Un M. Pomponius Rufus, tribun militaire à pouvoir consulaire en 399 av. J.-C. Un Q. Pomponius, tribun de la plèbe en 395 et 394 av. J.-C. Il est important de ne pas le confondre avec le monétaire Quintus Pompeius Rufus (avec un ‘e’), qui a frappé des deniers en 54 av. J.-C. (RRC 434/1 et 434/2), et dont on connaît beaucoup plus de détails biographiques (il était le petit-fils de Sylla). Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Rufus. Monétaire vers l’an 683 (71 av. J.-C.) Cavedoni assigne à la charge de Q. Pomponius Rufus l’année 683 (71 av. J.-C.); mais rien n’est moins certain, et le denier qui suit est d’une époque difficile à déterminer. Nous connaissons deux personnages du nom de Pomponius Rufus ; le premier, mentionné par Tite Live et dans les Fastes Capitolins, fut un des tribuns consulaires de l’an 355 (399av. J.-C.); il portait le prénom de Marcus; le second, cité sans prénom par Pline, portait l’agnomen Varenus, mais on ne sait à quelle époque il vivait. Il est impossible de déterminer les liens de parenté qui ont dû exister entre ces personnages et le monétaire Q. Pomponius Rufus. Les types du denier se rapportent à Jupiter; enfin la mention Senatus consulta nous porte à croire que Q. Rufus monnaya dans des circonstances extraordinaires. Lieux de découverte (8 exemplaires)

1171PO – Denier Pomponia – Lucius Pomponius Molo

1171PO – Denier Pomponia – Lucius Pomponius Molo Avers : L. POMPON MOLO (Lucius Pomponius Molo) Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : NV(MA). PO(MP)IL (Numa Pompilius) Numa Pompilius drapé debout à gauche, tourné à droite, tenant un lituus de la main gauche et sacrifiant au-dessus d’un autel paré et allumé; dans le champ à droite, un victimaire, tenant une chèvre ou un bouc, s’apprêtant à sacrifier l’animal. British Museum 3.97g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 97 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 334/1 – B.6 (Pomponia) – Syd.607 👤 Le Monétaire : L. Pomponius Molo Nom Complet : Lucius Pomponius Molo Fonction : Triumvir Monetalis (magistrat monétaire) Date d’activité : Vers 97 av. J.-C. Malheureusement, en tant qu’individu, L. Pomponius Molo est peu connu par les sources historiques. Les monétaires de cette époque étaient souvent de jeunes hommes au début de leur carrière politique (cursus honorum), et leurs noms n’apparaissaient pas toujours dans les grands récits historiques, sauf s’ils atteignaient des magistratures supérieures (comme le consulat) plus tard, ce qui n’est pas le cas documenté pour lui.   🏛️ L’Héritage Familial sur la Monnaie L’importance de ce monétaire réside dans la propagande familiale qu’il déploie sur son denier : Revendication Ancestrale : La Gens Pomponia prétendait descendre de Pompo, un fils légendaire de Numa Pompilius, le second roi de Rome (célèbre pour avoir organisé la religion romaine). Représentation sur le Revers : Le revers de la monnaie (RRC 334/1) montre précisément Numa Pompilius sacrifiant un bouc (ou une chèvre), une allusion directe à cet ancêtre fondateur et à l’établissement des rites religieux. Le Cognomen Molo : Le cognomen (surnom) Molo n’est pas très fréquent dans cette famille à cette période. La monnaie est une tentative claire de glorifier l’histoire familiale et ses liens avec l’une des figures les plus respectées des débuts de Rome. C’est un exemple classique de la façon dont les monétaires de la République romaine utilisaient l’émission de monnaie comme un moyen d’autopromotion pour lancer leur carrière politique en rappelant l’illustre passé de leur famille. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Pomponius Molo. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Ce personnage est inconnu dans l’histoire et l’on ne voit pas que le cognomen Molo ait été porté par un autre. Son denier est fort intéressant parce qu’il fait allusion aux prétentions des Pomponii qui se disaient descendus de Pompo, fils de Numa. La tête d ‘Apollon figure au droit, et au revers on voit un sacrifice à ce dieu offert par le roi Numa lui-même. D’après les rites romains, le pontife devait toujours avoir la tête voilée; ici, la tête de Numa n’est pas recouverte d’une draperie, ce qui indique que le sacrifice du bouc est accompli selon les rites grecs. Cavedoni qui a fait cette remarque, cite un passage de Tite Live qui la confirme : Senatus consultum factum est, ut decemviri sacra graeco ritu facerent Apollini bove aurato et capris duabus albis auratis. Ce texte se rapporte à l’an 542 (212 av. J.-C.) et prouve que les sacrifices graeco ritu continuèrent longtemps à être en usage à Rome. Le denier de L. Pomponius Molo a une grande analogie de fabrique avec le denier frappé par le collège composé de L. Caecilius Metellus, C. Poblicius Malleolus et A. Postumius Albinus. Lieux de découverte (73 exemplaires)

1070PO – Denier Serratus Pomponia – Lucius Pomponius

1070PO – Denier Serratus Pomponia – Lucius Pomponius Avers : L. POMPONI CN.F (Lucius Pomponius Cneii Filius, Lucius Pomponius fils de Cneius) Tête casquée de Rome à droite, derrière la tête, marque de valeur X. Revers : L. LIC. CN. DOM (Lucius Licinius/ Cneius Domitius) Bige galopant à droite, conduit par Bituit, brandissant une lance de la main droite, et tenant un bouclier, le carnyx et les rênes de la main gauche. British Museum 3.85g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Narbo Martius Datation : 118 avant J.C. Matière : Argent Gentes : Pomponia, Domitia et Licinia Références : RRC 282/4 – B.7 (Pomponia) – Syd.522 Ce Denier est spécial : il mentionne en réalité trois noms de magistrats, marquant une collaboration inhabituelle, probablement due à son lieu de frappe (Narbo) et à son caractère commémoratif. L. Pomponius Cn. f. Nom Complet : Lucius Pomponius Cneii Filius (Lucius Pomponius, fils de Cneius). Famille (Gens) : La Gens Pomponia, une famille plébéienne connue à Rome. Fonction : Monétaire (Triumvir Monetalis ou Quattuorvir Monetalis), chargé de superviser la frappe des monnaies. Absence dans l’Histoire : Il est principalement connu uniquement grâce à cette monnaie. Il était probablement un magistrat plus jeune et moins illustre, membre d’une des grandes familles de Rome, dont le rôle était administratif.  L. Licinius Crassus et Cn. Domitius Ahenobarbus (L. LIC CN. DOM) Ces deux noms, inscrits dans l’exergue du revers, sont ceux de personnages politiques de haut rang, considérés comme les fondateurs de la colonie de Narbo Martius (Narbonne) en $text{118 av. J.-C.}$, où ces deniers auraient été frappés. L. Licinius Crassus: Carrière politique: Un orateur et juriste extrêmement célèbre de la fin de la République. Il est devenu Consul en 95 av. J.-C. et Censeur en 92 av. J.-C. Cn. Domitius Ahenobarbus: Carrière politique: Issu de la célèbre gens Domitia, il a également été un homme politique influent. Il est devenu Consul en 96 av. J.-C. et Censeur en 92 av. J.-C. (avec L. Licinius Crassus). Son père, ou lui-même, avait joué un rôle clé dans la défaite du roi gaulois Bituitus, qui est probablement le sujet de la scène au revers de la pièce (le guerrier gaulois dans le bige). En bref, ce denier est une émission de prestige : Elle est officiellement gérée par le monétaire L. Pomponius Cn. f.. Elle commémore la fondation d’une colonie et une victoire militaire des deux magistrats supérieurs, L. Licinius Crassus et Cn. Domitius Ahenobarbus, d’où l’apparition de leurs trois noms sur une seule monnaie. La victoire romaine en Gaule et la fondation de Narbo Martius. Ce denier de 118 av. J.-C., émis sous la responsabilité de M. Aurelius Scaurus, est une véritable pièce de propagande célébrant la naissance de la province de Gaule Transalpine, plus tard appelée la Narbonnaise. 1. La Victoire Militaire et la Chute du Roi Bituitus (121 av. J.-C.) Le motif le plus frappant de la pièce est sur le revers : un guerrier gaulois nu, casqué, conduisant un bige (char à deux chevaux), tenant un bouclier, un carnyx (trompette de guerre gauloise) et une lance. Le personnage : Il s’agit très probablement du roi Bituitus des Arvernes. L’événement : La scène commémore la victoire décisive des armées romaines en 121 av. J.-C. contre la puissante coalition des Arvernes, dirigés par Bituitus, et des Allobroges. Le consul Gnaeus Domitius Ahenobarbus (dont le nom est sur la pièce, CN. DOM.) a remporté une première victoire importante près de la Sorgue. L’autre consul, Quintus Fabius Maximus, a écrasé l’armée de Bituitus lors de la célèbre bataille du Confluent (confluent du Rhône et de l’Isère). Les sources romaines parlent de pertes gauloises massives (jusqu’à 120 000 ou 150 000 hommes, chiffre probablement exagéré). La commémoration: Le denier fait référence au triomphe grandiose que Gnaeus Domitius Ahenobarbus a célébré en 117 av. J.-C., où Bituitus fut exhibé à Rome, non pas à pied, mais sur le char d’argent qui est représenté de manière stylisée sur la pièce.   2. La Fondation de Narbo Martius (118 av. J.-C.) L’émission de cette monnaie est intimement liée à la décision romaine de transformer le territoire conquis en une province et d’établir un point d’appui stratégique : La ville : Narbo Martius (Narbonne) est fondée en 118 av. J.-C. en tant que première colonie romaine en dehors de l’Italie. Les Fondateurs : Les deux magistrats supérieurs dont les noms figurent sur le revers (L. Licinius Crassus et Cn. Domitius Ahenobarbus) étaient très probablement les duoviri (magistrats) chargés de la fondation et de l’installation des colons. Leur présence sur la monnaie, aux côtés du monétaire Scaurus, souligne l’importance politique et symbolique de cet événement. La Via Domitia : La nouvelle colonie était un point crucial de la Via Domitia, la voie romaine tracée par Cn. Domitius Ahenobarbus (d’où son nom) peu avant la fondation, reliant l’Italie à l’Espagne. En résumé, ce denier n’est pas seulement une monnaie, c’est un document historique qui célèbre la fin de l’hégémonie arverne, la naissance de la province romaine et la fondation de la ville de Narbonne, grâce aux actions des trois hommes mentionnés. Variante avec la lettre D de DOM au revers qui est inversé : British Museum 3.74g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Pomponius Cn. f.Monétaire en 662 (92 av. J.-C.) Le denier qui porte le nom de L. Pomponius Cn. f., a en même temps, au revers, les noms de L. Licinius et de Cn. Domitius. D’autre part, les noms de ces deux personnages se retrouvent aussi sur les deniers de M. Aurelius Scaurus, de L. Cosconius, de C. Poblicius Malleolus et de L. Porcius Licinus. On peut supposer que le collège monétaire a été renouvelé en partie à une certaine époque de la période où les magistrats devaient rester en charge, ou que l’administration de la monnaie a été confiée alors à une commission de sept membres, composée des deux sénateurs L. Licinius et Cn. Domitius, et de cinq personnages plus jeunes et moins illustres ; nous avons formulé ailleurs les conjectures qu’on peut émettre sur cette question.Le monétaire L. Pomponius est inconnu dans l’histoire; il était le contemporain et le parent de M. Pomponius, chevalier romain lié d’une intime amitié avec C. Gracchus et qui prouva noblement cette amitié le jour de la mort de ce denier en 633 (121 av. J.-C.). Lieux