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1438VI – Sesterce Vibia – Caius Vibius Pansa

1438VI – Sesterce Vibia – Caius Vibius Pansa Avers : Anépigraphe Buste de Mercure coiffé du pétase ailé, à droite. Revers : C. PANSA  (Caius Pansa) Tortue, caducée à droite. British Museum 0.89g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 48 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vibia Références : RRC 449/5 – B.21 (Vibia) – Syd.950 Moins de cinq exemplaires de ce sesterce observé. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius C. f. C. n. Pansa. En 711 (43 av. J.-C.) Il s’agit de C. Vibius Pansa qui fut consul en 711 avec A. Hirtius. Tribun du peuple en 703 (51 av. J.-C.) et probablement préteur en 706 (48 av. J.-C.), il se montra un ardent partisan de Jules César, qui l’honora de sa confiance et lui donna, en 709 (45 av. J.-C.), le gouvernement de la Gaule Cisalpine. Pansa rentra à Rome l’année suivante, et, en 710, César le fit désigner comme consul avec Hirtius, pour l’an 711 (43 av. J.-C.). En cette année-là, quand la guerre civile fut déclarée, les consuls Hirtius et Pansa se mirent à la tête de l’armée sénatoriale pour aller délivrer Decimus Brutus qui, à ce moment, faisait cause commune avec le sénat et se trouvait assiégé dans Modène par Marc Antoine. Ainsi s’expliquent les monnaies qui portent, à la fois, le nom de D. Brutus et de Pansa. Ce dernier organisa à Rome quatre nouvelles légions qu’il conduisait aux tyrannicides lorsque Antoine vint s’opposer à son passage près de Forum Gallorum (Castel – Franco). Pansa, obligé de se jeter dans la mêlée, fut mortellement blessé : il expira à Bologne quelques jours après. Il résulte de ce qui précède que toutes les monnaies de C. Vibius Pansa n’ont pu être frappées qu’en 711, au cours de la guerre de Modène. Sur le denier n. 16, nous voyons, comme sur les pièces du monétaire précédent, Cérès à la recherche de sa fille Perséphone enlevée par Pluton. Souvent aussi, comme sur le denier n. 17, on représente Cérès dans un bige de dragons.Jupiter Anxur ou Axur, sur le n. 18, tire son nom de la ville d’Anxur .(Terracine) où il avait un sanctuaire célèbre. Jupiter Anxur, associé à la déesse Féronie, dans le culte de cette ville, était représenté sous les traits d’un jeune homme imberbe, ressemblant beaucoup à Apollon Véjovis, tandis que Féronie avait, de son côté, plus d’un point de contact avec Juno virgo.Les événements qui s’accomplirent en 711 expliquent d’eux-mêmes les types du n. 20 : Pansa, allié aux tyrannicides, combattait pour Rome et la liberté. Rome assise sur des boucliers est un type déjà usité antérieurement par d’autres monétaires. Les mains jointes, le caducée et Mercure, sur les n. 21 et 22, sont des symboles de paix et étaient les emblèmes particuliers du sénat.

402AN – Sesterce Anonyme

402AN – Sesterce Anonyme Avers : L Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur IIS et au-dessous la lettre L. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. British Museum 1.08g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 98A/4a – Syd. 177 Variante : sans lettre L à l’avers Référence : RRC 98A/4b Bibliothèque nationale de France 1.01g Bibliothèque nationale de France 1.01g La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce.

314AN – Sesterce Anonyme

314AN – Sesterce Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière marque de valeur IIS. Revers : (ROMA) / ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au-dessous, le monogramme de ROMA. British Museum 1.14g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 84/3 – Syd. 189 Le monogramme de ROMA est une ligature de plusieurs lettres, qui combine généralement les lettres R, O, M et A en un seul symbole compact. Cette forme d’écriture était un moyen efficace d’inscrire le nom de la ville de Rome dans un espace restreint, notamment sur les petites surfaces des monnaies. Caractéristiques du monogramme de ROMA : Aspect : Il est généralement composé des lettres R et O entrelacées, avec le M et le A ajoutés. L’apparence exacte peut varier légèrement en fonction du magistrat monétaire et de l’époque de la frappe. Emplacement sur la monnaie : Le monogramme de ROMA se trouve souvent au revers de la pièce, sous la scène principale (par exemple, un char, un cavalier, une divinité). Il peut aussi être placé dans le champ, à côté de l’image. Raison d’être : Il servait à identifier la monnaie comme une émission de la République romaine. À une époque où les ateliers monétaires étaient parfois décentralisés, cette inscription assurait l’authenticité et la légitimité de la pièce.

170AN – Sesterce Anonyme

170AN – Sesterce Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur IIS. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Bibliothèque nationale de France 0.98g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 211 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 45/3 – Syd. 142

167AN – Sesterce Anonyme

167AN – Sesterce Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur IIS. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Bibliothèque nationale de France 1.06g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 211 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 44/7 – Syd. 142 Lieu de découverte (1 exemplaire) Enregistrer Enregistrer Enregistrer

1548SE – Sesterce Sepullia – Publius Sepullius Macer

1548SE – Sesterce Sepullia – Publius Sepullius Macer Avers : Anépigraphe Buste de Mercure à droite, coiffé du pétase ailé, et tenant un caducée sur l’épaule. Revers : P·SEPVLLIVS Caducée ailé. British Museum 0.74g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sepullia Références : RRC 480/27 – B.11 (Sepullia) – Syd. 1080 Observation : moins de quinze exemplaires de ce sesterce observé Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Sepullia n’est connue que par deux représentants : l’un est le monétaire P. Sepullius Macer sur lequel on n’a pas d’autres renseignements historiques que ceux que nous fournissent les médailles ; l’autre est l’orateur Sepullius Bassus mentionné par Sénèque. P. Sepullius Macer frappa monnaie en 710 (44 av. J.-C.), avant la mort de César, et il resta en charge après le meurtre du dictateur. Il remplaça, comme magistrat monétaire, M. Mettius, avant les ides de Mars de l’an 710, et ses collègues furent L. Aemilius Buca, C. Cossutius Maridianus et L. Flaminius Chilo. Nous avons donné quelques détails sur ce collège, à la famille Julia. Tous les types numismatiques qui figurent sur les monnaies de P. Sepullius Macer se rapportent à Jules César ou à Marc Antoine. Les monnaies au nom de Jules César qui sont antérieures à sa mort lui donnent les titres d’imperalor et de dictator perpetuo (n. 1 à 5); celles qui sont postérieures aux ides de Mars 710, portent la tête de Jules César voilée, avec les légendes : parais patriae ou clementia Caesans (n. 6 et 7). Le n. 8 montre la tête de Marc Antoine barbue en signe du deuil de la mort du dictateur, et le type du revers rappelle, comme celui du n. 7, les jeux de desultores dont nous avons parlé ailleurs. Les pièces n. 9 et suivantes ont été frappées avant cette dernière; on voit, sur les quinaires, le buste de Calpurnia, femme de Jules César, avec les attributs de la Victoire. Nous avons signalé le même buste sur les deniers et les quinaires de L. Munatius Plancus.

1502PA – Sesterce Papia – Lucius Papius Celsus

1502PA – Sesterce Papia – Lucius Papius Celsus Avers : CELSUS Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase ailé, ayant le caducée sur l’épaule. Revers : Anépigraphe Lyre. Bibliothèque nationale de France 0.66g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Papia Références : RRC 472/4b – B.5 (Papia) – Syd.968 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo. Variante 1 : avec la légende L PAPI au revers Références : RRC 472/4a – B.7 (Papia) Bibliothèque nationale de France 0.83g Bibliothèque nationale de France 0.83g Variante 2 : avec la légende CELSVS au revers Références : RRC 472/4c – B.6 (Papia) Münzkabinett Berlin 0.93g Münzkabinett Berlin 0.93g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Papius Celsus. Monétaire vers 709 (45 av. J.-C.) Ce monétaire est aussi inconnu que le précédent dont il était peut-être le fils; mais les types de ses médailles sont très intéressants. La louve et l’aigle occupés à attiser le feu se rapportent à la fondation légendaire de Lanuvium, telle qu’elle est racontée par Denys d’Halicarnasse. Tandis qu’Enée, après sa fuite de Troie et son abordage sur les côtes d’Italie, était occupé à bâtir Lanuvium, on vit tout à coup le feu prendre à la forêt voisine. Une louve apportait dans sa gueule des morceaux de bois sec qu’elle jetait dans le brasier, tandis qu’un aigle agitait ses ailes pour activer la flamme. Mais survint maître renard qui plongeant sa queue dans la rivière voisine, s’approcha du foyer qu’il se mit à arroser de son mieux pour éteindre l’incendie et en arrêter les envahissements. On lutta longtemps et l’on fit de part et d’autre des efforts prodigieux; à la fin, le renard fut obligé de céder et il se retira tout confus de devant l’aigle et le loup, fiers de leur triomphe. Enée réfléchit sur ce prodige, et il prédit à ses compagnons que la nouvelle colonie qu’ils fondaient serait illustre, mais qu’elle aurait fort à lutter contre la jalousie de ses voisins qui s’opposeraient de toutes leurs forces à son développement; pourtant, elle finirait par triompher de toutes les rivalités. En souvenir de ce mémorable événement, les habitants de Lanuvium élevèrent, au forum de leur ville, des statues de bronze au loup et à l’aigle qui avaient ainsi fait présager leur destinée future :Ab agro rava decurrens lupa Lanuviodit Horace. Telle est la légende que rappellent les médailles; c’est aussi à Lanuvium que se rapporte la tête de Junon Sospita, comme nous l’avons fait ressortir plus haut. Sur le quinaire, comme sur celui de M. Mettius, une jeune fille donne à manger au serpent consacré à la déesse : ce type est analogue à celui qui représente Hygie ou la déesse de la santé et de la guérison (Salus) nourrissant de même un serpent. Comme on ne connaît pas l’histoire de L. Papius Celsus, il est difficile d’expliquer les autres types de ses monnaies. Cavedoni pense toutefois, non sans raison, que le mot Triumphus et la tête laurée du Triomphe, ainsi que le buste de la Victoire avec les traits de Calpurnia, comme sur le denier de L. Munatius Plancus, désignent les quatre triomphes dont Jules César fut honoré en l’an 708 (46 av. J.-C.) à cause de ses victoires sur les Gaules, l’Egypte, Pharnace et Juba.

1549ME – Sesterce Mettia – Marcus Mettius

1549ME – Sesterce Mettia – Marcus Mettius Avers : Anépigraphe Tête diadémée de Vénus à droite. Revers : M METTI (Marcus Mettius) Jeune fille debout à droite, donnant à manger à un serpent. Bibliothèque nationale de France 0.64g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Mettia Références : RRC 480/28 – B. (Mettia) Observation : L’exemplaire de la BnF est le seul que j’ai pu observer. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Le nom de Mettius est déjà illustre chez les Sabins et les Latins. Citons, par exemple, Mettius Fuffetius, dictateur d’Albe la Longue, au temps du roi Tullus Hostilius, avec lequel fut réglé le combat des Horaces et des Curiaces et qui prit parti pour Fidènes et Veies contre Rome. Mettius Geminus commandait la cavalerie de Tusculum dans la guerre entre Rome et les cités latines confédérées en 414 (340 av. J.-C.). P. Mettius, partisan de Saturninus et de Glaucia, tua C. Memmius, un des candidats au consulat en 654 (100 av. J.-C.). Enfin, M. Mettius, lieutenant de Jules César, est celui qui fit frapper les monnaies qui suivent, en 710 (44 av. J.-C.). Envoyé par César, pendant la guerre des Gaules, comme ambassadeur, auprès d’Arioviste, le chef de la confédération germanique, il fut retenu prisonnier par le barbare; mais César, après sa victoire, le fit mettre en liberté . La tête de Junon Sospita, qui paraît sur le quinaire de M. Mettius, comme sur les monnaies de L. Papius Celsus, de L. Procilius, de L. Roscius Fabatus, de L. Thorius Balbus, rappelle que les Mettii se disaient originaires de Lanuvium, où cette déesse avait un sanctuaire célèbre. Le revers du denier n. 3 et du sesterce est, de même, à rapprocher du revers des deniers de L. Roscius Fabatus et de L. Procilius, où l’on voit la déesse de Lanuvium avec un serpent. Sur le quinaire de L. Papius Celsus, on a, ainsi que sur celui de M. Mettius, une jeune fille qui donne à manger au serpent consacré à la déesse. Chaque année on soumettait une jeune fille à cette épreuve ; vierge, elle était épargnée par le monstre, sinon, elle ne manquait pas d’être dévorée.

1506LO – Sesterce Lollia – Marcus Lollius Palicanus

1506LO – Sesterce Lollia – Marcus Lollius Palicanus Avers : Anépigraphe Bourse. Revers : PALIKANVS Tessère de vote. Bibliothèque nationale de France 0.91g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Lollia Références : RRC 473/4 – B.4 (Lollia) – Syd.963 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les Lollii n ‘apparaissent pas dans l ‘histoire de Rome avant le dernier siècle de la république. On les croit d’origine samnite parce qu ‘un Samnite du nom de Lollius est mentionné dans la guerre contre Pyrrhus, roi d ‘Epire, en 485 (269 av. J.-C.). Le seul cognomen qu’on rencontre chez les Lollii est Palicanus; il fut porté pour la première fois par M. Lollius Palicanus ou Palikanus, tribun du peuple en 683 (71 av. J.-C.). Orateur médiocre, mais ardent défenseur de la classe plébéienne contre Sylla, il parvint à rendre aux tribuns du peuple leur ancienne puissance et fut un des principaux accusateurs de Verrès le  souvenir de son dévouement à la cause populaire a été conservé sur les médailles. La famille Lollia n’a fourni qu’un seul monétaire, dont le prénom est inconnu. C’était certainement un descendant du fameux tribun, puisque les monnaies sont frappées en son honneur. Ces monnaies qui datent de 709 (4, av. J.-C.) environ, peuvent être attribuées à M. Lollius M. f., probablement fils de Palicanus. et qui devint consul en 733 (21 av. J.-C.). Cinq ans plus tard, nous trouvons ce personnage comme légat en Gaule; il combattit avec succès les tribus germaniques qui avaient franchi le Rhin; toutefois, ayant laissé tomber aux mains de l’ennemi l’aigle de la cinquième légion, Suétone qualifia ainsi cet accident militaire : majoris infamiae quam detrimenti. Il était, paraît-il, sous les ordres de Varus dans sa désastreuse campagne ; il n’en conserva pas moins, dans la suite, l’amitié d’Auguste qui lui confia l’éducation de Caius César. On ignore quel était son cognomen; mais il est probable qu’il s’appelait Palicanus comme son père, si l’attribution de nos monnaies est fondée. La tête de l’Honneur, de la Liberté, de la Félicité et la tablette ou tessère de vote, rappellent le rôle démocratique du tribun de l’an 683. La chaise curule entre deux épis paraît se rapporter à une particularité de la vie de ce tribun qui, s’étant porté, en l’an 687 (67 av. J.-C.), comme candidat au consulat, eût été élu si le président des comices, le consul Pison, n’eût refusé de proclamer son nom : la chaise curule, emblème du consulat, figure sur la monnaie comme protestation contre cette exclusion. La tribune aux harangues rappelle que ce tribun rendit à la puissance tribunitienne son ancien éclat; on y distingue, à la base, les rostres ou éperons de navire qui la décoraient depuis la prise d’Antium en 420 (334 av. J.-C.).

1514VA – Sesterce Valeria – Lucius Valerius Acisculus

1514VA – Sesterce Valeria – Lucius Valerius Acisculus Avers : ACISCVLVS Petite pioche (Acisculus). Le tout dans une couronne de laurier. Revers : Anépigraphe Deux cornes d’Abondance. British Museum 0.79g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Valeria Références : RRC 474/7 – B.23 (Valeria) Observation : seuls deux exemplaires observés de ce sesterce. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Tous les types des monnaies de L. Valerius Acisculus se rattachent à l’origine mythologique de la famille Valeria et se résument dans les idées de force et de valeur, unies à celles de santé et de salut qu’on retrouvait étymologiquement dans le mot valere.