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1582AE – Aureus Lépide – Publius Clodius

Avers : M·LEPIDVS·III·VIR·R·P·C  Tête de Lépide à gauche. Revers : P. CLODIVS M. F. IIII VIR A. P. F. (Publius Clodius Marci filins, quatuorvir auro publico feriundo) Personnage féminin (Fortune) debout de face, tenant dans sa main droite un sceptre et de la gauche une corne d’abondance; à ses pieds une cuirasse. Münzkabinett Berlin 8.00g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia et Aemilia Référence : RRC 494/4 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Clodius Turrinus. Monétaire en 711 (43 av. J.-C.) Publius Clodius, fils de Marcus Clodius, fut magistrat monétaire en 711 (43 av. J.-C.). On connaît un P. Clodius qui vivait à cette époque, mais il ne saurait être notre monétaire, car il était fils de P. Clodius Pulcher,le célèbre adversaire de Milon,etles médailles disent que le monétaire était fils d’un Marcus. Il faut aussi éviter de confondre le monétaire avec le Clodius que César envoya en Macédoine en 706 (48 av. J.-C.) rejoindre Metellus Scipion; ce dernier doit être le même qu’Appien appelle Clodius Bithynicus qui combattit au siège de Pérouse, fut fait prisonnier et mis à mort sur l’ordre d’Octave en 714 (40 av. J.-C.) ; mais il portait le prénom de Lucius, tandis que le magistrat monétaire s’appelle Publius. Borghesi croit donc qu’il s’agit de P. Clodius Turrinus, rhéteur célèbre, dont parle Sénèque’ Il fut quatuorvir monétaire au commencement du triumvirat d’Octave, An-toine et Lépide; les types de ses médailles se rapportent tous à Jules César, à Antoine et à Octave. Nous donnons aux familles Antonia et Julia, l explication et la figure de toutes les médailles qui portent les têtes de Jules César, de Marc Antoine ou d’Octave. La tête d’Apollon sur le denier n. 14 a été prise généralement pour la tête d’une Muse; on voit cette tête sur des deniers de C. Considius Paetus et de Q. Pomponius Musa; c’est Borghesi qui a démontré qu’il fallait y reconnaitre Apollon, tel qu’il figure sur des pièces d’Apollonia d’Illyrie.Diane tenant deux torches sur la pièce n. 14, est la Diane Lucifera qu’on voit sur les deniers de C. Vibius Pansa, et sur les monnaies d’Éphèse, de Tralles, de Cius. La tête du Soleil et le croissant entre cinq étoiles, sur la pièce n. 16, qu’on peut rapprocher des types de Manius Aquillius et de L. Lucretius Trio, font peut-être allusion au culte des divinités diurnes et nocturnes, très populaires à Rome. Nous savons, au surplus, !a place importante que le soleil et les autres astres occupent dans les types monétaires de Marc Antoine, d’Octave et de Lépide; les triumvirs, comme plus tard les empereurs, se regardaient comme participes siderum. P. Clodius est le seul, avec ses collègues L. Livineius Regulus et L. Mussidius Longus, qui ait pris le titre de quatuorvir auro publico feriundo.

1673AR – Aureus Arria – Marcus Arrius Secundus

Avers : M. ARRIVS SECVNDVS (Marcus Arrius Secundus) Buste diadémé de la Fortune à droite; au-dessus F.P.R (Fortuna Populi Romani) Revers : Anépigraphe Bouclier vertical. Couronne et phalère rectangulaire. BNF 8.09gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 41 avant J.C. Matière : Or Gens : Arria Références : RRC 513/1 – B.1 (Arria) – Syd.1083 Descriptif : Quintus Arrius tua Crixus (un lieutenant rebelle de Spartacus) pendant la révolte servile. Il obtient alors en récompense une couronne d’or, une haste et une phalère (au revers) pour avoir sauvé la République. Arrius Secundus, comme son nom l’indique est donc le fils de Quintus Arrius et fut monétaire en 41 av. J.-C. relatant les honneur de son père au revers de ses deniers et sur cet aureus. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Borghesi a consacré à l’histoire de la gens Arria une étude fort développée, et nous n’avons ici qu’à résumer les recherches de ce savant en ce qui concerne la numismatique. Le nom de Arria ou Aria dérive comme les noms Arruncia, Arrenia, Arrucia, et le cognomen Arruntanus, du prénom étrusque Arunte, qui lui-même vient du grec, nom du dieu Mars. L’existence, à l’époque de la république, de personnages du nom d’Arrius, en Campanie, à Rome, à Aquillée et dans la Gaule Cisalpine, est prouvée par de nombreuses inscriptions. Un des membres de la gens Arria, Q. Arrius, préteur en 681 (73 av. J.-C.), battit Crixus, un des lieutenants de Spartacus pendant la guerre Sociale ; il fit personnellement des prodiges de valeur, détruisit plus de trente mille ennemis, et obtint en récompense de ses exploits qui avaient sauvé la République, une couronne d’or, une haste et une phalère. Candidat malheureux au consulat pour l’année 695 (59 av. J.-C.) il est considéré comme la souche de la gens Arria à Rome.Son fils, M. Arrius Secundus, est le seul des membres de la gens Arria qui ait occupé la charge de magistrat monétaire. Mommsen place la date de ses médailles qui sont assez rares, après la mort de César en 711 2 (43 av. J.-C.), et Fr. Lenormant recule cette date d une année, en 712. M. Arrius Secundus paraît avoir été quatuorvir monétaire avec C. Clodius C. f. Pulcher, C. Numonius Vaala et L. Servius Rufus. La pièce d’or qu’il fit frapper rentre dans la série des monnaies d’or peu nombreuses que le Sénat fit émettre après le meurtre du dictateur, en concurrence avec celles des généraux, pour marquer qu’il ressaisissait le pouvoir souverain. Sur ces aureus, on voit représentée, au droit, la Fortune du peuple romain, Forluna populi romani, que le Sénat croyait avoir rendue plus heureuse. On pourrait aussi supposer que cette tête de la Fortune rappelle le cognomen du monétaire, Secundus, et qu elle est un souvenir des exploits du préteur Q. Arrius qui, pendant la guerre Sociale, avait sauvé la fortune du peuple romain, mise en péril par Spartacus. Au revers de cette médaille et de la suivante, on voit la couronne de laurier, la haste et la phalère qui représentent les récompenses données au préteur Q. Arrius pour ses exploits. C’est la tête même de ce personnage, père du monétaire, et non, comme on l’a dit, celle d’Auguste barbu, qui figure sur les deniers 2 et 3. Enfin le revers du denier 3 rappelle encore les exploits de Q. Arrius : on le voit s’apprêtant à jeter une enseigne militaire au milieu des rangs ennemis, pour exciter ses soldats à la reconquérir. Le monétaire M. Arrius Secundus parait avoir succombé dans une expédition contre les Germains, sous Auguste. Galerie (aureus classés par ordre décroissant de masse) British Museum: R.7829 Source : British Museum Poids : 8.05g

1708JU – Aureus Octave – Tiberius Sempronius Graccus

Avers : DIVI – IVLI F (Divi Iuli Filius, Fils du divin Jules) Tête barbue d’Octave à droite. Revers : TI SEMPRON GRACCVS Q•DESIG IIII VIR (Tiberius Sempronius Graccus, Quatuorvir, quastor designatus) Fortune debout à gauche, un gouvernail dans la main droite et corne d’abondance de la gauche. BNF 8.16gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 40 avant J.C. Matière : Or Gens : Sempronia et Julia Références : RRC 525/1 – B.12 (Sempronia) – Syd. 1126 Descriptif : En 40 av. le paysage numismatique romain était diversifié et complexe. Deux monnaies ont émis à Rome, dont cet aureus avec le portrait d’Octave. De plus, Octave a émis ses propres pièces à des monnaies à l’extérieur de la capitale, tout comme quatre autres: Sextus Pompée en Sicile, Marc Antoine et Quintus Labienus à l’Est et Domitius Ahenobarbus dans la région de la mer Adriatique ou Ionienne. Après la bataille de Philippes en octobre 42 av.J.-C., Octave entreprit la tâche ingrate d’installer quelque 40000 vétérans sur leurs terres promises. Comme il a acquis des terres en Italie par la force, sa popularité a souffert, et la femme de Marc Antoine Fulvie et son frère Lucius Antonius se sont attaqués à son malheur. Leurs attaques politiques ont agité les vétérans d’Antoine contre ceux d’Octave, aboutissant à la guerre de Perusine (41-40 av.J.-C.). Octave triompha dans ce conflit et par la suite, à la mort du gouverneur d’Antoine, s’empara de la Gaule pour lui-même. Alarmé par ces événements, Antoine a navigué vers l’ouest pour régler les affaires avec Octave. Bien que leur rencontre ait été précédée d’hostilités et d’un siège de Brundisium par Antoine, les triumvirs ont pu régler leurs différends. Le pacte résultant du 40 octobre av. confirma le règne d’Antoine à l’Est et le contrôle d’Octave sur l’Ouest, et lia théoriquement les hommes par le mariage d’Antoine avec la sœur d’Octave, Octavie. Au milieu de ces événements, cet aureus a été frappé par le monétaire Ti. Sempronius Gracchus. Ses monnaies portent sur leur avers le portrait d’Octave ou du déifié Jules César, indiquant clairement où se trouvait son allégeance. Bien que les inscriptions de pièces de Gracchus indiquent qu’il était un questeur désigné, on ne sait rien d’autre de sa vie. Le portrait de Fortuna fait allusion à la conclusion des guerres civiles d’Octavian avec Brutus et Cassius et avec les parents d’Antoine. L’autre revers du monétaire, qui montre un aigle légionnaire, un étendard militaire, une charrue et une verge d’arpenteur, est une allusion claire à la réinstallation des anciens combattants par Octave. Moins de 10 exemplaires de cet aureus observé. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ti. Sempronius Gracchus. Monétaire entre 716 et 718 (38 à 36 av. J.-C.) Ce personnage fit battre monnaie comme quatuorvir monétaire, charge qu’il remplit tandis qu’il était quaestor designatus. Ses deniers frappés au nom de l’autorité du sénat (senalus consulto), portent soit la tête laurée de Jules César divinisé, soit celle d’Octave. Un de ses collègues fut Q. Voconius Vitulus. On ne connaît pas les deux autres; on ne sait rien non plus de la carrière de Ti. Sempronius Gracchus. Galerie (aureii classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1844,0425.473 Source : British Museum Poids : 7.96g

1546SE – Quinaire Sepullia – Publius Sepullius Macer

Avers : Anépigraphe Buste de Victoria à droite, sous les traits de Calpurnia. Revers : P·SEPVLLIVS MACER Fortune debout à gauche, tenant un gouvernail de la main droite et une corne d’abondance de la gauche. BnF 1.65g Atelier Rome Indice de rareté Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sepullia Références : RRC 480/25 – B.9 (Sepullia) Observation : Moins de cinq exemplaires de ce quinaire observé. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Sepullia n’est connue que par deux représentants : l’un est le monétaire P. Sepullius Macer sur lequel on n’a pas d’autres renseignements historiques que ceux que nous fournissent les médailles ; l’autre est l’orateur Sepullius Bassus mentionné par Sénèque. P. Sepullius Macer frappa monnaie en 710 (44 av. J.-C.), avant la mort de César, et il resta en charge après le meurtre du dictateur. Il remplaça, comme magistrat monétaire, M. Mettius, avant les ides de Mars de l’an 710, et ses collègues furent L. Aemilius Buca, C. Cossutius Maridianus et L. Flaminius Chilo. Nous avons donné quelques détails sur ce collège, à la famille Julia. Tous les types numismatiques qui figurent sur les monnaies de P. Sepullius Macer se rapportent à Jules César ou à Marc Antoine. Les monnaies au nom de Jules César qui sont antérieures à sa mort lui donnent les titres d’imperalor et de dictator perpetuo (n. 1 à 5); celles qui sont postérieures aux ides de Mars 710, portent la tête de Jules César voilée, avec les légendes : parais patriae ou clementia Caesans (n. 6 et 7). Le n. 8 montre la tête de Marc Antoine barbue en signe du deuil de la mort du dictateur, et le type du revers rappelle, comme celui du n. 7, les jeux de desultores dont nous avons parlé ailleurs. Les pièces n. 9 et suivantes ont été frappées avant cette dernière; on voit, sur les quinaires, le buste de Calpurnia, femme de Jules César, avec les attributs de la Victoire. Nous avons signalé le même buste sur les deniers et les quinaires de L. Munatius Plancus. Galerie (quinaires classés par ordre décroissant de masse) Référence : 18309786 Source : Münzkabinett Berlin Poids : 1.51g

1610AN – Denier Marc Antoine – Caius Vibius Varus

Avers : Anepigraphe Tête nue et barbue de Marc Antoine. Revers : C VIBIVS / VARVS (Caius Vibius Varus) Fortune debout, tenant une victoriolia de la main droite et une corne d’abondance de la main gauche. BNF 3.95g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vibia et Antonia Références : RRC 494/32 – B.26 (Antonia) – Syd.1144 Descriptif : L’avers montre Marc Antoine avec une barbe courte, qui symbolise son deuil pour César. Ce n’est qu’après la bataille de Philippes, au cours de laquelle les meurtriers de César avaient été vaincus, que Marc Antoine s’était montré sans barbe. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius Varus. Monétaire en 711-712 (43-42 av. J.-C.) Ce magistrat composa un collège monétaire avec L. Livineius Regulus, L. Mussidius Longus et P. Clodius Turrinus. Ses trois collègues prennent le titre de quatuorvir auro publico feriundo; lui seul n’ajoute à son nom aucune qualification. Mommsen plaçait ce collège en 716; le trésor de Pieve-Quinta a démontré qu’il date des années 711 et 712 (43-42 av. J.-C.). Nous ne savons rien de la carrière de C. Vibius Varus qui n’est connu que par les médailles. Outre les monnaies que ses collègues et lui ont fait frapper aux noms de Lépide, de Marc Antoine et d’Octave, chacun d’eux a émis, sous l’autorité du sénat, des aurei et des deniers qui ne portent pas les noms des triumvirs et sont antérieurs à la constitution du triumvirat le 27 novembre 711. Aussi, les types qui figurent sur ces monnaies ont-ils entre eux une grande analogie. Ceux des pièces de C. Vibius Varus font allusion soit aux souvenirs de famille des Vibii, comme le denier n. 24, soit à la puissance romaine, à sa bonne fortune et à ses victoires, types monétaires usuels à la fin de la république. Lieux de découverte (10 exemplaires) Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1867,0101.1429 Source : British Museum Poids : 3.98g British Museum: R.9178 Source : British Museum Poids : 3.98g

1420SI – Denier Sicinia – Quintus Sicinius

1420SI – Denier Sicinia – Quintus Sicinius Avers : FORT / P. R (Fortuna Populus Romanus, La Fortune du peuple romain) Tête diadémée de la Fortune à droite avec boucles d’oreilles. Revers : Q. SICINIVS / III – VIR (Quintus Sicinius Triumvir, Quintus Sicinius triumvir monétaire) Palme et caducée posés en sautoir surmontés d’une couronne. British Museum 3.9g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 49 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sicinia Références : RRC 440/1 – B.5 (Sicinia) – Syd.938 Ce denier est dédié à Pompée et au parti pompéien. Au revers, la palme fait référence aux nombreuses victoires de Pompée. Toujours au revers, le caducée se rapporte à la restauration du commerce, grâce à l’extermination des pirates pamphyliens et isauriens de la Méditerranée. Enfin, la couronne rappelle les honneurs que reçut Pompée des citoyens de Rome, après sa victoire sur Mithridate VI du Pont. Le droit fait référence à la Fortune du peuple Romain. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Sicinia est très anciennement illustre dans l’histoire de la république. Un de ses ancêtres, L. Sicinius Bellutus, fut le chef des plébéiens lors de leur retraite sur le mont Sacré, en 160 (494 av. J.-C.). Un seul des membres de la gens Sicinia, Q. Sicinius, a frappé monnaie: il fut triumvir en 705 (49 av. J.-C.). C’est peut être le personnage mentionné par Cicéron, seulement par son gentilicium Sicinius, en 703 (51 av. J.-C.).Un de ses deniers porte, avec son nom, celui du préteur C. Coponius, à cause des circonstances anormales au milieu desquelles eut lieu l’émission. C’était pendant la guerre civile entre César et Pompée. Ce dernier, qui avait fui en Orient avec le Sénat et toutes ses forces militaires, avait confié une partie de sa flotte au préteur C. Coponius, qui vint mouiller avec ses vaisseaux sur la côte de la Carie et de l’île de Rhodes. Là, obligé de battre monnaie pour solder ses troupes, il en chargea un des membres du collège monétaire de cette année, qui l’accompagnait, Q. Sicinius. Celui-ci, qui n’était que magistrat urbain de Rome, dut se soumettre à une condition essentielle pour que les nouvelles espèces pussent avoir cours légal et être accréditées dans le commerce de l’Orient : il fallut mentionner qu’elles étaient frappées par l’autorité du préteur qui commandait les troupes, et en outre par l’autorité du sénat. Émises dans l’atelier d’Alinda de Carie, la plupart de ces pièces reproduisent au revers le type monétaire principal de cette ville : la peau de lion posée sur la massue d’Hercule. Quant à la tête d’Apollon, c’est le type ordinaire des monnaies d’autres villes de Carie comme Alabanda et Antioche: nul doute qu’on ait aussi voulu imiter ces pièces grecques. Nous avons pu de même constater que d’autres monétaires Pompéiens avaient copié le type des monnaies des villes où étaient installés leurs ateliers provisoires. C’est ainsi que C. Considius Paetus, un des collègues de Q. Sicinius, imite les pièces d’Apollonie d’Illyrie., et que Man. Cordius Rufus, son autre collègue, imite les monnaies d’Amisus, dans le Pont, où il s’était trouvé transporté par suite de la révolution dont l’Italie était le théâtre. Le denier n. 5 de Sicinius paraît seul faire exception au fait que nous venons de signaler. Ses emblèmes, la Fortune du peuple romain, d’une part, le caducée et la palme ornée de bandelettes, d’autre part, sont tout en l’honneur de Pompée à qui ses partisans pouvaient d’avance lui décerner des palmes de victoire et dire qu’il personnifiait la fortune de la république. Cependant ce type, devons-nous ajouter, n’est pas, lui-même, sans analogie avec celui de quelques pièces d’Alinda au revers desquelles on voit deux thyrses en sautoir. Lieux de découverte (108 exemplaires)

1350PL – Denier Plaetoria – Marcus Plaetorius Cestianus

1350PL – Denier Plaetoria – Marcus Plaetorius Cestianus Avers : Anépigraphe Buste drapé de Fortuna à droite; derrière la tête, marque de contrôle. Revers : M PLAETORI CEST S·C SORS (Marcus Plaetorius Cestianus, Senatus Consulto) Buste de Sors de face légèrement incliné à droite; tablette avec inscription Sors dessus. Bibliothèque nationale de France 4.02g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 69 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria Références : RRC 405/2 – B.10 (Plaetoria) – Syd.801 Le Sort pour les anciens, est la part d’existence, ou, pour mieux dire, la part de biens et de maux dévolue à chaque être vivant, par le Destin. Ce mot étant du féminin en latin, les Romains avaient fait de la déesse Sors une fille de Saturne, et on lui rendait les mêmes hommages qu’au Destin ou à la Destinée. Elle était représentée sous les traits d’une jeune fille, à la parure recherchée, tenant sur sa poitrine une petite boîte carrée, propre à contenir ce qui est nécessaire pour tirer les sorts ou prédire l’avenir. Lieux de découverte (18 exemplaires)