LesDioscures.com

044AN – Semis Anonyme

044AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à droite portant le casque corinthien, au-dessous marque de valeur S couché. Revers : Anépigraphe Tête de Minerve à gauche portant le casque corinthien, au-dessous marque de valeur S couché. Bibliothèque nationale de France 124g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 269 – 266 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux coulé Gens : Anonyme Références : RRC 21/2 – Syd. 32 Minerve, déesse romaine de la sagesse, de la stratégie militaire, des arts et du commerce, est une figure importante dans l’iconographie romaine, bien qu’elle soit moins fréquente sur les monnaies républicaines que d’autres divinités comme Jupiter, Mars ou Rome elle-même. Son iconographie s’inspire souvent de l’Athéna grecque, avec des attributs distinctifs tels qu’un casque corinthien, une égide, une lance, un bouclier ou, plus rarement, une chouette. Minerve apparaît principalement sur des monnaies frappées (deniers, quinaires) plutôt que sur les bronzes coulés comme ce semis.

031AN – Litra Anonyme

031AN – Litra Anonyme Avers : ROMANO (Aux romains) Tête de Minerve à droite, portant un casque corinthien, derrière une étoile. Revers : ROMANO (Aux romains) Tête de cheval à gauche. British Museum 4.93g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 269 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 17/1g – Syd. 3b Cette série de litrae fait partie des toutes premières monnaies frappées par la République romaine. Avant cela, Rome utilisait principalement des lingots de bronze non marqués (aes rude) et ensuite des pièces de bronze coulé plus lourdes (aes grave). L’adoption de la frappe, influencée par les cités grecques du sud de l’Italie, marquait une étape importante dans le développement du système monétaire romain. La période de frappe de ces litrae (fin du 3ème siècle avant J.-C.) coïncide avec une période d’expansion et de conflits pour Rome, notamment les guerres samnites et les prémices des guerres puniques. L’introduction d’une monnaie divisionnaire plus pratique a probablement facilité les transactions économiques et le financement des activités militaires. Le style et les types iconographiques de ces premières monnaies romaines, comme la tête casquée de Minerve (Athéna grecque) et la légende en grec archaïque (« ROMANO » est une adaptation du grec), témoignent de la forte influence des colonies grecques de Campanie sur les pratiques monétaires romaines. On pense que ces pièces ont pu être frappées à Rome ou dans des ateliers de Campanie comme Neapolis, sous contrôle romain ou en alliance avec Rome. L’association de Minerve, déesse de la sagesse et de la guerre, avec le cheval, un symbole de puissance et potentiellement de prospérité, pourrait refléter les aspirations et les valeurs de la République romaine à cette époque : une puissance militaire guidée par la sagesse et potentiellement liée à la richesse de son territoire. L’influence grecque est clairement visible dans le choix de Minerve et le style général, témoignant des échanges culturels et économiques avec les cités de Grande-Grèce. L’inscription « ROMANO » est une affirmation identitaire forte pour une puissance émergente.

027AN – Litra Anonyme

027AN – Litra Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à gauche, portant un casque corinthien. Revers : ROMANO (Aux romains) Tête de cheval à gauche. Bibliothèque nationale de France 5.13g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 269 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 17/1c – Syd. 3 Cette série de litrae fait partie des toutes premières monnaies frappées par la République romaine. Avant cela, Rome utilisait principalement des lingots de bronze non marqués (aes rude) et ensuite des pièces de bronze coulé plus lourdes (aes grave). L’adoption de la frappe, influencée par les cités grecques du sud de l’Italie, marquait une étape importante dans le développement du système monétaire romain. La période de frappe de ces litrae (fin du 3ème siècle avant J.-C.) coïncide avec une période d’expansion et de conflits pour Rome, notamment les guerres samnites et les prémices des guerres puniques. L’introduction d’une monnaie divisionnaire plus pratique a probablement facilité les transactions économiques et le financement des activités militaires. Le style et les types iconographiques de ces premières monnaies romaines, comme la tête casquée de Minerve (Athéna grecque) et la légende en grec archaïque (« ROMANO » est une adaptation du grec), témoignent de la forte influence des colonies grecques de Campanie sur les pratiques monétaires romaines. On pense que ces pièces ont pu être frappées à Rome ou dans des ateliers de Campanie comme Neapolis, sous contrôle romain ou en alliance avec Rome. L’association de Minerve, déesse de la sagesse et de la guerre, avec le cheval, un symbole de puissance et potentiellement de prospérité, pourrait refléter les aspirations et les valeurs de la République romaine à cette époque : une puissance militaire guidée par la sagesse et potentiellement liée à la richesse de son territoire. L’influence grecque est clairement visible dans le choix de Minerve et le style général, témoignant des échanges culturels et économiques avec les cités de Grande-Grèce. L’inscription « ROMANO » est une affirmation identitaire forte pour une puissance émergente.

026AN – Litra Anonyme

026AN – Litra Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à gauche, portant un casque corinthien. Revers : ROMANO (Aux romains) Tête de cheval à gauche. British Museum 3.41g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 269 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 17/1b – Syd. 3 Cette série de litrae fait partie des toutes premières monnaies frappées par la République romaine. Avant cela, Rome utilisait principalement des lingots de bronze non marqués (aes rude) et ensuite des pièces de bronze coulé plus lourdes (aes grave). L’adoption de la frappe, influencée par les cités grecques du sud de l’Italie, marquait une étape importante dans le développement du système monétaire romain. La période de frappe de ces litrae (fin du 3ème siècle avant J.-C.) coïncide avec une période d’expansion et de conflits pour Rome, notamment les guerres samnites et les prémices des guerres puniques. L’introduction d’une monnaie divisionnaire plus pratique a probablement facilité les transactions économiques et le financement des activités militaires. Le style et les types iconographiques de ces premières monnaies romaines, comme la tête casquée de Minerve (Athéna grecque) et la légende en grec archaïque (« ROMANO » est une adaptation du grec), témoignent de la forte influence des colonies grecques de Campanie sur les pratiques monétaires romaines. On pense que ces pièces ont pu être frappées à Rome ou dans des ateliers de Campanie comme Neapolis, sous contrôle romain ou en alliance avec Rome. L’association de Minerve, déesse de la sagesse et de la guerre, avec le cheval, un symbole de puissance et potentiellement de prospérité, pourrait refléter les aspirations et les valeurs de la République romaine à cette époque : une puissance militaire guidée par la sagesse et potentiellement liée à la richesse de son territoire. L’influence grecque est clairement visible dans le choix de Minerve et le style général, témoignant des échanges culturels et économiques avec les cités de Grande-Grèce. L’inscription « ROMANO » est une affirmation identitaire forte pour une puissance émergente.

025AN – Litra Anonyme

025AN – Litra Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à gauche, portant un casque corinthien. Revers : ROMANO (Aux romains) Tête de cheval à droite. Bibliothèque nationale de France 5.15g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 269 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 17/1a – Syd. 3 Cette série de litrae fait partie des toutes premières monnaies frappées par la République romaine. Avant cela, Rome utilisait principalement des lingots de bronze non marqués (aes rude) et ensuite des pièces de bronze coulé plus lourdes (aes grave). L’adoption de la frappe, influencée par les cités grecques du sud de l’Italie, marquait une étape importante dans le développement du système monétaire romain. La période de frappe de ces litrae (fin du 3ème siècle avant J.-C.) coïncide avec une période d’expansion et de conflits pour Rome, notamment les guerres samnites et les prémices des guerres puniques. L’introduction d’une monnaie divisionnaire plus pratique a probablement facilité les transactions économiques et le financement des activités militaires. Le style et les types iconographiques de ces premières monnaies romaines, comme la tête casquée de Minerve (Athéna grecque) et la légende en grec archaïque (« ROMANO » est une adaptation du grec), témoignent de la forte influence des colonies grecques de Campanie sur les pratiques monétaires romaines. On pense que ces pièces ont pu être frappées à Rome ou dans des ateliers de Campanie comme Neapolis, sous contrôle romain ou en alliance avec Rome. L’association de Minerve, déesse de la sagesse et de la guerre, avec le cheval, un symbole de puissance et potentiellement de prospérité, pourrait refléter les aspirations et les valeurs de la République romaine à cette époque : une puissance militaire guidée par la sagesse et potentiellement liée à la richesse de son territoire. L’influence grecque est clairement visible dans le choix de Minerve et le style général, témoignant des échanges culturels et économiques avec les cités de Grande-Grèce. L’inscription « ROMANO » est une affirmation identitaire forte pour une puissance émergente.

015AN – Semis Anonyme

015AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à gauche portant le casque corinthien, au-dessous marque de valeur « S couché ». Revers : Anépigraphe Tête de femme à gauche, au-dessous marque de valeur « S couché ». Bibliothèque nationale de France 172g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 280 – 276 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux coulé Gens : Anonyme Références : RRC 14/2 – Syd. 9 Le poids théorique d’un semis libral aurait dû être la moitié d’une livre romaine, soit environ 136.5 grammes. Cependant, comme pour l’as de cette série, les poids observés pour les semis peuvent varier et se situent souvent autour de 150-170 grammes pour cette première série « supralibrale ». Ce semis fait partie des premières tentatives de Rome pour établir un système monétaire en bronze coulé. Le choix de Minerve et potentiellement Vénus ou Diane pour représenter la cité sur cette fraction de l’as est significatif et reflète les divinités importantes du panthéon romain primitif. Ces pièces lourdes en bronze témoignent de la valeur intrinsèque du métal à cette époque et de la transition progressive vers un système monétaire plus abstrait.

1616VI – Denier Vibia – Caius Vibius Varus

1616VI – Denier Vibia – Caius Vibius Varus Avers : Anepigraphe Buste casquée de Minerve, portant une cuirasse. Revers : C VIBIVS / VARVS (Caius Vibius Varus) Hercule debout de face, s’appuyant sur une massue de la main droite et une peau de lion autour du bras gauche. British Museum 4.06g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vibia Références : RRC 494/38 – B.26 (Vibia) – Syd.1140 Caius Vibius Varus fait partie du collège des quattorviri monetales de 42 avant J.-C. avec Lucius Liveneius Regulus, Publius Clodius et Lucius Mussidius Longus. Cette pièce aux connotations clairement militaires doit être vue dans le contexte du conflit imminent entre les Triumvirs et les assassins de César. Minerve, dans sa magnifique panoplie et le héros légendaire Hercule (avec qui Marc Antoine s’est identifié et a revendiqué la descendance) sont ici invoqués au nom des Triumvirs vengeurs. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius Varus. Monétaire en 711-712 (43-42 av. J.-C.) Ce magistrat composa un collège monétaire avec L. Livineius Regulus, L. Mussidius Longus et P. Clodius Turrinus. Ses trois collègues prennent le titre de quatuorvir auro publico feriundo; lui seul n’ajoute à son nom aucune qualification. Mommsen plaçait ce collège en 716; le trésor de Pieve-Quinta a démontré qu’il date des années 711 et 712 (43-42 av. J.-C.). Nous ne savons rien de la carrière de C. Vibius Varus qui n’est connu que par les médailles. Outre les monnaies que ses collègues et lui ont fait frapper aux noms de Lépide, de Marc Antoine et d’Octave, chacun d’eux a émis, sous l’autorité du sénat, des aurei et des deniers qui ne portent pas les noms des triumvirs et sont antérieurs à la constitution du triumvirat le 27 novembre 711. Aussi, les types qui figurent sur ces monnaies ont-ils entre eux une grande analogie. Ceux des pièces de C. Vibius Varus font allusion soit aux souvenirs de famille des Vibii, comme le denier n. 24, soit à la puissance romaine, à sa bonne fortune et à ses victoires, types monétaires usuels à la fin de la république. Lieux de découverte (30 exemplaires)

1615VI – Denier Vibia – Caius Vibius Varus

1615VI – Denier Vibia – Caius Vibius Varus Avers : Anepigraphe Tête laurée et barbue d’Hercule à droite. Revers : C VIBIVS / VARVS (Caius Vibius Varus) Minerve casquée et drapée debout à droite, tenant une haste de la main droite et une victoriolia de la main gauche. British Museum 4.32g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vibia Références : RRC 494/37 – B.23 (Vibia) – Syd.1139 Caius Vibius Varus fait partie du collège des quattorviri monetales de 42 avant J.-C. avec Lucius Liveneius Regulus, Publius Clodius et Lucius Mussidius Longus. Cette pièce aux connotations clairement militaires doit être vue dans le contexte du conflit imminent entre les Triumvirs et les assassins de César. Minerve, dans sa magnifique panoplie et le héros légendaire Hercule (avec qui Marc Antoine s’est identifié et a revendiqué la descendance) sont ici invoqués au nom des Triumvirs vengeurs. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius Varus. Monétaire en 711-712 (43-42 av. J.-C.) Ce magistrat composa un collège monétaire avec L. Livineius Regulus, L. Mussidius Longus et P. Clodius Turrinus. Ses trois collègues prennent le titre de quatuorvir auro publico feriundo; lui seul n’ajoute à son nom aucune qualification. Mommsen plaçait ce collège en 716; le trésor de Pieve-Quinta a démontré qu’il date des années 711 et 712 (43-42 av. J.-C.). Nous ne savons rien de la carrière de C. Vibius Varus qui n’est connu que par les médailles. Outre les monnaies que ses collègues et lui ont fait frapper aux noms de Lépide, de Marc Antoine et d’Octave, chacun d’eux a émis, sous l’autorité du sénat, des aurei et des deniers qui ne portent pas les noms des triumvirs et sont antérieurs à la constitution du triumvirat le 27 novembre 711. Aussi, les types qui figurent sur ces monnaies ont-ils entre eux une grande analogie. Ceux des pièces de C. Vibius Varus font allusion soit aux souvenirs de famille des Vibii, comme le denier n. 24, soit à la puissance romaine, à sa bonne fortune et à ses victoires, types monétaires usuels à la fin de la république. Lieux de découverte (17 exemplaires)

1611JU – Denier Octave – Caius Vibius Varus

1611JU – Denier Octave – Caius Vibius Varus Avers : Anepigraphe Tête nue et barbue d’Octave à droite. Revers : C VIBIVS / VARVS (Caius Vibius Varus) Fortuna debout à gauche, tenant une Victoire dans la main droite et corne d’abondance dans la main gauche. Bordure de points. British Museum 3.64g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vibia et Julia Références : RRC 494/33 – B.87 (Julia) – Syd.1145 Ce premier portrait d’Octave est impressionnant et montre toute l’énergie et la détermination de l’héritier de César. En plus d’Octave lui-même, le monétaire Vibius Varus a fait frapper des pièces de monnaie de portrait au nom de Marc Antoine et Lépide. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius Varus. Monétaire en 711-712 (43-42 av. J.-C.) Ce magistrat composa un collège monétaire avec L. Livineius Regulus, L. Mussidius Longus et P. Clodius Turrinus. Ses trois collègues prennent le titre de quatuorvir auro publico feriundo; lui seul n’ajoute à son nom aucune qualification. Mommsen plaçait ce collège en 716; le trésor de Pieve-Quinta a démontré qu’il date des années 711 et 712 (43-42 av. J.-C.). Nous ne savons rien de la carrière de C. Vibius Varus qui n’est connu que par les médailles. Outre les monnaies que ses collègues et lui ont fait frapper aux noms de Lépide, de Marc Antoine et d’Octave, chacun d’eux a émis, sous l’autorité du sénat, des aurei et des deniers qui ne portent pas les noms des triumvirs et sont antérieurs à la constitution du triumvirat le 27 novembre 711. Aussi, les types qui figurent sur ces monnaies ont-ils entre eux une grande analogie. Ceux des pièces de C. Vibius Varus font allusion soit aux souvenirs de famille des Vibii, comme le denier n. 24, soit à la puissance romaine, à sa bonne fortune et à ses victoires, types monétaires usuels à la fin de la république. Lieux de découverte (2 exemplaires)

1486CO – Denier Considia – Caius Considius Pætus

1486CO – Denier Considia – Caius Considius Pætus Avers : Anépigraphe Buste de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et à aigrette, avec l’égide sur la poitrine. Revers : C. CONSIDI (Caii Considii) Victoria (la Victoire) dans un quadrige galopant à droite, tenant une couronne de la main droite, une palme et les rênes de la main gauche. British Museum 3.94g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 46 avant J.C. Matière : Argent Gens : Considia Références : RRC 465/5 – B.5 (Considia) – Syd.994 Ce denier commémore les victoires de Jules César et appartient à l’émission très importante liée au quadruple triomphe de César qu’il revêtit à Rome, de retour d’Afrique où il avait écrasé les forces du parti pompéien à Thapsus. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Considius Paetus. Monétaire en 705 (49 av. J.-C.) Borghesi a reconnu dans ce monétaire le personnage désigné ainsi par Hirtius : C. Considius filiusi, qui était le fils de C. Considius Longus, propréteur en Afrique et partisan de Pompée. Le monétaire se déclara aussi, comme son père, l’adversaire de César, mais après la bataille de Thapsus en 707 (47 av. J.-C.), il fit sa soumission et obtint son pardon avec le gouvernement d’Hadrumète. Ses monnaies ont été frappées en 705 (49 av. J.-C.) à Apollonie d’Illyrie. Cicéron nous parle des pièces d’argent qu’on fit frapper dans cette ville à cette époque de détresse; C. Considius fuyait avec les partisans de Pompée. Le buste de Pallas et le quadrige de la Victoire, ainsi que la Victoire portant un trophée, expriment évidemment les voeux et les espérances des Pompéiens; la tête de Vénus Erycine fait allusion aux souvenirs de la famille Considia que nous avons signalés plus haut; la chaise curule nous indique que C. Considius Paetus était probablement édile curule à l’époque où il fit frapper monnaie. Quant à la tête laurée à l’aspect féminin qui figure sur les deniers n° 2, 3 et 4, dans laquelle Eckhel a voulu reconnaître Vénus, et d’autres la Liberté, elle est la même divinité que celle qui est figurée sur les deniers de Q. Pomponius Musa et de P. Clodius Turrinus. Borghesi a prouvé que c’était la tête d’Apollon, telle qu’on la voit plus tard sur des monnaies de l’empereur Domitien frappées à Apollonie, le lieu même où C. Considius Paetus a fabriqué ses médailles, et c’est par Apollo que doit être interprétée la lettre A qui figure derrière la tête du dieu sur le denier n° 2. Les collègues de C.Considius Paetus furent Man. Cordius Rufus et Q. Sicinius. Lieux de découverte (48 exemplaires)