1533JU – Denier César – Publius Sepullius Macer
Avers : CAESAR / DICT. PERPETVO (Cæsar Dictator In Perpertuo, César dictateur perpétuel) Tête laurée de César tournée à droite. Revers : P SEPVLLIVS MACER (Publius Sepullius Macer) Vénus debout à gauche, tenant une Victoriola de la main droite et une lance transversale de la main gauche ornée d’une étoile. BnF 3.94g Indice de rareté Atelier Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sepullia et Julia Références : RRC 480/11 – B.49 (Julia) – Syd.1072 Descriptif : Le denier de Publius Sepullius Macer existe avec la tête laurée ou voilée de César. Il est possible que le type avec la tête laurée ait été frappé en février 44 avant J.-C. au moment où César recevait le titre de Dictateur perpétuel, première marche vers la royauté qu’il avait pourtant repoussée. Ce denier avec la tête voilée est peut-être posthume mais peut aussi représenter César comme Pontifex Maximus (chef de la religion romaine), titre que César avait reçu en 63 avant J.-C. Lieux de découverte (8 exemplaires) Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Sepullia n’est connue que par deux représentants : l’un est le monétaire P. Sepullius Macer sur lequel on n’a pas d’autres renseignements historiques que ceux que nous fournissent les médailles; l’autre est l’orateur Sepullius Bassus mentionné par Sénèque.P. Sepullius Macer frappa monnaie en 710 (44 av. J.-C.), avant la mort de César, et il resta en charge après le meurtre du dictateur. Il remplaça, comme magistrat monétaire, M. Mettius, avant les ides de Mars de l’an 710, et ses collègues furent L. Aemilius Buca, C. Cossutius Maridianus et L. Flaminius Chilo. Nous avons donné quelques détails sur ce collège, à la famille Julia. Tous les types numismatiques qui figurent sur les monnaies de P. Sepullius Macer se rapportent à Jules César ou à Marc Antoine. Les monnaies au nom de Jules César qui sont antérieures à sa mort lui donnent les titres d’imperalor et de dictator perpetuo (n. 1 à 5); celles qui sont postérieures aux ides de Mars 710, portent la tête de Jules César voilée, avec les légendes : parens patriae ou clementia Caesaris (n. 6 et 7). Le n. 8 montre la tête de Marc Antoine barbue en signe du deuil de la mort du dictateur, et le type du revers rappelle, comme celui du n. 7, les jeux de desultores dont nous avons parlé ailleurs. Les pièces n. 9 et suivantes ont été frappées avant cette dernière; on voit, sur les quinaires, le buste de Calpurnia, femme de Jules César, avec les attributs de la Victoire. Nous avons signalé le même buste sur les deniers et les quinaires de L. Munatius Plancus. Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 2002,0102.4681 Source : British Museum Poids : 3.78g British Museum: R.9062 Source : British Museum Poids : 3.54g
1532JU – Denier César – Publius Sepullius Macer
Avers : CAESAR / DICT. PERPETVO (Cæsar Dictator In Perpertuo, César dictateur perpétuel) Tête laurée de César tournée à droite. Revers : P SEPVLLIVS MACER (Publius Sepullius Macer) Vénus debout à gauche, tenant une Victoriola de la main droite et une lance transversale de la main gauche, appuyée sur un bouclier placé sur un globe. BnF 3.82g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sepullia et Julia Références : RRC 480/10 – B.48 (Julia) – Syd.1073 Descriptif : Le denier de Publius Sepullius Macer existe avec la tête laurée ou voilée de César. Il est possible que le type avec la tête laurée ait été frappé en février 44 avant J.-C. au moment où César recevait le titre de Dictateur perpétuel, première marche vers la royauté qu’il avait pourtant repoussée. Ce denier avec la tête voilée est peut-être posthume mais peut aussi représenter César comme Pontifex Maximus (chef de la religion romaine), titre que César avait reçu en 63 avant J.-C. IL existe deux variante à ce denier en fonction du sens d’écriture de la légende MACER au revers : Variante 1 : MACER écrit de gauche à droite Références : RRC 480/10 – B.48 (Julia) – Syd.1073 BM 3.69g Variante 2 : MACER écrit de droite à gauche Références : RRC 480/9 – B.48 (Julia) – Syd.1073a Moins de cinq exemplaires observés. BM 4.08g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Sepullia n’est connue que par deux représentants : l’un est le monétaire P. Sepullius Macer sur lequel on n’a pas d’autres renseignements historiques que ceux que nous fournissent les médailles; l’autre est l’orateur Sepullius Bassus mentionné par Sénèque.P. Sepullius Macer frappa monnaie en 710 (44 av. J.-C.), avant la mort de César, et il resta en charge après le meurtre du dictateur. Il remplaça, comme magistrat monétaire, M. Mettius, avant les ides de Mars de l’an 710, et ses collègues furent L. Aemilius Buca, C. Cossutius Maridianus et L. Flaminius Chilo. Nous avons donné quelques détails sur ce collège, à la famille Julia. Tous les types numismatiques qui figurent sur les monnaies de P. Sepullius Macer se rapportent à Jules César ou à Marc Antoine. Les monnaies au nom de Jules César qui sont antérieures à sa mort lui donnent les titres d’imperalor et de dictator perpetuo (n. 1 à 5); celles qui sont postérieures aux ides de Mars 710, portent la tête de Jules César voilée, avec les légendes : parens patriae ou clementia Caesaris (n. 6 et 7). Le n. 8 montre la tête de Marc Antoine barbue en signe du deuil de la mort du dictateur, et le type du revers rappelle, comme celui du n. 7, les jeux de desultores dont nous avons parlé ailleurs. Les pièces n. 9 et suivantes ont été frappées avant cette dernière; on voit, sur les quinaires, le buste de Calpurnia, femme de Jules César, avec les attributs de la Victoire. Nous avons signalé le même buste sur les deniers et les quinaires de L. Munatius Plancus. Lieux de découverte (5 exemplaires) Enregistrer
1330EG – Denier Egnatia – Caius Egnatius Maxsumus
1330EG – Denier Egnatia – Caius Egnatius Maxsumus Avers: MAXSVMVS Buste diadémé et drapé de Libertas (la Liberté) à droite, portant boucles d’oreille et collier; derrière, un bonnet de liberté. Revers : C. EG(NA)TIVS CN. / F. / CN. N (Caius Egnatius Cnæi Filius Cnæi Nepos, Caius Egnatius fils de Cneius petit-fils de Cneius) Rome casquée debout de face tenant une haste de la main droite et posant le pied droit sur une tête de loup; à sa droite, Vénus diadémée debout de face tenant une haste de la main droite, Cupidon sur son épaule; de chaque côté une proue de navire surmontée d’une rame; dans le champ à gauche, marque de contrôle. British Museum 4.16g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 75 avant J.C. Matière : Argent Gens : Egnatia Référence : RRC 391/3 – B.2 (Egnatia) – Syd.787 Le type doit faire allusion à l’adoption de la « Lex Julia » en 90 avant J.-C. qui donna le droit de citoyenneté à tous les Latins. Pour M. Crawford, il pourrait faire allusion au retour de la Liberté après les heures sombres de la guerre civile et les proscriptions de Sylla. Au revers, ce n’est plus Rome qui serait alors représentée, mais tout simplement la “Respublica”. Ne pourrions-nous pas imaginer, à l’image du temple de Jupiter distyle de Jupiter et de la Liberté, “Ædes Jovis Libertatis” que nous serions en face de la représentation d’un groupe cultuel ? Cette impression est renforcée sur cet exemplaire par le fait que le nom du monétaire semble prendre place sur une base sous le groupe formé par Rome et Vénus. De là à évoquer la construction “d’un atrium Libertatis”, c’est l’idée que développait déjà E. Babelon (cf. I, p. 472) à la fin du XIXe siècle, repris par Grueber (cf. BMC. I, p. 399, note 3). Le temple de Vénus et de Rome ne sera dédicacé qu’en 135 par Hadrien. L’idée d’une statue cultuelle, aujourd’hui disparue et inconnue des ouvrages d’architecture n’est pas à négliger. P. V. Hill in Monuments of Rome n’a pas retenu ce groupe cultuel dans le corpus des monuments illustrés sur les monnaies. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La gens Egnatia était originaire du Samnium, probablement même de la ville de Teanum. Gellius Egnatius commandait les Samnites pendant les grandes guerres que le Samnium soutint contre Rome, au troisième siècle avant notre ère’. Marius Egnatius fut aussi un des principaux chefs des alliés italiens dans la guerre Sociale qui prit fin en 665 (89 av. J.-C.). Fixée à Rome à la suite de tous ces événements, la gens Egnatia y obtint d’être admise au Sénat, et c’est un de ses principaux représentants, C. Egnatius Maximus,qui frappa les monnaies décrites plus bas; ce personnage accompagna M. Licinius Crassus dans son expédition contre les Parthes, et après le grand désastre de Carrhae en 701 (53 av. J.-C.), il s’échappa avec trois cents cavaliers. Appien le signale comme ayant été compris avec son fils dans la proscription de l’an 711 (43 av. J.-C.). C’est vers l’an 685 (69 av. J.-C.) qu’il exerça la charge de triumvir monétaire. Les types des médailles de C. Egnatius Maximus ont résisté jusqu’icià une interprétation satisfaisante. Le denier n. 1 indique par sa dentelure qu’il était destiné au commerce avec les peuples barbares. Le type de la Liberté, au revers, peut faire croire que l’un des ancêtres du monétaire contribua à la construction d’un atrium Libertatis. Sur le n. 2, l’association de la déesse Rome et de Vénus fait songer au temple qui fut plus tard élevé, sous le règne de l’empereur Hadrien, à Rome et à Vénus, Romae et Veneri, et dont on voit encore les débris près de l’arc de triomphe de Titus. Ainsi donc, depuis longtemps déjà, quand on bâtit ce temple, Rome et Vénus avaient été associées dans un même culte qui rappelait d’ailleurs l’origine troyenne de Rome. Sur le denier n. 3, on voit, comme l’a remarqué Cavedoni, le temple de Jupiter et de la Liberté, appelé aedes Joins Libertatis. En somme, nous trouvons sur les monnaies de C. Egnatius Maximus, Vénus et Cupidon, la Liberté, la déesse Rome et Jupiter, divinités bien caractérisées parleurs attributs, mais rien ne nous apprend pour quels motifs le monétaire choisit ces types. La forme Maxsumus pour Maximus est un archaïsme qui nous porte à croire que les types qui accompagnent cette légende se rapportent à un Egnatius Maxsumus, ancêtre plus ou moins éloigné du monétaire qui portait le même nom. Lieux de découverte (43 exemplaires)
1283MA – Denier Marcia – Lucius Marcius Censorinus
1283MA – Denier Marcia – Lucius Marcius Censorinus Avers : L. CENSORIN (Lucius Censorinus) Buste diadémé, voilé et drapé de Vénus à droite avec boucles d’oreille d’oreille et collier. Revers : C.LIME(TAN) // P.CREPVSI (Caius Limetanus, Publius Crepusius) Vénus dans un bige galopant à droite, drapée, tenant les rênes des deux mains. Marque de contrôle au dessus des chevaux (Nombre de I à CLI). British Museum 4.08g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 82 avant J.C. Matière : Argent Gens : Marcia, Crepusia et Mamilia Référence : RRC 360/1b – B.27 (Marcia) – Syd.736 Le nom de Censorinus est aussi associé à ceux de Publius Crepusius et de Caius Mamilius Limetanus qui monnayèrent ensemble en 82 avant J.-C. avec ce denier. M. Crawford fait remarquer que la présence de Vénus au droit et au revers de ce denier n’est pas liée à Sylla qui avait choisi la déesse comme protectrice. Lucius Marcius Censorinus, après les proscriptions de Sylla semble avoir été légat vers 70 avant J.-C. Il est le père de de Lucius Marcius Censorinus, consul en 39 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ce personnage fut triumvir monétaire avec P. Crepusius et C. Mamilius Limetanus . La date des deniers que ce collège fit frapper a été à peu près fixée par l’examen des trouvailles dans lesquelles on les a rencontrés ; mais on sait fort peu de chose sur chacun des monétaires. Mommsen pense que L. Censorinus est probablement le frère du monétaire C. Marcius Censorinus dont nous venons de voir les monnaies. On le regarde comme le père de L. Marcius L. f. Censorinus, un des plus ardents partisans de Marc Antoine, qui fut préteur en 711 (43 av. J.-C.) et consul en 715 (39 av. J.-C.). Sur le denier n. 24, le satyre Marsyas rappelle le nom de Marcius Eckhel croit, non sans raison, que c’est la statue de Marsyas érigée au forum’ ; Marsyas, fils de Liber, est le symbole de la liberté dans les colonies du jus ilalicum, et son image sur les monnaies coloniales symbolise la possession du jus Latii. Sa statue se trouvaitnon seulement à Rome, sur le forum, comme symbole de la Liberté, mais dans plusieurs villes d’Asie Mineure et d’Afrique. Quant à la colonne qu’on voit derrière la statue de Marsyas sur le denier de L. Censorinus, Cavedoni suppose que c’est celle dont parle Festus comme ayant été élevée à un comédien sur le Vulcanal. Lieux de découverte (84 exemplaires)
1383AE – Denier Lépide – Marcus Æmilius Lepidus
1383AE – Denier Lépide – Marcus Æmilius Lepidus Avers : Anépigraphe Tête féminine diadémée à droite, (Vénus ou Rome) entre une couronne derrière et un simpulum devant. Revers : M. LEPIDVS à l’exergue // AN. XV. PR. – H.O. C. S (Marcus Lepidus // Annorum quidecem progressus hostem occidit civem servavit, Marc Aemilius Lépide âgé de quinze ans s’est jeté sur un ennemi, l’a tué et a sauvé un citoyen) Statue équestre de Marcus Aemilius Lépide, tenant un trophée sur l’épaule. British Museum 3.89g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 61 avant J.C. Matière : Argent Gens : Aemilia Références : RRC 419/1d – B.22 (Aemilia) – Syd.828 La statue équestre de Marcus Æmilius Lepidus était placée près du temple de Jupiter Capitolin (Regio VIII) et rappelait que ce héros de l’histoire de la République avait sauvé un citoyen lors d’une bataille à l’âge de quinze ans. La légende de revers devait accompagner la dédicace de la statue. Marcus Æmilius Lepidus fut deux fois consul en 187 et en 175 avant J.-C. Variante sans la légende AN. XV. PR. – H.O. C. S au revers British Museum 4.15g Lieux de découverte (10 exemplaires)
1382AE – Denier Lépide – Marcus Æmilius Lepidus
1382AE – Denier Lépide – Marcus Æmilius Lepidus Avers : Anépigraphe Tête féminine diadémée et laurée à droite, (Vénus ou Rome) derrière une palme. Revers : M. LEPIDVS à l’exergue // AN. XV. PR. – H.O. C. S (Marcus Lepidus // Annorum quidecem progressus hostem occidit civem servavit, Marc Aemilius Lépide âgé de quinze ans s’est jeté sur un ennemi, l’a tué et a sauvé un citoyen) Statue équestre de Marcus Aemilius Lépide, tenant un trophée sur l’épaule. British Museum 3.93g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 61 avant J.C. Matière : Argent Gens : Aemilia Références : RRC 419/1c – B.21 (Aemilia) – Syd.830a La statue équestre de Marcus Æmilius Lepidus était placée près du temple de Jupiter Capitolin (Regio VIII) et rappelait que ce héros de l’histoire de la République avait sauvé un citoyen lors d’une bataille à l’âge de quinze ans. La légende de revers devait accompagner la dédicace de la statue. Marcus Æmilius Lepidus fut deux fois consul en 187 et en 175 avant J.-C. Variante sans la légende AN. XV. PR. – H.O. C. S au revers Münzkabinett Berlin 3.92g Münzkabinett Berlin 3.92g Lieux de découverte (2 exemplaires)
1381AE – Denier Lépide – Marcus Æmilius Lepidus
1381AE – Denier Lépide – Marcus Æmilius Lepidus Avers : Anépigraphe Tête féminine diadémée et laurée à droite, (Vénus ou Rome). Revers : M. LEPIDVS à l’exergue // AN. XV. PR. – H.O. C. S (Marcus Lepidus // Annorum quidecem progressus hostem occidit civem servavit, Marc Aemilius Lépide âgé de quinze ans s’est jeté sur un ennemi, l’a tué et a sauvé un citoyen) Statue équestre de Marcus Aemilius Lépide, tenant un trophée sur l’épaule. British Museum 3.85g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 61 avant J.C. Matière : Argent Gens : Aemilia Références : RRC 419/1b – B.21 (Aemilia) – Syd.830 La statue équestre de Marcus Æmilius Lepidus était placée près du temple de Jupiter Capitolin (Regio VIII) et rappelait que ce héros de l’histoire de la République avait sauvé un citoyen lors d’une bataille à l’âge de quinze ans. La légende de revers devait accompagner la dédicace de la statue. Marcus Æmilius Lepidus fut deux fois consul en 187 et en 175 avant J.-C. Variante sans la légende AN. XV. PR. – H.O. C. S au revers Bibliothèque nationale de France 3.91g Lieux de découverte (2 exemplaires)
1556FL – Denier Flaminia – Lucius Flaminius Chilo
Avers : IIII·VIR – PRI·FL (Quatuorvir, Primus Flavit) Tête diadémée de Venus. Revers : L·FLAMINI // CHILO (Lucius Flaminius Chilo) Victoria (la Victoire) sur un bige à droite. BnF 3.93gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 43 avant J.C. Matière : Argent Gens : Flaminia Références : RRC 485/2 – B.2 (Flaminia) – Syd.1088 Descriptif : Ce monnayage est très proche de celui des autres triumvirs Mettius, Buca, Macer ou Maridianus en dehors de cette petite différence iconographique. Cependant, grâce à un autre denier frappé en 43 avant J.-C., nous savons que Lucius Flaminius Chilo est aussi primus flavit, donc responsable de la fabrication monétaire. L’année suivante, après la formation du premier triumvirat avec Octave, Marc Antoine et Lépide, L. Flaminius Chilo sera proscrit. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Flaminius Chilo. Monétaire en 710 (44 av. J.-C.) Ce personnage était probablement un descendant du précédent monétaire, mais les textes n ‘en ont pas conservé le souvenir. Sur l’une de ses monnaies, on lit, à la suite de la qualification de quatuorvir, les lettres PRI. FLA. qu’on a interprétées à tort par primus flamen. Eckhel avait lu plus justement quatuorvir primas flandae monetae; Mommsen lit dans le même sens : primas flavit, légende qui rappelle que L. Flaminius Chilo fut le surveillant en chef de l ‘émission, parmi les membres du collège monétaire qui fut, cette année, pour la première fois, composé de quatre magistrats. Sur le denier n. 2, la tète de Vénus se rapporte aux souvenirs légendaires de la gens Julia, tandis que le revers de la même pièce est identique au revers du denier de L. Flaminius Cilo, père ou grand-père du monétaire de l’an 710. Lieux de découverte (3 exemplaires) Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 2002,0102.4698 Source : British Museum Poids : 4.12g British Museum: 1843,0116.584 Source : British Museum Poids : 3.91g
1551JU – Denier César – Caius Julius Cæsar
Avers : Anépigraphe Tête de Vénus avec un large bandeau et tournée à droite. Revers : CAESAR IMP (Caesar Imperator) Trophée gaulois, à droite, deux boucliers, deux javelots et un carnyx. A gauche, un chariot de guerre. BnF 3.81g Atelier Incertain (Italie ou Gaule Cisalpine) Indice de rareté Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RRC 482/1 – Syd.1116 Descriptif : Considéré par Crawford comme le dernier denier frappé par Jules César, le char gaulois sous le trophée est la clé pour l’identifier comme RRC 482. Un type énigmatique sans aucune preuve, il n’a jamais été clair s’il s’agissait d’une question de Jules César ou le premier denier d’Octavien, mais Michael Crawford le considère comme un denier très tardif du Dictateur. Selon Ernest Babelon, les Bretons avait un char de guerre d’une forme spéciale, appelé « essedum ». Il suppose que ce denier rappelle le triomphe de César sur les Bretons, après sa seconde expédition en 54 av. J.C. Lieux de découverte (1 exemplaire) Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1860,0328.104 Source : British Museum Poids : 4.32g British Museum: 2002,0102.4692 Source : British Museum Poids : 3.43g
1539JU – Denier César _ Publius Sepullius Macer
Avers : CAESAR IMPER (Caesar Imperator) Tête laurée de César tournée à droite. Revers : P·SEPVLLIVS – MACER (Publius Sepullius Macer) Vénus debout à gauche, tenant une Victoriola de la main droite et un sceptre reposant sur une étoile de la main gauche. BM 3.64g Indice de rareté Atelier Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sepullia et Julia Références : RRC 480/18 – B.47 (Julia) – Syd.1070 Descriptif : Le denier de Publius Sepullius Macer existe avec la tête laurée ou voilée de César. Il est possible que le type avec la tête laurée ait été frappé en février 44 avant J.-C. au moment où César recevait le titre de Dictateur perpétuel, première marche vers la royauté qu’il avait pourtant repoussée. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Sepullia n’est connue que par deux représentants : l’un est le monétaire P. Sepullius Macer sur lequel on n’a pas d’autres renseignements historiques que ceux que nous fournissent les médailles; l’autre est l’orateur Sepullius Bassus mentionné par Sénèque.P. Sepullius Macer frappa monnaie en 710 (44 av. J.-C.), avant la mort de César, et il resta en charge après le meurtre du dictateur. Il remplaça, comme magistrat monétaire, M. Mettius, avant les ides de Mars de l’an 710, et ses collègues furent L. Aemilius Buca, C. Cossutius Maridianus et L. Flaminius Chilo. Nous avons donné quelques détails sur ce collège, à la famille Julia. Tous les types numismatiques qui figurent sur les monnaies de P. Sepullius Macer se rapportent à Jules César ou à Marc Antoine. Les monnaies au nom de Jules César qui sont antérieures à sa mort lui donnent les titres d’imperalor et de dictator perpetuo (n. 1 à 5); celles qui sont postérieures aux ides de Mars 710, portent la tête de Jules César voilée, avec les légendes : parens patriae ou clementia Caesaris (n. 6 et 7). Le n. 8 montre la tête de Marc Antoine barbue en signe du deuil de la mort du dictateur, et le type du revers rappelle, comme celui du n. 7, les jeux de desultores dont nous avons parlé ailleurs. Les pièces n. 9 et suivantes ont été frappées avant cette dernière; on voit, sur les quinaires, le buste de Calpurnia, femme de Jules César, avec les attributs de la Victoire. Nous avons signalé le même buste sur les deniers et les quinaires de L. Munatius Plancus. Lieux de découverte (2 exemplaires) Enregistrer