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1493JU – Denier César – Caius Julius Cæsar

1493JU – Denier César – Caius Julius Cæsar Avers : Anépigraphe Buste diadémé et drapé de Vénus à gauche, portant boucle d’oreille et collier; derrière un sceptre sur l’épaule; devant le visage, petit buste de Cupidon et lituus. Revers : CAESAR Trophée gaulois formé d’un casque, d’une cuirasse, de boucliers, de lances et de deux carnyx; au pied du trophée: deux captifs; celui de gauche, un homme agenouillé, tourné à droite, les mains attachées dans le dos; celui de droite, une femme assise à droite, pleurant. British Museum 4.05g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Espagne Datation : 46 – 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RRC 468/2 – B.12 (Julia) – Syd.1015 Frappé en Espagne, pour un atelier itinérant accompagnant Jules César pendant la guerre d’Espagne contre les fils de Pompée qui se termine par la bataille de Munda en 45 avant J.-C., la défaite du parti pompéien et la mort du fils aîné de Pompée. Pour ce type, M. Crawford a relevé une estimation inférieure à trente coins pour le droit et inférieure à trente-trois coins pour le reversCe denier, frappé au moment de la campagne contre le parti pompéien qui devait se terminer par la défaite de Munda et la mort de Pompée le Jeune en 45 avant J.-C., rappelle la filiation divine de Jules César qui se prétend le fils de Vénus et descendrait de Iule, le fils de Romulus. Le revers renvoie aux victoires sur les Gaulois et au Triomphe de César à Rome où Vercingétorix a figuré avant d’être étranglé dans la prison Mamertine. Ce type est associé au quadruple Triomphe de César dont celui consacré à la victoire sur les Gaulois. Lieux de découverte (92 exemplaires)

1488CO – Quinaire Considia _ Caius Considius Pætus

1488CO – Quinaire Considia _ Caius Considius Pætus Avers : PAETI Tête diadémée de Vénus à droite. Revers : C. CONSIDIVS (Caii Considii) Victoria (la Victoire) marchant à droite et portant un trophée. British Museum 1.82g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 46 avant J.C. Matière : Argent Gens : Considia Références : RRC 465/7 – B.8 (Considia) – Syd.996a Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo. Variante : légende PAETI à l’avers et au revers C·CONSIDI Référence : RRC 465/7b British Museum 2.13g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Considius Paetus. Monétaire en 705 (49 av. J.-C.) Borghesi a reconnu dans ce monétaire le personnage désigné ainsi par Hirtius : C. Considius filiusi, qui était le fils de C. Considius Longus, propréteur en Afrique et partisan de Pompée. Le monétaire se déclara aussi, comme son père, l’adversaire de César, mais après la bataille de Thapsus en 707 (47 av. J.-C.), il fit sa soumission et obtint son pardon avec le gouvernement d’Hadrumète. Ses monnaies ont été frappées en 705 (49 av. J.-C.) à Apollonie d’Illyrie. Cicéron nous parle des pièces d’argent qu’on fit frapper dans cette ville à cette époque de détresse; C. Considius fuyait avec les partisans de Pompée. Le buste de Pallas et le quadrige de la Victoire, ainsi que la Victoire portant un trophée, expriment évidemment les voeux et les espérances des Pompéiens; la tête de Vénus Erycine fait allusion aux souvenirs de la famille Considia que nous avons signalés plus haut; la chaise curule nous indique que C. Considius Paetus était probablement édile curule à l’époque où il fit frapper monnaie. Quant à la tête laurée à l’aspect féminin qui figure sur les deniers n° 2, 3 et 4, dans laquelle Eckhel a voulu reconnaître Vénus, et d’autres la Liberté, elle est la même divinité que celle qui est figurée sur les deniers de Q. Pomponius Musa et de P. Clodius Turrinus. Borghesi a prouvé que c’était la tête d’Apollon, telle qu’on la voit plus tard sur des monnaies de l’empereur Domitien frappées à Apollonie, le lieu même où C. Considius Paetus a fabriqué ses médailles, et c’est par Apollo que doit être interprétée la lettre A qui figure derrière la tête du dieu sur le denier n° 2. Les collègues de C.Considius Paetus furent Man. Cordius Rufus et Q. Sicinius.

1487CO – Quinaire Considia – Caius Considius Pætus

1487CO – Quinaire Considia – Caius Considius Pætus Avers : PAETVS Tête diadémée de Vénus à droite. Revers : C. CONSIDIVS (Caii Considii) Victoria (la Victoire) marchant à gauche et portant un trophée. British Museum 1.5g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 46 avant J.C. Matière : Argent Gens : Considia Références : RRC 465/6 – B.9 (Considia) Variante 1 : légende PAETI à l’avers et C·CONSIDIVS au revers. Référence : RRC 465/6b Numismatica Ars Classica 2.15g Variante 2 : Légende PAETI à l’avers et C·CONSIDI au revers. Référence : RRC 465/6d British Museum 2.1g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Considius Paetus. Monétaire en 705 (49 av. J.-C.) Borghesi a reconnu dans ce monétaire le personnage désigné ainsi par Hirtius : C. Considius filiusi, qui était le fils de C. Considius Longus, propréteur en Afrique et partisan de Pompée. Le monétaire se déclara aussi, comme son père, l’adversaire de César, mais après la bataille de Thapsus en 707 (47 av. J.-C.), il fit sa soumission et obtint son pardon avec le gouvernement d’Hadrumète. Ses monnaies ont été frappées en 705 (49 av. J.-C.) à Apollonie d’Illyrie. Cicéron nous parle des pièces d’argent qu’on fit frapper dans cette ville à cette époque de détresse; C. Considius fuyait avec les partisans de Pompée. Le buste de Pallas et le quadrige de la Victoire, ainsi que la Victoire portant un trophée, expriment évidemment les voeux et les espérances des Pompéiens; la tête de Vénus Erycine fait allusion aux souvenirs de la famille Considia que nous avons signalés plus haut; la chaise curule nous indique que C. Considius Paetus était probablement édile curule à l’époque où il fit frapper monnaie. Quant à la tête laurée à l’aspect féminin qui figure sur les deniers n° 2, 3 et 4, dans laquelle Eckhel a voulu reconnaître Vénus, et d’autres la Liberté, elle est la même divinité que celle qui est figurée sur les deniers de Q. Pomponius Musa et de P. Clodius Turrinus. Borghesi a prouvé que c’était la tête d’Apollon, telle qu’on la voit plus tard sur des monnaies de l’empereur Domitien frappées à Apollonie, le lieu même où C. Considius Paetus a fabriqué ses médailles, et c’est par Apollo que doit être interprétée la lettre A qui figure derrière la tête du dieu sur le denier n° 2. Les collègues de C.Considius Paetus furent Man. Cordius Rufus et Q. Sicinius. Lieux de découverte (2 exemplaires)

1485CO – Denier Considia – Caius Considius Pætus

1485CO – Denier Considia – Caius Considius Pætus Avers : PAETI (Paetus) Tête diadémée et laurée de Vénus à droite. Revers : C. CONSIDI (Caii Considii) Victoria (la Victoire) dans un quadrige galopant à droite, tenant une couronne de la main droite, une palme et les rênes de la main gauche. British Museum 3.75g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 46 avant J.C. Matière : Argent Gens : Considia Références : RRC 465/3 – B.6 (Considia) – Syd.992 Ce denier commémore les victoires de Jules César et appartient à l’émission très importante liée au quadruple triomphe de César qu’il revêtit à Rome, de retour d’Afrique où il avait écrasé les forces du parti pompéien à Thapsus. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Considius Paetus. Monétaire en 705 (49 av. J.-C.) Borghesi a reconnu dans ce monétaire le personnage désigné ainsi par Hirtius : C. Considius filiusi, qui était le fils de C. Considius Longus, propréteur en Afrique et partisan de Pompée. Le monétaire se déclara aussi, comme son père, l’adversaire de César, mais après la bataille de Thapsus en 707 (47 av. J.-C.), il fit sa soumission et obtint son pardon avec le gouvernement d’Hadrumète. Ses monnaies ont été frappées en 705 (49 av. J.-C.) à Apollonie d’Illyrie. Cicéron nous parle des pièces d’argent qu’on fit frapper dans cette ville à cette époque de détresse; C. Considius fuyait avec les partisans de Pompée. Le buste de Pallas et le quadrige de la Victoire, ainsi que la Victoire portant un trophée, expriment évidemment les voeux et les espérances des Pompéiens; la tête de Vénus Erycine fait allusion aux souvenirs de la famille Considia que nous avons signalés plus haut; la chaise curule nous indique que C. Considius Paetus était probablement édile curule à l’époque où il fit frapper monnaie. Quant à la tête laurée à l’aspect féminin qui figure sur les deniers n° 2, 3 et 4, dans laquelle Eckhel a voulu reconnaître Vénus, et d’autres la Liberté, elle est la même divinité que celle qui est figurée sur les deniers de Q. Pomponius Musa et de P. Clodius Turrinus. Borghesi a prouvé que c’était la tête d’Apollon, telle qu’on la voit plus tard sur des monnaies de l’empereur Domitien frappées à Apollonie, le lieu même où C. Considius Paetus a fabriqué ses médailles, et c’est par Apollo que doit être interprétée la lettre A qui figure derrière la tête du dieu sur le denier n° 2. Les collègues de C.Considius Paetus furent Man. Cordius Rufus et Q. Sicinius. Lieux de découverte (154 exemplaires)

1473CO – Sesterce Cordia – Manius Cordius

1473CO – Sesterce Cordia – Manius Cordius Avers : MN·CORDIVS (Manius Cordius) Tête diadémé de Vénus à droite. Revers : RVFVS (Rufus) Cupidon s’avançant à droite, tenant une palme et une couronne. British Museum 0.98g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 46 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cordia Références : RRC 463/5a – B.8 (Cordia) – Syd.980 Variante : Légende MN·CORDI à l’avers Référence : RRC 463/5b British Museum 1.08g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Manius Cordius Rufus fut triumvir monétaire vers 705, ou peu après (49 av. J.-C.). C’est le seul membre de la famille Cordia qui soit connu, et il faut éviter de confondre ses monnaies avec celles de Mucius Cordus. Cavedoni pense avec raison que Man. Cordius Rufus fut monétaire de Pompée en Orient à cause de la ressemblance de ses monnaies avec les types des médailles du Pont. L’égide de Minerve reproduit le type de pièces de bronze d’Amisus, de Chabacta, de Comana et d’autres villes du Pont ; la chouette se voit sur les pièces d’argent d’Amisus; l’aigle, aux ailes éployées, se rencontre aussi sur des bronzes de la même ville. Ces rapprochements nous donnent la certitude que Man. Cordius Rufus frappa monnaie dans le Pont, peut-être même dans l’atelier d’Amisus. Cela est vrai au moins pour les pièces qui reproduisent les types autonomes des villes du Pont ; quant à celles qui font allusion aux souvenirs de la gens Cordia, peut-être ont-elles été frappées à Rome même ou en Italie, avant la fuite des Pompéiens. Malheureusement on ne connaît que fort imparfaitement le monétaire Man. Cordius Rufus qui n’est cité dans aucun auteur. Cependant, une inscription de Tusculum publié par Borghesi, mentionne un Manius Cordius Rufus fils d’un autre Manius, qui porte les titres de praetor, proconsul, aedilis lusirando monti sacra. C’est probablement le monétaire lui-même, car l’inscription date des dernières années de la période républicaine. On peut croire, en outre, d’après cette inscription trouvée à Tusculum, que la gens Cordia était originaire de cette ville, car le type des Dioscures qui se trouve sur les pièces, est identique à celui des monnaies d’argent de Man. Fonteius et à celui des pièces d’or de L. Sulpicius Rufus sur lesquelles on lit Tusculum. Les tètes de Castor et de Pollux font allusion au culte de ces divinités qui étaient particulièrement en honneur dans la patrie originaire des familles Cordia, Fonteia et Sulpicia.Vénus tenant une balance et portant Cupidon sur ses épaules est Venus Verticordia ou la chaste. Cette représentation a été rapprochée par M. le baron de Witte d’une peinture de vase qui figure Vénus tenant une balance dans les plateaux de laquelle sont placés des Amours ailés. C’est après l’impudicité de plusieurs Vestales que les Romains élevèrent un temple à Vénus la chaste, pour ramener les femmes à la chasteté et au respect de l’amour conjugal. Le nom de Verlicordia est en même temps une allusion au nom de la famille Cordia.

1471CO – Denier Cordia – Manius Cordius Rufus

1471CO – Denier Cordia – Manius Cordius Rufus Avers : RVFVS. S. C (Rufus Senatus Consulto, Rufus avec l’accord du Sénat) Tête diadémée de Vénus à droite avec boucle d’oreille et collier. Revers : MN. CORDIVS (Manius Cordius) Petit personnage ailé (Cupidon) chevauchant un dauphin nageant à droite. British Museum 4.14g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 46 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cordia Références : RRC 463/3 – B.3 (Cordia) – Syd.977 La gens Cordia était originaire de Tusculum où les Dioscures étaient honorés. Au droit, Vénus Verticordia est la déesse qui fait tourner la tête des hommes. Elle avait son temple à Rome. Son culte se développa après la découverte de la trahison du vœu de chasteté des Vestales. Le nom de cette Vénus, Verticordia, est une allusion au nom du monétaire, mais c’est aussi le rappel de la filiation divine de la gens Julia. Jules César prétendait descendre de Vénus par son ancêtre Ascagne, le fils d’Énée, lui même fils d’Anchise et de Vénus. Le revers de ce denier présente des similitudes avec celui de Lucius Lucretius Trio avec, au revers, un personnage similaire au nôtre, identifié comme Palæmon ou Cupidon. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Manius Cordius Rufus fut triumvir monétaire vers 705, ou peu après (49 av. J.-C.). C’est le seul membre de la famille Cordia qui soit connu, et il faut éviter de confondre ses monnaies avec celles de Mucius Cordus. Cavedoni pense avec raison que Man. Cordius Rufus fut monétaire de Pompée en Orient à cause de la ressemblance de ses monnaies avec les types des médailles du Pont. L’égide de Minerve reproduit le type de pièces de bronze d’Amisus, de Chabacta, de Comana et d’autres villes du Pont ; la chouette se voit sur les pièces d’argent d’Amisus; l’aigle, aux ailes éployées, se rencontre aussi sur des bronzes de la même ville. Ces rapprochements nous donnent la certitude que Man. Cordius Rufus frappa monnaie dans le Pont, peut-être même dans l’atelier d’Amisus. Cela est vrai au moins pour les pièces qui reproduisent les types autonomes des villes du Pont ; quant à celles qui font allusion aux souvenirs de la gens Cordia, peut-être ont-elles été frappées à Rome même ou en Italie, avant la fuite des Pompéiens. Malheureusement on ne connaît que fort imparfaitement le monétaire Man. Cordius Rufus qui n’est cité dans aucun auteur. Cependant, une inscription de Tusculum publié par Borghesi, mentionne un Manius Cordius Rufus fils d’un autre Manius, qui porte les titres de praetor, proconsul, aedilis lusirando monti sacra. C’est probablement le monétaire lui-même, car l’inscription date des dernières années de la période républicaine. On peut croire, en outre, d’après cette inscription trouvée à Tusculum, que la gens Cordia était originaire de cette ville, car le type des Dioscures qui se trouve sur les pièces, est identique à celui des monnaies d’argent de Man. Fonteius et à celui des pièces d’or de L. Sulpicius Rufus sur lesquelles on lit Tusculum. Les tètes de Castor et de Pollux font allusion au culte de ces divinités qui étaient particulièrement en honneur dans la patrie originaire des familles Cordia, Fonteia et Sulpicia.Vénus tenant une balance et portant Cupidon sur ses épaules est Venus Verticordia ou la chaste. Cette représentation a été rapprochée par M. le baron de Witte d’une peinture de vase qui figure Vénus tenant une balance dans les plateaux de laquelle sont placés des Amours ailés. C’est après l’impudicité de plusieurs Vestales que les Romains élevèrent un temple à Vénus la chaste, pour ramener les femmes à la chasteté et au respect de l’amour conjugal. Le nom de Verlicordia est en même temps une allusion au nom de la famille Cordia. Lieux de découverte (209 exemplaires)

1461JU – Denier César – Caius Julius Cæsar

1461JU – Denier César – Caius Julius Cæsar Avers : Anépigraphe Tête diadémée de Vénus à droite, portant boucle d’oreille et collier. Revers : CAESAR Énée nu marchant à gauche, tenant de la main droite le palladium et portant, sur son épaule, son père Anchise. British Museum 3.93g INDICE DE RARETE : 3 1 10+ ATELIER : Afrique Datation : 47-46 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RRC 458/1 – B.10 (Julia) – Syd.1013 Ce denier, frappé au moment de la campagne contre le parti pompéien qui devait se terminer par la défaite de Thapsus en Afrique et la mort de Caton le jeune à Utique en 46 avant J.-C., rappelle la filiation divine de Jules César qui se dit le fils de Vénus et descendrait de Iule, le fils de Romulus. Au moment de la destruction de Troie par les Grecs coalisés, Énée, fils de Vénus et d’Anchise, réussit à s’enfuir de la cité en flammes en portant son père sur son épaule avec son fils Ascagne et le palladium, une statue cultuelle de Pallas Athéna (Virgile, Énéide 2, 166). Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ce denier a été restitué par Trajan. Le revers forme une pièce hybride avec le droit du denier de Q. Caecilius Metellus Pius (Caecilla, 47). On le trouve également accolé au droit d une pièce qui porte la légende AVGVSTVS, avec la tête d’Auguste.Les types de cette médaille s’expliquent facilement par les souvenirs légendaires de la gens Julia : nous les avons résumés plus haut. Il n’est pas certain que cette pièce ait été frappée, comme on le prétend généralement, vers l’an 704 (5o av. J.-C.) ; mais elle doit figurer parmi les plus anciennes de Jules César. C’est en 708 (46 av. J.-C.) que César fit bâtir à Vénus Genetrix un temple dont on célébrait chaque année la dédicace le 25 septembre. Lieux de découverte (541 exemplaires)

1460AL – Denier César – Aulus Allienus

1460AL – Denier César – Aulus Allienus Avers : C·CAESAR – IMP·COS·ITER (Caius Cæsar Imperator Consul iterum, Caius César imperator consul pour la deuxième fois) Tête diadémée de Vénus à droite. Revers : A·ALLIENVS – PRO·COS (Aulus Allienus proconsul) Trinacrus, fils de Neptune, nu, debout, incliné à gauche, posant le pied sur une proue de vaisseau, le bras gauche enveloppé d’un manteau et tenant la triquette de la main droite. Bibliothèque nationale de France 3.57g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 47 avant J.C. Matière : Argent Gentes : Julia et Alliena Références : RRC 457/1 – B.14 (Julia) – Syd.1022 L’iconographie subtile de ce très rare denier de César ne peut être pleinement comprise qu’à la lumière de son contexte fascinant. À la fin de 47 av. J.-C., César faisait escale en Sicile afin de préparer ses forces à un assaut contre ses ennemis qui se rassemblaient en Afrique du Nord, dirigés par Quintus Caecilius Metellus Scipion, Caton le Jeune et leur allié le roi Juba de Numidie. César faisait généralement frapper ses pièces pendant la campagne électorale afin de garder ses armées toujours bien payées et fidèles. Le personnage au revers est Trinacrus, un fils de Neptune avec une association particulière avec la Sicile, son nom dérivant très probablement d’un autre nom pour l’île, Trinacria (« terre à trois coins »). Pour renforcer ce lien avec la terre à trois coins, Trinacrus détient également le Triskeles, un symbole composé de trois membres rayonnant à partir d’un point central et depuis longtemps un emblème de la Sicile, ne nous laissant aucun doute sur ce à quoi il est fait référence. Il a le pied sur la proue d’un navire, sûrement l’un de ceux de César échoué en prévision de l’invasion à venir – un geste de protection mais aussi comme s’il était sur le point de donner au navire une poussée dans la mer et sur son chemin. Ainsi, ce revers dépeint l’île de Sicile soutenant et lançant la flotte de César vers une victoire divinement soutenue, et révèle davantage l’histoire humaine de la fierté d’Allienus dans le soutien de sa province à César et son désir d’être reconnu pour ce soutien en tant que proconsul loyal, faisant de sa Sicile un élément central de l’histoire de César. Au droit, Jules César représente Vénus, ancêtre mythique de la gens Julia, par Iule fils d’Énée lui-même fils de Vénus et du troyen Anchise. Une attribution à Lilybée est envisagée par D. Sear (CRI). Faut-il rappeler qu’avant de préparer son invasion de l’Afrique, César passa par la Sicile et qu’il partit de Lilybée pour l’Afrique avant d’affronter les forces de pompéiennes de Scipion et de Caton. Le revers de ce denier rappelle qu’il fut fabriqué au nom de César par le gouverneur proconsulaire de Sicile, Aulus Allienus. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Un seul représentant de cette tribu plébéienne a frappé monnaie, c’est Aullls Alliciius, dont on a un denier. Ce  personnage fut légat de Q. Cicéron, en Asie, en 694 (60av.J.-C.) et préteur en 706 (49 av.J.- C.) ; l’année suivante nous le trouvons en Sicile dont il fut nommé pro- consul par Jules César. En l’an 711 (43 av. J.-C.), Dolabella l’envoya chercher les légions d’Egypte; mais à son retour, il fut surpris en Palestine par Cassius avec lequel il parlementa; puis, il finit joindre par se à lui. On a deux lettres de Cicéron qui lui sont adressées. Le denier qu ‘il a frappé, a été émis en Sicile pendant son proconsulat, en l ‘an 707 (47 av. J.-C.); il prend sur la pièce le titre de proconsul; on voit, au revers, le héros Trinacrus, fils de Neptune, qui a donné son nom à la Sicile (Trinacria) ; en outre, la triquetra qui figure au revers, est un emblème particulier à la Sicile. On a trouvé en 1840, près de la via Appia trois inscriptions funéraires de membres de la gens Alliena, qui établissent que le nom Allienus est un gentilicium et non un cognomen comme l’avait supposé Eckhel. Lieux de découverte (6 exemplaires)

1446JU – Denier César – Caius Julius Cæsar

1446JU – Denier César – Caius Julius Cæsar Avers : LII (52) Tête de Vénus ou de (Clementia) la Clémence laurée et diadémée à droite avec boucle d’oreille et collier. Revers : CAE – SAR Trophée gaulois composé d’un grand bouclier rond, d’un casque, d’une cuirasse, d’un carnyx entre une couronne et un bouclier. Devant un captif barbu (Vercingétorix) assis les mains attachées dans le dos. British Museum 3.37g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 48 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RRC 452/4 – B.27 (Julia) – Syd.1010 Ce denier qui est frappé en même temps qu’un aureus et un quinaire, commémore le cinquante-deuxième anniversaire de César né le 13 juillet 100 avant J.-C. Il est frappé après la bataille de Pharsale (9 août 48 avant J.-C.). Au revers, le trophée fait référence aux victoires remportées sur les Gaulois, en particulier, Alésia où Vercingétorix s’est rendu, et la Gaule a été subjuguée. Si le trophée et ses attributs font référence aux victoires de César, la hache à sacrifice surmontée d’une tête d’animal ou plutôt d’un chapeau de prêtre fait référence au grand pontificat (Pontifex Maximus) que César a reçu l’année précédente. Au droit, précédemment, la tête était décrite comme celle de Vénus, déesse protectrice du dictateur et ancêtre mythique de la gens Julia. D. R. Sear préfère y voir la Clémence, vertu modératrice de César qui va pardonner après la défaite du parti pompéien avant que son plus vieil ami/ennemi ne trouve la mort, assassiné par Ptolémée XIII (51-47 AC) le frère de Cléopâtre, l’année suivante. Variante : La tête de Vercingétorix est tournée vers le haut. Références : RRC 452/5 –  Syd.1011 Moins de dix exemplaires observés de ce denier. Bibliothèque nationale de France 3.87g Lieux de découverte (4 exemplaires)

1444JU – Denier César – Caius Julius Cæsar

1444JU – Denier César – Caius Julius Cæsar Avers : LII (52) Tête de Vénus ou de (Clementia) la Clémence laurée et diadémée à droite avec boucle d’oreille et collier. Revers : CAE – SAR Trophée gaulois composé d’un grand bouclier ovale, d’un casque, d’une cuirasse, d’un carnyx et d’une hache à sacrifice surmontée d’une tête d’animal. British Museum 3.91g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 48 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RRC 452/2 – B.26 (Julia) – Syd.1009 Ce denier, en même temps qu’un aureus, commémore le cinquante-deuxième anniversaire de César né le 13 juillet 100 avant J.-C. Il est frappé après la bataille de Pharsale (9 août 48 avant J.-C.). Au revers, le trophée fait référence aux victoires remportées sur les Gaulois, en particulier, Alésia où Vercingétorix s’est rendu, et la Gaule a été subjuguée. Si le trophée et ses attributs font référence aux victoires de César, la hache à sacrifice surmontée d’une tête d’animal ou plutôt d’un chapeau de prêtre fait référence au grand pontificat (Pontifex Maximus) que César a reçu l’année précédente. Au droit, précédemment, la tête était décrite comme celle de Vénus, déesse protectrice du dictateur et ancêtre mythique de la gens Julia. D. R. Sear préfère y voir la Clémence, vertu modératrice de César qui va pardonner après la défaite du parti pompéien avant que son plus vieil ami/ennemi ne trouve la mort, assassiné par Ptolémée XIII (51-47 AC) le frère de Cléopâtre, l’année suivante. Lieux de découverte (97 exemplaires)