LesDioscures.com

1517JU – Quinaire d’Or César – Lucius Munatius Plancus

1517JU – Quinaire d’Or César – Lucius Munatius Plancus Avers : C·CAES DIC·TER (Caius Cæsar Dictator tertium, Caius César dictateur pour la troisième fois) Buste de Victoria à droite. Revers : L·PLANC PRAEF·VRB (Lucius Plancus Præfectus Urbis, Lucius Plancus préfet de la Ville) Vase à une anse tourné à gauche. British Museum 4.08g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 45 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia et Munatia Références : RRC 475/2 – B.3 (Munatia) – Syd.1019a L. Munatius Plancus était l’un des rares aristocrates romains à avoir réussi à traverser la transition de la République à l’Empire avec sa vie, sa carrière et sa fortune intactes. Officier de l’armée de César lors de sa conquête des Gaules et de la guerre civile contre Pompée, Plancus fut récompensé de l’importante fonction de Préfet Urbain en 45 av. Il était proconsul de Galia Comata lorsque César a été assassiné en 44 av. . En 27 av. En récompense, Auguste le nomma au prestigieux bureau de censeur en 22 av. L’immense tombe circulaire de Plancus se dresse toujours sur une colline de Gaète, à environ 32 km de Rome. Mausolée de Plancus à Gaète Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La gens Munatia, originaire de Tibur, est connue à partir du second siècle avant l’ère chrétienne. On cite, à cette époque, C. Munatius, chargé d’une mission dans la Gaule cisalpine et la Ligurie, en 581 (173 av. J.-C.). Le seul nom qu’on rencontre sur les médailles, est celui de L. Munatius Plancus, ami et lieutenant de Jules César et de Marc Antoine. Plancus fit la guerre des Gaules, comme légat de Jules César, en 700-701 (54-53 av. J.-C.); dans les années suivantes, on le trouve successivement en Espagne et en Afrique. Enfin, il fut préfet de Rome en 708-709 (46-45 av. J.-C.), chargé de l’administration de la ville, pendant que César séjourna en Espagne pour combattre les débris du parti pompéien. C’est en qualité de praefectus Urbis, que Plancus frappa les monnaies qui portent son nom associé à celui de Jules César. En l ‘an 710 (44 av. J.-C.), Plancus était gouverneur de la Gaule transalpine : ce fut alors que, à l’exemple de ce que faisait A. Hirtius dans la Gaule Belgique , il imposa au chef gaulois Attamos ou Apamos, l’obligation de placer son nom, L. MVNAT. au droit des monnaies de bronze qu’il faisait frapper.L. Munatius Plancus établit la colonie d’Augusta (Aoste) chez les Rauriques ; mais sa plus grande gloire est la fondation de la colonie de Lugdunum, au confluent de la Saône et du Rhône. C ‘est en 711, un an après la mort de César, que Plancus alla, sur les ordres du Sénat, jeter les fondements de la ville destinée à être la capitale de la Gaule. A cette date, Marc Antoine était en Gaule et il favorisa de tout son pouvoir l ‘établissement de la nouvelle colonie que, plus tard, la tradition appela même, en souvenir de lui, Marci municipium . Nous avons signalé ailleurs les pièces émises dans l’atelier de Lugdunum, aux noms de Marc Antoine, de Lépide et d’Octave . On voit le portrait de L. Munatius Plancus, accompagnant le génie de la ville de Lyon, sur des médaillons en terre cuite estampés durant la période impériale .A la fin de l ‘an 711, Plancus qui entretint une correspondance active avec Cicéron, rentra à Rome où il obtint les honneurs du triomphe pour ses succès militaires, et en 712 (42av. J.-C.) il fut consul et combattit avec Antoine les révoltés de Pérouse . Deux ans plus tard, Antoine lui donna le gouvernement de la province d’Asie qu’il dut abandonner devant Labienus et l’invasion des Parthes. Comme proconsul, il fit frapper en Orient les monnaies (n. 4, 5, 6) qui portent son nom et celui de Marc Antoine. Le n. 4 nous apprend même qu’il fut proclamé imperator iterum par ses troupes. Borghesi qui place ces médailles en 720 (34 av. J.-C.), pense que le foudre qu’on voit au revers, rappelle les monnaies grecques de Séleucie de Syrie . Plancus alla rejoindre Antoine à Alexandrie ; il y resta jusqu’à la chute de son maître. Après Actium, il se retira secrètement à Rome, en l’an 722 (32 av. J.-C.), puis il se rallia à Octave qui le combla de ses faveurs. Il fut un de ceux qui proposèrent au Sénat de donner à Octave le titre d’Auguste, en 727 (27 av. J.-C.); il fut enfin censeur en 732 (22 av. J.-C.) avec Paullus Aemilius Lepidus, et il fit construire le temple de Saturne.

1571JU – Aureus Octave – Caius Julius Cæsar Octavianus

1571JU – Aureus Octave – Caius Julius Cæsar Octavianus Avers : C·CAESAR·COS·PONT·AVG (Caius Caesar consul, pontifex, augur) Tête nue d’Octave à droite. Revers : C·CAESAR DICT PERP PONT MAX. (Caius Caesar, dictator perpetuo, pontifex maximus) Tête laurée de César à droite. British Museum 8.02g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Gaule cisalpine Datation : 43 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RRC 490/2 – B.64 (Julia) – Syd.1321 Cet aureus a probablement été frappé dans un atelier militaire dans le sud de la Gaule lors de son accession au consulat en juillet 43 avant JC (puisque les titres avers omettent toute référence au deuxième triumvirat encore à former avec Marc Antoine et Lépide, ce type ne peut pas avoir été frappé en 40 avant JC comme l’affirme Calicó). Le portrait de César au verso ne fait aucune référence à sa déification en cours, mais répète ses noms et titres tels qu’ils se tenaient lors de son assassinat le 15 mars 44 avant JC. Le portrait est très réaliste et montre le grand dictateur comme un homme prématurément âgé de 54 ans, avec des bajoues enfoncées et un long cou en forme de dinde. Toutes les autres pièces d’or de portrait représentant César, toutes excessivement rares, ont été frappées beaucoup plus longtemps après sa mort et arborent des portraits plus idéalisés. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cet aureus n’a pu être frappé qu’après le 19 août 711 (43 av. J.-C.), date de l’entrée en charge d’Octave, comme consul pour la première fois, et avant la formation du triumvirat, le 27 novembre de la même année. Il est consacré par Octave à honorer la mémoire de son père adoptif, et à protester contre l’attentat dont il fut victime l’année précédente. Lieux de découverte (2 exemplaires)

1655JU – Aureus Brutus – Publius Servilius Casca

1655JU – Aureus Brutus – Publius Servilius Casca Avers : BRVTVS / IMP (Brutus/ Imperator) Tête barbue de Brutus à droite, le tout compris dans une couronne de laurier. Revers : CASCA LONGVS (Casca Longus) Trophée avec épée courbée et deux lances à gauche et bouclier en huit à droite; à la base, de chaque côté, proue et à droite, épée à manche carré. Bibliothèque nationale de France 8.07g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Nord de la Grèce ou Asie mineure Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Or Gentes : Plaetoria et Junia Références : RRC 507/1a – B.45 (Junia) Cette émission fait partie des nombreuses pièces républicaines tardives qui ont des liens directs avec les événements historiques. On pense qu’il a été frappé à la fin de l’été ou à l’automne 42 avant notre ère lors d’une frappe militaire voyageant avec Brutus et Cassius en Asie mineure occidentale ou dans le nord de la Grèce. Fidèle à ses idéaux républicains, Brutus a évité l’utilisation de son propre portrait quand il a commencé à inventer conjointement avec Cassius au début de 42 avant JC, mais dans les derniers mois avant Philippes, il a adopté la méthode de ses adversaires et a placé son propre portrait sur ses pièces. Le but, sans aucun doute, était d’encourager la loyauté personnelle – de rallier le soutien derrière Brutus en tant que descendant du fondateur même de la République – à l’approche de la bataille décisive contre la force combinée d’Antoine et d’Octave. Le trophée au revers combine des éléments de victoires terrestres et maritimes, et est censé célébrer les victoires militaires de Brutus en Lycie et en Thrace, ainsi que les exploits navals héroïques de Cassius en résistance aux Rhodiens. Publius Servilius Casca Longus, le monétaire, était l’un des conspirateurs sénatoriaux contre Jules César et faisait partie de ceux qui ont plongé leurs dagues dans le dictateur des Ides de mars en 44 avant notre ère. Variante : Revers différent avec un trophée avec épée courbée et deux lances à gauche et bouclier en huit à droite; à la base, de chaque côté, proue et, à droite, épée à manche carré. Un petit L au-dessous des lances. Référence : RRC 507/1b British Museum 7.99g Lien : The Aureus of Casca Longus (RRC 507/1) de Wilhelm Hollstein Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Plaetorius Cestianus. Monétaire entre 710 et 712 (44-42 av. J.-C.) Ce personnage qui fut lieutenant de Q. Caepio Brutus durant la guerre civile qui suivit la mort de César, est inconnu dans l’histoire ses médailles dont les types se rapportent à Brutus, ont été frappées en Orient, avant la bataille de Philippes. Le buste de femme sur le n. II, paraît être celui de la Fortune que Brutus avait particulièrement besoin d’invoquer, tout autant, au moins, que la Liberté. Les ides de Mars inscrites sur le n. 13 avec le bonnet de la Liberté et deux poignards rappellent cyniquement le meurtre de Jules César.

1641JU – Aureus Brutus – Lucius Sestius Quirinalis

1641JU – Aureus Brutus – Lucius Sestius Quirinalis Avers : L SESTI / PRO Q (Lucius Sestius Pro Quaestori, Lucius Sestius pro questeur) Buste voilé et drapé de Libertas (la Liberté) à droite. Revers : Q CAEPIO BRVTVS PR. COS (Quintus Caepio Brutus proconsul) Trépied delphien entre une hache à sacrifice et un simpulum. Bibliothèque nationale de France 7.95g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sud-ouest Asie mineure? Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Or Gentes : Sestia, Servilia et Junia Références : RRC 502/1 – B.36 (Junia) En contraste marqué avec les monnaies ultérieures émises par Brutus sur lesquels il a suivi la propagande politique personnelle éhontée de Marc Antoine, dans cette pièce, nous pouvons encore voir clairement la cause républicaine. Dans l’utilisation de Libertas comme type d’avers, nous trouvons le républicain défendant la liberté du citoyen individuel, tandis qu’au revers nous avons le trépied sacrificiel représentant les pouvoirs prophétiques d’Apollon, avec la hache et le simpulum faisant référence à l’appartenance de Brutus au collège des pontifices. En effet, mis à part ceux qui font référence aux campagnes dans lesquelles Brutus était engagé en Lycie, les revers et marques subsidiaires à travers l’ensemble de la série frappé pour lui pendant son séjour en Asie Mineure mettent en évidence les institutions républicaines traditionnelles de religion et état avec des motifs tels que la chaise questatoriale (subsellium) et le personnel (virga viatoris) vus sur un type de quinaire très rare (Cr.502/4; CRI 203), cette dénomination étant un ajout inhabituel à un atelier oriental. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Sestia, d’origine patricienne, remonte à une haute antiquité. Un de ses membres, P. Sestius Capitolinus Vaticanus, fut consul dès l’an 302 (452 av. J.-C.), avec T. Menenius Agrippa. On l’appelle quelquefois Sextius, et bien que, plus tard, on ait distingué les familles Sestia et Sexlia, elles paraissent sortir de la même souche et avoir porté primitivement le même nom. P. Sestius ou Sextius fut questeur en 691 (63 av. J.-C.) et aida Cicéron à démasquer la conspiration de Catilina. Tribun du peuple en 697 (57 av. J.-C.), préteur en 701 (53 av. J.-C.), il suivit la fortune du parti pompéien jusque dans le courant de l’année 706 (48 av. J.-C.), époque où il se rallia à César. Son fils, L. Sestius, le seul des Sestii qui ait inscrit son nom sur les médailles. servit en Macédoine dans l’armée de M. Brutus; c ‘est dans cette campagne qu’il frappa les monnaies qui le désignent sous le nom de proquaestor: son collègue fut C. Norbanus Flaccus. C’était après le meurtre de Jules César en 710 (44 av. J.-C.) et avant la bataille de Philippes en septembre 712 (42 av. J.-C.). Après la mort de M. Brutus, L. Sestius professa pour sa mémoire un véritable culte, et il en gardait pieusement le portrait. Cela ne l’empêcha pas de se lier d’amitié avec Auguste qui le fit consul suffectus en 731 (23 av. J.-C.): Horace lui dédia l’une de ses odes.

1634CA – Aureus Cassius – Lentulus Spinther

1634CA – Aureus Cassius – Lentulus Spinther Avers : C·CASSI·IMP – LEIBERTAS (Caius Cassius Imperator / Leibertas, Caius Cassius Imperator) Buste diadémé de Libertas (la Liberté) à droite. Revers : LENTVLVS / SPINT (Lentulus Spinther) Capis et lituus. British Museum 8.07g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Smyrme? Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Cassia et Cornelia Références : RRC 500/2 – B.15 (Cassia) – Syd.1306 Le biographe Plutarque a tenu Cassius en basse estime, le décrivant comme un homme qui n’était pas très apprécié, et qui dirigeait ses soldats par peur. Il dit: «… Cassius était connu pour être un homme aux passions violentes et incontrôlées, dont la soif d’argent l’avait souvent tenté de s’écarter du chemin de la justice, et il semblait donc naturel que son motif de se battre … n’était pas de gagner la liberté de ses compatriotes, mais s’assurer une grande place pour lui-même ». Néanmoins, dès les premiers jours de sa carrière, Cassius a fait preuve d’une remarquable qualité de leadership et s’est révélé particulièrement courageux sous le feu des critiques. Son leadership audacieux dans le meurtre de son bienfaiteur de longue date Jules César l’a propulsé sous les projecteurs qu’il aurait pu éviter avec le recul s’il en avait connu les conséquences. Cassius a produit une bonne variété de types de pièces, dont aucun ne porte son portrait. C’est malheureux car il ne semble pas y avoir de portraits bien identifiés de ce commandant brillant, sarcastique et de mauvaise humeur sous aucune autre forme. Cet aureus a été frappé vers 43-42 av.J.-C., peut-être à l’époque où Brutus et Cassius se sont rencontrés à Smyrne en 42 av.J.-C., et peu de temps avant que Cassius se suicida à Philippes. Sur la base des activités de Cassius au cours des deux années qui ont conduit à Philippes, il se pourrait bien qu’il ait été frappé en utilisant le produit de ses raids lucratifs en Syrie et sur l’île de Rhodes. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Cornelius Lentulus Spinther. Propréteur en 711 et 712 (43 et 42 av. J.-C.). Ce personnage était fils de P. Cornelius Lentulus Spinther, consul en 697 (57 av. J.-C.) dont nous avons donné plus haut des monnaies. Il suivit la fortune de Pompée à l’exemple de son père; retiré à Alexandrie, il finit par obtenir son pardon de César et revint en Italie. Après le meurtre de César, il se lia avec M. Brutus et il fut envoyé en Asie comme proquesteur, tandis que C. Trebonius s’y rendait en qualité de proconsul. Un peu plus tard, il fut élevé à la dignité de propréteur, et quand Brutus et Cassius commencèrent la guerre, il les rejoignit et frappa monnaie sous leur autorité, en plaçant sur ses espèces l’effigie de la Liberté pour laquelle ils combattaient. Spinther se battit à Rhodes avec Cassius, et en Lycie avec Brutus. Il paraît avoir échappé au désastre de Philippes, en 712 (42 av. J.-C.), mais l’histoire cesse de le mentionner à partir de cette époque. Les monnaies de P. Lentulus Spinther ont été frappées en Orient en 711 et 712 (43 et 42 av. J.-C.).

1636CA – Aureus Cassius – Lentulus Spinther

1636CA – Aureus Cassius – Lentulus Spinther Avers : C·CASSI·IMP – LEIBERTAS (Caius Cassius Imperator / Leibertas, Caius Cassius Imperator) Buste diadémé et voilé de Libertas (la Liberté) à droite. Revers : LENTVLVS / SPINT (Lentulus Spinther) Capis et lituus. British Museum 8.23g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Smyrme? Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Cassia et Cornelia Références : RRC 500/4 – B.17 (Cassia) – Syd.1304 L’un des principaux meneurs du complot visant à assassiner Jules César, Gaius Cassius Longinus avait été un survivant et un héros de la guerre parthe de Crassus (53-51 avant JC). Initialement un partisan de Pompée, il a accepté un pardon de César en 48 avant JC et l’a fidèlement servi pendant les quatre années suivantes. Il est vite devenu évident que le dictateur n’avait aucune intention de démissionner, et donc Cassius fut l’un des premiers à plonger son poignard dans César sur les ides de mars 44 avant JC. Après avoir fui Rome, Cassius est retourné en Syrie et a réquisitionné plusieurs légions et une flotte. Il a uni ses forces avec Brutus en 42 avant JC et les deux ont marché en Thrace pour rencontrer les légions pro-Césariennes dirigées par Marc Antoine et Octave. Lors du premier affrontement à Philippes début octobre, Cassius a subi un revers et est tombé imprudemment sur son épée avant qu’on lui dise que Brutus avait contre-attaqué et sauvé la situation. Démoralisé par la mort de son ami, Brutus fut facilement vaincu trois semaines plus tard et se suicida. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Cornelius Lentulus Spinther. Propréteur en 711 et 712 (43 et 42 av. J.-C.). Ce personnage était fils de P. Cornelius Lentulus Spinther, consul en 697 (57 av. J.-C.) dont nous avons donné plus haut des monnaies. Il suivit la fortune de Pompée à l’exemple de son père; retiré à Alexandrie, il finit par obtenir son pardon de César et revint en Italie. Après le meurtre de César, il se lia avec M. Brutus et il fut envoyé en Asie comme proquesteur, tandis que C. Trebonius s’y rendait en qualité de proconsul. Un peu plus tard, il fut élevé à la dignité de propréteur, et quand Brutus et Cassius commencèrent la guerre, il les rejoignit et frappa monnaie sous leur autorité, en plaçant sur ses espèces l’effigie de la Liberté pour laquelle ils combattaient. Spinther se battit à Rhodes avec Cassius, et en Lycie avec Brutus. Il paraît avoir échappé au désastre de Philippes, en 712 (42 av. J.-C.), mais l’histoire cesse de le mentionner à partir de cette époque. Les monnaies de P. Lentulus Spinther ont été frappées en Orient en 711 et 712 (43 et 42 av. J.-C.).

1666PO – Aureus Sextus Pompée – Sextus Pompeius Magnus

1666PO – Aureus Sextus Pompée – Sextus Pompeius Magnus Avers : MAG. PIVS IMP. ITER (Magnus pius imperatori iterum, Pompée, le grand, pieux Imperator pour la deuxième fois) Tête de Sextus à droite, portant la barbe de deuil, à l’intérieur d’une couronne civique. Revers : PRÆF CLAS ET ORÆ MARIT EX S C (Præfectus classis et oræ maritimæ ex senatus consulto, Préfet de la flotte et de la côte maritime par décret du Sénat) Têtes affrontées de Pompée le grand tourné à droite (derrière sa tête un lituus) et de Cnaeus tourné à gauche (derrière sa tête un trépied). Bibliothèque nationale de France 8.19g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Catane Datation : 42 – 40 avant J.C. Matière : Or Gens : Pompeia Références : RRC 511/1 – B.24 (Pompeia) – Syd.1346 Sextus Pompée, le plus jeune fils de Pompée le Grand, a hérité de la vaste influence et de la suite personnelle de son père. Il s’est établi pour la première fois en Espagne en 44 av.J.-C. en tant que chef à succès des forces anti-césariennes et après la mort de César, le Sénat, se croyant affranchi de la domination des Césariens, a accordé à Sextus le titre de praefectus classis et orae maritimae (Commandant en chef de la flotte et des côtes maritimes). Cependant, quatre mois plus tard, le Sénat a été contraint par Octave et le deuxième triumvirat d’annuler ce titre, et Sextus a été proscrit. En recevant la nouvelle de l’abrogation de sa commission par le Sénat et en voyant les hostilités que les Césariens exigeaient contre les principaux personnages de Rome, Sextus quitta Massilia en Gaule et se dirigea vers la Sicile. Ici, il a établi une base puissante à partir de laquelle il pourrait bloquer l’Italie et fournir un havre de paix à ceux qui fuyaient les interdictions. Alarmé par les développements, Octave a envoyé un escadron naval sous le commandement de Salvidienus Rufus pour gérer la situation, mais Salvidienus a été vaincu au large des côtes de Rhegium. Suite à cette bataille, Sextus prend le titre d’imperator iterum. Sextus poursuivra la lutte républicaine contre le deuxième triumvirat jusqu’à sa mort en 36 av. Ce remarquable aureus dynastique nous fournit les portraits les plus réalistes des deux fils de Pompée et enregistre de nombreux événements de 43-42 av. La couronne de chêne (corona civica) et le titre IMP ITER à l’avers commémorent la défaite de Salvidienus par Sextus, tandis que la légende inversée enregistre le titre qui lui a été décerné par le Sénat en 43 av. Le lituus derrière la tête de Pompée signifie l’appartenance de Pompée au collège des augures, tandis que le trépied derrière la tête de Cnaeus représente son affiliation avec le quindecimviri sacris faciundis. Lieu de découverte (1 exemplaire)

1696DO – Aureus Domitia _ Domitius Ahenobarbus

1696DO – Aureus Domitia _ Domitius Ahenobarbus Avers : AHENOBAR (Ahenobarbus) Tête nue d’un homme (un ancêtre de Cnæus Domitus Ahenobarbus ?) à droite. Revers : NEPT CN·DOMITIVS·L·F·IMP Temple tetrastyle de Neptune. British Museum 8.17g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Grèce Datation : 41 avant J.C. Matière : Or Gens : Domitia Références : RRC 519/1 – B.20 (Domitia) – Syd.1176 Le remarquable portrait de cet aureus a fait l’objet de nombreux débats, d’autant plus qu’il est différent de celui sur les deniers publié à la même époque par Ahenobarbus, l’homme qui était l’arrière-grand-père de l’empereur Néron.Nous avons ici un portrait charnu, indulgent, presque vitellien, plein de caractère et d’individualité. Sur les deniers, nous avons le portrait d’un homme mince, raide et visiblement stylisé. La différence de qualité de gravure peut être due au fait qu’un meilleur artiste a travaillé sur l’aureus meurt, mais il est plus probable que le portrait de denier était censé représenter un ancêtre et que le portrait de l’aureus est de l’impérator lui-même. Sur les deux monnaies, le nom AHENOBAR apparaît seul à l’avers, et son titre est relégué au revers. Pour de nombreux chercheurs, cela suggère que les deux portraits sont des ancêtres d’Ahenobarbus, mais cet argument n’est pas concluant. Si Ahenobarbus avait placé son portrait sur l’une des questions, l’aureus aurait été un bon choix car il circulait parmi les membres les plus influents.Le temple de Neptune au revers peut aider à réduire le portrait à deux hommes de la famille qui ont construit ou restauré un tel temple. La plupart conviennent qu’il s’agit de l’Aedes Neptuni, le temple de Neptune sur le Campus Martius, mais certains le considèrent comme celui attribué à Domitius Ahenobarbus, qui était consul en 192 avant JC, et d’autres préfèrent le temple que l’Ahenobarbus émettant des pièces de monnaie a juré entre 42 et 38 avant JC (et semble s’être rendu compte en 32, quand il était consul). Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cn. Domitius Ahenobarbus. Imperator, de 712 à 718(42-36av. J.-C.) Fils de L. Domitius Ahenobarbus, consul en 700 (54 av. J.-C ), Cn. Domitius Ahenobarbus était présent à la bataille de Pharsale en 705 (49 av. J.-C.), mais il garda la neutralité entre les deux partis. On ne sait si, en 710 (44 av. J.-C.), il participa au meurtre de César, mais il suivit Brutus en Macédoine et il fut condamné par la Lex Pedia comme un des meurtriers du dictateur. En 712 (42 av. J.-C.) on le trouve investi du commandement de la flotte romaine qui opérait en Ionie, où il battit Domitius Calvinus et fut salué imperator. En 714 (40 av. J.-C.), réconcilié avec Antoine, il fut investi du gouvernement de la Bithynie, et dans la paix conclue avec Sex. Pompée l’année suivante, il obtint pour lui-même la promesse du consulat pour l’an 722 (32 av. J.-C ). Cn. Domitius Ahenobarbus demeura longtemps en Asie et il accompagna Antoine dans sa malheureuse campagne contre les Parthes, en l ‘an 718 (36 av. J.-C.). Après son consulat de l ‘an 722 pendant lequel éclata la rupture entre Antoine et Octave, il dut quitter Rome et rejoindre Antoine à Éphèse; mais à la suite de quelques dissentiments survenus entre lui et Antoine, il se rallia à Auguste avant la bataille d ‘Actium et mourut presque tout de suite. Le portrait de Cn. Domitius Ahenobarbus parait sur l’aureus (n. 20) qu’il fit frapper comme imperator après 712 ; il fit représenter, au revers, le temple de Neptune qu’il fit embellir, à cause de la dignité de praefectus classis dont il était investi dans les mers d’Asie-Mineure qu’il tint sous sa domination pendant deux ans. Ce temple tétrastyle est probablement, comme le remarque Cavedoni, celui qui est mentionné par Pline dans ce passage : In maxima dignatione (Scopae), Cn. Domitii delitbro in circo Flaminio, Neptunus ipse cl Thelis alque Achilles. — Le portrait qui parait sur le denier n. 21 est celui du premier Domitius qui porta le nom de Ahenobarbus; c’était l’ancêtre de l’imperator qui fit battre la monnaie, et nous avons raconté plus haut sa légende. Le revers de la même pièce où l’on voit un trophée sur une proue de navire rappelle la grande victoire navale remportée en 712, à Brindes, par Cn. Domitius Ahenobarbus sur Domitius Calvinus, commandant de la flotte d’Octave: c’est donc en cette année que la pièce fut frappée  l’aureus et le denier (n. 22 et 23) avec la tête de Marc Antoine dont Ahenobarbus fut le lieutenant à partir de 714 (40 av. J.-C.), rappellent aussi par la proue surmontée d’un autre, ses fonctions sur la flotte. Toutes ces pièces ont donc été frappées en Asie-Mineure de 712 à 714 (42 à 40 av. J.-C.).

1579AE – Aureus Lépide – Lucius Livineius Regulus

1579AE – Aureus Lépide – Lucius Livineius Regulus Avers : M·LEPIDVS·III·VIR·R·P·C (M. Lepidus, Triumvir Reipublicae Constituendae) Tête nue de Lépide à droite. Revers : L·REGVLVS IIII·VIR·A·P·F (Lucius Livineius Regulus) Vestale Aemilia debout à gauche, dans la main droite un simpulum et un sceptre de la gauche. British Museum 7.98g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Or Gentes : Livineia et Aemilia Références : RRC 494/1 – B.36 (Aemilia) – Syd.1105 Cette pièce compte parmi les plus beaux auréii de portraits connues de Lépide, le membre condamné du deuxième triumvirat (43-36 av.J.-C.). Ses puissants collègues, Marc Antoine et Octave, ont démontré au début de leur pacte que Lépide était le membre de second rang, et ils lui rappelleraient continuellement tout au long de la décennie que le triumvirat restait intact. Dès le début, Lépide a reçu un rôle subsidiaire: en tant que beau-frère de Brutus, il a été laissé en Italie lorsque Antoine et Octave sont partis pour affronter Brutus et Cassius à Philippes à la fin de 42 avant JC. Dans la foulée, Lépide a été presque expulsé du triumvirat, mais au lieu de cela, il a réduit sa sphère d’autorité à l’Afrique du Nord. Malgré l’aide qu’il offrit à Octave dans la guerre de Perusine (41-40 av.J.-C.) et dans sa campagne contre Sextus Pompée en 36 av.J.-C., Lépide se vit refuser le butin de guerre. Au cours de cette dernière campagne, Lépide a débarqué 14 légions en Sicile pour soutenir depuis la terre la guerre qu’Octave menait en mer contre Sextus Pompée. Mais avant qu’une victoire navale n’ait été assurée pour Octave, Lépide a exigé que la Sicile soit ajoutée à ses territoires nord-africains. Plutôt que d’accéder à sa demande, Octave défia Lépide, dont les légions désertèrent rapidement vers Octave. Le triumvir humilié fut dépouillé de toute autorité à l’exception de son titre de pontifex maximus, qu’il détint jusqu’à sa mort en exil en 13 ou 12 av. Bien que Lépide ait frappé des pièces de monnaie en tant que monéraire en 61 av.J.-C., son portrait se produit pour la première fois sur un aurei frappé à un atelier gaulois par Antoine en 43 pour célébrer la création du deuxième triumvirat. L’année suivante, 42 ans, le portrait de Lépide apparaît sur l’auréi pour la deuxième (et dernière) fois. Dans ce cas, son auréus a été frappé à Rome par les monétaires C. Vibius Varus, L. Mussidius Longus, P. Clodius et L. Livineius Regulus. Ce numéro, de Regulus, est unique parmi les quatre numéros de Lépide parce que son portrait fait face à droite (alors qu’il fait face à gauche sur les trois autres auréi de la série). Les bustes de ses collègues Antoine et Octave ont toujours raison dans cette série, et aucune explication satisfaisante n’a été offerte pour cette incongruité, autre que cela peut avoir été une indication précoce du statut junior de Lépide. Le revers sur cette monnaie était significatif pour Lépide parce que la vestale Vierge Aemilia était une ancêtre légendaire de sa famille, et parce qu’il occupait le poste de pontifex maximus, et aurait eu une autorité directe sur les vestales. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Le gentilicium Livineius n’a été porté que par des Reguli qui eux-mêmes n’étaient qu’une branche de la gens Atilia. On considère comme certain que les deux frères L. Regulus et M. Regulus, que Cicéron cite parmi ses meilleurs amis, étaient des Livineii. On connaît encore un Livineius Regulus qui fut sénateur sous Tibère. Deux membres de la famille Livineia ont frappé monnaie; ils portent l’un et l’autre le nom de L. Livineius Regulus. L. Livineius Regulus. Monétaire en 711-712 (43-42 av. J.-C.) Ce personnage est historiquement inconnu; tout ce que l’on peut dire avec certitude, c’est qu’il fut triumvir monétaire avec L. Mussidius Longus, P. Clodius et C. Vibius Varus. La date des fonctions de ce collège est l’an 711-712 et non, comme l’a cru Mommsen, l’an 716.Les monnaies de L. Livineius Regulus, comme celles de ses collègues, peuvent se partager en diverses catégories : 1° celles qui portent la tête de Jules César, mort l’année précédente; 2° celles qui ont la tête de Marc Antoine; 3° celles qui ont la tête d’Octave: 4° celles qui ont la tête de Lépide; 5° enfin celles qui portent exclusivement des types spéciaux au monétaire et se rapportant à l’histoire de sa famille. La tête qui figure sur les médailles de cette dernière série (n° 8 à 13) est celle du préteur L. Livineius Regulus, père du monétaire. Ce portrait figure sur les monnaies à titre de souvenir de famille, et l’on constate des exemples analogues pour C. AntiusRestio, M. Arrius Secundus, C. Numonius Vaala, C. Coelius Caldus et d’autres encore. Le préteur L. Regulus est probablement l’ami de Cicéron dont nous avons parlé tout à l’heure et qui fut lieutenant de Jules César pendant la guerre d’Afrique en 708 (46 av.J.-C.). La médaille n° 8 exige un commentaire particulier à cause de sa légende. Le magistrat monétaire s’appelle ainsi sur cette pièce : Regulusfilins, praefectus Urbis. Il était donc préfet de Rome quand il lit frapper cette monnaie et les suivantes ; mais les pièces précédentes lui donnent le titre de quatuorvir auro publico feriundo. Par conséquent, il faut admettre l’une des deux hypothèses suivantes : ou bien, qu’il s’agit de deux personnages différents, l’un qui a été magistrat monétaire en 711-712, l’autre qui a frappé monnaie comme praefectus Urbis, peut-être en 709 (45 av. J.-C.), avec L. Munatius Plancus,pendant que César était parti pour son expédition d’Espagne, abandonnant aux préfets urbains le gouvernement de Rome’; ou bien, que le triumvir monétaire de l’an 711 fut, peu après l’expiration de sa charge en 712, élevé aux fonctions de praefectus Urbis- et qu’il continua en cette qualité à battre monnaie. Nous préférons cette dernière hypothèse. Les monnaies en question sont donc un peu postérieures à celles où le même personnage porte le titre de quatuorvir ; leurs types de revers se rapportent soit

1591AE – Aureus Lépide – Lucius Mussidius Longus

1591AE – Aureus Lépide – Lucius Mussidius Longus Avers : M·LEPIDVS·III·VIR·R·P·C Tête de Lépide à gauche. Revers : L · MVSSIDIVS · LONGVS (Lucius Mussidius Longus) Corne d’abondance. British Museum 8.02g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Or Gentes : Mussidia et Aemilia Références : RRC 494/13 – B.37 (Aemilia) Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Mussidia n’est connue que par les monnaies de L. Mussidius Longus, fils de T. Mussidius Longus. On ne sait rien sur la vie de ce personnage qui fut monétaire en 711 et 712 (43-42 av. J.-C.) en même temps que P. Clodius M. f., L. Livineius Regulus et C. Vibius Varus. Outre les monnaies qui n’ont que son nom, L. Mussidius en a fait émettre qui portent les noms : 1° de Jules César, déjà mort quand elles furent frappées ; 2° de Lépide; 3° de Marc Antoine; 4° d’Octave. L. Mussidius Longus prend sur plusieurs médailles le titre de quatuorvir chargé de la fabrication des espèces d’or.La couronne, au revers des deniers n. 1, 2, 3, est la couronne d’épis attachée par des bandelettes de laine blanche, des frères Arvales. Sur le denier n. 4, on voit la tête caractéristique de Fulvie avec les attributs de la Victoire; nous avons déjà expliqué la présence du portrait de la première femme de Marc Antoine, sur les médailles 2. La tête de la Concorde sur les deniers n° 5 et 6, figure sur un grand nombre de monnaies contemporaines; nous rappellerons seulement que la Concorde avait un temple in arce, bâti dès l’an (217 5 37 av. J.-C.) et qu’on célébrait la fête de cette déesse le 5 février. On voit souvent aussi, sur les médailles de la fin de la république, au milieu des guerres civiles, le caducée, symbole de la paix, tenu par deux mains jointes. La tête radiée du Soleil (n° 7) se rencontre aussi sur des monnaies de Marc Antoine frappées en 711 (Antonia, 28 à 31). Mais le type le plus intéressant est celui du revers des pièces n. 6 et 7, bien qu’il ne soit pas encore clairement expliqué. Le nom de Cloacina (de cluere, purgare), inscrit sur le vaisseau, est le surnom de Vénus expiatrix, et prouve que nous sommes en présence du monument élevé à cette déesse non loin de l’enceinte des comices. On racontait que ce sanctuaire avait été érigé par les Romains et les Sabins portant des branches de myrte en signe de réconciliation, après le rapt des Sabines et le combat qui s’ensuivit. Vénus Cloacina dont les attributs avaient beaucoup de rapport avec ceux de la Concorde, pouvait donc être très opportunément invoquée durant la période des guerres civiles. Les deux personnages debout sur le vaisseau, et dont l’un tient une branche de myrte, sont Romulus et Tatius, le roi des Sabins.