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1816CA – Denier Calpurnia – Caius Calpurnius Piso Frugi

1816CA – Denier Calpurnia – Caius Calpurnius Piso Frugi Avers : Anépigraphe Tête diadémée d’Apollon à droite; avec ou sans marque de contrôle. Revers : C. PISO L. F. FRV(G)(I) (Caius Piso Lucii Filius Frugi, Caius Piso fils de Lucius Frugi) Cavalier galopant à droite, tenant un fouet; avec ou sans marque de contrôle. Bibliothèque nationale de France 3.5g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 67 avant J.C. Matière : Argent Gens : Calpurnia Références : RRC 408/1  Le type rappelle que le Préteur L. Calpurnius Piso, ancêtre de notre monnayeur, institua les Jeux Apolliniens en 212 avant J.-C. Le monnayeur était le fils de Lucius Piso Frugi qui avait frappé monnaie en 90 avant J.-C. Il reprit les types monétaires de son père. L’émission bien qu’importante n’a pas le volume de celle de son père. Sa chronologie reste controversée et semble se placer entre 67 et 60 avant J.-C. Information LesDioscures.com : J’ai décidé de diviser en 9 références différentes les deniers Caius Calpurnius Piso Frugi en fonction de : Orientation de la tête d’Apollon au droit. (gauche ou droite) Orientation du cavalier au revers. (gauche ou droite) Objet tenu par le cavalier au revers (palme, fouet, flambeau ou rien). Je me suis attardé sur ces détails. Pour information, la série au cavalier à la palme est la plus courante. Les marques de contrôle sont parmi les plus compliquées à définir, et cela fera peut-être, si le temps me le permet, l’objet d’un futur article. Ci-dessous, l’article expliquant la distinction de ces neuf références : https://www.lesdioscures.com/les-deniers-de-caius-calpurnius-piso-frugi/ Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Calpumius Piso Frugi.Monétaire vers 693 (64 av. J.-C.) Ce magistrat était fils de L. Calpurnius Piso Frugi. En 687 (67 J.-C.), quoique très jeune, il fut fiancé à la fille de Cicéron, Tullia. Pendant le consulat de Jules César en 695 (59 av. J.-C.), C. Piso Frugi fut accusé par L.Vettius d’avoir trempé dans le complot formé contre Pompée. Il fut questeur en 696 (58 av. J.-C.); par conséquent il a dû être monétaire au plus tard en 693 (61 av. J.-C.); il mourut en 697 (57 av. J.-C.), à peine âgé de 30 ans. Cicéron, son beau-père, parle souvent de lui dans des termes affectueux et reconnaissants : C. Piso avait fort contribué à le faire rappeler de l’exil . Les deniers de C. Piso Frugi ont la plus grande analogie avec ceux de L. Piso Frugi, auxquels ils ressemblent par les types du droit et du revers. C’est ce qui arrive fréquemment quand le père et le fils se succèdent à peu d’intervalle dans la charge de monétaire. La tête d’Apollon et le desultor font, comme nous l’avons expliqué plus haut, allusion aux ludi Apollinares réorganisés par un membre de la gens Calpurnia. Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Lieux de découverte (445 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer

Les marques de contrôle du denier de Marcus Plætorius Cestianus (1360PL)

Les marques de contrôle de coins sont des signes variables destinés à contrôler les émissions par les autorités compétentes. Celles-ci sont souvent omises dans les différents descriptifs de site marchand, et pourtant, à mon avis, ces différentes marques ajoutent de l’intérêt à ce monnayage. Sur notre denier, nous trouvons des symboles présents au revers à gauche du siège curule. J’ai répertorié 47 symboles différents. Les trois derniers (45 à 47) restent à déterminer, si vous avez des suggestions, vous pouvez laisser un commentaire en bas de l’article. Les marques de contrôle sont situées à gauche de la chaise curule. 1 – Acrostolium BM 3.80gr 2 – Aile BnF 3.95gr BnF 3.95gr 3 – Amphore? BnF 3.79gr BnF 3.79gr 4 – Apex BM 3.88gr 5 – Aplustre BM 3.96gr 6 – Bâton? BnF 3.95gr BnF 3.95gr 7 – Bâton enrubanné BM 3.76gr 8 – Branche? BnF 3.85gr BnF 3.85gr 9 – Bucrane BnF 3.52gr BnF 3.52gr 10 – Caducée ailé BnF 3.76gr BnF 3.76gr 11 – Charrue BnF 3.82gr BnF 3.82gr 12 – Chevalière Ars Classica Coins 13 – Corne BnF 3.72gr BnF 3.72gr 14 – Dauphin BnF 3.92gr BnF 3.92gr 15 – Decempeda BnF 3.87gr BnF 3.87gr 16 – Enclume BnF 4.09gr BnF 4.09gr 17 – Enseigne militaire BnF 3.70gr BnF 3.70gr 18 – Epi de blé BnF 4.13gr BnF 4.13gr 19 – Etoile BM 3.89gr 20 – Etoile et croissant BnF 3.37gr BnF 3.37gr 21 – Feuille de chêne BM 3.69gr 22 – Feuille de vigne BnF 3.84gr BnF 3.84gr 23 – Fleur BM 3.81gr 24 – Fourmi BnF 3.96gr BnF 3.96gr 25 – Gouvernail BnF 3.95gr BnF 3.95gr 26 – Grain d’orge BM 4.07gr 27 – Lézard Aureo 3.58gr 28 – Lyre Aureo 3.66gr 29 – Maillet à gauche BnF 3.80gr BnF 3.80gr 30 – Marteau BM 3.82gr 31 – Niveau BM 4.22gr 32 – Palme BM 3.81gr 33 – Papillon BnF 3.87gr BnF 3.87gr 34 – Pince Bertolami 3.74gr 35 – Pomme sur sa tige? (décrite ainsi par Babelon) BM 3.92gr 36 – Poisson BnF 4.06gr BnF 4.06gr 37 – Scorpion BM 3.97gr 38 – Seiche BM 3.69gr 39 – Serpent enroulé BnF 4.10gr BnF 4.10gr 40 – Serpent enrubanné bâton BM 3.98gr 41 – Serrure? BnF 3.74gr BnF 3.74gr 42 – Simpulum BnF 3.83gr BnF 3.83gr 43 – Torche BnF 3.90gr BnF 3.90gr 44 – Trident BnF 3.91gr BnF 3.91gr 45 – Indéterminé BnF 4.07gr BnF 4.07gr 46 – Indéterminé BM 3.90gr 47 – Indéterminé BM 3.70gr

1815JU – Aureus Brutus – L. Plaetorius Cestianus

1815JU – Aureus Brutus – L. Plaetorius Cestianus Avers : BRVT IMP L. PLAET. CEST (Brutus imperator. Lucius Plaetorius Cestanius) Tête nue de Brutus à droite. Revers : EID MAR (Eidibus Martis) Bonnet de la liberté entre deux poignards. Roma Numismatics 8.06g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Nord de la Grèce Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Or Gentes : Plaetoria et Junia Référence : Non référencé par les ouvrages de référence Marcus Junius Brutus était le fils de l’ancienne maîtresse de Marcus Junius Brutus et Jules César, Servilia. En 59 av.J.-C., il acquit le nom alternatif de Quintus Caepio Brutus par adoption par son oncle, Quintus Servilius Caepio. Élevé par Porcius Cato, il a fait ses études en philosophie et en oratoire et a longtemps conservé une haine féroce pour le meurtrier de son père naturel, Pompée. Il a commencé sa carrière politique en 58 avant JC en accompagnant Caton à Chypre. En tant que triumvir monetalis vers 54 av. ) (Crawford 433/1 et 2, respectivement). En 53 avant J.C., Brutus a servi en Cilicie comme questeur d’Appius Claudius Pulcher, dont le successeur, Cicéron, a constaté que «l’honorable Brutus» prélevait 48 pour cent d’intérêts sur un prêt à la ville de Salamine à Chypre, contrairement à la lex Gabinia. Brutus, l’étudiant de principe, stoïque et platonicien qui a écrit un certain nombre de traités philosophiques et de poèmes, semble un tyrannicide improbable, tout à fait différent du véhément Cassius. Malgré sa haine de Pompée, il le suivit dans la guerre civile de 49 avant JC contre César, mais après la défaite du premier à Pharsale, il demanda et obtint le pardon de César. Il a commencé à jouir de la faveur de César et a été nommé gouverneur de la Gaule en 46 avant JC, préteur en 44 avant JC et consul désigné en 41 avant JC. Peut-être sous l’influence de sa deuxième épouse Porcia, la fille de Caton, Brutus a rejoint le complot contre César, devenant le chef aux côtés de Cassius. La réaction de la population à la suite des ides de mars a contraint Brutus à quitter Rome en avril 44 avant JC. La résolution du Sénat de le déclarer «ennemi public» le 28 novembre 44 avant JC fut bientôt abrogée et en février 43 avant JC, il fut nommé gouverneur de la Crète, des provinces des Balkans et plus tard de l’Asie. Suspectant les intentions d’Antoine et d’Octave, Brutus se rendit en Macédoine et gagna la loyauté de son gouverneur, Hortensius, et y leva une armée et s’empara d’une grande partie des fonds préparés par César pour son expédition parthe. Réussissant contre les Bessi en Thrace, il fut salué imperator par ses troupes, mais après l’établissement du triumvirat en novembre 43 avant JC, il fut de nouveau mis hors la loi et s’associa à Cassius à Sardes. À l’été 42 avant JC, ils ont marché à travers la Macédoine et en octobre ont rencontré Octavian sur la Via Egnatia juste à l’extérieur de Philippes et ont remporté la première bataille. Cassius, comme le montrent ses pièces de monnaie conservatrices, est resté fidèle à la vieille cause républicaine, tandis que Brutus a suivi la ligne d’auto-publicité d’Antoine dans le nouvel âge de la propagande politique sans honte et a frappé des pièces affichant son propre portrait. L’éloignement de Brutus de Cassius était effectivement complet lorsque cette pièce remarquablement affirmée a été frappée vantant le pileus ou bonnet de liberté (symbole des Dioscures, sauveurs de Rome, et traditionnellement donnée aux esclaves qui avaient reçu leur liberté) entre les poignards qui exécutaient César. Dans une tournure ironique du destin, Brutus s’est suicidé lors de la deuxième bataille à Philippes le 23 octobre 42 avant JC, en utilisant le poignard avec lequel il a assassiné César. Cette monnaie est une des rares mentionnés par un auteur classique, Dio Cassius, Roman History 47. 25, 3: « Brutus estampillé sur les pièces qui étaient frappées à sa propre ressemblance et un chapeau et deux poignards, indiquant ceci et par l’inscription que lui et Cassius avaient libéré la patrie.  » Les seuls portraits de Brutus bien identifiés se trouvent sur des pièces de monnaie portant son nom; tous les autres, que ce soit sur des pièces de monnaie ou d’autres artefacts, sont identifiés sur la base des trois numéros inscrits BRVTVS IMP (sur aurei) ou BRVT IMP (sur deniers). Une étude attentive des portraits de Brutus par S.Nodelman sépare ces portraits inscrits en trois catégories principales: un portrait de style «  baroque  » sur l’auréi de Casca, un style «  néoclassique  » sur l’auréi de Costa et un style «  réaliste  » sur l’auréi de Casca. le denarii ‘EID MAR’, que Nodelman décrit comme « le plus sobre et le plus précis » de tous. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Plaetorius Cestianus. Ce personnage qui fut lieutenant de Q. Caepio Brutus durant la guerre civile qui suivit la mort de César, est inconnu dans l ‘histoire ses médailles dont les types se rapportent à Brutus, ont été frappées en Orient, avant la bataille de Philippes. Le buste de femme sur le n. II, paraît être celui de la Fortune que Brutus avait particulièrement besoin d’invoquer, tout autant, au moins, que la Liberté. Les ides de Mars inscrites sur le n. 13 avec le bonnet de la Liberté et deux poignards rappellent cyniquement le meurtre de Jules César.

1814CO – Denier Coelia – Caius Cœlius Caldus

Avers : C. COEL. CALDVS / COS / HIS (Caius Cœlius Caldus/ Consul, Caius Coélius Caldus, consul) Tête nue à droite de Caius Cœlius Caldus; derrière un carnyx et une lance; devant étantard avec inscription HIS.  Revers : L·CALDVS / VII VIR·EP IMP·A·X  CALDVS·IIIVIR (Lucius Caldus Septemviri Epulones// Caius Caldus Imperator Augur Decemvir/ Caldus triumvir, Lucius Caldus chargé du culte de Jupiter (Epulo) des sept// Caius Caldus imperator augure chargé du collège des dix/ Caldus magistrat monétaire) Autel accosté à gauche, trophée avec bouclier macédonien ; à droite, trophée au carnyx et écu ovale décoré de foudre ; à l’extrême gauche, inscription ; à l’extrême droite, inscription .; au centre représentation de Lucius Caldus placé sur l’autel à gauche, préparant un festin lié au culte de Jupiter. BM 3.96gr Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 51 avant J.C. Matière : Argent Gens : Coelia Références : RRC 437/4a – B.11 (Coelia) – Syd.898 Descriptif :  Le portrait au droit représente le grand-père homonyme de notre monétaire qui fut tribun de la plèbe en 107 avant J.-C. et consul en 94 avant J.-C. L’étendard placé derrière la tête, fait référence à l’Espagne. Le revers qui nous montre un autel ornementé concerne les aux autres membres de la famille. Sur l’autel, nous trouvons la mention des “Septemviri Epulones” (sept prêtres épulons de Jupiter), pour le père de Caldus. Ce collège sacerdotal chargé de l’organisation des fêtes religieuses fut créé en 196 avant J.-C. avec trois membres, porté à sept par Sylla, enfin à dix par César. Outre les différents banquets, ils avaient en charge l’organisation de “l’epulum Iovis”, banquet en l’honneur de Jupiter. Le monétaire dont le nom figure à l’exergue sous l’autel fait aussi référence à son oncle qui fut salué Imperator, appartenait au collège sacerdotal des “decemvir” et était aussi augure. L’autel festif est orné d’une victoriolia tenant une palme et une couronne qui rappelle les victoires de la famille ainsi que d’un trophée orné, d’un bouclier, d’un casque, d’une cuirasse d’armes et d’une trompette (carnyx) qui rappellent peut-être les victoires en Espagne du grand-père du monétaire. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de poids. [ngg src= »galleries » ids= »582″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Variante  : Légende inversée au revers. Références : RRC 437/4b – B.12 (Coelia). Syd.899 American Numismatic Society 3.92gr Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Coelius Caldus. Monétaire vers 700 (54 av. J. C.) C. Coelius Caldus qui a fait frapper l’intéressante série qui va suivre, était fils de L. Coelius Caldus et petit-fils de C. Coelius Caldus, le monétaire dont nous avons parlé plus haut. Le nouveau magistrat n’a pas laissé dans l’histoire des traces bien considérables. Nous savons pourtant qu’en l’an 704 (50 av. J.-C.) il fut nommé questeur en Cilicie pendant que Cicéron allait administrer cette province comme proconsul ; on a de Cicéron des lettres qui lui sont adressées. Nous voyons sur tous les deniers que Caldus fit frapper pendant qu’il remplit la charge d’officier monétaire, la tête de son grand-père, le tribun du peuple, la plus grande illustration de la famille. Elle est indiquée d’abord par le mot COS (consul) qui l’accompagne, ce personnage étant le seul des Coelii qui eût été honoré du consulat. Elle est aussi reconnaissable à cause des lettres L D qui figurent sur une tablette derrière la tète, et qu’on interprète par Libère, Damno, allusion aux votes secrets mis en usage par la lex tabellaria dans les procès pour attentat contre l’Etat (perduellio). C’est encore à lui que fait allusion l’enseigne militaire sur laquelle on lit HISpania et celle qui est surmontée d’un sanglier, emblème de la ville de Clunia, ou d’un javelot espagnol : il s’agit du souvenir des exploits militaires de l’ancêtre du monétaire, C. Coelius Caldus qui, vers l’an 652 (102 av. J.-C.), fit la conquête de l’Espagne ultérieure et accomplit les exploits racontés par Julius Obsequens. Sur les deux derniers deniers (nos 11 et 12), on voit derrière la tête du personnage consulaire le lituus militaire et la lance hispanique qui rappellent les mêmes faits d’armes ; de même, les deux boucliers, l’un de forme ovale et l’autre rond et plus petit, sont des armes celtibériennes ou espagnoles.  Sur les pièces nos 4 et 5, figure une tête jeune radiée, et dans le champ, un bouclier ovale sur lequel on lit quelquefois la lettre S. Borghesi interprète cette lettre par le mot Sol; il voit dans la tête radiée, la tête du Soleil, et suppose qu ‘il est ici fait allusion à victoire remportée une en Orient ; mais rien, dans la vie de l’ancêtre du monétaire, le consul de 660, ne prouve qu’il ait rempli un rôle militaire en Orient. Vaillant pensait que la tête du Soleil fait, sur ces médailles, allusion au surnom Caldus, à cause de la chaleur que répand cet astre, et Eckhel qui rapporte cette interprétation ingénieuse, la corrobore par le passage suivant de Varron : Comitiis cum SOLE CALDO ego et Q. Ascius senator tribuiis suffragium tulissemus, etc. Au revers des pièces n. 7 et suiv., nous voyons un personnage qui prépare un lectisternium au-dessous duquel on lit Lucius Caldus septemvir epulo. Ce Lucius est le père du monétaire ; nous n’avons aucun autre renseignement à son sujet, et les monnaies de son fils seules nous apprennent qu’il fut septemvir épulon. Les épulons, au nombre de trois à l’origine, triumviri epulones, furent portés à sept par Sylla, et formèrent le collège des septemviri epulonés ; ils furent dix sous Jules César, et enfin réduits au nombre primitif de trois par Auguste ; c’étaient des prêtres qui avaient primitivement pour office de préparer le festin de Jupiter, epulum Jovis in Capitolio, et en général d’aider les pontifes en disposant les choses nécessaires aux rites sacrés.  Le lectisternium était une cérémonie qui consistait à placer une divinité sur un lit, lectus, le bras gauche appuyé sur un coussin, pulvinus; on lui offrait alors, pendant un ou plusieurs jours, des festins propitiatoires pour apaiser son courroux et mettre fin à quelque

1813CO – Denier Coelia – Caius Cœlius Caldus

Avers : C. COEL. CALDVS / COS (Caius Cœlius Caldus/ Consul, Caius Coélius Caldus, consul) Tête nue à droite de Caius Cœlius Caldus; derrière soit un étendard surmonté d’une hure de sanglier. Revers : L·CALDVS / VII VIR·EP IMP·A·X  CALDVS·IIIVIR (Lucius Caldus Septemviri Epulones// Caius Caldus Imperator Augur Decemvir/ Caldus triumvir, Lucius Caldus chargé du culte de Jupiter (Epulo) des sept// Caius Caldus imperator augure chargé du collège des dix/ Caldus magistrat monétaire) Autel accosté à gauche, trophée avec bouclier macédonien ; à droite, trophée au carnyx et écu ovale décoré de foudre ; à l’extrême gauche, inscription ; à l’extrême droite, inscription .; au centre représentation de Lucius Caldus placé sur l’autel à gauche, préparant un festin lié au culte de Jupiter. BM 3.70gr Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 51 avant J.C. Matière : Argent Gens : Coelia Références : RRC 437/3a – B.8 (Coelia) – Syd.896 Descriptif :  Le portrait au droit représente le grand-père homonyme de notre monétaire qui fut tribun de la plèbe en 107 avant J.-C. et consul en 94 avant J.-C. L’étendard placé derrière la tête, fait référence à l’Espagne. Le revers qui nous montre un autel ornementé concerne les aux autres membres de la famille. Sur l’autel, nous trouvons la mention des “Septemviri Epulones” (sept prêtres épulons de Jupiter), pour le père de Caldus. Ce collège sacerdotal chargé de l’organisation des fêtes religieuses fut créé en 196 avant J.-C. avec trois membres, porté à sept par Sylla, enfin à dix par César. Outre les différents banquets, ils avaient en charge l’organisation de “l’epulum Iovis”, banquet en l’honneur de Jupiter. Le monétaire dont le nom figure à l’exergue sous l’autel fait aussi référence à son oncle qui fut salué Imperator, appartenait au collège sacerdotal des “decemvir” et était aussi augure. L’autel festif est orné d’une victoriolia tenant une palme et une couronne qui rappelle les victoires de la famille ainsi que d’un trophée orné, d’un bouclier, d’un casque, d’une cuirasse d’armes et d’une trompette (carnyx) qui rappellent peut-être les victoires en Espagne du grand-père du monétaire. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de poids. [ngg src= »galleries » ids= »726″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Variante  : Légende et trophées inversés au revers. Références : RRC 437/3b – B.10 (Coelia). Syd.896 BnF 4.05gr Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Coelius Caldus. Monétaire vers 700 (54 av. J. C.) C. Coelius Caldus qui a fait frapper l’intéressante série qui va suivre, était fils de L. Coelius Caldus et petit-fils de C. Coelius Caldus, le monétaire dont nous avons parlé plus haut. Le nouveau magistrat n’a pas laissé dans l’histoire des traces bien considérables. Nous savons pourtant qu’en l’an 704 (50 av. J.-C.) il fut nommé questeur en Cilicie pendant que Cicéron allait administrer cette province comme proconsul ; on a de Cicéron des lettres qui lui sont adressées. Nous voyons sur tous les deniers que Caldus fit frapper pendant qu’il remplit la charge d’officier monétaire, la tête de son grand-père, le tribun du peuple, la plus grande illustration de la famille. Elle est indiquée d’abord par le mot COS (consul) qui l’accompagne, ce personnage étant le seul des Coelii qui eût été honoré du consulat. Elle est aussi reconnaissable à cause des lettres L D qui figurent sur une tablette derrière la tète, et qu’on interprète par Libère, Damno, allusion aux votes secrets mis en usage par la lex tabellaria dans les procès pour attentat contre l’Etat (perduellio). C’est encore à lui que fait allusion l’enseigne militaire sur laquelle on lit HISpania et celle qui est surmontée d’un sanglier, emblème de la ville de Clunia, ou d’un javelot espagnol : il s’agit du souvenir des exploits militaires de l’ancêtre du monétaire, C. Coelius Caldus qui, vers l’an 652 (102 av. J.-C.), fit la conquête de l’Espagne ultérieure et accomplit les exploits racontés par Julius Obsequens. Sur les deux derniers deniers (nos 11 et 12), on voit derrière la tête du personnage consulaire le lituus militaire et la lance hispanique qui rappellent les mêmes faits d’armes ; de même, les deux boucliers, l’un de forme ovale et l’autre rond et plus petit, sont des armes celtibériennes ou espagnoles.  Sur les pièces nos 4 et 5, figure une tête jeune radiée, et dans le champ, un bouclier ovale sur lequel on lit quelquefois la lettre S. Borghesi interprète cette lettre par le mot Sol; il voit dans la tête radiée, la tête du Soleil, et suppose qu ‘il est ici fait allusion à victoire remportée une en Orient ; mais rien, dans la vie de l’ancêtre du monétaire, le consul de 660, ne prouve qu’il ait rempli un rôle militaire en Orient. Vaillant pensait que la tête du Soleil fait, sur ces médailles, allusion au surnom Caldus, à cause de la chaleur que répand cet astre, et Eckhel qui rapporte cette interprétation ingénieuse, la corrobore par le passage suivant de Varron : Comitiis cum SOLE CALDO ego et Q. Ascius senator tribuiis suffragium tulissemus, etc.Au revers des pièces n. 7 et suiv., nous voyons un personnage qui prépare un lectisternium au-dessous duquel on lit Lucius Caldus septemvir epulo. Ce Lucius est le père du monétaire ; nous n’avons aucun autre renseignement à son sujet, et les monnaies de son fils seules nous apprennent qu’il fut septemvir épulon. Les épulons, au nombre de trois à l’origine, triumviri epulones, furent portés à sept par Sylla, et formèrent le collège des septemviri epulonés ; ils furent dix sous Jules César, et enfin réduits au nombre primitif de trois par Auguste ; c’étaient des prêtres qui avaient primitivement pour office de préparer le festin de Jupiter, epulum Jovis in Capitolio, et en général d’aider les pontifes en disposant les choses nécessaires aux rites sacrés.  Le lectisternium était une cérémonie qui consistait à placer une divinité sur un lit, lectus, le bras gauche appuyé sur un coussin, pulvinus; on lui offrait alors, pendant un ou plusieurs jours, des festins propitiatoires pour apaiser son courroux et mettre fin à quelque calamité publique. Le premier lectisternium

1452LI – Sesterce Licinia – Aulus Licinius Nerva

1452LI – Sesterce Licinia – Aulus Licinius Nerva Avers : NERVA Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : A. LICINI (Aulus Licinius) Cavalier à droite, tenant une palme dans la main droite. NUMISMATICA ARS CLASSICA 0.96g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 47 avant J.C. Matière : Argent Gens : Licinia Références : RRC 454/5 – B.27 (Licinia) – Syd.958 Remarque : Seuls deux exemplaires de ce sesterce observés. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon A. Licinius Nerva. Triumvir monétaire de 705 à 709 (49-45 av. J.-C.) On connaît plusieurs personnages ayant porté le nom de Aulus Licinius Nerva; le premier fut tribun du peuple en 576 (178 av. J.-C.), puis préteur en Espagne, en 588 (166 av. J.-C.) ; un autre, probablement fils du précédent, fut préteur en 611 (143 av. J.-C.) et l’année suivante gouverneur de la Macédoine. Le monétaire dont nous nous entretenons ici, descendait sans doute de ces personnages, mais il n’est pas connu historiquement, à moins que ce ne soit un certain Licinius Nerva, mentionné sans son prénom, et qui fut questeur de Decimus Brutus pendant la guerre de Modène. La même obscurité règne sur l’interprétation des types monétaires de ce magistrat. Nous ne connaissons pas les motifs qui l’ont poussé à représenter sur ses deniers la tête de la déesse de la Bonne Foi, à qui Numa fit, le premier, bâtir un temple. Peut-être un des ancêtres de A. Nerva fut-il prêtre de cette divinité qu’on appelle fides publica du temps des empereurs et qu’on représente sur les monnaies impériales, tenant une patère et une corne d’abondance.On a proposé de reconnaître dans le type du revers des deniers, le préteur A. Licinius Nerva qui, pendant sa préture en Macédoine, en 612 (142 av. J.-C.), battit Andriscus qui avait entrepris de restaurer le trône de Persée. Les médailles représenteraient Nerva lui-même à cheval et traînant par les cheveux le malheureux roi de Macédoine. On voit au revers du sesterce un cavalier en course, comme sur les monnaies des Calpumii Pisones. C’est une allusion aux ludi Apoliinares institués par P. Licinius Varus, préteur en 546 (208 av. J.-C.)

1812CO – Denier Considia – Caius Considius Pætus

1812CO – Denier Considia – Caius Considius Pætus Avers : PAETI (Paetus) Tête diadémée et laurée de Vénus à gauche. Revers : C. CONSIDI (Caii Considii) Victoria (la Victoire) dans un quadrige galopant à droite, tenant une couronne de la main droite, une palme et les rênes de la main gauche. British Museum 4.13g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 46 avant J.C. Matière : Argent Gens : Considia Références : RRC 465/4 – B.7 (Considia) – Syd.993 Ce denier commémore les victoires de Jules César et appartient à l’émission très importante liée au quadruple triomphe de César qu’il revêtit à Rome, de retour d’Afrique où il avait écrasé les forces du parti pompéien à Thapsus. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Considius Paetus. Monétaire en 705 (49 av. J.-C.) Borghesi a reconnu dans ce monétaire le personnage désigné ainsi par Hirtius : C. Considius filiusi, qui était le fils de C. Considius Longus, propréteur en Afrique et partisan de Pompée. Le monétaire se déclara aussi, comme son père, l’adversaire de César, mais après la bataille de Thapsus en 707 (47 av. J.-C.), il fit sa soumission et obtint son pardon avec le gouvernement d’Hadrumète. Ses monnaies ont été frappées en 705 (49 av. J.-C.) à Apollonie d’Illyrie. Cicéron nous parle des pièces d’argent qu’on fit frapper dans cette ville à cette époque de détresse; C. Considius fuyait avec les partisans de Pompée. Le buste de Pallas et le quadrige de la Victoire, ainsi que la Victoire portant un trophée, expriment évidemment les voeux et les espérances des Pompéiens; la tête de Vénus Erycine fait allusion aux souvenirs de la famille Considia que nous avons signalés plus haut; la chaise curule nous indique que C. Considius Paetus était probablement édile curule à l’époque où il fit frapper monnaie. Quant à la tête laurée à l’aspect féminin qui figure sur les deniers n° 2, 3 et 4, dans laquelle Eckhel a voulu reconnaître Vénus, et d’autres la Liberté, elle est la même divinité que celle qui est figurée sur les deniers de Q. Pomponius Musa et de P. Clodius Turrinus. Borghesi a prouvé que c’était la tête d’Apollon, telle qu’on la voit plus tard sur des monnaies de l’empereur Domitien frappées à Apollonie, le lieu même où C. Considius Paetus a fabriqué ses médailles, et c’est par Apollo que doit être interprétée la lettre A qui figure derrière la tête du dieu sur le denier n° 2. Les collègues de C.Considius Paetus furent Man. Cordius Rufus et Q. Sicinius. Lieux de découverte (154 exemplaires)

1811PO – Denier Sextus Pompée

1811PO – Denier Sextus Pompée Avers : SEX··MAGNVS IMP B Tête de  Cn. Pompeius Magnus à droite. Revers : PIETAS Piétas (La Piété) debout à gauche; branche dans la main droite et dans la gauche un sceptre. British Museum 3.76g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Salpesa Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pompeia Références : RRC 477/1a – B.18 (Pompeia) – Syd.1042 var La piété fait allusion au surnom Pius, de Sextus Pompée.

1810PO – Denier Sextus Pompée

1810PO – Denier Sextus Pompée Avers : SEX. MAGNVS PIVS IMP SAL (Sextus Magnus Pius Imperator) Tête de  Cn. Pompeius Magnus à droite. Revers : PIETAS Piétas (La Piété) debout à gauche; branche dans la main droite et dans la gauche un sceptre. Münzkabinett Berlin 3.92g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Salpesa Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pompeia Références : RRC 477/3a – Syd. 1042a Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ces pièces ont été frappées en 710 (44 av. J.-C.) en Espagne, lorsque, après la bataille de Munda, Sextus Pompée renouvela la guerre en Bétique où il se maintint jusqu’à l’automne de 710. Les mots IMP. SAL. ne sauraient être interprétés autrement que par imperator salutatus, titre que prit Sextus Pompée après la défaite de Pollion au printemps de 710. La Piété fait allusion au surnom Pius, de Sextus Pompéee.