1811PO – Denier Sextus Pompée
1811PO – Denier Sextus Pompée Avers : SEX··MAGNVS IMP B Tête de Cn. Pompeius Magnus à droite. Revers : PIETAS Piétas (La Piété) debout à gauche; branche dans la main droite et dans la gauche un sceptre. British Museum 3.76g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Salpesa Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pompeia Références : RRC 477/1a – B.18 (Pompeia) – Syd.1042 var La piété fait allusion au surnom Pius, de Sextus Pompée.
1810PO – Denier Sextus Pompée
1810PO – Denier Sextus Pompée Avers : SEX. MAGNVS PIVS IMP SAL (Sextus Magnus Pius Imperator) Tête de Cn. Pompeius Magnus à droite. Revers : PIETAS Piétas (La Piété) debout à gauche; branche dans la main droite et dans la gauche un sceptre. Münzkabinett Berlin 3.92g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Salpesa Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pompeia Références : RRC 477/3a – Syd. 1042a Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ces pièces ont été frappées en 710 (44 av. J.-C.) en Espagne, lorsque, après la bataille de Munda, Sextus Pompée renouvela la guerre en Bétique où il se maintint jusqu’à l’automne de 710. Les mots IMP. SAL. ne sauraient être interprétés autrement que par imperator salutatus, titre que prit Sextus Pompée après la défaite de Pollion au printemps de 710. La Piété fait allusion au surnom Pius, de Sextus Pompéee.
1520PO – Denier Sextus Pompée
1520PO – Denier Sextus Pompée Avers : SEX··MAGNVS IMP SAL Tête de Pompée le jeune à gauche. Revers : PIETAS Piétas (La Piété) debout à gauche; branche dans la main droite et dans la gauche un sceptre. British Museum 3.31g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Salpesa Datation : 44 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pompeia Références : RRC 477/2 – B.18 (Pompeia) – Syd.1043 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ces pièces ont été frappées en 710 (44 av. J.-C.) en Espagne, lorsque, après la bataille de Munda, Sextus Pompée renouvela la guerre en Bétique où il se maintint jusqu’à l’automne de 710. Les mots IMP. SAL. ne sauraient être interprétés autrement que par imperator salutatus, titre que prit Sextus Pompée après la défaite de Pollion au printemps de 710. La Piété fait allusion au surnom Pius, de Sextus Pompée.
1523PO – As Sextus Pompée
1523PO – As Sextus Pompée Avers : MAGNVS (ou MAGN) Tête laurée de Janus sous les traits de Pompée. Revers : PIVS IMP Proue de navire à droite. British Museum 15.99g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Hispanie ou Sicile Datation : 44 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pompeia Références : RRC 479/1 – B.20 (Pompeia) – Syd.1044a Après la mort de César en mars 44, Sextus Pompée continue la lutte en Hispanie et obtient même des succès en Bétique contre Asinius Pollion. Ces réussites lui ont valu d’être salué imperator pour la 1ère fois par ses troupes à la fin de l’été 44 puis une seconde fois sans doute suite à sa victoire navale sur Q. Salvidienus Rufus à l’été 42. Martini émettait l’hypothèse d’une émission sicilienne, selon 3 types chronologiques, de 43 à 36 av. J.-C. Hoover, et Puglisi l’incluaient aussi dans leur sélection sicilienne mais pas la RRC 478. Puglisi en donnait même une liste détaillée. L. Amela Valverde l’associe à la série RRC 511 pour ce qu’elle couvrirait les besoins en monnaie de la vie quotidienne en Sicile pendant la direction de Sextus Pompée. Il lui attribue deux ateliers à Catane et Messine.Or cet as ne comporte pas la titulature de Sextus Pompée (préfet de la flotte) alors qu’elle est présente sur tous ses deniers sur la série RRC 511. Il faut voir ici plutôt celle qui correspond à son père, Pompée le Grand. Si la mention imperator peut être assimilée à la sienne, elle ne correspond à une période antérieure à sa seconde acclamation qu’il mentionne aussi sur ses deniers siciliens. Le monnayeur précédant, M. Eppius, n’est plus indiqué. Il a certainement été démis de ses fonctions en Sicile, soit par décision, soit naturellement à la fin d’un mandat annuel, sans doute fin 43.L’absence du nom d’un responsable de l’émission monétaire sur cet as nous interroge. Ou Sextus Pompée ne dispose de personne pour prendre la responsabilité de l’émission monétaire et/ou pour s’afficher avec lui, ou c’est lui qui ne souhaite pas associer son nom à un autre personnage. Il manque à ma connaissance la localisation des découvertes de cette monnaie pour étoffer mon hypothèse. La présentation de Puglisi semble indiquer une absence en Espagne mais une relative abondance en Sicile. Amela Valverde approuvait une origine sicilienne.Cette monnaie aurait été émise avant l’été 42 sous l’autorité de Sextus Pompée, soit en Espagne entre avril 45 (Munda) et l’été 44 av. J.-C. (accord trouvé avec le Sénat), soit en Sicile au début de l’année 42 lorsqu’il s’impose sur Bithynicus mais qu’il n’est pas encore acclamé imperator iterum. Cette hypothèse sicilienne serait la plus argumentée. Les deux visages de Janus ne sont pas identiques. Celui de droite paraît plus jeune que celui de gauche. Il peut s’agir de la représentation de Sextus Pompée (ou son frère décédé Cnaeus) et de Pompée le Grand, son père.Leur coiffure porte une couronne dont les pintes sont des épis de blé. Ce détail milite pour un monnayage en Sicile à une époque où Sextus Pompée bloque les navires de ravitaillement pour Rome. Il montre ainsi qu’il en dispose en grande quantité. Cette pièce de bronze n’est peut-être qu’une variante de la monnaie RRC 471. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : La proue de navire est orienté à droite. L’éperon est dans l’axe d’une double ligne horizontale en bas du dessin que l’on peut interpréter comme la quille ou comme une préceinte. Les monnaies contemporaines montrent plutôt que c’est une préceinte qui soutient l’éperon et qui absorbe le choc.Il s’agit d’un éperon trident, mais seules les 2 lames du bas sont dans l’axe du support. Une préceinte haute, horizontale, moins épaisse, soutient une proéminence qui a l’allure d’une tête de loup. Il s’agit d’un proembolon à mi-hauteur de l’étrave. Au dessus, de l’étrave, Un puissant faux-stolos protège le pont. On y distingue le sommet d’un abri surmonté de 3 petits piquets. Un portique de pont, sur cet abri, est aussi surmonté de 3 piquets.La base du faux-stolos est marquée par un cerclage de 2 lignes. Sur le bordé de la proue, un oeil apotropaïque protège le navire. A gauche, un cadre contient une étoile. Il peut s’agir d’un bastingage à croisillons comme on en voit fréquemment. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les monnaies de Sextus Pompée peuvent se partager en trois catégories. Le premier groupe (n. 16 à 20), donne à Sextus simplement le titre d’imperator; il est antérieur au commencement de 711 (43 av. J.-C.), car dès le printemps de cette année, Sextus Pompée obtint le commandement de la flotte; c’est même probablement après la défaite de Pollion, au printemps de 710 (44 av. J.-C.), qu’il prit le titre d’imperator. Lieux de découverte (3 exemplaires)
1522PO – As Sextus Pompée _ Eppius
1522PO – As Sextus Pompée _ Eppius Avers : MAGNVS (ou (MA)GNVS, MAGNV, ou MAGN) PIVS IMP. F. (Magnus Pius, imperator filius) Tête laurée de Janus, les deux faces sont séparées par un autel autour duquel est enroulé un serpent. Revers : EPPIVS LEG (Eppius legatus) Proue de navire à droite. British Museum 24.38g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Hispanie Datation : 44 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pompeia et Eppia Références : RRC 478/1a – B.19 (Pompeia) – Syd.1045 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo. Variante :Sans autel entre les deux têtes et sans légende à l’avers. Références : RRC 478/1b – B.19 (Pompeia) – Syd.1045a British Museum 13.5g Par cette monnaie M. Eppius poursuit une propagande pompéiste en valorisant l’image de Pompée le Grand dont on nous indique la titulature. Remarquons qu’il n’est pas fait référence à ses fils Cnaeus ni Sextus, seul point commun avec les deniers de Q. Nasidius.On ne sait pas grand chose de M. Eppius. Il est peut-être le même sénateur cité à plusieurs reprises par Cicéron et César : M. Eppius M. f., Terentina.Il est au Sénat le 29 septembre 51 lors de l’adoption d’un décret (senatus consultum). En février 49, Cicéron indique qu’il se trouve à Minturne, « homme plein d’activité et de ressources » à une époque où la guerre civile commence, opposant César et Pompée. Cicéron et M. Eppius se rangent dans le camp de Pompée qui quitte l’Italie. On le retrouve en Afrique avec Q. Metellus Scipio en 47-46 lorsque les pompéistes se rassemblent et s’opposent à César. A cette époque il est responsable (legatus fisci castrensis) d’une émission monétaire qui représente Hercule et l’Afrique. Il fait partie des hommes graciés par César sur le chemin d’Utique, cité où se sont réfugiés Caton d’Utique, Metellus Scipion, les fils de Pompée, Cnaeus et Sextus et quelques sénateurs.On ne sait rien de lui après cette guerre. Si quelques inscriptions mentionnent des individus portant le même nom, Eppius, en Afrique, en Gaule ou en Italie, aucune ne portent ce gentilice en Espagne ni en Sicile. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : La proue de navire ne comporte que la coque. Elle est orientée à droite. Le pont est vide. Il ne comporte aucune structure, ce qui le différencie des autres représentations. L’éperon est dans l’axe de la quille et d’une étrange ligne oblique qu’on peut interpréter comme une préceinte et qui sert à diffuser l’énergie de l’impact de l’éperonnage vers l’ensemble de la structure. L’éperon est d’un éperon à trois lames. Une préceinte haute, horizontale, ne semble pas servir de support à un preombolon. L’étrave est concave comme on le voit rarement sur les navire de guerre de l’époque. Au dessus, de l’étrave, un robuste stolos est représenté excessivement à l’horizontal. On se demande comment il peut protégée le pont ainsi. Sur le bordé de la proue, la longue surface rectangulaire devait porter la représentation d’un œil apotropaïque qui protège le navire. On se demande s’il s’agit d’un vrai navire de guerre ou si l’auteur de la gravure est à l’origine de cette version surprenante. La faible qualité de la réalisation de ce revers étonne en comparaison de la qualité des visages de l’avers. Heureusement, d’autres variantes comme celle du British Museum (présentée sur le site lesdioscures.com) présentent une proue avec un stolos en position habituelle. Source : marine-antique.net Enregistrer Enregistrer Enregistrer Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les monnaies que M. Eppius fit frapper enfin, comme lieutenant de Sextus Pompée, n’ont pu être émises qu’en Espagne, après la bataille de Munda, quand Sextus, ayant rallié les débris de l’armée de son frère Cnaeus) continua la guerre et battit successivement Carrinas et Pollion ; ces monnaies sont de l’an 710 (44 av. J.-C.).
1498PO – As Pompée le jeune – Cnæus Pompeius Magnus Junior
1498PO – As Pompée le jeune – Cnæus Pompeius Magnus Junior Avers : Anépigraphe Tête laurée de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : CN·(MA)G IMP Proue de navire à droite, devant marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 18.4g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Espagne Datation : 46-45 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pompeia Références : RRC 471/1 – Syd.1040 Cnaeus Pompeius était le fils aîné de Pompée le Grand et de Mucia. Lui et les Pompéiens ont été vaincus en Espagne à Munda par César et ses forces. Sextus Pompée (fils cadet de Pompée le Grand et de Mucia) s’enfuit, mais Cnaeus fut exécuté. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon On a prétendu à tort que le mot ROMA se trouve inscrit au revers de cet as. On a aussi voulu attribuer cette pièce au grand Pompée, mais la présence du prénom Cnaeus rend invraisemblablecette attribution; cet as a sans doute été frappé à la même époque que les deniers précédents; le poids oncial, anormal à Rome, pour cette époque, prouve que l’émission a eu lieu en Espagne.
1346PO – Aureus Pompée le Grand
1346PO – Aureus Pompée le Grand Avers : MAGNVS Tête de l’Afrique, à droite, coiffée d’une peau d’éléphant; devant, le lituus ; derrière, le præfericulum. Revers : PRO COS Pompée dans un quadrige au pas, à droite, tenant une branche de laurier, et couronné par la Victoire; sur l’un des chevaux, on voit Cnaeus fils du triomphateur, tenant aussi une branche de laurier. British Museum 8.94g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 71 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pompeia Références : RRC 402/1b – B.6 (Pompeia) – Syd.1028 Les talents militaires de Pompée le Grand se sont manifestés dès l’âge de 17 ans lorsque, à partir de 89 avant J.-C., il a combattu dans la guerre sociale aux côtés de son père, Pompée Strabon. Au début de la vingtaine, il sécurise la Sicile au nom de Rome avant d’être envoyé en Afrique par Sylla. Dans une bataille difficile en 81, le jeune Pompée a vaincu les forces mariales de Domitius Ahenobarbus et de son allié, le roi numide Hiarbas, pour lesquelles il a été salué imperator par ses troupes. À son retour à Rome, Pompée a été proclamé magnus (« le grand ») par Sulla, peut-être comme un compliment détourné parce qu’il n’avait que 25 ans et manquait d’expérience politique. Pompée n’a pas été découragé, cependant, et a exigé un triomphe. Sulla a refusé, seulement pour acquiescer lorsque le jeune commandant a refusé de dissoudre ses légions, qu’il avait conduites jusqu’aux murs de Rome. Son triomphe, cependant, n’a eu lieu qu’après ceux de Sulla et de Metellus Pius, et il est devenu en quelque sorte un fiasco lorsque son char tiré par un éléphant n’a pas pu franchir la porte de la ville. Il a ensuite extorqué à l’imperium proconsulaire du sénat et un commandement contre le rebelle espagnol Sertorius, qui combattait déjà le commandant romain Q. Caecilius Metellus Pius. Pour Pompée, ce fut une campagne brutale de cinq ans avec des résultats mitigés, mais à la fin il fut victorieux. De retour à Rome en 71, il vainquit les restes de l’armée de Spartacus, qui avait été fortement réduite par Crassus. Pompée s’est attribué le mérite d’avoir terminé la guerre, ce qui lui a valu la haine de Crassus. En arrivant à Rome, Pompée a extorqué un deuxième triomphe, suivi du consulat de 70 ans, qu’il a été autorisé à détenir alors qu’il n’avait que 35 ans et qu’il n’était même pas inscrit dans les rangs sénatoriaux. Deux ans plus tard, Pompée a reçu une large autorité pour lutter contre la piraterie en Méditerranée. Il y avait sans aucun doute des récits déchirants de raids de pirates (Jules César, par exemple, avait été pris en otage par des pirates dans sa jeunesse), mais le souci était peut-être exagéré de donner à Pompée une autorité supérieure à tous les autres Romains d’Orient. Pompée et ses légats auraient mis fin à la piraterie en Méditerranée occidentale en seulement quarante jours avant de naviguer vers l’Est. Une fois sur place, ils ont apparemment pu faire de même en quelques mois, ce qui a valu à Pompée d’être salué Primus inter pares (« premier parmi ses pairs ») à Rome. Pompée fut ensuite envoyé contre l’ennemi le plus redoutable de Rome, le roi pontique Mithradates VI, qu’il vainquit au combat en 63 av. Mithradates s’est enfui avec son armée à travers les montagnes du Caucase pour se regrouper, pour se retrouver mêlé à des conflits familiaux qui l’ont poussé à se suicider peu de temps après. Entre-temps, Pompée s’était déplacé vers le sud, convertissant le Pont en province romaine et faisant de même en Syrie après avoir renversé le dernier roi séleucide, Antiochus XIII. Il a solidifié la domination romaine en Phénicie, Coele-Syrie et en Judée, où lui et Hyrcanus II ont assiégé avec succès Jérusalem. À la suite de ces nombreuses réalisations, Pompée retourna à Rome, où en 61 avant J.-C., à l’occasion de son 45e anniversaire, il tint son troisième triomphe. Cette fois, c’était une grande affaire puisque aucun Romain ne pouvait prétendre avoir été plus victorieux. Même ainsi, il y avait suffisamment d’opposition sénatoriale pour que, la même année, Pompée juge utile de s’associer à Crassus et César en formant le Premier Triumvirat, qui introduisit un nouveau chapitre dans le déclin de la République. Les nombreuses réalisations de Pompée, marquées par trois triomphes, offrent plusieurs occasions de frapper cet aureus. Habituellement, il est attribué à son deuxième triomphe, en 71 avant JC, auquel cas le revers célébrerait la défaite de Sertorius en Espagne et l’avers ferait référence à la victoire antérieure de Pompée en Afrique. Sutherland et Carson considéraient tous deux qu’il s’agissait d’un problème de 61 avant JC, peut-être parce que la grande échelle de son troisième triomphe pourrait être une occasion plus probable pour l’émission d’aurei. Cependant, avec le nombre considérable de victoires importantes que Pompée avait remportées depuis sa campagne africaine, le type d’avers semblerait un choix improbable si l’aureus avait été émis pour son troisième triomphe. Variante avec comme légende PRO.COS au revers Référence : RRC 402/1a Numismatica Ars Classica 8.91g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La date précise de cette monnaie est incertaine; elle nous reporte, dans tous les cas, à l’époque d’un des triomphes solennels du grand Pompée. Eckhel pense qu’elle fut frappée en 693 (61 av. J.-C.), lors du triomphe particulièrement éclatant décerné à Pompée après ses victoires sur Mithridate et sur les pirates : c’est encore l’opinion de Fr. Lenormant. Cavedoni l’attribue à l’an 683 (71 av. J.-C), après les victoires de Pompée sur Sertorius et la pacification de l’Espagne. On a encore parlé de l’an 687 (67 av. J.-C.). Il nous semble que l’opinion préférable est celle de Mommsen qui rapporte cet aureus au triomphe dont fut honoré Pompée en 673 (81 av. J.-C) après sa guerre d’Afrique. La tête de l’Afrique sur cette pièce ne s’explique que dans cette hypothèse. Le fils de Pompée, sur un des chevaux du quadrige, ne peut être que
925PO – Quadrans Pompeia – Sextus Pompeius Faustulus
925PO – Quadrans Pompeia – Sextus Pompeius Faustulus Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière un vase à lait et au-dessus trois points. Revers : SEX. POM. ROMA (Sextus Pompeius. Rome) Proue de navire à droite; au-dessus, un vase à lait; devant, trois points. Bibliothèque nationale de France 6.47g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 137 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pompeia Références : RRC 235/3 – B.3 (Pompeia) – Syd.462a Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Sex. Pompeius Fostulus. Monétaire vers 625 (129 av. J.-C.) Les médailles attribuées à ce monétaire portent Sex. Pom. Foslulus; on a interprété l’abréviation POM. par Pompeius, au lieu de Pomponius, uniquement parce que le prénom Sextus est plus ancien et plus fréquent dans la famille Pompeia que dans la famille Pomponia ; il n ‘apparaît en effet dans cette dernière qu’une seule fois . Mais ce n ‘est peut-être pas là une raison suffisante pour justifier d ‘une manière absolue l’attribution de ces pièces à un Sex. Pompeius Fostulus, inconnu d’ailleurs en histoire. Quoi qu’il en soit, on pense qu ‘il pourrait être le père de Cn. Pompeius, Sexti filius, Cnaeii nepos, Strabo, qui fut consul en 665 (89 av. J.-C.). Le type du denier fait allusion au surnom du monétaire Fostlus ou Fostulus. Le berger Faustulus, appuyé sur son pedum, contemple la louve qui allaite Romulus et Rémus; c’est sous l’inspiration de la même légende qu’on a placé un vase à lait au droit du denier, et sur les pièces de bronze. Sex. Pompeius Fostulus fut probablement triumvir monétaire avec C. Minucius Augurinus et Ti. Veturius.
924PO – Semis Pompeia – Sextus Pompeius Faustulus
924PO – Semis Pompeia – Sextus Pompeius Faustulus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite; derrière un vase à lait. Revers : SEX. POM. ROMA (Sextus Pompeius. Rome) Proue de navire à droite; au-dessus, un vase à lait; devant marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 8.35g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 137 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pompeia Références : RRC 235/2 – B.2 (Pompeia) – Syd.462 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Sex. Pompeius Fostulus. Monétaire vers 625 (129 av. J.-C.) Les médailles attribuées à ce monétaire portent Sex. Pom. Foslulus; on a interprété l’abréviation POM. par Pompeius, au lieu de Pomponius, uniquement parce que le prénom Sextus est plus ancien et plus fréquent dans la famille Pompeia que dans la famille Pomponia ; il n ‘apparaît en effet dans cette dernière qu’une seule fois . Mais ce n ‘est peut-être pas là une raison suffisante pour justifier d ‘une manière absolue l’attribution de ces pièces à un Sex. Pompeius Fostulus, inconnu d’ailleurs en histoire. Quoi qu’il en soit, on pense qu ‘il pourrait être le père de Cn. Pompeius, Sexti filius, Cnaeii nepos, Strabo, qui fut consul en 665 (89 av. J.-C.). Le type du denier fait allusion au surnom du monétaire Fostlus ou Fostulus. Le berger Faustulus, appuyé sur son pedum, contemple la louve qui allaite Romulus et Rémus; c’est sous l’inspiration de la même légende qu’on a placé un vase à lait au droit du denier, et sur les pièces de bronze. Sex. Pompeius Fostulus fut probablement triumvir monétaire avec C. Minucius Augurinus et Ti. Veturius.
1666PO – Aureus Sextus Pompée – Sextus Pompeius Magnus
1666PO – Aureus Sextus Pompée – Sextus Pompeius Magnus Avers : MAG. PIVS IMP. ITER (Magnus pius imperatori iterum, Pompée, le grand, pieux Imperator pour la deuxième fois) Tête de Sextus à droite, portant la barbe de deuil, à l’intérieur d’une couronne civique. Revers : PRÆF CLAS ET ORÆ MARIT EX S C (Præfectus classis et oræ maritimæ ex senatus consulto, Préfet de la flotte et de la côte maritime par décret du Sénat) Têtes affrontées de Pompée le grand tourné à droite (derrière sa tête un lituus) et de Cnaeus tourné à gauche (derrière sa tête un trépied). Bibliothèque nationale de France 8.19g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Catane Datation : 42 – 40 avant J.C. Matière : Or Gens : Pompeia Références : RRC 511/1 – B.24 (Pompeia) – Syd.1346 Sextus Pompée, le plus jeune fils de Pompée le Grand, a hérité de la vaste influence et de la suite personnelle de son père. Il s’est établi pour la première fois en Espagne en 44 av.J.-C. en tant que chef à succès des forces anti-césariennes et après la mort de César, le Sénat, se croyant affranchi de la domination des Césariens, a accordé à Sextus le titre de praefectus classis et orae maritimae (Commandant en chef de la flotte et des côtes maritimes). Cependant, quatre mois plus tard, le Sénat a été contraint par Octave et le deuxième triumvirat d’annuler ce titre, et Sextus a été proscrit. En recevant la nouvelle de l’abrogation de sa commission par le Sénat et en voyant les hostilités que les Césariens exigeaient contre les principaux personnages de Rome, Sextus quitta Massilia en Gaule et se dirigea vers la Sicile. Ici, il a établi une base puissante à partir de laquelle il pourrait bloquer l’Italie et fournir un havre de paix à ceux qui fuyaient les interdictions. Alarmé par les développements, Octave a envoyé un escadron naval sous le commandement de Salvidienus Rufus pour gérer la situation, mais Salvidienus a été vaincu au large des côtes de Rhegium. Suite à cette bataille, Sextus prend le titre d’imperator iterum. Sextus poursuivra la lutte républicaine contre le deuxième triumvirat jusqu’à sa mort en 36 av. Ce remarquable aureus dynastique nous fournit les portraits les plus réalistes des deux fils de Pompée et enregistre de nombreux événements de 43-42 av. La couronne de chêne (corona civica) et le titre IMP ITER à l’avers commémorent la défaite de Salvidienus par Sextus, tandis que la légende inversée enregistre le titre qui lui a été décerné par le Sénat en 43 av. Le lituus derrière la tête de Pompée signifie l’appartenance de Pompée au collège des augures, tandis que le trépied derrière la tête de Cnaeus représente son affiliation avec le quindecimviri sacris faciundis. Lieu de découverte (1 exemplaire)