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1815JU – Aureus Brutus – L. Plaetorius Cestianus

Avers : BRVT IMP L. PLAET. CEST (Brutus imperator. Lucius Plaetorius Cestanius) Tête nue de Brutus à droite. Revers : EID MAR (Eidibus Martis) Bonnet de la liberté entre deux poignards. Roma Numismatics 8.06gr Indice de rareté Atelier Nord de la Grèce Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Plaetoria et Junia Référence : Non référencé par les ouvrages de référence Descriptif : Marcus Junius Brutus était le fils de l’ancienne maîtresse de Marcus Junius Brutus et Jules César, Servilia. En 59 av.J.-C., il acquit le nom alternatif de Quintus Caepio Brutus par adoption par son oncle, Quintus Servilius Caepio. Élevé par Porcius Cato, il a fait ses études en philosophie et en oratoire et a longtemps conservé une haine féroce pour le meurtrier de son père naturel, Pompée. Il a commencé sa carrière politique en 58 avant JC en accompagnant Caton à Chypre. En tant que triumvir monetalis vers 54 av. ) (Crawford 433/1 et 2, respectivement). En 53 avant J.C., Brutus a servi en Cilicie comme questeur d’Appius Claudius Pulcher, dont le successeur, Cicéron, a constaté que «l’honorable Brutus» prélevait 48 pour cent d’intérêts sur un prêt à la ville de Salamine à Chypre, contrairement à la lex Gabinia. Brutus, l’étudiant de principe, stoïque et platonicien qui a écrit un certain nombre de traités philosophiques et de poèmes, semble un tyrannicide improbable, tout à fait différent du véhément Cassius. Malgré sa haine de Pompée, il le suivit dans la guerre civile de 49 avant JC contre César, mais après la défaite du premier à Pharsale, il demanda et obtint le pardon de César. Il a commencé à jouir de la faveur de César et a été nommé gouverneur de la Gaule en 46 avant JC, préteur en 44 avant JC et consul désigné en 41 avant JC. Peut-être sous l’influence de sa deuxième épouse Porcia, la fille de Caton, Brutus a rejoint le complot contre César, devenant le chef aux côtés de Cassius. La réaction de la population à la suite des ides de mars a contraint Brutus à quitter Rome en avril 44 avant JC. La résolution du Sénat de le déclarer «ennemi public» le 28 novembre 44 avant JC fut bientôt abrogée et en février 43 avant JC, il fut nommé gouverneur de la Crète, des provinces des Balkans et plus tard de l’Asie. Suspectant les intentions d’Antoine et d’Octave, Brutus se rendit en Macédoine et gagna la loyauté de son gouverneur, Hortensius, et y leva une armée et s’empara d’une grande partie des fonds préparés par César pour son expédition parthe. Réussissant contre les Bessi en Thrace, il fut salué imperator par ses troupes, mais après l’établissement du triumvirat en novembre 43 avant JC, il fut de nouveau mis hors la loi et s’associa à Cassius à Sardes. À l’été 42 avant JC, ils ont marché à travers la Macédoine et en octobre ont rencontré Octavian sur la Via Egnatia juste à l’extérieur de Philippes et ont remporté la première bataille. Cassius, comme le montrent ses pièces de monnaie conservatrices, est resté fidèle à la vieille cause républicaine, tandis que Brutus a suivi la ligne d’auto-publicité d’Antoine dans le nouvel âge de la propagande politique sans honte et a frappé des pièces affichant son propre portrait. L’éloignement de Brutus de Cassius était effectivement complet lorsque cette pièce remarquablement affirmée a été frappée vantant le pileus ou bonnet de liberté (symbole des Dioscures, sauveurs de Rome, et traditionnellement donnée aux esclaves qui avaient reçu leur liberté) entre les poignards qui exécutaient César. Dans une tournure ironique du destin, Brutus s’est suicidé lors de la deuxième bataille à Philippes le 23 octobre 42 avant JC, en utilisant le poignard avec lequel il a assassiné César. Cette monnaie est une des rares mentionnés par un auteur classique, Dio Cassius, Roman History 47. 25, 3: « Brutus estampillé sur les pièces qui étaient frappées à sa propre ressemblance et un chapeau et deux poignards, indiquant ceci et par l’inscription que lui et Cassius avaient libéré la patrie.  » Les seuls portraits de Brutus bien identifiés se trouvent sur des pièces de monnaie portant son nom; tous les autres, que ce soit sur des pièces de monnaie ou d’autres artefacts, sont identifiés sur la base des trois numéros inscrits BRVTVS IMP (sur aurei) ou BRVT IMP (sur deniers). Une étude attentive des portraits de Brutus par S.Nodelman sépare ces portraits inscrits en trois catégories principales: un portrait de style «  baroque  » sur l’auréi de Casca, un style «  néoclassique  » sur l’auréi de Costa et un style «  réaliste  » sur l’auréi de Casca. le denarii ‘EID MAR’, que Nodelman décrit comme « le plus sobre et le plus précis » de tous. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Plaetorius Cestianus. Ce personnage qui fut lieutenant de Q. Caepio Brutus durant la guerre civile qui suivit la mort de César, est inconnu dans l ‘histoire ses médailles dont les types se rapportent à Brutus, ont été frappées en Orient, avant la bataille de Philippes. Le buste de femme sur le n. II, paraît être celui de la Fortune que Brutus avait particulièrement besoin d’invoquer, tout autant, au moins, que la Liberté. Les ides de Mars inscrites sur le n. 13 avec le bonnet de la Liberté et deux poignards rappellent cyniquement le meurtre de Jules César.

1638JU – Aureus Brutus – Lentulus Spinther

Avers : BRVTVS  Instruments pontificaux: hache, simpulum et couteau. Revers : LENTVLVS / SPINT (Lentulus Spinther) Capis et lituus. BNF 7.86gr Indice de rareté Atelier Smyrme Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Cornelia et Junia Références : RRC 500/6 – B.40 (Junia) – Syd.1309 Descriptif : Bien que dans l’histoire les noms Jules César et Brutus soient pratiquement inséparables, en tant que personnes, ils n’auraient pas pu avoir des philosophies plus distinctes. Brutus était un partisan de la classe supérieure riche, tandis que César a trouvé sa niche politique en tant que populiste; Brutus a défendu le statu quo et César a voulu restructurer la société romaine en faveur de l’homme ordinaire. À de nombreuses reprises, César recruta Brutus à ses côtés, car ses talents et son honneur étaient évidents pour tous. Brutus a grandement bénéficié de la générosité de César, et au moins une fois César a épargné la vie de Brutus alors qu’il aurait pu l’exécuter sans commentaire. Leurs liens familiaux et leur amitié personnelle compliquaient encore plus les choses – du moins parce que la mère de Brutus était l’un des grands amants de César, et certains croyaient même que César était le père de Brutus. De toute évidence, leurs destins étaient étroitement liés dès le départ, et peu d’entre eux auraient pu prédire que Brutus mènerait un coup d’État pour assassiner son bienfaiteur César. À ce jour, les historiens remettent en question l’intégrité et les motivations de Brutus dans cet acte de régicide, car son caractère personnel est contradictoire à tant de niveaux qu’il est impossible de résumer. Selon toute vraisemblance, cet aureus a été frappé en 42 av.J.-C., une année de troubles dans le monde romain. Bien qu’elle porte le nom de Brutus, cette pièce a été émise par P. Cornelius Lentulus Spinther, un légat de Cassius. Les dessins sont emblématiques des deux émetteurs: la hache, le culullus et le couteau représentent le pontificat de Brutus, et la cruche et le lituus rappellent l’augure que Spinther a assumé en 57 av. (la même année où l’homme présumé être son père, L.C. Lentulus Spinther, était consul ordinaire). Spinther était questeur en 44, et en 43, il était proquaestor pro prétore en Asie avant de devenir légat pour Cassius. On ne sait pratiquement rien de la personnalité de Spinther, mais la monnaie suggère qu’il n’a gaspillé aucune opportunité d’auto-promotion, car il a également utilisé son revers personnel sur des monnaies qu’il a frappées pour Cassius. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Cornelius Lentulus Spinther. Propréteur en 711 et 712 (43 et 42 av. J.-C.). Ce personnage était fils de P. Cornelius Lentulus Spinther, consul en 697 (57 av. J.-C.) dont nous avons donné plus haut des monnaies. Il suivit la fortune de Pompée à l’exemple de son père; retiré à Alexandrie, il finit par obtenir son pardon de César et revint en Italie. Après le meurtre de César, il se lia avec M. Brutus et il fut envoyé en Asie comme proquesteur, tandis que C. Trebonius s’y rendait en qualité de proconsul. Un peu plus tard, il fut élevé à la dignité de propréteur, et quand Brutus et Cassius commencèrent la guerre, il les rejoignit et frappa monnaie sous leur autorité, en plaçant sur ses espèces l’effigie de la Liberté pour laquelle ils combattaient. Spinther se battit à Rhodes avec Cassius, et en Lycie avec Brutus. Il paraît avoir échappé au désastre de Philippes, en 712 (42 av. J.-C.), mais l’histoire cesse de le mentionner à partir de cette époque. Les monnaies de P. Lentulus Spinther ont été frappées en Orient en 711 et 712 (43 et 42 av. J.-C.).

1652JU – Aureus Brutus – Pedanius Costa

Avers : L·BRVTVS·PRIM·COS. (Lucius Brutus primus consul) Tête de L. Junius Brutus l’ancien à droite. Revers : M·BRVTVS·IMP COSTA·LEG. (Marcus Brutus imperator. Costa legatus) Tête de Brutus à droite. BNF 8.08gr Indice de rareté Atelier : Asie Mineure ou Macédoine Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Pedania et Junia Références : RRC 506/1 – B.43 (Junia) – Syd.1295 Descriptif : Monnaie classique et importante, cet aureus plaide la cause de la noblesse et de l’ascendance de Brutus, et par extension, de la justice de sa cause «républicaine». L’avers présente la tête barbue de l’ancêtre le plus célèbre de Brutus, L. Junius Brutus. L’aîné Brutus était le véritable héros de la première République, comme en 509 av. il expulsa Tarquinius Superbus, le dernier roi de Rome. Par la suite, il a été le premier consul de Rome et de la République naissante – d’où son inscription primus consul. Le revers représente une tête presque baroque de Brutus lui-même, légèrement barbu et identifié comme imperator. Les pièces portant le portrait de Brutus sont convoitées, car il n’y a que quatre types avec cette fonction, tous rares. L’un est un denier (Cr. 515/2) qui n’est pas inscrit avec son nom, mais dont nous devons conclure qu’il est basé sur une comparaison avec les portraits inscrits connus, et le contexte historique de la monnaie. Sur cet aureus, les deux portraits sont entourés par des couronnes de chêne, la corona civica, qui a été décernée à ceux qui ont sauvé la vie d’autres citoyens ou qui sont venus en aide à la République elle-même en temps de détresse. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Bien que la famille Pedania ne soit pas très illustre, elle remonte cependant à une origine fort ancienne. Tite Live cite un centurion du nom de T. Pedanius qui s’illustra par son courage, durant la seconde guerre Punique, en 542 (212 av. J.-C.), mais ce personnage est le seul que l’on connaisse pendant la période républicaine, avec Pedanius Costa qui fut lieutenant de Q. Caepio Brutus, en Asie, lors de la guerre civile. C’est en qualité de legatus que ce dernier fit frapper les deux médailles décrites plus bas, entre 710 et 712 (44 à 42 av. J.-C.). La tête laurée du droit est sans doute la tête de la Liberté ; le trophée du revers se rapporte aux triomphes de Brutus. Galerie (aureus classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1864,1128.226 Source : British Museum Poids : 8.07g

1655JU – Aureus Brutus – Publius Servilius Casca

Avers : BRVTVS / IMP (Brutus/ Imperator) Tête barbue de Brutus à droite, le tout compris dans une couronne de laurier. Revers : CASCA LONGVS (Casca Longus) Trophée avec épée courbée et deux lances à gauche et bouclier en huit à droite; à la base, de chaque côté, proue et à droite, épée à manche carré. BNF 8.07gr Indice de rareté Atelier Nord de la Grèce ou Asie mineure Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Plaetoria et Junia Références : RRC 508/1a – B.45 (Junia) Descriptif : Cette émission fait partie des nombreuses pièces républicaines tardives qui ont des liens directs avec les événements historiques. On pense qu’il a été frappé à la fin de l’été ou à l’automne 42 avant notre ère lors d’une frappe militaire voyageant avec Brutus et Cassius en Asie mineure occidentale ou dans le nord de la Grèce. Fidèle à ses idéaux républicains, Brutus a évité l’utilisation de son propre portrait quand il a commencé à inventer conjointement avec Cassius au début de 42 avant JC, mais dans les derniers mois avant Philippes, il a adopté la méthode de ses adversaires et a placé son propre portrait sur ses pièces. Le but, sans aucun doute, était d’encourager la loyauté personnelle – de rallier le soutien derrière Brutus en tant que descendant du fondateur même de la République – à l’approche de la bataille décisive contre la force combinée d’Antoine et d’Octave. Le trophée au revers combine des éléments de victoires terrestres et maritimes, et est censé célébrer les victoires militaires de Brutus en Lycie et en Thrace, ainsi que les exploits navals héroïques de Cassius en résistance aux Rhodiens. Publius Servilius Casca Longus, le monétaire, était l’un des conspirateurs sénatoriaux contre Jules César et faisait partie de ceux qui ont plongé leurs dagues dans le dictateur des Ides de mars en 44 avant notre ère. Variante : Revers différent avec un trophée avec épée courbée et deux lances à gauche et bouclier en huit à droite; à la base, de chaque côté, proue et, à droite, épée à manche carré. Un petit L au-dessous des lances. Références : RRC 508/1b BM 7.99gr Lien : The Aureus of Casca Longus (RRC 507/1) de Wilhelm Hollstein Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Plaetorius Cestianus. Monétaire entre 710 et 712 (44-42 av. J.-C.) Ce personnage qui fut lieutenant de Q. Caepio Brutus durant la guerre civile qui suivit la mort de César, est inconnu dans l’histoire ses médailles dont les types se rapportent à Brutus, ont été frappées en Orient, avant la bataille de Philippes. Le buste de femme sur le n. II, paraît être celui de la Fortune que Brutus avait particulièrement besoin d’invoquer, tout autant, au moins, que la Liberté. Les ides de Mars inscrites sur le n. 13 avec le bonnet de la Liberté et deux poignards rappellent cyniquement le meurtre de Jules César.

1641JU – Aureus Brutus – Lucius Sestius Quirinalis

Avers : L SESTI / PRO Q (Lucius Sestius Pro Quaestori, Lucius Sestius pro questeur) Buste voilé et drapé de Libertas (la Liberté) à droite. Revers : Q CAEPIO BRVTVS PR. COS (Quintus Caepio Brutus proconsul) Trépied delphien entre une hache à sacrifice et un simpulum. BNF 7.95gr Indice de rareté Atelier Sud-ouest Asie mineure Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Sestia, Servilia et Junia Références : RRC 502/1 – B.36 (Junia) Descriptif : En contraste marqué avec les monnaies ultérieures émises par Brutus sur lesquels il a suivi la propagande politique personnelle éhontée de Marc Antoine, dans cette pièce, nous pouvons encore voir clairement la cause républicaine. Dans l’utilisation de Libertas comme type d’avers, nous trouvons le républicain défendant la liberté du citoyen individuel, tandis qu’au revers nous avons le trépied sacrificiel représentant les pouvoirs prophétiques d’Apollon, avec la hache et le simpulum faisant référence à l’appartenance de Brutus au collège des pontifices. En effet, mis à part ceux qui font référence aux campagnes dans lesquelles Brutus était engagé en Lycie, les revers et marques subsidiaires à travers l’ensemble de la série frappé pour lui pendant son séjour en Asie Mineure mettent en évidence les institutions républicaines traditionnelles de religion et état avec des motifs tels que la chaise questatoriale (subsellium) et le personnel (virga viatoris) vus sur un type de quinaire très rare (Cr.502/4; CRI 203), cette dénomination étant un ajout inhabituel à un atelier oriental. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Sestia, d’origine patricienne, remonte à une haute antiquité. Un de ses membres, P. Sestius Capitolinus Vaticanus, fut consul dès l’an 302 (452 av. J.-C.), avec T. Menenius Agrippa. On l’appelle quelquefois Sextius, et bien que, plus tard, on ait distingué les familles Sestia et Sexlia, elles paraissent sortir de la même souche et avoir porté primitivement le même nom. P. Sestius ou Sextius fut questeur en 691 (63 av. J.-C.) et aida Cicéron à démasquer la conspiration de Catilina. Tribun du peuple en 697 (57 av. J.-C.), préteur en 701 (53 av. J.-C.), il suivit la fortune du parti pompéien jusque dans le courant de l’année 706 (48 av. J.-C.), époque où il se rallia à César. Son fils, L. Sestius, le seul des Sestii qui ait inscrit son nom sur les médailles. servit en Macédoine dans l’armée de M. Brutus; c ‘est dans cette campagne qu’il frappa les monnaies qui le désignent sous le nom de proquaestor: son collègue fut C. Norbanus Flaccus. C’était après le meurtre de Jules César en 710 (44 av. J.-C.) et avant la bataille de Philippes en septembre 712 (42 av. J.-C.). Après la mort de M. Brutus, L. Sestius professa pour sa mémoire un véritable culte, et il en gardait pieusement le portrait. Cela ne l’empêcha pas de se lier d’amitié avec Auguste qui le fit consul suffectus en 731 (23 av. J.-C.): Horace lui dédia l’une de ses odes. Lieu de découverte (1 exemplaire)

1659JU – Denier Brutus – L. Plaetorius Cestianus

Avers : BRVT IMP L. PLAET. CEST (Brutus imperator. Lucius Plaetorius Cestanius) Tête nue de Brutus à droite. Revers : EID MAR (Eidibus Martis) Bonnet de la liberté entre deux poignards. BNF 3.59gr Indice de rareté Atelier Nord de la Grèce Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria et Junia Référence : RRC 508/3 – B.51 (Junia) – Syd.1301 Descriptif : Marcus Junius Brutus était le fils de l’ancienne maîtresse de Marcus Junius Brutus et Jules César, Servilia. En 59 av.J.-C., il acquit le nom alternatif de Quintus Caepio Brutus par adoption par son oncle, Quintus Servilius Caepio. Élevé par Porcius Cato, il a fait ses études en philosophie et en oratoire et a longtemps conservé une haine féroce pour le meurtrier de son père naturel, Pompée. Il a commencé sa carrière politique en 58 avant JC en accompagnant Caton à Chypre. En tant que triumvir monetalis vers 54 av. ) (Crawford 433/1 et 2, respectivement). En 53 avant J.C., Brutus a servi en Cilicie comme questeur d’Appius Claudius Pulcher, dont le successeur, Cicéron, a constaté que «l’honorable Brutus» prélevait 48 pour cent d’intérêts sur un prêt à la ville de Salamine à Chypre, contrairement à la lex Gabinia. Brutus, l’étudiant de principe, stoïque et platonicien qui a écrit un certain nombre de traités philosophiques et de poèmes, semble un tyrannicide improbable, tout à fait différent du véhément Cassius. Malgré sa haine de Pompée, il le suivit dans la guerre civile de 49 avant JC contre César, mais après la défaite du premier à Pharsale, il demanda et obtint le pardon de César. Il a commencé à jouir de la faveur de César et a été nommé gouverneur de la Gaule en 46 avant JC, préteur en 44 avant JC et consul désigné en 41 avant JC. Peut-être sous l’influence de sa deuxième épouse Porcia, la fille de Caton, Brutus a rejoint le complot contre César, devenant le chef aux côtés de Cassius. La réaction de la population à la suite des ides de mars a contraint Brutus à quitter Rome en avril 44 avant JC. La résolution du Sénat de le déclarer «ennemi public» le 28 novembre 44 avant JC fut bientôt abrogée et en février 43 avant JC, il fut nommé gouverneur de la Crète, des provinces des Balkans et plus tard de l’Asie. Suspectant les intentions d’Antoine et d’Octave, Brutus se rendit en Macédoine et gagna la loyauté de son gouverneur, Hortensius, et y leva une armée et s’empara d’une grande partie des fonds préparés par César pour son expédition parthe. Réussissant contre les Bessi en Thrace, il fut salué imperator par ses troupes, mais après l’établissement du triumvirat en novembre 43 avant JC, il fut de nouveau mis hors la loi et s’associa à Cassius à Sardes. À l’été 42 avant JC, ils ont marché à travers la Macédoine et en octobre ont rencontré Octavian sur la Via Egnatia juste à l’extérieur de Philippes et ont remporté la première bataille. Cassius, comme le montrent ses pièces de monnaie conservatrices, est resté fidèle à la vieille cause républicaine, tandis que Brutus a suivi la ligne d’auto-publicité d’Antoine dans le nouvel âge de la propagande politique sans honte et a frappé des pièces affichant son propre portrait. L’éloignement de Brutus de Cassius était effectivement complet lorsque cette pièce remarquablement affirmée a été frappée vantant le pileus ou bonnet de liberté (symbole des Dioscures, sauveurs de Rome, et traditionnellement donnée aux esclaves qui avaient reçu leur liberté) entre les poignards qui exécutaient César. Dans une tournure ironique du destin, Brutus s’est suicidé lors de la deuxième bataille à Philippes le 23 octobre 42 avant JC, en utilisant le poignard avec lequel il a assassiné César. Cette monnaie est une des rares mentionnés par un auteur classique, Dio Cassius, Roman History 47. 25, 3: « Brutus estampillé sur les pièces qui étaient frappées à sa propre ressemblance et un chapeau et deux poignards, indiquant ceci et par l’inscription que lui et Cassius avaient libéré la patrie.  » Les seuls portraits de Brutus bien identifiés se trouvent sur des pièces de monnaie portant son nom; tous les autres, que ce soit sur des pièces de monnaie ou d’autres artefacts, sont identifiés sur la base des trois numéros inscrits BRVTVS IMP (sur aurei) ou BRVT IMP (sur deniers). Une étude attentive des portraits de Brutus par S.Nodelman sépare ces portraits inscrits en trois catégories principales: un portrait de style «  baroque  » sur l’auréi de Casca, un style «  néoclassique  » sur l’auréi de Costa et un style «  réaliste  » sur l’auréi de Casca. le denarii ‘EID MAR’, que Nodelman décrit comme « le plus sobre et le plus précis » de tous. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Plaetorius Cestianus. Ce personnage qui fut lieutenant de Q. Caepio Brutus durant la guerre civile qui suivit la mort de César, est inconnu dans l ‘histoire ses médailles dont les types se rapportent à Brutus, ont été frappées en Orient, avant la bataille de Philippes. Le buste de femme sur le n. II, paraît être celui de la Fortune que Brutus avait particulièrement besoin d’invoquer, tout autant, au moins, que la Liberté. Les ides de Mars inscrites sur le n. 13 avec le bonnet de la Liberté et deux poignards rappellent cyniquement le meurtre de Jules César. Lieux de découverte (2 exemplaires) Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1860,0328.124 Source : British Museum Poids : 3.80g British Museum: 1855,0512.40 Source : British Museum Poids : 3.69g

1679JU – Denier Brutus – Lucius Servius Rufus

Avers : L. SERVIVS – RVFVS (Lucius Servius Rufus) Tête nue de Brutus à droite. Revers : Anépigraphe Les Dioscures, Castor et Pollux nu debout de face surmontés chacun d’une étoile, tenant de la main droite le parazonium de la main droite et une lance transversale de la main gauche. BNF 3.89g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 41 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sulpicia Références : RRC 515/2 – B.10 (Sulpicia) – Syd.1082 Descriptif : Ce denier est énigmatique. Attribué à la gens Sulpicia car il ferait référence à Servius Sulpicius Rufus, le tribun militaire de 377 avant J.-C., responsable du siège de Tusculum. Le monétaire de notre denier n’est connu que par ses monnaies et ne semble pas appartenir à la gens Sulpicia, mais Servia comme l’indique ses tria nomina. Un rapprochement a été effectué avec certaines têtes de Brutus. Notre monétaire, magistrat à Rome, Républicain aurait alors choisi de faire figurer au droit de la monnaie un portrait de l’un des assassins de César ou de son ancêtre éponyme, fondateur de la République en 509 avant J.-C. Le portrait de notre denier n’est pas sans rappeler celui du denier des Ides de Mars frappé en Macédoine en 42 avant J.-C. peu avant la bataille de Philippes contre Octavien et Marc Antoine. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Servius Sulpicius Rufus. 710-711 (44-43 av. J.-C.). Le père de ce monétaire était Ser. Sulpicius Lemonia Rufus, contemporain et ami de Cicéron, jurisconsulte célèbre par sa science et son intégrité. Son fils Lucius, qu’il avait eu de Postumia, est mentionné fréquemment par Cicéron; il se joignit à son père pour accuser Murena, en 691 (63 av. J.-C.); pendant la guerre civile entre César et Pompée, il prit parti pour le vainqueur des Gaules. Les monnaies qu’il fit frapper datent de 710-711, après le meurtre de César. Il fut quatuorvir monétaire avec M. Arrius Secundus, C. Clodius C. f. Pulcher, et C. Numonius Vaala. Ces magistrats ont frappé des aurei au nom du Sénat qui s’empressa, après la mort du dictateur, de reprendre pour lui-même le droit du monnayage del’or qui n’appartenait qu’à l’imperator.Ces quatre monétaires se sont aussi, chacun en ce qui le concerne, efforcés de rappeler sur leurs espèces de glorieux souvenirs de famille. C’est ainsi que s’expliquent les types des monnaies de L. Servius Sulpicius Rufus sur lesquelles on voit les Dioscures, la citadelle de Tusculum et le portrait de Servius Sulpicius. A Tusculum, des colons grecs, venus d’Argos, avaient introduit le culte de Castor et de Pollux à qui on éleva, dans l’enceinte de la citadelle, un temple dont parle Cicéron. Or, Tite Live raconte que pendant la guerre Sociale, tandis que la citadelle de Tusculum, assiégée par les Latins confédérés, allait succomber, le tribun militaire Servius Sulpicius arriva inopinément au secours des assiégés, délivra la ville, empêcha l’ennemi de pénétrer dans l’arx et sauva ainsi le temple des Dioscures de l’incendie et du pillage. C’est à l’exaltation de ce glorieux fait d’armes que sont consacrés les types monétaires de L. Servius Sulpicius Rufus, l’un des descendants du héros dont parle Tite Live. On peut rapprocher le type du revers du denier n. 9, du type du denier de C. Considius Nonianus sur lequel on voit le temple de Vénus Erycine. Lieux de découverte (2 exemplaires) Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: R.9314 Source : British Museum Poids : 4.08g British Museum: 2002,0102.4806 Source : British Museum Poids : 3.92g

1654JU – Quinaire Brutus – Marcus Junius Brutus

Avers : LEIBERTAS Tête de Libertas (la Liberté) à droite. Revers : Anépigraphe  Gouvernail posé sur une ancre. BNF 1.62gr Indice de rareté Atelier : Thrace ou Macédoine Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia Références : RRC 506/3 – B.33 (Junia) – Syd.1288 Descriptif : Ce quinaire n’avait pas été retenu car il ne porte pas le nom de Brutus. Il est directement associé au denier du même type de droit (1653JU). Il doit commémorer une victoire navale des Républicains contre les forces d’Octave ou exalter la fidélité des marins à la cause de la République. Ce quinaire est peut-être lié aux émissions de Cassius après sa victoire sur la flotte rhodienne et la prise de Rhodes. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Caepio Brutus Ce personnage célèbre était fils de M. Junius Brutus et de Servilia, soeur de Q. Servilius Caepio. Né dans l’automne de l’an 666 (8e av. J.-C.), il fut adopté par son oncle Q. Servilius Caepio, et c’est en raison de cette adoption qu’on voit figurer sur les monnaies de Brutus des souvenirs de la gens Servilia. Sur ses espèces, qu ‘il fit frapper, soit comme proconsul soit comme imperator, il prend simplement le nom de Brutus ou celui de Q. Caepio Brutus. En 705 (49 av. J.-C.), lorsqu’éclata la guerre civile entre César et Pompée, Brutus, bien que démocrate, se déclara pour le parti aristocratique; l’année suivante, il se distingua à Dyrrachium contre les troupes de César; après Pharsale il ne dut son salut qu’à la clémence du vainqueur. Réfugié à Larissa, il résolut de quitter le parti pompéien et il écrivit à César pour solliciter son pardon. Non seulement il l’obtint, mais dès l’an 708, il fut nommé gouverneur de la Gaule Cisalpine. Rentré à Rome l’année suivante, il répudia sa femme Claudia pour épouser Porcia, soeur de Caton. En 710 (44 av. J.-C.). Brutus était préteur urbain et César lui avait promis le gouvernement de la Macédoine ; il ne s’en joignit pas moins à C. Cassius pour conspirer contre la vie du dictateur qui tomba sous le poignard des assassins le 15 mars 710 (44 av. J.-C.). Le Sénat pardonna aux meurtriers, mais l’ attitude de Marc Antoine fit comprendre à Brutus que le futur triumvir se disposait à venger le dictateur. Brutus partit pour Athènes avec l ‘intention de prendre possession du gouvernement de la Macédoine dont il s ’empara grâce au secours en argent que lui fournit le questeur M. Appuleius. Maisle Sénat avait, dans l’intervalle, assigné la Macédoine à Marc Antoine qui y envoya son frère, C. Antonius, en qualité de préteur, mais avec les pouvoirs proconsulaires ; ce dernier tomba entre les mains de Brutus qui le fit mettre à mort. D’autre part, Octave, en août 711 (43 av. J.-C.), obtint du Sénat la condamnation des meurtriers de César. La guerre était devenue nécessaire : Brutus prit le titre d’ imperalor et fit, à Sardes, sa jonction avec Cassius. On se battit d’abord sur mer, et finalement, dans l’automne de 712 (42 av. J.-C.), à Philippes, où Brutus et Cassius furent vaincus. Brutus désespéré se perça de son poignard. Les emblèmes qui figurent sur les monnaies de Brutus rappellent que le tyrannicide se prétendait le restaurateur de la liberté du peuple romain. Tantôt son nom n’est suivi d’aucun titre ; tantôt il prend, comme C. Cassius, le titre de proconsul ; celles-ci ont été frappées en Macédoine par le proquesteur L. Sestius. Tantôt enfin, Brutus prend le titre d’imecrator ; ces dernières sont frappées par ses lieutenants en Orient, avant la bataille de Philippes : P. Cornélius Lentulus Spinther, C. Flavius Hemicillus, Pedanius Costa, L. Plaetorius Cestianus, M. Servilius, et C. Servilius Casca. Lieux de découverte (5 exemplaires) Enregistrer Galerie (quinaires classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1843,0116.709 Source : British Museum Poids : 1.86g British Museum: R.9250 Source : British Museum Poids : 1.72g

1653JU – Denier Brutus – Pedanius Costa

Avers : COSTA LEG (Costa Legatus, Costa Légat) Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : BRVTVS / IMP (Brutus/ Imperator) Trophée militaire composé d’une cuirasse, de deux lances et d’un bouclier en forme de huit. BNF 3.93gr Indice de rareté Atelier : Asie Mineure ou Macédoine Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pedania et Junia Références : RRC 506/2 – B.42 (Junia) – Syd.1296 Descriptif : Marcus Junius Brutus était un Romain au sang bleu qui avait atteint une fortune en prêtant de l’argent à des taux d’intérêt exorbitants lorsqu’il a été suborné dans le complot contre son ancien bienfaiteur, Jules César. Son lointain ancêtre étant entré dans l’histoire comme un grand tyrannicide, Brutus est rapidement devenu le chef de facto et le porte-parole des assassins. Après les ides de mars, Brutus incita un sénat effrayé à lui donner un poste de gouverneur dans le nord de la Grèce et partit rapidement pour lever des fonds et des armes pour la guerre civile en préparation contre les adhérents de César. Il a coupé une bande brutale à travers la Grèce, la Thrace et l’Asie Mineure, pillant les trésors de la ville et imposant des taxes horribles à la pointe d’une épée. Il a transformé ses gains mal acquis en deniers d’argent pour payer son armée et sa marine grandissantes, y compris ce type. Brutus et ses compagnons furent bientôt manœuvrés dans la bataille contre les Césariens à Philippes en Grèce, où Marc Antoine s’avéra être bien le meilleur général. Brutus s’est suicidé avec le poignard même qu’il avait plongé dans César, ce qui a valu à ce personnage peu attrayant la réputation de martyr pour la cause de la liberté. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Bien que la famille Pedania ne soit pas très illustre, elle remonte cependant à une origine fort ancienne. Tite Live cite un centurion du nom de T. Pedanius qui s’illustra par son courage, durant la seconde guerre Punique, en 542 (212 av. J.-C.), mais ce personnage est le seul que l’on connaisse pendant la période républicaine, avec Pedanius Costa qui fut lieutenant de Q. Caepio Brutus, en Asie, lors de la guerre civile. C’est en qualité de legatus que ce dernier fit frapper les deux médailles décrites plus bas, entre 710 et 712 (44 à 42 av. J.-C.). La tête laurée du droit est sans doute la tête de la Liberté ; le trophée du revers se rapporte aux triomphes de Brutus. Lieux de découverte (20 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 2002,0102.4785 Source : British Museum Poids : 3.80g British Museum: 2002,0102.4784 Source : British Museum Poids : 3.76g

1646JU – Denier Brutus – C. Flavius Hemicillus

Avers : C FLAV HEMIC LEG PRO PR (Caius Flavius Hemic. Legatus Pro Praetore, Caius Flavius Hemic. Légat Proprêteur) Buste d’Apollon drapé à droite; devant, une lyre. Revers : BRVT IMP Q CAEP (Quintus Cæpio Brutus Imperator, Quintus Caepio Brutus empereur) Victoire debout à gauche, couronnant un trophée de la main droite et tenant une palme de la main gauche. BNF 3.66g Indice de rareté Atelier Grèce Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Flavia, Servilia et Junia Références : RRC 504/1 – B.1 (Flavia) – Syd.1294 Descriptif : L’imagerie militaire sur ce type est vraisemblablement liée aux opérations de Brutus en Thrace et en Lycie avant l’engagement final avec Octave et Antoine à Philippes. L’identité précise du légat C. Flavius ​​Hemicullus n’a pas été établie, et il existe un certain nombre de récits qui donnent une image floue de son rôle. Dans sa correspondance à Atticus, Cicéron fait mention d’un «Flavius ​​Noster», et Plutarque raconte que «Flavius, Brutus« chef des ingénieurs »est venu le voir dans ses dernières heures. Cela indique une certaine confusion puisque la légende d’avers nomme Flavius ​​«legatus pro praetore». Appian rappelle un autre Flavius, avec le praenomen correct de Gaius, comme un ennemi d’Octave. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Flavius Hemicillus. Propréteur de 710 à 712 (44 à 42 av. J.-C.) Le denier décrit plus loin porte trois noms, celui de C. Flavius Hemic…, de Q. Servilius Caepio, et de M. Junius Brutus. C. Flavius y porte les titres de legatus propraetore. Il fut l’ami de M. Junius Brutus, le meurtrier de César, qu’il accompagna à la bataille de Philippes en 712 (42 av. J.-C.) en qualité de praefectus fabrum; il fut tué après la prise de Pérouse en l’an 714 (40 av. J.-C.). Les monnaies qu’il a fait frapper sont un peu antérieures à la bataille de Philippes. Quant au surnom que porte C. Flavius, il n’est pas mentionné dans les auteurs, et on l’a interprété de plusieurs manières. Borghesi en donne une explication un peu subtile en croyant que ce mot Hemic…est le commencement de Hemicillus, mot dérivé du grec, de sorte que C. Flavius s’appellerait demi-âne, cognomen analogue à ceux d’Aper, Vitulus, Mus, etc.,. La Victoire couronnant un trophée est, sans doute, l’emblème des espérances de triomphe que le parti républicain pouvait concevoir avant la bataille de Philippes. Lieu de découverte (1 exemplaire) Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1855,1118.2 Source : British Museum Poids : 3.90g British Museum: 1867,0101.1251 Source : British Museum Poids : 3.82g