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1734JU – Sesterce Octave – Caius Julius Cæsar Octavianus

Avers : DIVI·F (Divius Filius, Fils du divin) Tête d’Octave à droite, au-dessous du menton une comète. Revers : DIVOS IVLIVS Légende comprise dans une couronne de lauriers. Münzkabinett Berlin 18.67gr Indice de rareté Atelier Italie Datation : 38 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RRC 535/2 – B.99 (Julia) – Syd. 1336 Descriptif : On croyait qu’une comète apparue à l’été 44 avant JC pendant les jeux en l’honneur de Vénus était l’ascension de Jules César dans les cieux pour rejoindre sa place légitime parmi les dieux. En conséquence, Octave a réussi à convaincre le sénat de diviniser son père adoptif. Son utilisation ultérieure des légendes DIVI F et DIVI FILIVS (fils du Divin) sur la monnaie serait considérable. Ici, l’avers montre à la fois la comète et la légende. Galerie (bronzes classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1867,0101.1505 Source : British Museum Poids : 22.87g British Museum: R.9467 Source : British Museum Poids : 19.51g

1717AN – Aureus Marc Antoine et Octave – Marcus Antonius

Avers : M ANTON IMP III VIR R P C (Marcus Antonius Imperator Triumviri Rei Publicæ Constituandæ Marcus, Marc Antoine, Imperator triumvir pour la restauration de la République) Tête nue de Marc Antoine à droite. Revers : CAESAR IMP PONT III VIR R P C (Cæsar Imperator Pontifex, Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Octave imperator triumvir pour la restauration de la République) Tête nue d’Octave à droite. BM 7.56gr Indice de rareté Atelier Italie Datation : 39 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia et Julia Références : RRC 528/1b – B.36 (Antonia) Variante : Avec étoile sous le buste d’Antoine au droit. RRC 528/1a CNG 8.09gr Descriptif : Cette pièce faisait partie d’une série qui a été frappée pour commémorer le pacte de réconciliation entre Antoine et Octave conclu à Brundisium en octobre 40 av. Dans les années qui suivirent la bataille de Philipes en 42 av. J.-C., Antoine et Octave se retirèrent dans leurs sphères d’influence respectives; Antoine à l’est et Octave à l’ouest. La séparation a mis l’accent sur la relation entre eux, ainsi qu’entre leurs partisans. Ce stress s’est construit dans un conflit ouvert entre Octave et le frère d’Antoine, Lucius, et sa femme, Fulvie dans la guerre de Perusine. Octave a rapidement vaincu ses adversaires, et il semblait que la guerre totale entre Antoine et Octave était imminente, mais la mort prématurée de Lucius et Fulvia, étonnamment due à des causes naturelles, a permis au conflit de se calmer. Cet intermède a conduit à une rencontre entre les deux dirigeants, qui ont promis la paix, avec Antoine scellant le pacte en épousant la sœur d’Octave, Octavie.

1690AN – Denier Marc Antoine et Octave

Avers : M ANT. IMP. AVG. III. VIR. R. P. C. M. NERVA. PROQ. P. (Marcus Antonius, imperator, augur, triumvir reipublicae constituendoe. Marcus Nerva proquaestor provincialis) Tête nue de Marc Antoine à droite. Revers : CAESAR IMP. PONT. III. VIR. R. P. C (Cæsar Imperator Pontifex, Triumvir Rei Publicæ Constituandæ, Octave imperator triumvir pour la restauration de la République) Tête nue d’Octave à droite. Indice de rareté Atelier Ephèse Datation : 41 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia et Julia Références : RRC 517/6 – B.52 (Antonia)

1623AE – Aureus Lepide et Octave – Marcus Æmilius Lepidus

Avers : LEPIDVS·PO(NT)·(MA)X – III·V·R·P·C (Lepidus Pontifex Maximus, Triumvir Reipublicae Constituendae) Buste de Lepide à droite. Revers : CAESAR·I(MP)·III· – VIR·R·P·C (Caesar Imperator, Triumvir Reipublicae Constituendae) Buste d’Octave à droite. Indice de rareté Atelier Italie Datation : 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Aemilia et Julia Références : RRC 495/1 – B.34 (Aemilia) Descriptif : Cet aureus commémore la fondation du deuxième triumvirat et a probablement été frappé en préparation de la campagne contre Brutus et Cassius en 42 av. Lépide est montré avec le titre Pontifex Maximus, un rôle qu’il a reçu après l’assassinat de Jules César et tenu jusqu’à sa mort en 12 avant J.C. Cet aureus, dont il semblerait qu’il n’y ait eu qu’un seul exemplaire connu, fut dérobé au Cabinet des médailles de la BnF en 1831 et pourrait avoir été fondu. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ces médailles (33 à 35) sur lesquelles Lépide, Marc Antoine et Octave prennent le titre de triumviri reipublicæ constituendæ, ont été frappées à l’occasion de la constitution même du triumvirat le 27 novembre 711. Lépide, imperator et triumvir. Les monnaies que nous décrivons ici, se rapportent à la période comprise entre la mort de César, aux ides de Mars 710, et la première rupture du triumvirat de Marc Antoine, Octave et Lépide en 712 (42 av. J.-C.). On peut les partager en deux séries : celles sur lesquelles Lépide figure soit avec Marc Antoine, soit avec Octave, sans nom de magistrat monétaire, et celles sur lesquelles le nom de Lépide est accompagné du nom de l’un des magistrats qui ont formé le collège monétaire de l ‘an 711 (43 av. J.-C.). Les premiers portent des emblèmes qui rappellent la dignité de pontifex maximus dont Lépide venait d être investi à la mort de César. Les secondes n’ont présenté, jusqu’ici, que trois noms de monétaires, bien que le collège de l ‘an 711 fût composé de quatre membres. Ce sont : L. Livineius Regulus, L. Mussidius Longus et C. Vibius Varus. On n’a pas de monnaie de Lépide avec le nom de P. Clodius. Les médailles de Lépide frappées par les magistrats que nous venons de citer sont en or et fort rares. Aucune des monnaies de Lépide n’est postérieure à l’an 711 ou au commencement de 712, moment où il passa en Afrique, à la suite de difficultés survenues entre les membres du triumvirat.

1584JU – Aureus Octave – Publius Clodius

Avers : C·CAESAR – III.VIR·R·P.C (Caius Caesar, Triumvir Reipublicae Constituendae) Tête nue d’Octave à droite. Revers : P. CLODIVS M. F. IIII VIR A. P. F. (Publius Clodius Marci filins, quatuorvir auro publico feriundo) Vénus à demi nue, assise à gauche, sur un autel, et tenant de la main droite une colombe, tandis que du bras gauche elle tient Cupidon agenouillé à côté d’elle. BM 8.09g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Claudia et Julia Références : RRC 494/6a – B.80 (Julia) Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Clodius Turrinus. Monétaire en 711 (43 av. J.-C.) Publius Clodius, fils de Marcus Clodius, fut magistrat monétaire en 711 (43 av. J.-C.). On connaît un P. Clodius qui vivait à cette époque, mais il ne saurait être notre monétaire, car il était fils de P. Clodius Pulcher,le célèbre adversaire de Milon,etles médailles disent que le monétaire était fils d’un Marcus. Il faut aussi éviter de confondre le monétaire avec le Clodius que César envoya en Macédoine en 706 (48 av. J.-C.) rejoindre Metellus Scipion; ce dernier doit être le même qu’Appien appelle Clodius Bithynicus qui combattit au siège de Pérouse, fut fait prisonnier et mis à mort sur l’ordre d’Octave en 714 (40 av. J.-C.) ; mais il portait le prénom de Lucius, tandis que le magistrat monétaire s’appelle Publius. Borghesi croit donc qu’il s’agit de P. Clodius Turrinus, rhéteur célèbre, dont parle Sénèque’ Il fut quatuorvir monétaire au commencement du triumvirat d’Octave, An-toine et Lépide; les types de ses médailles se rapportent tous à Jules César, à Antoine et à Octave. Nous donnons aux familles Antonia et Julia, l explication et la figure de toutes les médailles qui portent les têtes de Jules César, de Marc Antoine ou d’Octave. La tête d’Apollon sur le denier n. 14 a été prise généralement pour la tête d’une Muse; on voit cette tête sur des deniers de C. Considius Paetus et de Q. Pomponius Musa; c’est Borghesi qui a démontré qu’il fallait y reconnaitre Apollon, tel qu’il figure sur des pièces d’Apollonia d’Illyrie.Diane tenant deux torches sur la pièce n. 14, est la Diane Lucifera qu’on voit sur les deniers de C. Vibius Pansa, et sur les monnaies d’Éphèse, de Tralles, de Cius. La tête du Soleil et le croissant entre cinq étoiles, sur la pièce n. 16, qu’on peut rapprocher des types de Manius Aquillius et de L. Lucretius Trio, font peut-être allusion au culte des divinités diurnes et nocturnes, très populaires à Rome. Nous savons, au surplus, !a place importante que le soleil et les autres astres occupent dans les types monétaires de Marc Antoine, d’Octave et de Lépide; les triumvirs, comme plus tard les empereurs, se regardaient comme participes siderum. P. Clodius est le seul, avec ses collègues L. Livineius Regulus et L. Mussidius Longus, qui ait pris le titre de quatuorvir auro publico feriundo.

1576JU – Aureus Octave et Marc Antoine

Avers : C.CAESAR·IMP·III·VIR·R·P Tête légèrement barbue d’Octave à droite. Revers : M·ANTONIVS IMP III·VIR·R·P·C Tête nue de Marc Antoine à droite, derrière un lituus. BM 7.96gr Indice de rareté Atelier Gaule cisalpine Datation : 43 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia et Antonia Références : RRC 492/1 – B.39 (Antonia) – Syd.1162

1578JU – Aureus Octave et Marc Antoine

Avers : C.CAESAR·IMP III·VIR R P C PO(NT) AVG  Tête légèrement barbue d’Octave à droite. Revers : M·ANTONIVS IMP III VIR R P CA VG  Tête nue de Marc Antoine à droite. BnF 8.21gr Indice de rareté Atelier Gaule cisalpine Datation : 43 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia et Antonia Références : RRC 493/1b – B.41 (Antonia) – Syd.1167 Descriptif : Cet aureus, avec ses inscriptions et portraits triumviraux, est d’un grand intérêt historique. Non seulement il fait partie des premières pièces d’Octave à reconnaître le deuxième triumvirat nouvellement formé, mais son affichage effronté des portraits d’Octave et d’Antoine montre clairement qu’aucun des deux hommes n’était opposé à cet idéal révolutionnaire. Cet aureus révèle comment cette nouvelle pratique à Rome consistant à représenter des hommes vivants sur la monnaie – quelque chose qui, il n’y a pas si longtemps, faisait partie des causes profondes du meurtre de Jules César – était sur le point de devenir courante. Par la suite, Octave et Marc Antoine ont émis des pièces de monnaie à deux portraits à plusieurs reprises, chacune reflétant des aspects de la situation actuelle entre ces alliés du beau temps. Ce problème semble avoir été frappé par Octave vers la fin de 43 av.J.-C., peut-être dans un atelier itinérant voyageant avec lui en Gaule cisalpine. Bien qu’il reconnaisse les deux hommes comme membres du Second Triumvirat, Octave en profite en tant qu’émetteur en énumérant ses deux appartenances sacerdotales (les pontifices et les augures) pour s’opposer à Antoine, qui n’a servi qu’avec les augures. Octave avait gagné beaucoup de terrain contre Antoine depuis son arrivée à Rome en mai ou juin 44 av. En effet, à peine un an environ avant que cet aureus ne soit frappé, il avait levé une armée de vétérans de Jules César qui marchaient sur Rome, forçant ainsi Antoine à fuir dans l’espoir de prendre son commandement proconsulaire en Gaule. Octave a suivi en accompagnant les consuls Pansa et Hirtius à Mutina, où Antoine avait assiégé Decimus Brutus, qui défendait sa prétention au poste de gouverneur de la Gaule. Octave a aidé les consuls – qui sont tous deux morts dans l’effort – à vaincre Antony, et en conséquence a été salué Imperator. Craignant Octave, le sénat tourna son affection vers Sextus Pompée, à qui il offrit le commandement des flottes romaines, et vers Brutus et Cassius, alors en Orient se préparant à faire la guerre à Antoine et Octave. Octave a répondu en mai 43 en occupant Rome pour la deuxième fois; en août, il avait forcé le sénat à reconnaître formellement son adoption par César et à le nommer l’un des consuls à la place de Pansa et Hirtius. Octave a ensuite jeté son dévolu sur Antoine, mais en novembre 43, les hommes ont évité la guerre civile en se joignant à l’ancien magister equitum Lépide de César pour former le deuxième triumvirat. Le pacte de cinq ans a été ratifié à contrecœur par le Sénat, qui était désormais impuissant à s’y opposer. Cependant, la formation du Triumvirat n’a pas apporté de stabilité au monde romain. En effet, au moment où Octave a publié cet aureus, les agents des triumvirs appliquaient de manière agressive les interdictions, par lesquelles ils éliminaient nombre de leurs ennemis de premier plan et confisquaient leurs biens. La victime la plus remarquable était l’orateur et militant politique Cicéron, décédé le 7 décembre de 43 av. Variante : Légende du revers différemment disposée. Référence : RRC 493/1a         8.10gr – Numismatica Ars Classica Lieu de découverte (1 exemplaire)

1691AN – Aureus Marc Antoine et Octave – Lucius Gellius Publicola

Avers : M ANT. IMP. AVG. III. VIR. R. P. C. L. GELL Q. P (Marcus Antonius Imperator Augurus Triumvir Rei Publicae Constituandæ Lucius Gellius Quæstor Pro Prætore, Marc-Antoine, augure triumvir pour la restauration de la République, Lucius Gellius Publicola questeur propréteur) Tête nue de Marc Antoine à droite; derrière, un vase, (capis). Revers : CAESAR IMP. PONT. III. VIR. R. P. C (Cæsar Imperator Pontifex, Triumvir Rei Publicæ Constituandæ, Octave imperator triumvir pour la restauration de la République) Tête nue d’Octave à droite, derrière, un lituus. BNF 8.06gr Indice de rareté Atelier Ephèse Datation : 41 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia, Julia et Gellia Références : RRC 517/7 – B.53 (Antonia) Descriptif : Les symboles placés derrière les « Imperatores », capis et lituus, se rapportent à la charge de pontife que tous deux exercent cette année-là. Cet auréus est antérieur à la guerre de Pérouse (40 avant J.-C.). Le droit est bien le portrait d’Antoine. Quant au monétaire Lucius Gellius Publicola, après avoir servi Cassius et Brutus, rallia le camp d’Antoine qui le nomma questeur propréteur. Il fut consul avec Marcus Cocceius Nerva en 36 avant J.-C. Lucius Gellius commandait l’aile droite de la flotte d’Antoine à Actium le 2 septembre 31 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Gellius Publicola. Questeur en 713 (41 av. J.-C.) L’histoire de ce personnage est bien connue. C’est le fils de L. Gellius Publicola que nous n’avons fait que mentionner plus haut comme consul en 682 (72 av. J.-C.). Le fils qui inscrivit son nom sur des monnaies de Marc Antoine et d’Octave, en qualité de quaestor provincialis, jouit d’une réputation scandaleuse. Il fut accusé d’entretenir des relations incestueuses avec sa belle-mère et de conspirer contre la vie de son père . A la mort de César, il se jeta dans le parti plot contre Brutus et Cassius dont il était l’auteur; il fut néanmoins pardonné, grâce à l’intercession de M. Valerius Messala et de sa belle-mère Polla qui avait épousé ce dernier. Ce pardon inespéré ne l’empêcha pas de passer au camp d’Octave et de Marc Antoine. Il reçut le titre de quaestor provincialis et c’est en cette qualité qu ‘il fit frapper, en Orient, les monnaies ci-dessous décrites et qui portent les têtes de Marc Antoine et d’Octave . Enfin L. Gellius devint consul l’an 718 (36 av. J.-C.); ayant plus tard préféré le parti d’Antoine à celui d’Octave, il commandait l’aile droite de l’armée d’Antoine, à Actium, et il paraît avoir péri dans la bataille . Ses monnaies datent du moment où il embrassa le parti des triumvirs, vers 713 (41 av. J.-C.).

1744JU – Aureus Octave – Caius Julius Cæsar Octavianus

Avers : IMP. CAESAR – DIVI. F. III. VIR. ITER. R. P. C (Imperator Cæsar Divi Filius Triumvir Iterum Rei Publicæ Constituandæ, Imperator Octave fils du divin Jules, triumvir pour la seconde fois pour la restauration de la République) Tête nue d’Octave à droite, légèrement barbu. Revers : COS·ITER·ET·TER·DESIG (Consul Iterum et Tertium Designatus/ Divo Iulio, Consul pour la seconde fois désigné pour la troisième fois/ au divin Jules) Temple tétrastyle du divin Jules avec le fronton triangulaire orné d’un astre (sidus Iulium) et inscription dans l’architrave. BNF 8.04gr Indice de rareté Atelier Rome ou Italie Datation : 36 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RRC 540/1 Descriptif : Après l’apothéose de César le 1er janvier 42 avant J.-C., il fut décidé par les triumvirs, Lépide, Marc Antoine et Octave d’élever un temple à la mémoire du conquérant. Le temple à la mémoire du divin Jules ne sera terminé que le 18 août 29 avant J.-C. et dédicacé par Octave. Il était placé entre la basilique émilienne et le temple de Castor sur le Forum (Regio VIII) sur le lieu même où le corps de César avait été brûlé après la mort du dictateur. Le temple était orné de proues de bateau prises à la bataille d’Actium. Pour ce type, nous avons un aureus et un denier. Le temple est d’ordre ionique d’après P. Hill. Il faut remarquer la statue de César en augure (grand pontife) et un autel placé à gauche du temple. Galerie (aureii classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1896,0608.5 Source : British Museum Poids : 8.06g

1593JU – Aureus Octave – Lucius Mussidius Longus

Avers : C·CAESAR·III·VIR·R·P·C Tête d’Octave à droite. Revers : L · MVSSIDIVS · LONGVS (Lucius Mussidius Longus) Corne d’abondance. BNF 8.04g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Mussidia et Julia Références : RRC 494/15 – B.84 (Julia) – Syd.1101 Descriptif : Après le meurtre de Jules César au début de 44 av.J.-C., Octave, 19 ans, a hérité de l’héritage politique et de la majeure partie de la fortune de son grand-oncle. Les tensions entre Octave et l’ancien bras droit de César, Marc Antoine, ont augmenté jusqu’à ce qu’Octave marche sur Rome avec une armée de vétérans de César en novembre 44 avant JC, provoquant la fuite d’Antoine en Gaule, où il subit bientôt une nouvelle défaite contre Octave à Mutina. Dans la lueur de la victoire à Mutina, le sénat s’est réchauffé à Brutus et Cassius à l’est, et à Sextus Pompée à l’ouest. Ce mépris envers Octave aboutit à son occupation forcée de Rome en mai 43, en vertu de laquelle il extorqua un consulat. Renouvelé en force et en autorité, Octave marcha de nouveau contre Antoine à la fin de 43, mais au lieu de se battre, ils formèrent le deuxième triumvirat avec Lepidus, le gouverneur de l’Espagne et Gallia Narbonensis. Le pacte fut bientôt sanctionné par un sénat terrifié sous le nom de lex titia: Triumviri rei publicae constituendae, (signifiant « Triumvirs pour la réorganisation de la République »). Bien que de nombreuses menaces exigeaient leur attention, les Triumvirs se préparèrent à la guerre contre Brutus et Cassius, qui ravageaient alors les provinces orientales de Rome. Lépide est resté en Italie pendant qu’Antoine et Octave menaient leurs armées à Illyricum pour se préparer à la guerre. Deux batailles ont eu lieu à Philippes en octobre 42, la seconde provoquant la victoire des Triumvirs et la mort par suicide de Brutus et Cassius. Ce portrait aureus, et ceux de Marc Antoine et Lépide ont été frappés dans l’année orageuse de 42.  Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Mussidia n’est connue que par les monnaies de L. Mussidius Longus, fils de T. Mussidius Longus. On ne sait rien sur la vie de ce personnage qui fut monétaire en 711 et 712 (43-42 av. J.-C.) en même temps que P. Clodius M. f., L. Livineius Regulus et C. Vibius Varus. Outre les monnaies qui n’ont que son nom, L. Mussidius en a fait émettre qui portent les noms : 1° de Jules César, déjà mort quand elles furent frappées ; 2° de Lépide; 3° de Marc Antoine; 4° d’Octave. L. Mussidius Longus prend sur plusieurs médailles le titre de quatuorvir chargé de la fabrication des espèces d’or.La couronne, au revers des deniers n. 1, 2, 3, est la couronne d’épis attachée par des bandelettes de laine blanche, des frères Arvales. Sur le denier n. 4, on voit la tête caractéristique de Fulvie avec les attributs de la Victoire; nous avons déjà expliqué la présence du portrait de la première femme de Marc Antoine, sur les médailles 2. La tête de la Concorde sur les deniers n° 5 et 6, figure sur un grand nombre de monnaies contemporaines; nous rappellerons seulement que la Concorde avait un temple in arce, bâti dès l’an (217 5 37 av. J.-C.) et qu’on célébrait la fête de cette déesse le 5 février. On voit souvent aussi, sur les médailles de la fin de la république, au milieu des guerres civiles, le caducée, symbole de la paix, tenu par deux mains jointes. La tête radiée du Soleil (n° 7) se rencontre aussi sur des monnaies de Marc Antoine frappées en 711 (Antonia, 28 à 31). Mais le type le plus intéressant est celui du revers des pièces n. 6 et 7, bien qu’il ne soit pas encore clairement expliqué. Le nom de Cloacina (de cluere, purgare), inscrit sur le vaisseau, est le surnom de Vénus expiatrix, et prouve que nous sommes en présence du monument élevé à cette déesse non loin de l’enceinte des comices. On racontait que ce sanctuaire avait été érigé par les Romains et les Sabins portant des branches de myrte en signe de réconciliation, après le rapt des Sabines et le combat qui s’ensuivit. Vénus Cloacina dont les attributs avaient beaucoup de rapport avec ceux de la Concorde, pouvait donc être très opportunément invoquée durant la période des guerres civiles. Les deux personnages debout sur le vaisseau, et dont l’un tient une branche de myrte, sont Romulus et Tatius, le roi des Sabins. Galerie (aureus classés par ordre décroissant de masse) British Museum: R.9142 Source : British Museum Poids : 7.99g