Denier SEGVSIAVS ARVS des Ségusiaves
Avec cet article, je vous propose ma lecture de ce denier très différente de ce que j’ai pu lire notamment au niveau de l’iconographie. Cette monnaie est attribuée aux Ségusiaves, peuple gaulois dont le territoire se situait dans l’actuelle région du Forez et s’étendait initialement sur les actuels départements de la Loire et du Rhône, ainsi qu’une petite partie de l’Ain, de la Saône-et-Loire et de l’Isère. Leur capitale était le Forum Segusiavorum, aujourd’hui Feurs, à partir de 20 ou 15 av. J.-C.. Les indices d’une localité avant cette période sont minces, cependant il semble que la région de Feurs ait été l’emplacement d’un carrefour commercial longtemps avant la date retenue pour sa fondation, et Feurs fut peut-être elle-même l’emplacement d’un sanctuaire fortifié en bord de fleuve. (1) Carte approximative du territoire ségusiave à la fin de l’indépendance. Les doutes principaux concernent les frontières Nord et Est. Descriptif actuel : AVERS Titulature avers : SEGVSIA-V-S.Description avers : Buste drapé et casqué à droite, la légende devant le visage. REVERS Titulature revers : ARVS.Description revers : Hercule (?) debout et nu, la massue dans la main droite ; à sa gauche, un petit personnage, encapuchonné dans un long manteau ; légende entre la massue et le corps d’Hercule. Voici ma lecture de l’avers : J’ai pu lire quelques descriptifs « Tête casquée de Roma ou de Mars ». Hors, quand on observe au niveau de l’oreille, nous apercevons une rouflaquette, attribut masculin que l’on retrouve bien plus chez Mars que chez Roma. 🙂 De plus, je note une forte ressemblance avec le droit du denier de Publius Fonteius Capito comme vous pouvez voir ci-contre, le casque, la rouflaquette et même le trophée sur l’épaule de Mars. Denier Fonteia – Publius Fonteius Capito Lecture du revers : Matthieu Poux dans ces notes d’iconographie ségusiave (2), estime que ce revers serait inspiré de celui du denier de Caius Antius Restio. Hors, bien que nous trouvons de nombreuses similarités entre ces deux revers, Hercule en mouvement, la léonté et la massue. Mais, il est à noter toutefois l’absence de trophée et la massue pointée vers le haut. Denier Antia – Caius Antius Restio Voici ma proposition de lecture du revers probablement inspiré par le denier de Caius Vibius Varus. Certes, comme vous pouvez le remarquer, l’Hercule de Caius Vibius Varus est fixe et n’est pas en mouvement. Mais à la différence du denier Antia, la massue est dirigée vers le bas et un détail que je trouve troublant est la présence de cette légende ARVS sur ces deux revers. Si nous extrapolons cette hypothèse, le bras plié d’Hercule pourrait former le V de VARVS. Le revers du denier Segusiaves présente sur sa droite un personnage plus petit qu’Hercule que l’on ne retrouve pas sur les deux deniers de la République. Le fait qu’il soit placé sur un piédestal laisse à supposer qu’il s’agisse d’une statue. D’ailleurs, Hercule qui s’appuie sur sa massue pourrait être aussi un motif statuaire comme l’Hercule Farnèse que nous trouvons sur le denier de Scipion. Denier Vibia – Caius Vibius Varus Descriptif proposé : AVERS Titulature avers : SEGVSIA-V-S.Description avers : Buste drapé et casqué de Mars à droite, lance sur l’épaule, la légende devant le visage. REVERS Titulature revers : (V) ARVS.Description revers : Hercule debout et nu, la massue dans la main droite ; la léonté sur le bras gauche ; à sa gauche, un petit personnage, encapuchonné dans un long manteau ; légende entre la massue et le corps d’Hercule. Nota : Cette lecture ne prétend pas se substituer à celles qui ont été proposées précédemment. Sources : 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9gusiaves 2- D’Arar à Plancus : notes d’iconographie ségusiave – Matthieu Poux
Réflexions sur le denier KALETEDOY DT 3193
Je vous propose avec cet article une lecture différente et « républicaine » de cette superbe et rare monnaie. J’utiliserai la dénomination de denier pour cette monnaie alors que son poids, inférieur à deux grammes, semble être équivalent au quinaire romain, mais la présence de la marque de valeur X au droit indique donc le contraire. Je ne reviendrai pas non plus sur l’attribution donnée aux Lingons…. Si les deniers KALETEDOY, toutes classes confondues, sont abondants, les exemplaires avec la tête à droite sont bien plus rares. Il s’agit vraisemblablement des premières monnaies de cette série. Descriptif du droit Tête casquée à droite, marque de valeur X sous la nuque, trois mèches de cheveux sur l’épaule Il est évident que cet avers est très largement inspiré des deniers de la république romaine, allant même jusqu’à copier la marque de valeur X. Nous retrouvons en effet la tête casquée, les mèches de cheveux et la boucle d’oreille de Roma. Denier pour Sextus Atilius Serranus Descriptif du revers Cheval bridé à droite, entouré d’une légende Le cheval est représenté bridé et peut-être même sanglé, cette représentation entraine une première interrogation qui est l’absence de cavalier. Nous retrouvons en effet pour la république romaine des revers représentant un cheval seul à la différence qu’il est libre. Didrachme anonyme 230-226 B.C. Le point qui interpelle le plus sur ce denier est cette fameuse légende et je suis toujours autant surpris par la retranscription des légendes. Les celtes ont effectué de nombreuses imitations de denier de la république, et il faut bien avouer qu’autant ils étaient très doués pour copier les motifs, autant ils y seraient beaucoup moins pour retranscrire les lettres. Imitation du denier serrartus Claudia A gauche, une imitation « barbare »et à droite l’original. Victoire et les chevaux sont plutôt bien réalisés comparé à la légende…… Revers original du denier serratus Claudia La légende ΚΑΛΕΤΕΔΟΥ SVLA Denier pour Publius Cornelius Sulla D’après de nombreux écrits, il s’agirait d’un « mélange d’alphabets », celui du grec et du latin. La légende latine S(VL)A aurait été inspiré par le revers du denier de Publius Cornelius Sulla. Pour ma part, je ne suis pas vraiment convaincu par la lecture d’une légende latine S(VL)A. Comme vous pouvez le voir avec cette superposition de ces deux légendes, certes nous pouvons noter quelques ressemblances amis faudrait-il seulement lire la légende du denier celte avec un miroir! Au-dessus, légende original S(VL)A; au-dessous « l’imitation celte ». Autre revers DT 3193 De plus, il semblerait que la lecture proposée soit incomplète, comme vous pouvez le voir sur cet autre denier, une partie de « lettre » est présente sous les sabots arrière du cheval. Conclusion Je ne suis pas de l’avis de croire que les celtes étaient des barbares et des analphabètes. Comme vous avez pu le lire ci-dessus, ils savaient bien reproduire, entre autre, la tête de Roma et les chevaux sur leurs deniers, alors pourquoi ne seraient-ils pas capable de reproduire des lettres latines sur des monnaies officielles? Nous savons que des dialectes celtes locaux ont vraisemblablement existé, mais n’ont pas laissé de traces tangibles. Pourquoi ne pas envisager que les celtes aient pu emprunter aux Grecs un alphabet qu’ils ont adapté à la sonorité de leurs langues, comme ont pu le faire les étrusques ? N’hésitez pas à commenter cet article si vous voulez faire part de votre opinion sur ce denier.
Bronze Tatinos des Rutènes et les deniers Titia et Marcia
Présentation des Rutènes Les Rutènes – latin Ruteni – sont un peuple de la Gaule celtique du sud du Massif central. Leur territoire s’étendait sensiblement sur les actuels départements du Tarn et de l’Aveyron, délimité par le plateau de l’Aubrac au nord et les confins de la Montagne Noire au sud. Les Rutènes ont donné leur nom à la ville de Rodez. Un court passage de la guerre des Gaules nous apprend que les Rutènes prirent part à la guerre ayant opposée les romains aux Arvernes et aux Allobroges (122-120 avant J.C.) et qu’ils furent l’un des peuples vaincus lors dans le cadre de la victoire remportée par Quintus Fabius Maximus. C’est probablement en conséquence de cet engagement que Rome a annexé la partie méridionale de leur territoire. (2) En 52 avant J.C., Vercingétorix dépêcha Lucterios chez les Rutènes pour les convaincre de rejoindre l’insurrection et d’attaquer la province romaine. Après l’assemblée générale des Gaules de Bibracte, les Rutènes et Cadurques reçurent comme consigne d’attaquer de nouveau la province, et plus précisément de ravager le territoire des Volques Arécomiques. Par la suite, dans le cadre du siège d’Alésia, les Rutènes fournirent un contingent de 12000 hommes à l’armée de secours. Au cours de l’hiver 52/51 B.C., après la défaite de la coalition gauloise, César installa Caius Caninius Rebilus à la tête d’une légion chez les Rutènes. (2) Entre 49 et 45 B.C., dans le cadre de la guerre civile, César recruta des archers Rutènes pour affronter les légats pompéiens Lucius Afranius et Marcus Petreius en Hispanie. (2) Le droit Nous retrouvons sur ces deux monnaies l’effigie de Mutinus Titius (Priape), faisant allusion au nom de famille Titius. Denier pour Quintus Titius 90 avant J.C. Le revers On notera les similitudes suivantes : Cavalier à droite Présence d’une fleur sous le cheval Représentation du cheval identique Légende sous le cheval. Toutefois, Sur le bronze des Rutènes, on distingue que le cavalier tient un objet en forme de croissant (un torque?) et ceci constitue la seule différence notoire entre ces deux monnaies Denier pour Lucius Marcius Philippus 56 avant J.C. Conclusion Le portrait du priape au droit est fidèlement copié du denier de Quintus Titius. Ce dernier avait certainement choisi cette image divine dont le nom (Mutinus Titius) pouvait offrir quelques similitudes de consonance avec son nom et on peut imaginer que ce fut également le cas pour Tatinos. Le revers est plus difficile à interpréter. Le copie du denier de Lucius Marcius Philippus ne fait aucun doute, à part la présence de cet objet dans la main du cavalier. Est-ce qu’il y a un rapport avec les Marcii, une statue ou un aqueduc? Vu que le denier fut frappé en 56 B.C., le bronze est logiquement postérieur. Bien que les Rutènes aient envoyé un fort contingent de troupes au secours d’ Alésia, il serait étrange qu’un chef en lutte contre Rome ait choisi pour illustrer ses monnaies des thèmes proprement romains. Tatinos a de grandes chances d’être un dirigeant Rutène rallié à Rome après la bataille d’ Uxellodunum. Note 1 – Photo illustration du bronze Tatinos provenant d’une collection privée. Source wikimoneda. 2 – La guerre des Gaules – Jules César
Les similitudes entre le quinaire Giamilos et les deniers Marcia.
Ce très rare quinaire (1), qui ne possède en commun que la légende GIAMILOS avec le bronze du même nom, reprend également plusieurs détails de différents deniers des Marcii. Les noms de Giamilos (ou Giamillus qui connait de nombreux homonymes en épigraphie), Coiaca et Vocunilios (?) proviendraient des Sénons (2). Je vais dans cet article démontrer, images à l’appui, les similitudes existantes entre ces différentes monnaies. Le revers On remarque plusieurs ressemblances entre ces deux monnaies : Présence d’une légende sous le cheval. Cavalier tenant une branche. La posture du cheval est identique (queue mi-dressée, galop, antérieur gauche au-dessus du droit). Présence d’une « fleur » sous le cheval. Sur le denier de Lucius Marcius Philippus, il s’agirait d’une statue qui pourrait avoir été localisée sur le Capitole. Denier pour Lucius Marcius Philippus Le droit Les ressemblances du droit avec un autre denier Marcia sont peut-être moins flagrantes, mais si l’on émet l’hypothèse que ce Giamilos ou Giamillus ait eu un quelconque lien avec les Marcii; on pourrait donc penser que la divinité au droit serait Vénus. En effet, on la retrouve sur un denier de Lucius Marcius Censorinus frappé en 82 avant J.C.. Points de ressemblance entre ces deux monnaies : Tête féminine à droite Tête diadémée Présence d’un collier? (à confirmer sur d’autres exemplaires) Denier pour Lucius Marcius Censorinus Conclusion Simone Scheers voyait au revers une imitation des Dioscures celtibériens qui apparaissent sur les drachmes d’Ampurias (3) (qui furent eux-mêmes inspirés par les deniers pour Caius et Lucius Calpurnius Piso Frugi); mais le revers du quinaire Giamilos est sans aucun doute inspiré par celui du denier de Lucius Marcius Philippus comme démontré ci-dessus. L’inspiration du droit n’est pas vraiment avérée mais la probabilité qu’il s’agisse de Vénus est importante. Ces similitudes posent des questions sur les liens qu’entretenait ce Giamilos ou Giamillus avec les Marcii. Voici le descriptif que je propose pour ce quinaire : Avers : Buste diadémé de Vénus à droite, devant la légende GI(AM)ILOS; grènetis au pourtour. Revers : Cavalier à droite (ou statue équestre?) tenant une branche; sous le cheval une fleur; à l’exergue, légende GI(AM)ILOS. Note (1) : Exemplaire du quinaire GIAMILOS provenant d’une collection privée. 13mm pour 1.6gr (2) : Héloïse Thomas. Les images monétaires des peuples gaulois : figures primitives ou expressions d’une société en mutation ? : l’exemple des Arvernes, Bituriges, Carnutes, Eduens, Lingons, Meldes, Parisii, Senons et Sequanes. Archéologie et Préhistoire. Université de Bourgogne, 2011. Français. <NNT : 2011DIJOL035>. <tel-00921184> (3) : Simone Scheers. Les monnaies de la Gaule inspirées de celles de la Républiques romaine.
Potin au bucrane // Sesterce Antia
1 _ Qu’est-ce qu’un bucrane ? Il s’agit d’une tête de bœuf décharnée, motif ornemental de l’architecture antique, repris à la Renaissance. (Définition du Larousse) Dans l’architecture grecque, les bucranes apparaissent à l’époque hellénistique (propylées de Samothrace, vers 275 av. J.-C.) puis se répandent très vite comme motifs de frise ionique, souvent en rapport direct avec les sacrifices (sur les autels par exemple). Il arrive que le motif représenté ne soit pas le crâne proprement dit mais le décor appliqué sur le museau de la bête sacrifiée. Les bucranes sont le plus souvent reliés par des guirlandes, quelquefois en alternance avec d’autres motifs (rosettes), pour former un décor continu faisant le tour de l’édifice. Or, sur les différentes monnaies représentant des bucranes, on se rend compte que la tête n’est pas décharnée avec la présence des oreilles…. S’agirait-il plutôt, tout simplement, d’une tête de bœuf ?…… 2 _ Représentation du bucrane sur le monnayage la république romaine On retrouve principalement cette tête de boeuf sur deux monnaies, un denier dentelé pour Aulus Postumius Albinus et sur un sesterce de Caius Antius Restio datant de 47 avant J.C. On retrouve au droit de cette monnaie le bucrane « avec des oreilles », avec les cornes ornées de guirlandes. Au revers, nous trouvons un autel allumé et également orné de guirlandes. Très ancienne et d’origine plébéienne, la gens Antia compte parmi ses membres les plus illustres, Sp. Antius qui fut envoyé avec trois autres Romains, en qualité d’ambassadeur, à Lar Tolumnius, roi de Véies, l’an 316 (438 av. J.-C.). Les ambassadeurs furent assassinés et, en souvenir de leur malheur, on leur érigea des statues sur le Forum. Plus tard, les membres, de la gens Antia se fabriquèrent une origine étymologique fabuleuse, imitant en cela, la plupart des plus illustres familles de Rome ; ils se prétendirent issus d’Antiades fils d’Hercule et d’Aglaé. 3 _ Représentation du bucrane sur le potin des Rèmes Ce potin, attribué aux Rèmes, coulé en 40 avant J.C. Droit : Bucrane de face la tête surmontée d’un point et de quatre cercles centrés d’un point ; de part et d’autre, S. Revers : Animal à droite attaquant un serpent. 4 _ Le potin inspiré par le sesterce? Les dates de création proposées pour ces deux monnaies sont assez proches et le sesterce est daté de 47 avant J.C. tandis que le potin 40 avant J.C. Visuellement, bien que ce ne soit pas le même matériau ni la même technique de fabrication, nous retrouvons trois points communs. Les oreilles des bucranes, bien que décharnées, ces têtes possèdent des oreilles. Les guirlandes ou décors entre les cornes du boeuf. Troisième point commun, peut-être moins flagrant, la présent la lettre S présente sur les deux monnaies. Selon vous, peux-t-on avancer l’idée que ces deux monnaies soient liées? N’hésitez pas à laisser un commentaire en bas de cet article.
Quinaire ou unité d’argent Epaticcos // Quinaire Porcia
Le droit du quinaire Eppaticos et le revers du quinaire de Caton d’Utique Descriptif du quinaire Eppaticos (20-40 ap JC.) Avers : TAS CIO V Victoire assise à droite et tenant de la main droite une couronne Revers : EPAT Sanglier courant à droite, un arbre derrière. Historique des Atrébates de Bretagne Dès le 2ème siècle av. J.-C., des Atrébates s’installèrent dans l’île de Bretagne (Sussex, Berkshire, Hampshire…). À la suite de ses défaites sur le continent, Commios s’enfuit en Bretagne, où il devint roi des Atrébates insulaires, comme le raconte Frontin (Strategemata). Les monnaies émises depuis Calleva, l’actuelle Silchester, permettent de déduire qu’il y fonda un nouveau royaume, vers 40. Après lui, ses trois fils se partageront successivement le pouvoir : Tincomarus conjointement avec son père d’abord, puis sur la moitié nord du royaume, tandis qu’Eppillus prend la moitié sud, et enfin Verica, vers 10 de l’ère chrétienne. Le royaume atrébate sera conquis par les Catuvellauni, voisin au nord-est (leur capitale était Verulamium, actuelle St Albans), et leur roi Caratacus. Il est possible que l’exil à Rome de Verica figure parmi les motifs de la conquête romaine. Après la conquête, le territoire atrébate sera englobé dans le royaume de Cogidubnus, entre 43 et environ 80. On estime que c’est vers cette date que la cité passera au stade de municipium. (Source Wikipedia) Eppaticos Epaticcos (latinisé en Epaticcus) est un roi celte qui régna au 1er siècle sur le peuple brittonique des Atrébates, dans le sud-ouest de l’actuelle Angleterre. Connu uniquement par des inscriptions monétaires, retrouvées dans la région de Silchester (actuel comté du Hampshire), il est le fils de Tasciovanos et le frère de Cunobelinos. Il appartient à la lignée des souverains des Catuvellauni et des Trinovantes. Epaticcos a régné sur une faction dissidente des Atrébates et il semble être à l’origine du départ de Verica de l’île de Bretagne pour Rome où son intervention aurait déclenché la conquête de l’île par l’Empereur Claude, en 43 ap. J.-C. L’inspiration du droit de ce quinaire. La ressemblance entre le droit de ce quinaire (ou unité d’argent) et les quinaires et deniers de la gens Porcia est frappante. Nous retrouvons Victoria assise, les ailes déployées, et tenant dans la main droite un objet. Victoria sur le quinaire Atrébates, ne s’appuie sur le dossier d’une chaise mais c’est son bras gauche qui maintient le corps. Il est fort à parier que les monnaies des Porcii, que ce soit de Caton d’Utique ou de son père, ont dus circuler abondamment dans l’ile de Bretagne et ont surement inspirés la gravure du coin de cette unité d’argent. N’hésitez pas à commenter en bas de cet article si vous avez des informations complémentaires.