1053PO – Semis Porcia – Caius Porcius Cato

1053PO – Semis Porcia – Caius Porcius Cato Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite, derrière marque de valeur S. Revers : C. CATO // ROMA (C. Porcius Cato // Rome) Proue de navire à droite, devant marque de valeur S. SITNAM INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 123 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Porcia Référence : RRC 274/2 Le monétaire responsable de cette monnaie est C. Porcius Cato (Caius Porcius Cato). Ce personnage appartient à l’illustre famille plébéienne des Porcii Catones, dont le membre le plus célèbre est sans doute son grand-père. Informations Clés sur C. Porcius Cato Caractéristique Détail Nom Complet Caius Porcius M.f. M.n. Cato Période d’activité Monétaire en 123 av. J.-C. Famille (Gens) Porcia (branche des Catones) Ascendance notable Il est le petit-fils du célèbre Caton l’Ancien (Marcus Porcius Cato Censorinus). Magistrature supérieure Il a été Consul en 114 av. J.-C. Carrière politique Après son consulat, il est proconsul de Macédoine où il subit une défaite contre le peuple Thrace des Scordiques. Il sera ensuite accusé et condamné pour extorsion.
La Columna Minucia : Un Témoignage Énigmatique de l’Histoire Romaine

La Columna Minucia : Un Témoignage Énigmatique de l’Histoire Romaine Bien que moins célèbre que d’autres monuments de la Ville Éternelle, la Columna Minucia occupe une place intrigante dans l’histoire de la République et de l’Empire romain. Plus qu’une simple structure, elle symbolise l’ascension et le rôle durable de la gens Minucia dans la vie civique de Rome. L’Origine et la Gloire de la Gens Minucia Pour comprendre l’importance de ce monument, il faut d’abord se pencher sur la famille qui lui a donné son nom. La gens Minucia est une famille plebéienne qui a marqué l’histoire romaine par ses contributions au service public, notamment dans le rôle crucial d’approvisionnement en grain (cura annonae). L’une des figures les plus emblématiques est Lucius Minucius Augurinus, qui aurait été un précurseur dans l’organisation de l’approvisionnement public. Selon Tite-Live, durant une période de famine au Vème siècle av. J.-C., il fut chargé de la distribution de blé à bas prix, s’attirant la reconnaissance du peuple. Denier Minucia – Caius Minucius Augurinus Représentation ou plan archéologique du Porticus Minucia, le portique de distribution du grain, souvent associé à l’emplacement de la Columna Minucia. La Columna Minucia : Un Monument Commémoratif La Columna Minucia, érigée probablement pour honorer cette contribution essentielle, était vraisemblablement située dans ou près du Forum Boarium ou du Campus Martius, des zones historiquement liées au commerce et à la distribution. Fonction Honorifique : Le rôle principal de cette colonne était de commémorer un exploit ou une figure majeure de la gens Minucia, très probablement en lien avec la cura annonae. Ces colonnes étaient des marqueurs publics de vertu civique. Emplacement : Son emplacement précis reste un sujet de débat parmi les topographes romains. Certains indices la lient au Porticus Minucia, un portique lui aussi associé à la distribution de grain (le Porticus Minucia Vetus ou Frumentaria). Symbolisme Numismatique : La colonne a servi de motif sur les monnaies frappées par les membres de la famille, une pratique courante pour les familles nobles soucieuses d’immortaliser leur héritage. Ces monnaies portaient souvent des symboles qui rappelaient les hauts faits de leurs ancêtres. L’Héritage Durable Si la colonne elle-même a disparu de la topographie de Rome, elle survit à travers les textes antiques et la numismatique. Chaque fois qu’une pièce portant le nom de Minucius ou un symbole qui y est associé est découverte, elle nous rappelle indirectement l’existence et la signification de ce monument perdu. La Columna Minucia n’est pas seulement un souvenir d’architecture ; elle est un symbole puissant du système civique romain où le service public, l’approvisionnement du peuple, et la mémoire familiale étaient éternellement entrelacés.
794AN – Sextans Anonyme

788AN – Sextans Anonyme – Dupliquer – [#96243] Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus marque de valeur composée de deux globules. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, à droite marque de valeur composée de deux globules et au-dessus une étoile. Roberto Russo Collection 6.06g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 196/5 Cette pièce est une émission anonyme de la République Romaine. Par conséquent : Il n’y a pas de nom de monétaire individuel (un magistrat monétaire portant son nom) associé à cette frappe. L’autorité émettrice est simplement désignée comme « Star 2 (Republican Moneyer) » dans le catalogue de Crawford (RRC), en référence au symbole (l’étoile) présent sur le revers. Pendant cette période (environ 169 – 158 av. J.-C.), une grande partie des monnaies de bronze (aes) était encore émise sans l’identification personnelle d’un magistrat, utilisant des symboles pour distinguer les séries de frappe. Le symbole de l’étoile servait d’indicateur pour l’atelier ou le collège des monétaires qui supervisait la production à la Monnaie de Rome à ce moment-là.
746FU – Once Furia – Furius Purpurio

746FU – Once Furia – Furius Purpurio Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite, coiffée du casque attique à cimier et triple aigrette; derrière la tête marque de valeur d’un globule. Revers : P(VR) / ROMA Proue de galère tournée à droite, à droite marque de valeur d’un globule. Museum August Kestner 3.91g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Furia Référence : RRC 187/7 Voici les informations principales concernant le monétaire Furius Purpurio : Identité Nom : Furius Purpurio (parfois mentionné sans prénom, mais souvent associé à la famille des Lucius Furius Purpurio). Période d’activité (Monétaire) : Vers 169-158 av. J.-C. Lien familial (Hypothèse) Le monétaire Furius Purpurio est généralement considéré par les numismates comme le fils ou le petit-fils de Lucius Furius Purpureo, une figure politique et militaire importante de la République Romaine qui fut Consul en 196 av. J.-C. La Gens Furia Il appartient à la gens Furia, l’une des plus anciennes et des plus nobles familles patriciennes de Rome, dont les membres ont occupé de très hautes magistratures (comme le consulat) tout au long de la République. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Furius Purpureo. Monétaire vers 540 (214 av. J.-C.) Ce personnage était probablement le fils de L. Furius Purpureo, le consul de 558 (196 av. J.-C.). Nous savons que ce fils fut envoyé en Etolie par le consul P. Sulpicius Galba en 554 (200 av. J.-C.) à l’époque où son père était préteur dans la Gaule Cisalpine. Il a pu remplir les fonctions de triumvir monetalis vers l’an 540(214 av. J.-C.) avec C. Decimius Flavus et A. Spurilius. Les deniers de ces trois personnages ainsi que le denier anonyme avec le symbole de l’écrevisse ont entre eux la plus grande ressemblance. On ne peut confondre les pièces de L. Furius Purpureo fils, avec celles de son père. Ici le nom de Purpureo est abrégé PVR, tandis que les monnaies du père ont le monogramme ou (PVR). Le murex qu’on voit comme emblème monétaire au revers du denier est le symbole du mot Purpureo, car on sait que le murex sert à fabriquer la couleur de pourpre.
670MA – Semis Matia

670MA – Semis Matia Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite ; derrière, marque de valeur S. Revers : (MA) // ROMA (Matienus. Rome) Proue de navire à droite ; devant, marque de valeur S. Vatican Museums 11.9g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 199-170 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Matia Référence : RRC 172/3
Marcus Caedicius : La Voix Oubliée qui Annonça la Catastrophe de Rome (390 av. J-C)

Marcus Caedicius : La Voix Oubliée qui Annonça la Catastrophe de Rome (390 av. J-C) L’histoire de la Rome antique est jalonnée d’exploits héroïques et de signes divins. Mais peu d’épisodes sont aussi traumatisants et symboliques que le Sac de Rome par les Gaulois Sénons en 390 av. J.-C. Parmi les récits qui entourent cette déroute, celui de Marcus Caedicius, un simple citoyen, se distingue : il est celui qui a transmis l’avertissement divin, rejeté, mais finalement prophétique. Le Contexte : Une Rome Sûre d’Elle Au début du IVe siècle av. J.-C., Rome venait de vaincre sa rivale, Véies, et se sentait en pleine expansion. C’est dans ce climat d’orgueil et d’insouciance qu’est apparue la menace gauloise. La ville, alors mal préparée, était sur le point de subir l’une des plus grandes humiliations de son histoire. Selon l’historien Tite-Live, les dieux, dans leur clémence, ne laissèrent pas la cité sans avertissement. L’Avertissement Surnaturel de la Via Nova L’événement qui fit entrer Marcus Caedicius dans la légende se déroula dans le silence de la nuit, sur la Via Nova (Nouvelle Voie), une rue qui passait au pied du Palatin, près du temple de Vesta. Marcus Caedicius était un simple membre de la plèbe — un homme du peuple. Une nuit, alors qu’il rentrait chez lui, il entendit distinctement une voix plus forte que nature, qui lui était directement adressée. Cette voix céleste lui délivra un message glaçant : « Marcus Caedicius, va dire aux magistrats que les Gaulois arrivent. » Caedicius, bien que terrifié, rapporta fidèlement l’avertissement aux tribuns militaires à pouvoir consulaire (les magistrats de l’époque). L’Erreur Fatale des Magistrats L’avertissement du plébéien fut malheureusement ignoré par l’élite. Les magistrats, soit par orgueil, soit parce que Caedicius n’était pas un homme de haut rang, le rejetèrent, jugeant que le message était trop vague, qu’il s’agissait d’une hallucination, ou simplement qu’il ne venait d’aucune source officielle et établie (comme l’interprétation des auspices). L’historien Tite-Live souligna ce mépris : le message fut négligé « à cause de la basse extraction de celui qui le rapportait ». Quelques jours plus tard, en 390 av. J.-C., l’armée romaine fut écrasée à la bataille de l’Allia. La route de Rome était ouverte, et les Gaulois, menés par Brennus, prirent et pillèrent la ville, incendiant la quasi-totalité de celle-ci, à l’exception du Capitole. Buste de Brennus provenant de la figure de proue du cuirassé Brennus (XIXe siècle), Musée national de la Marine. La Réhabilitation et la Légende Ce n’est qu’après le sac que l’avertissement de Caedicius fut réévalué. La voix inconnue fut officiellement reconnue comme un avertissement divin et Marcus Caedicius fut réhabilité. Les Romains se reprochèrent amèrement d’avoir dédaigné le signe céleste par orgueil social. Pour apaiser les dieux et honorer la véracité de son témoignage, un petit autel fut dédié en l’honneur de la Voix (Aius Locutius) à l’endroit exact où Caedicius avait entendu le message, faisant de lui le porteur d’une vérité sacrée. Son histoire est souvent mise en opposition avec celle des oies du Capitole. Denier Anonyme 194-190 avant J.C. Le Lien Numismatique : L’Allusion à la Chouette (Noctua) L’héritage de Marcus Caedicius pourrait avoir été perpétué, non seulement par l’autel, mais aussi par la monnaie, grâce à un jeu de mots ou un surnom. La gens Caedicia (famille Caedicius) a porté le cognomen (surnom) de Noctua, qui signifie chouette en latin. Certains numismates, comme Grueber, suggèrent que ce surnom est directement lié à l’épisode de l’avertissement. La chouette, animal nocturne, est un symbole de veille et de sagesse, faisant écho à l’avertissement divin reçu par Marcus Caedicius pendant la nuit. Le cognomen Noctua est notamment porté par Quintus Caedicius Noctua, consul en 289 av. J.-C. Plus tard, entre 194 et 190 av. J.-C. (période de ce denier), un monétaire de la famille, nommé Caecidius Noctua, a pu frapper des deniers qui portent le symbole de la chouette sur leur revers. Ainsi, la chouette, souvent vue comme le symbole de la sagesse ou de Minerve, devient pour les Caedicii un rappel de l’avertissement manqué, transmis par leur ancêtre Marcus Caedicius, qui aurait dû sauver Rome de la destruction.
Meta

Meta La Meta : l’enjeu crucial des courses de chars romaines Le rugissement de la foule, le tonnerre des sabots, la poussière qui s’élève en nuages… Au cœur de la Rome antique, les courses de chars étaient un spectacle à couper le souffle. Mais au-delà de la vitesse et de l’habileté, chaque course se jouait autour d’un point bien précis, un objet qui était à la fois un repère, un défi et un danger : la meta. Qu’est-ce que la meta ? La meta (au pluriel, les metae) était l’une des deux bornes monumentales placées aux extrémités de la spina, le mur central qui divisait la piste du cirque romain. Ces bornes, souvent de forme conique ou ornementées de statues, marquaient les points de virage obligatoires que les auriges (les conducteurs de chars) devaient négocier à toute vitesse, un après l’autre, pour accomplir les sept tours de la course. Ce n’était pas un simple poteau : chaque méta était un ensemble de trois colonnes, souvent décorées et surmontées d’un cône, symbolisant la nature sacrée de l’événement et son importance dans la structure de la course. Victoriat anonyme La Dernière Prière des martyrs chrétiens Jean-Léon Gérome 1883 Le cœur de la stratégie et du danger Pour un cocher, tourner autour de la meta était l’épreuve la plus difficile et la plus décisive de la course. Le but était de prendre le virage le plus serré possible, au risque de percuter la borne ou les chars adverses. Se coller à la méta permettait de gagner une fraction de seconde cruciale qui pouvait faire la différence entre la victoire et la défaite. Cependant, c’était aussi là que se produisaient les accidents les plus spectaculaires et les plus violents. Les collisions et les bris de chars étaient si fréquents à ces points que la meta est restée le symbole du péril et de la tension extrême qui animaient chaque tour de piste. Une signification durable Le mot latin meta ne désignait pas seulement la borne physique. Il avait aussi un sens figuré, signifiant « objectif », « but », « fin » ou « limite ». Cette double signification a traversé les siècles et se retrouve dans de nombreuses langues. En français, la « méta » désigne aujourd’hui un but à atteindre, une fin de course, un objectif. Ainsi, la meta était bien plus qu’une simple borne de virage. Elle était le point névralgique du spectacle, l’endroit où le destin des coureurs et des équipes se jouait, un symbole de la fin d’un tour et du but à atteindre, qui a laissé une empreinte durable dans notre vocabulaire.
Sidus Iulium

Sidus Iulium « Sidus Iulium » est un terme latin qui signifie « l’étoile de Jules ». Il fait référence à la comète qui est apparue en juillet 44 av. J.-C., peu de temps après l’assassinat de Jules César. L’apparition de cette comète, visible pendant sept jours, fut interprétée par les Romains comme un signe de la déification de César. Ils croyaient que c’était l’âme de César montant vers les cieux et qu’il était devenu un dieu. Voici les points clés concernant le Sidus Iulium : Un signe de divinité : La comète, également connue sous le nom de « Comète de César » ou Caesaris astrum, fut un élément crucial de la campagne politique menée par Octavien (futur empereur Auguste) pour honorer César et renforcer sa propre position en tant qu’héritier. En s’associant à Jules, désormais divinisé, Octavien légitimait son pouvoir et sa connexion divine. Représentation symbolique : Le Sidus Iulium est devenu un symbole proéminent sur les pièces de monnaie et les statues romaines. Une étoile ou une comète était souvent représentée au-dessus de la tête d’une statue du César divinisé (Divus Iulius). Cette représentation visuelle renforçait l’idée de son apothéose. Récits littéraires : La comète fut décrite par de célèbres auteurs romains, comme Pline l’Ancien et le poète Virgile, qui ont souligné sa brillance et sa signification. Impact historique : Le Sidus Iulium a joué un rôle majeur dans le paysage religieux et politique de Rome. Il a fourni une justification puissante et populaire à la déification de César, une décision initialement controversée, mais qui est finalement devenue un élément fondamental du culte impérial sous Auguste. Le Temple du Divin Jules (Templum Divi Iulii) fut construit sur le Forum romain en son honneur, et une statue de lui, ornée d’une étoile, y fut érigée. Denier Auguste
Clipeus Virtutis

Corona Civica – Dupliquer – [#188848] Un Clipeus Virtutis (qui signifie « bouclier de la vertu » en latin) était un bouclier en or décerné par le Sénat romain à Auguste, le premier empereur romain, en 27 av. J.-C. Ce bouclier était un symbole des vertus qu’il était censé posséder : Virtus (courage ou valeur) Clementia (clémence ou miséricorde) Justitia (justice) Pietas (piété ou sens du devoir) Le Clipeus Virtutis fut placé dans la Curie Julia, le siège du Sénat romain, en tant qu’honneur public. Cet acte faisait partie du processus par lequel le Sénat a officiellement reconnu l’autorité d’Auguste et son rôle dans le rétablissement de la paix et de la stabilité de la République romaine. Il symbolisait sa position unique de chef dont le pouvoir était enraciné dans ces qualités morales, plutôt que dans la seule force militaire. Aureus Auguste
Corona Civica

Corona Civica La corona civica (couronne civique) était une décoration militaire d’une grande distinction dans la Rome antique. Il s’agissait d’une couronne de feuilles de chêne décernée à un citoyen romain qui avait sauvé la vie d’un autre citoyen romain au combat. Voici les points essentiels concernant la corona civica : Aureus Auguste Les critères d’attribution : Pour recevoir la corona civica, un soldat devait remplir des conditions très spécifiques. Il devait sauver la vie d’un camarade citoyen, tuer l’adversaire de cet ennemi lors d’un combat au corps à corps, et tenir la position sur laquelle l’acte avait eu lieu le même jour. Un point crucial était que le citoyen sauvé devait confirmer personnellement l’acte de bravoure. Symbolisme : Le chêne était un arbre sacré pour Jupiter, le dieu principal des Romains, et il symbolisait également la force et la résistance. La couronne de feuilles de chêne représentait la valeur accordée à la vie d’un citoyen romain et le devoir d’un soldat de protéger ses camarades. Privilèges : La corona civica s’accompagnait de privilèges considérables. Le récipiendaire était exempté de tous les devoirs publics, une exemption qui s’étendait à son père et à son grand-père paternel. Il était également autorisé à porter la couronne lors de tous les événements publics et se voyait attribuer une place spéciale à côté des sénateurs. Importance historique : La corona civica était une part essentielle de la culture romaine, car elle mettait en lumière le lien entre la valeur individuelle et le devoir civique. C’était une manière de reconnaître et de récompenser les actes désintéressés qui bénéficiaient à la communauté. Le plus célèbre récipiendaire de la corona civica fut le premier empereur romain, Auguste, qui reçut cet honneur pour avoir mis fin aux guerres civiles qui avaient déchiré la République. La couronne devint un symbole de son autorité et de son rôle de « sauveur » du peuple romain.