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2562AU – Aureus Auguste

Avers : AVGVSTVS (Auguste) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : S P – Q R Victoria debout avec les ailes déployées, regardant à sa droite et tenant le bouclier inscrit CL V. Légende SPQR en deux parties, de chaque coté de Victoria. Numismatica Ars Classica 7.88gr Indice de rareté Atelier Colonia Patricia? Datation : 19 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : Non référencé par le RIC Avant qu’Auguste ne visite Lugdunum en 16 av. et y établit la principale monnaie impériale pour la monnaie des métaux précieux, il y avait plusieurs monnaies impériales en activité en Espagne. Bien qu’il y ait encore beaucoup de choses inconnues sur ces ateliers, pour des raisons stylistiques et historiques, il semble qu’il y en ait eu au moins deux, voire trois, et qu’ils étaient très probablement situés dans les centres romains importants d’Emerita et de Tarraco. Les thèmes présentés au revers de ces émissions espagnoles sont typiquement de nature militaire – tout comme sur la pièce proposée ici qui vante la victoire d’Auguste sur Marc Antoine et Cléopâtre à Actium au moyen du clipeus virtutis, le bouclier d’or de la vaillance décerné au empereur en 26 av. par un Sénat romain très reconnaissant et quelque peu flagorneur – ce qui n’est pas étonnant étant donné que l’Espagne accueillait quatre légions à cette époque. La grande abondance d’émissions impériales d’or et d’argent provenant des monnaies espagnoles à cette époque était due aux nombreuses mines d’or et d’argent idéalement situées dans toute la province. Seul deux exemplaires connus, celui de l’article s’est vendu à 150000 CHF.

2561AU – Aureus Auguste

Avers : S P Q R CAESARI AVGVSTO Tête nue d’Auguste à droite. Revers : QVOD VIAE MVN SVNT Double arc de triomphe sur viaduc, Auguste en quadrige couronné par la victoire. CNG 7.88gr Indice de rareté Atelier Colonia Patricia? Datation : 18-17 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : Non référencé par le RIC Descriptif : Cet aureus fait référence aux vastes mesures prises par Auguste pour améliorer le système routier en Italie. La représentation au revers peut être celle du pont Milvian qui portait la Via Flaminia, la grande autoroute du nord de l’Italie, à travers le Tibre juste au nord de Rome. L’historien Dio Cassius enregistre l’érection de « statues sur des arcs sur le pont du Tibre » en commémoration de la munificence de l’empereur en finançant personnellement les travaux réalisés sur la Via Flaminia. Je n’ai observé que deux exemplaires de cet aureus, un exemplaire d’une collection privée et autre mis en vente par CNG en 2008 (vendu 12000 Dollars, Triton XI).

Le lion de Némée

1 – Introduction Je vous propose avec cet article de découvrir les différents types d’iconographie du premier des travaux d’Hercule: Le lion de Némée. Pour rappel : Héraclès reçut d’Erysthée l’ordre de tuer le lion de Némée. A Némée, une ville du Péloponnèse, vivait un lion qui ravageait la région. Ce lion était le fils du géant Typhon et du serpent Echydna. Cette bête avait la particularité d’avoir une peau qu’on ne pouvait endommager. On ne pouvait donc l’atteindre avec une flèche ou une lance. Pour en venir à bout, Héraclès l’accula dans une grotte, l’attrapa au cou et l’étouffa. Après l’avoir tué, il voulut récupérer sa peau et l’utiliser comme une cuirasse. Mais rien à faire, il était impossible de l’entailler. Héraclès qui n’était pas idiot, songea alors à utiliser les propres dents de l’animal pour découper la peau. Ce procédé fonctionna. 2 – Statère de Mysie atelier Cizique _ 450 à 350 B.C. BnF 16.00g BnF 16.00g Il s’agit, à ma connaissance, de la première représentation du premier travaux d’Hercule. Celui-ci est représenté à l’avers, agenouillé à droite et étouffant le lion du bras gauche en s’aidant du droit. Le thon, que l’on trouve sous Hercule, était le symbole de Cyzique à partir du milieu du VIe siècle avant JC, lorsque la ville commença à frapper des statères d’électrum et que les fractions qui circulaient si largement que le terme générique pour un statère devint un cyzicène. Le commerce de la pêche était essentiel à l’économie de Cyzique et il est probable que le thon soit devenu une forme de monnaie avant la monnaie, qui est devenue un symbole de la monnaie après l’invention de la monnaie dans la Lydie voisine. Les aventures du puissant Hercule peuvent être retrouvées sur les monnaies de la Grèce antique et de Rome, et les statères de Cyzique ne sont pas différents. L’histoire épique de Jason et des Argonautes raconte l’atterrissage du navire des héros sur l’île de Cyzique où ils furent chaleureusement accueillis par le roi Cyzique. Après que leur navire soit revenu par erreur et ait été considéré comme un envahisseur ennemi, une bataille s’ensuivit entraînant la mort du roi qui fut tué soit par Jason, soit par Hercule. Ce type, avec Hercule dans l’un de ses travaux au-dessus du symbole de la monnaie de l’île, est un délicieux exemple de la fusion du mythe, de l’histoire et de la culture sous forme de monnaie. 3 – Octobole de Sicile (Euainetos) atelier Syracuse _ vers 400 B.C. BnF 5.78g BnF 5.78g Sur cette monnaie, Hercule est accroupi à droite et étrangle le lion à l’aide des deux bras. Auparavant, la monnaie d’or en Méditerranée occidentale était épisodique et n’était émise qu’en cas d’urgence. Syracuse avait traditionnellement défini les tendances en matière de monnaie en Sicile, il n’est donc pas surprenant qu’elle ait ouvert la voie en matière d’émission d’or. Le besoin d’une telle quantité de pièces d’or devait être militaire, et nous pouvons supposer que ces pièces étaient utilisées pour payer les mercenaires que Dionysios Ier avait embauchés pour promouvoir ses ambitions. Cette monnaie a probablement été introduite vers 400 av. et semble avoir été frappé en parallèle avec les décadrachmes en argent des types Kimon et Euainetos. On ne sait pas pourquoi l’iconographie Héraclès et du lion de Némée a été introduit avec cette monnaie, bien qu’il puisse être emblématique de la lutte grecque contre les Carthaginois, le lion étant le symbole de cette culture. 4 – Statère d’argent de Lucanie atelier Héraclée _ 390 – 340 B.C. BnF 7.64g BnF 7.64g Sur cette monnaie, Hercule est représenté debout, légèrement courbé à droite et étranglant de ses deux bras le lion. Héraklée en Lucanie était une fondation commune des Tarentins doriens et des Thuriens ioniens (athéniens) sur le golfe de Tarente en 432 avant JC. Bien qu’elle ait pris de l’importance principalement sous le patronage de Taras, la double origine de la ville était fréquemment annoncée sur la monnaie d’Héraclée. Une tête d’Athéna semblable à celle trouvée sur la monnaie de Thourioi et faisant allusion aux origines athéniennes de cette ville apparaît sur l’avers tandis qu’Héraclès est représenté tuant le lion de Némée au revers. Le héros sert à la fois d’insigne de la ville portant son nom et de symbole des Grecs doriens dans leur ensemble puisque tous les Doriens font remonter leur ascendance aux fils d’Héraclès. 5 – Statère d’argent de Cilicie atelier Tarse _ 370 B.C. BnF 10.49g BnF 10.49g Sur cette monnaie, Hercule est représenté agenouillé à gauche et étranglant de ses deux bras le lion. Alors que la plupart des émissions inscrites frappées à Tarse au IVe siècle avant JC ont tendance à porter des légendes araméennes nommant le satrape perse sortant de Cilicie, ce statère présente une légende grecque qui l’identifie comme une « [pièce de monnaie] tarsique ». Cette légende en fait une question essentiellement civique, même si elle a presque certainement été produite avec l’accord de Datames, le satrape au pouvoir au moment où la pièce a été frappée. Le revers représentant Héraclès étranglant le lion de Némée est bien plus approprié à la ville cilicienne de Mallos qu’à Tarse et en effet des types très similaires y furent frappés aux Ve et IVe siècles avant JC. Lorsque cela est combiné avec la prédominance des légendes grecques sur les pièces de monnaie de Mallos, on se demande si cette pièce n’a pas pu être frappée à Mallos au nom de Tarse, bien qu’il soit difficile de penser à une raison pour laquelle cela pourrait se produire. On ne sait pas non plus pourquoi le type d’avers représentant la tête d’Héra semble être étroitement calqué sur les représentations d’Héra trouvées sur les émissions d’Amisos (comme la refondation athénienne du Pirée) frappées à la fin du Ve et au début du IVe siècle avant JC. 6 – Hémidrachme de Théssalie atelier Oeta _ 360 – 340 B.C. BnF 2.66g BnF 2.66g Sur cette monnaie, la tête du lion est représentée tournée de

475AN – Semis Anonyme

475AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus un oiseau sur un gouvernail et à droite marque de valeur S. Andrew McCabe 14.62g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 117B/2 Le semis est une monnaie romaine antique. Créée sous la République romaine, elle vaut la moitié (préfixe latin semi demi) d’un as de bronze. Elle suit les dévaluations pondérales de l’as et cesse d’être produite au ier siècle. L’appellation semis revient à la fin du ive siècle pour désigner la moitié du solidus d’or, puis du nomisma byzantin. Émis par l’atelier monétaire de Rome au cours du iiie siècle av. J.-C., le semis est une pièce de bronze coulée puis frappée valant la moitié d’un as libralis, qui pesait une livre romaine soit environ 320 grammes. Le semis est identifié par la marque S, abréviation de semi, pour une demi-livre, ou par six points, pour six onces, sachant qu’une livre correspondant à douze onces. Vers 250 av. J.-C., l’as et par conséquent le semis subissent une réduction pondérale, passant à environ 260 grammes pour l’as, le semis et les autres sous-multiples connaissent une diminution proportionnelle. Sporadiques pendant le iie siècle av. J.-C., les frappes de semis à Rome s’arrêtent en 82 av. J.-C. avec la fermeture de l’office responsable des émissions de monnaie en bronze. Des émissions pour l’usage local sont autorisées, en Espagne (comme à Atelier monétaire de Contrebia Belaisca) et en Gaule narbonnaise, selon l’étalonnage romain. En 19 av. J.-C., la réforme monétaire d’Auguste organise une hiérarchie cohérente des diverses espèces. La frappe du semis reprend comme petite monnaie destinée au commerce local. Le cuivre remplace le bronze pour sa fabrication.

1828FU – As Furia – S. Furius

1828FU – As Furia – S. Furius Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : S. F(VR)I / ROMA Proue de galère tournée à droite; à droite marque de valeur I. Andrew McCabe 29.1g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 199-170 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Furia Référence : Non référencé

644AN – Sextans Anonyme

644AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus deux globules. Revers : ROMA Proue de galère à droite (rostre) ; à droite deux globules, au-dessus un dauphin. Andrew McCabe 9.62g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 179-170 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : Non référencé par Crawford

915RE – Quadrans Renia – Caius Renius

915RE – Quadrans Renia – Caius Renius Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : C. RENI. ROMA  (Caius Renius. Rome) Proue de navire à droite; au-dessus, un bouc. Andrew McCabe INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 138 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Renia Référence : RRC 231/3 La monnaie en illustration est une photo adaptée et colorisée de BAHRFELDT, M. von. Nachtrage und Berichtigungen zur Munzkunde der Romischen Republik im Anschluss an Babelon’s Verzeichnis der Consular-Munzen. Bande 3. Hildesheim 1919, ex NZ 1918 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Renia est à peu près inconnue dans l’histoire de la république, en dehors de la numismatique; pourtant, on a trouvé sur les ruines de Lanuvium une inscription très ancienne qui mentionne un certain C. RENNIVS C. F. LAETVS. Sous l’empire, il y avait une famille dont le nom s’orthographiait Rennius. Borghesi pense que les Rennii de l’époque impériale pourraient bien descendre de l’ancienne famille Renia. Le monétaire C. Renius exerça sa charge environ vers l’an 600 (154 av. J.-C.); comme l’histoire de sa famille n’est pas connue, le type du revers de son denier est difficilement explicable. Borghesi y reconnaît le bige de la Junon de Sparte, appelée  (qui mange des chèvres), mais Mommsen  objecte avec raison qu’on ne comprendrait pas pourquoi cette divinité figurerait sur une monnaie romaine. On ne peut guère non plus songer, ainsi que l’a démontré Minervini à, une étymologie grecque du mot Renius, le mot grec signifiant brebis. Cavedoni croit donc qu’il faut voir dans le revers de cette médaille le bige de Junon Caprotina. C’est à Lanuvium que cette divinité qu’on représente souvent coiffée d’une peau de chèvre, avait son sanctuaire; ce fait rapproché de l’inscription citée plus haut et trouvée sur les ruines de Lanuvium nous porterait à croire que la gens Renia était originaire de cette vieille cité italiote ; en plaçant le type de Junon Lanuvienne sur son denier, le monétaire C. Renius n’a fait que rappeler l’antiquité de sa famille, comme l’ont fait les Papii et les Thorii, originaires, eux aussi, de Lanuvium. Le bige de boucs sur le denier de C. Renius a quelque rapport de fabrique avec le bige de Centaures au revers du denier de M. Aurelius Cota et le bige de cerfs au revers du denier anonyme avec le croissant.

856JU – Once Junia – Caius Junius

856JU – Once Junia – Caius Junius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Roma à droite, derrière un point. Revers : C. IVNI. ROMA  (Caius Junius. Rome) Proue de navire à droite, devant la proue, un point. Andrew McCabe 3.84g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 149 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Junia Référence : RRC 210/7 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Junius C. f. Monétaire vers l’an 550 (204 av. J.-C.) Ce personnage est inconnu dans l’histoire ; il était fils d’un autre Caius, et il a pu être le petit-fils de Q. Junius, tribun du peuple en 439 (315 av. J.-C.), connu pour avoir excité le peuple contre les meurtriers de Sp. Maelius Les types et le style de ses monnaies sont identiques à ceux des monnaies de C. Scribonius Curio et de L. Itius qui ont dû faire partie du même collège monétaire.

997AC – Sextans Acilia – Marcus Acilius

997AC – Sextans Acilia – Marcus Acilius Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, avec le pétase ailé; derrière deux points. Revers : M. ACILI (Marcus Acilius Roma) Proue de navire à droite deux points à droite. Andrew McCabe 2.05g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 130 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Acilia Référence : RRC 255/5 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Acilius M. f. Monétaire vers 625 ( 29 av. J. C.) M. Acilius était, nous apprennent ses médailles, fils d’un autre Mardis. Il fut monétaire vers l’an 625 environ (129 av. J.-C.). Cohen n’a pas admis l existence de ce personnage, parce qu’il a interprété à tort la lettre M comme l’abréviation du prénom Manius porté par d’autres magistrats de la gens Acilia. Mais Manius s’abrège toujours dans les inscriptions NV, M, ou MAN. L’existence de Marcus Acilius est donc certaine, bien qu’il paraisse inconnu dans l’histoire. Toutefois, Boeckh rapporte une inscription grecque qui mentionne un Acilius comme le promoteur d’une loi, en 649 (105 J.-C.), et qui avait été tribun du peuple en 631 ou 632. Cet Acilius dont nous ne connaissons pas le prénom, était peut-être le monétaire Marcus Acilius. D’autre part, une inscription latine contemporaine, mentionne un C. Acilius M. f. qui pourrait bien être le frère ou le fils de M. Acilius M./., le monétaire. Un autre texte épigraphique de l’an 726 environ (28 av. J.-C.) nous donne un M. Acilius M. f. Caninus, questor Urbis, qui est doute sans un descendant du magistrat qui nous occupe ici . Le denier de Marcus, au type de l’Hercule dans un quadrige, paraît faire allusion au sacrifice que l’un des membres de la gens Acilia, Man. Acilius Glabrio, consul en 563 (191 av. J.-C.) offrit à Hercule sur le mont OEta, en l honneur de sa victoire sur Antiochus III, roi de Syrie, et sur les Etoliens; il obtint, en effet, à son retour à Rome, les honneurs du triomphe. Le style du denier de M. Acilius M. f. a beaucoup d’analogie avec celui des deniers de Q. Caecilius Metellus et de M. Vargunteius.

946TR – Once Trebania – Lucius Trebanius

946TR – Once Trebania – Lucius Trebanius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite, coiffée du casque attique à cimier et triple aigrette; derrière la tête, un globule. Revers : L. (TR)EB(AN)I. ROMA  (Lucius Trebanius. Rome) Proue de navire à droite, devant un point. Andrew McCabe 2.29g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 135 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Trebania Référence : RRC 241/6  Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Nous ne pouvons rien dire sur cette famille, qui est historiquement inconnue et qu’il ne faut pas confondre avec la Trebonia. Les monnaies seules nous révèlent son existence en mentionnant L. Trebanius qui, d’après le style et le poids de ses pièces, fut monétaire vers l’an 615 (139 av. J.-C.) et collègue de Aurelius Rufus et de Papirius Carbo. Sur toute la série des monnaies, les lettres TR et AN dans le mot Trebanius, sont liées en monogrammes; les types n ‘offrent rien de remarquable.