Le Temple de Mars Ultor

Le Temple de Mars Ultor Le Temple de Mars Ultor (en latin : Templum Martis Ultoris), ou Temple de Mars le Vengeur, est un temple romain situé dans le forum d’Auguste à Rome. Il fut construit pour commémorer la victoire d’Auguste à la bataille de Philippes en 42 av. J.-C., où il vengea l’assassinat de son père adoptif, Jules César. Construction et Inauguration Vœu d’Auguste : Auguste fit le vœu de construire un temple dédié à Mars Vengeur avant la bataille de Philippes. Inauguration : Le temple fut finalement inauguré en 2 av. J.-C., bien que les travaux n’aient pas été totalement terminés. Emplacement : Il se dresse au fond du forum d’Auguste et est adossé à un grand mur en tuf de 30 mètres de haut, qui séparait le forum des quartiers d’habitation voisins et servait également de coupe-feu. Aureus Auguste Ruine du temple Rôle et Signification Le temple de Mars Ultor n’était pas un simple monument. Il jouait un rôle central dans la vie politique et militaire romaine : Centre militaire : Le Sénat s’y réunissait pour prendre les décisions liées à la guerre et pour ratifier les triomphes. Cérémonies d’État : Il servait de lieu pour de nombreuses cérémonies officielles, notamment celles de l’entrée dans l’âge adulte pour les jeunes Romains qui y recevaient leur toge. Symbole de la vengeance et de la paix : Le temple glorifiait la vengeance d’Auguste et le nouvel ordre qu’il avait instauré. Il contenait notamment les enseignes légionnaires récupérées des Parthes, un événement diplomatique majeur pour Rome. Statues et décorations : À l’intérieur de la cella (la pièce principale), se trouvaient des statues de Mars, Vénus (ancêtre mythique de la famille d’Auguste) et du Divin Jules. Architecture Le temple a été conçu sur un plan octostyle (huit colonnes en façade) et périptère sine postico (des colonnes sur les côtés, mais pas à l’arrière). Il était construit sur une plate-forme surélevée en opus caementicium recouverte de marbre. Il ne reste aujourd’hui que trois colonnes corinthiennes, qui témoignent de la grandeur de l’édifice. Les colonnes, d’une hauteur d’environ 17,7 mètres, étaient faites de marbre de Carrare.
406AN – Semuncia Anonyme

406AN – Semuncia Anonyme Avers : T Tête janiforme des Dioscures, derrière la lettre T. Revers : L Deux chevaux (des Dioscures) galopant, à droite ; au-dessus de chaque cheval, une étoile; en exergue la lettre L. SITNAM 2.55g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 98A/8 La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce.
403AN – Quadrans Anonyme

403AN – Quadrans Anonyme Avers : L Tête de Mercure à droite, au-dessus marque de valeur composée de trois globules posés verticalement, au-dessous lettre L. Revers : T / ROMA Proue de galère à droite (rostre); au-dessous marque de valeur composée de trois globules, à droite la lettre T. SITNAM 9.2g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 98A/5 La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce. Quant à lettre T est une marque d’atelier, ou « marque de la monnaie », qui permettait d’identifier l’atelier de frappe ou le magistrat monétaire responsable de l’émission.
Dolabella

Caducée – Dupliquer – [#5686] La Dolabella : un outil rituel de l’époque romaine La dolabella était une petite hache ou hachette romaine, dont la forme était spécifiquement adaptée pour les rites religieux. Contrairement à une hache de travail (la securis), la dolabella était un instrument de cérémonie. Fonction et utilisation : Elle était l’un des instruments les plus importants dans le cadre des sacrifices publics et privés. Son rôle principal était de mettre à mort l’animal sacrifié. Le sacrifice était une cérémonie complexe et hautement ritualisée, et la mise à mort n’était pas un acte de violence brute, mais une étape sacrée du rituel. C’était généralement le rôle du victimarius, un assistant spécialisé, d’utiliser la dolabella ou un couteau de sacrifice (culter) pour accomplir cet acte. Importance symbolique : La dolabella symbolisait l’autorité et la légitimité du rituel. Elle était souvent représentée sur les autels et les monuments funéraires, aux côtés d’autres instruments sacrificiels comme la patera (coupe pour les libations), la simpulum (petite louche) et la praefericulum (cruche). Ces représentations visaient à souligner la pietas (la piété, le respect des dieux) et l’importance du défunt ou de la personne qui avait ordonné le sacrifice. Différence avec la dolabra : Il est important de ne pas confondre la dolabella (hachette de sacrifice) avec la dolabra. La dolabra était un outil polyvalent de l’armée romaine, combinant une hache et une pioche, utilisé principalement par les légionnaires pour la construction des fortifications et des tranchées. Bien que les deux noms soient similaires, leurs fonctions et leurs usages étaient très différents. Denier Anonyme – 209-208 avant J.C. Un nom aussi utilisé pour des personnes et des lieux Le nom « Dolabella » était également un cognomen (surnom de famille) porté par plusieurs membres d’une branche de la gens (famille) Cornelia à Rome. L’un des plus célèbres fut Publius Cornelius Dolabella, gendre de Cicéron et consul suffect en 44 av. J.-C. De plus, il existe des monuments comme l’Arc de Dolabella et Silanus à Rome, construit par les consuls de l’an 10 de notre ère, qui n’a pas de lien direct avec la hache sacrificielle, mais avec les personnes qui l’ont fait ériger.
052AN – Tressis Anonyme

052AN – Tressis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de la déesse Rome à droite coiffée d’un casque phrygien, derrière marque de valeur III. Revers : Anépigraphe Roue à six rayons, entre deux, marque de valeur III. Numismatica Ars Classica 926g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 265 – 222 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 24/1 – Syd. 57 Le nom « tressis » signifie littéralement « trois as », car elle valait trois as, l’unité de base de la monnaie de bronze romaine. La production du tressis pendant la deuxième guerre punique suggère son importance pour les transactions plus importantes durant cette période de dépenses militaires considérables. La Roue à Six Rayons : La signification exacte de la roue est sujette à interprétation. Plusieurs théories existent : Association avec Jupiter : La roue pourrait être un attribut de Jupiter, le roi des dieux romains, symbolisant peut-être sa protection et sa faveur sur Rome. Symbole du mouvement et du progrès : La roue pourrait représenter la croissance et l’expansion de Rome. Référence à des cultes locaux ou des symboles régionaux. Simple motif décoratif ou marque distinctive de l’atelier.
1830AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

1830AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG II (de la deuxième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. Numismatica Ars Classica 8.04g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Référence : RRC 544/X Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO II Cette légion antonienne semble avoir été dissoute et ses troupes se sont retirées ou ont fusionné avec les légions d’Octave après la réforme des armées par ce dernier après sa victoire à Actium.
1492JU – Denier César – Caius Julius Cæsar

1492JU – Denier César – Caius Julius Cæsar Avers : Anépigraphe Tête diadémée de Vénus à droite, portant boucle d’oreilles et collier; derrière le long du cou, petit buste de Cupidon. Revers : CAESAR Trophée gaulois formé d’un casque, d’une cuirasse, de boucliers, de lances et de deux carnyx; au pied du trophée, deux gaulois assis, celui de gauche pleurant, celui de droite, les mains attachées dans le dos. British Museum 4.09g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Espagne Datation : 46 – 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RRC 468/1 – B.11 (Julia) – Syd.1014 Frappé en Espagne, pour un atelier itinérant accompagnant Jules César pendant la guerre d’Espagne contre les fils de Pompée qui se termine par la bataille de Munda en 45 avant J.-C., la défaite du parti pompéien et la mort du fils aîné de Pompée. Pour ce type, M. Crawford a relevé une estimation inférieure à trente coins pour le droit et inférieure à trente-trois coins pour le reversCe denier, frappé au moment de la campagne contre le parti pompéien qui devait se terminer par la défaite de Munda et la mort de Pompée le Jeune en 45 avant J.-C., rappelle la filiation divine de Jules César qui se prétend le fils de Vénus et descendrait de Iule, le fils de Romulus. Le revers renvoie aux victoires sur les Gaulois et au Triomphe de César à Rome où Vercingétorix a figuré avant d’être étranglé dans la prison Mamertine. Ce type est associé au quadruple Triomphe de César dont celui consacré à la victoire sur les Gaulois. Curiosité : imitation barbare dentelée British Museum 3.1g Lieux de découverte (367 exemplaires)
1405FO – Denier Fonteia – Publius Fonteius Capito

1405FO – Denier Fonteia – Publius Fonteius Capito Avers : P.FONTEIVS CAPITO·III·VIR· CONCORDIA (Publio Fonteio Capito Triumvir Concordia, À Publius Fonteius Capito triumvir monétaire, Concordia) Buste casqué et drapé de Mars à droite vu de trois quarts en avant avec le trophée sur l’épaule. Revers : MN – FONT. TR. – MIL (Manius Fonteius Tribunus Militum, Manius Fonteius, tribun militaire) Cavalier bondissant à droite, tenant une javeline de la main droite et terrassant deux guerriers gaulois. British Museum 4.06g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 55 avant J.C. Matière : Argent Gens : Fonteia Références : RRC 429/1 – B.17 (Fonteia) – Syd.900 Ce denier rappelle les exploits de Mn. Fonteius qui avait été gouverneur de Gaule Narbonnaise entre 76 et 73 avant J.-C. M. Harlan, Roman Republican Moneyers and their coins 63 BC. – 49 BC. date ce denier de 54 avant J.-C. Le magistrat monétaire pourrait être Publius Fonteius Capito, père adoptif de Publius Clodus, mais sans preuve. Il pourrait aussi s’agir d’un homonyme ami de Cicéron. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Fonteius P. f. Capito. Monétaire vers l’an 700 (54 av. J.-C.) Ce triumvir monétaire est probablement le personnage nommé P. Fonteius qui adopta P. Clodius Pulcher; il était né vers l’an 675 (79 av. J.- C.). On ne sait presque rien sur sa vie, et les types de ses monnaies sont assez difficiles à interpréter; la légende du droit nous apprend qu’il était fils d’un Publius Fonteius Capito; il remplit les fonctions de triumvir monetalis vers l’an 700 (54 av. J.-C.) ou peu après. Au revers du n. 17 nous voyons une scène qui se rapporte à un fait d’armes glorieux d’un tribun militaire ancêtre du triumvir, appelé Manius Fonteius; mais l’histoire n’a pas conservé le souvenir de cet exploit. Les armes de l’un des guerriers terrassés sont gauloises ou espagnoles. Nous avons déjà dit en décrivant les monnaies de T. Didius que nous manquons de renseignements au sujet de la restauration de la Villa publica par T. Didius, et que nous ignorons également pour quels motifs le monétaire P. Fonteius Capito a rappelé cette restauration sur le denier n. 18.
1328LU – Denier Lucretia – Lucius Lucretius Trio

1328LU – Denier Lucretia – Lucius Lucretius Trio Avers : Anépigraphe Tête laurée de Neptune à droite, le trident sur l’épaule; derrière la tête, marque de contrôle. Revers : L. LVCRETI / TRIO (Lucius Lucretius Trio) Petit génie ailé (Palæmon) chevauchant un dauphin à droite. British Museum 3.82g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 76 avant J.C. Matière : Argent Gens : Lucretia Références : RRC 390/2 – B.3 (Lucretia) – Syd.784 🏛️ Lucius Lucretius Trio Période d’Activité : Il a frappé monnaie aux environs de 76 av. J.-C. (certaines sources l’étendent jusqu’en 74 av. J.-C.). Fonction : Il était l’un des Triumviri Monetales (ou tresviri monetales), l’un des trois magistrats chargés de la frappe des monnaies à Rome. Cognomen (Trio) : Le surnom Trio (qui signifie « trio » ou « trois ») est peu documenté dans les écrits antiques. Il est principalement connu grâce aux monnaies. Référence Astrologique : Le monétaire a frappé d’autres deniers (RRC 390/1) qui font un jeu de mots avec son nom : au revers figure un croissant et sept étoiles (septem triones), qui désignait la constellation de la Grande Ourse et est à l’origine du mot « septentrion ». 👨👩👧👦 La Gens Lucretia Lucius Lucretius Trio appartenait à la Gens Lucretia, une famille romaine très ancienne et éminente : Ancienneté et Statut : La gens Lucretia était l’une des plus anciennes familles de Rome, originellement patricienne, mais qui comptait des branches plébéiennes plus tard. Lien Légendaire : Elle est célèbre dans la légende romaine grâce à Lucrèce (Lucretia), dont le viol et le suicide sont considérés comme l’événement déclencheur de la chute de la monarchie romaine et de l’établissement de la République en 509 av. J.-C. Ancêtres Maritimes : Les types monétaires maritimes qu’il a choisis pour le RRC 390/2 (Neptune, le génie ailé sur un dauphin) suggèrent une possible allusion à un ancêtre qui aurait occupé une charge importante dans la flotte romaine. Certains numismates pensent qu’il pourrait s’agir d’un hommage à C. Lucretius Gallus, qui fut duumvir navalis (magistrat naval) en 181 av. J.-C. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Lucretius Trio. Monétaire vers l’an 680 (74 av. J.-C.) Ce monétaire n’est pas mentionné dans les auteurs; d’ailleurs, le cognomen Trio, dans la famille Lucretia, ne nous est révélé que par les monnaies. L. Lucretius Trio a fait allusion à son surnom en plaçant, au revers d’un de ses deniers, les sept étoiles qui forment la constellation de la Grande Ourse, et qu’on appelait les septem triones, d’où notre mot septentrion. Cette allusion aux astres explique la présence du Soleil personnifié sur ce même denier qui a, ainsi, une analogie frappante avec le denier de P. Clodius M. f. (Claudia, 16). Peut-être le monétaire a-t-il voulu, en même temps, rapprocher la lumière qui vient des astres (lux) de son nom Lucretius, comme le Soleil rappelle le nom d’Aburius, à cause d’amburere, brûler (Cf. Aburia, 6). Ces rapprochements puérils sont bien conformes aux habitudes romaines. Quant à la pièce suivante (n. 3), la tête de Neptune et Cupidon sur un dauphin font supposer que l’un des ancêtres du monétaire a occupé une charge importante dans la flotte romaine. Ce type a beaucoup d’analogie avec celui des anciennes monnaies de Tarente et de quelques autres villes de la Grande Grèce. Dès lors, il est permis de croire que ce type monétaire est consacré au souvenir de C. Lucretius Gallus qui fut créé duumvir navalis avec C. Matienus en 573 (181 av. J.-C.) pour équiper les navires qui devaient conquérir la Ligurie , et qui, préteur en 583 (171 av. J.-C.), reçut le commandement de la flotte dirigée contre Persée, roi de Macédoine. Lieux de découverte (176 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer
1120LU – Denier Lutatia – Quintus Lutatius Cerco

1120LU – Denier Lutatia – Quintus Lutatius Cerco Avers : Anépigraphe Tête masculine à droite, coiffé d’une couronne de chêne, sous le menton marque de valeur (XVI en monogramme). Revers : L. MEMMI (Lucius Memmius) Les Dioscures (Castor et Pollux) debout de face, nus, le manteau flottant sur l’épaule, tenant chacun leurs chevaux par la bride et une javeline verticale. British Museum 3.97g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 109-108 avant J.C. Matière : Argent Gens : Lutatia Références : RRC 305/1 – B.2 (Lutatia) – Syd.559 👤 Quintus Lutatius Cerco (Monétaire) Fonction : Questeur (Quaestor) en 109-108 av. J.-C. Il n’est pas certain qu’il ait progressé davantage dans le cursus honorum (la carrière politique romaine). Commémoration : Par ses émissions monétaires, il rend hommage aux succès de ses ancêtres. Nom sur la monnaie : L’inscription au revers, Q. LVTATI Q (Quintus Lutatius Quinti Filius), confirme son identité et sa filiation. 🏛️ La Gens Lutatia La Gens Lutatia est une famille plébéienne qui s’est hissée au premier plan pendant la période des Guerres Puniques, et est divisée en deux branches principales : les Catuli et les Cercones. Caius Lutatius Catulus (Consul en 242 av. J.-C.) : Il est la figure que la pièce commémore. Il fut le vainqueur décisif de la flotte carthaginoise lors de la Bataille des îles Égates en 241 av. J.-C., mettant fin à la Première Guerre Punique. Le motif du galley (navire) sur la monnaie RRC 305/1 fait directement référence à cette victoire navale. Quintus Lutatius Catulus Cerco (Consul en 241 av. J.-C.) : Frère du précédent, il fut aussi consul et participa à la négociation du traité de paix avec Carthage. Il fut également Censeur en 236 av. J.-C. Quintus Lutatius Catulus (Consul en 102 av. J.-C.) : Un descendant plus tardif et très célèbre, orateur, poète et homme politique influent de la fin de la République. Il fut le collègue de Caius Marius au consulat et partagea avec lui la victoire contre les Cimbres à la bataille de Vercelles en 101 av. J.-C. En frappant ce denier, Q. Lutatius Cerco utilisait son rôle de magistrat monétaire pour glorifier la mémoire de ses illustres ancêtres, notamment le vainqueur des Puniques, renforçant ainsi le prestige politique de sa famille à Rome. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Lutatius Cerco. Questeur vers 610 (104 av. J.-C.) Le questeur militaire Q. Lutatius Cerco était peut-être le fils de Cn. Lutatius Cerco qui fut envoyé comme ambassadeur à Alexandrie en 581 (173 av. J.-C.). Dans tous les cas, ses médailles sont intéressantes en ce qu’elles nous donnent un type peu commun au droit. C’est la représentation de la tête de la déesse Rome, plutôt que celle de Mars jeune; le casque diffère du type ordinaire et ressemble à celui qu’on voit sur les deniers de Ti. Veturius, de C. Poblicius Malleolus, de Q. Minucius Thermus, de A. Manlius, de L. Axius Naso, de L. Aquillius Florus. Le revers nous remet en mémoire la grande victoire navale de C. Lutatius Catulus aux îles Aegates, pendant la première guerre Punique, en 241 (513 av. J.-C.), sur le général carthaginois Hannon. Lieux de découverte (301 exemplaires) Enregistrer Enregistrer