LesDioscures.com

Aemilia

La gens Aemilia, écrite à l’origine Aimilia, était l’une des plus anciennes maisons patriciennes de Rome. La famille proviendrait du règne de Numa Pompilius, le deuxième roi de Rome, et ses membres occupaient les plus hautes fonctions de l’État, depuis les premières décennies de la République jusqu’à l’époque impériale. Les Aemilii étaient probablement l’une des gentes maiores, la plus importante des familles patriciennes. Leur nom était associé à deux routes principales (la Via Aemilia et la Via Aemilia Scauri), une région administrative de l’Italie et la Basilica Aemilia à Rome (1). Origine de la gens Plusieurs histoires ont été racontées sur la fondation des Aemilii. La plus connue était que leur ancêtre, Mamercus, était le fils de Numa Pompilius, qui était également revendiqué comme ancêtre des gentes Pompilia, Pomponia, Calpurnia et Pinaria. Une variante de ce récit a déclaré que Mamercus était le fils de Pythagore, qui aurait parfois enseigné Numa. Cependant, comme l’a fait remarquer Titus Livius, cela n’a pas été possible, car Pythagore n’est né que plus d’un siècle après la mort de Numa et vivait encore au début de la République. (1) (2). Ce Mamercus aurait reçu le nom d’Aemilius en raison de la force de persuasion de sa langue (δι αιμυλιαν λογου), bien qu’une telle dérivation soit certainement une fausse étymologie. Une autre dérivation possible est celle d’un aemulus, « un rival », ou de la même racine. Selon une autre légende, les Aemilii sont descendus d’Aemylos, un fils d’Ascane, quatre cents ans avant l’époque de Numa Pompilius. Une autre version encore raconte que la gens descendait d’Amulius, l’oncle méchant de Romulus et Remus, qui déposa son frère Numitor pour devenir roi d’Alba Longa. Que l’un de ces récits soit vrai, les Aemilii étaient probablement d’origine Sabine. Le praenomen Mamercus est dérivé de Mamers, un dieu adoré par les Sabelli du centre et du sud de l’Italie, et généralement identifié à Mars. Bien que généralement inclus dans les listes de praenomina régulièrement utilisées à Rome, et donc considérées comme latines, les Aemilii et Pinarii étaient les seules familles patriciennes à utiliser le nom. Cette gens fut illustrée notamment par les Paul-Emile, les Scaurus, les Mamercus et les Lépide. Tacite dit encore : « Aemilium genus fecundum bonorum civium » (3). Les monétaires qu’elle fournit à la République sont nombreux, et il est peu de familles dont la numismatique soit historiquement aussi intéressante. Magistrats monétaires 1- Manius Æmilius Lepidus _ 114-113 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1097AE). La légende apposée à cette monnaie est « MN AE-M-ILIO » Denier 2- Lucius Æmilius Lepidus Paullus _ 62 B.C. Ce magistrat fit émettre deux deniers (1375AE) et (1377AE). La légende apposée à ces monnaies est « PAVLLVS LEPIDVS » Denier Denier Précédent Suivant 3- Marcus Æmilius Scaurus _ 58 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier avec deux variantes (1390AE) et (1391AE). La légende apposée à ces monnaies est « M. SCAVR » Denier Denier Précédent Suivant 4- Lucius Æmilius Buca _ 44 B.C. Ce magistrat fit émettre cinq deniers (1524AE), (1527AE), (1529AE), (1530AE), (1531AE), un quinaire (1545AE) et un sesterce (1547AE). La légende apposée à ces monnaies est « L.BVCA » Denier Denier Denier Denier Denier Quinaire Précédent Suivant 5- Marcus Æmilius Lepidus _ 61 B.C. Lépide, cette année-la, fit émettre six deniers (1381AE), (1382AE), (1383AE), (1384AE), (1385AE), (1386AE). La légende apposée à ces monnaies est « M. LEPIDVS » Denier Denier Denier Denier Denier Denier Précédent Suivant 6- Marcus Æmilius Lepidus _ 43-42 B.C. Lépide fit émettre deux deniers (1564AN), (1565AN) et un quinaire (1566AN) avec Antoine. La légende apposée à ces monnaies est « M. LEPID » Denier Denier Quinaire Précédent Suivant 7- Marcus Æmilius Lepidus _ 43-42 B.C. Entre 43 et 42 B.C., Lépide fit émettre sept aureii (1577AN), (1579AN), (1582AN), (1585AE), (1588AE), (1591AE) et un denier (1624AE) à son effigie. La légende apposée à ces monnaies est « M·LEPIDVS·III·VIR·R·P·C » Aureus Aureus Aureus Aureus Aureus Aureus Denier Précédent Suivant Sources : (1) Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, William Smith. (2) Tite-Live, Ab Urbe Condita, i. 18 (3) Tacite. Ann. VI. 27.

Aelia

La gens Aelia, parfois écrite Ailia, était une famille plébéienne à Rome, qui a prospéré à partir du Ve siècle B.C. jusqu’au troisième siècle au moins, une période de près de huit cents ans. L’orthographe archaïque Ailia se trouve sur les pièces, mais ne doit pas être confondue avec Allia, qui semble être une gens distincte. Le premier membre de la gens à obtenir le consulat fut Publius Aelius Paetus en 337 B.C. Cette famille compte dans l’histoire romaine un bon nombre de représentants illustres, sous les noms de Catus, Gallus, Gracilis, Lamia, Ligur, Paetus, Staienus, Stilo, Tubero, etc. Les aelii célèbres sous l’empire Séjan (latin : LVCIVS•AELIVS•SEIANVS), né en 20 av. J.-C. et mort en 31 ap. J.-C., est le préfet de la garde prétorienne de l’empire romain et le citoyen le plus influent de Rome durant le principat de Tibère. As pour Tibère frappé à Augusta Bilbilis. Au revers se trouve une référence à Séjan. Le plus célèbre membre de cette gens est incontestablement le 14ème empereur : Hadrien (Publius Aelius Hadrianus) né le 24 janvier 76 à Italica (près de Séville) et mort le 10 juillet 138 à Baïes. Buste de Hadrien. Musei Capitolini Magistrats monétaires 1- C. Aelius _ 209-208 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (293AE). La légende apposée à cette monnaie est « C(AL) » Denier 2- Aélius _ 211-208 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (451AE). La légende apposée à cette monnaie est « (AL) » Denier 3- Publius Aelius Paetus _ 138 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (920AE). La légende apposée à cette monnaie est « P. PAETVS » Denier 4- Caius Allius Bala _ 92 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1189AE). La légende apposée à cette monnaie est « C. ALLI«  Denier

Acilia

Les Acilii sont les membres d’une ancienne famille romaine plébéienne des plus illustres, dont les branches ont porté les noms suivants : Aviola, Balbiis, Glabrio, Rufus, et d’autres moins connus.

Accoleia

La gens Accoleia, également orthographiée Acoleia, Acculeia, et Aculeia, était une famille plébéienne mineure à Rome pendant la dernière partie de la République. La plupart de ce que l’on sait de cette gens provient de diverses pièces de monnaie et inscriptions. Un seul magistrat monétaire porte le gentilicium ACCOLEIUS, c’est P. Accoleius Lariscolus. Droit et revers du denier de ce magistrat sont liés au lieu de naissance du monétaire, Publius Accoleius Lariscolus, à Aricie, situé à une vingtaine de kilomètres de Rome aux pieds du Mont Albain. Le culte de Diane Nemorensis y était célébré et un temple s’élevait à cet endroit dont les ruines sont toujours visibles aujourd’hui près du lac Nemi. Le temple était entouré d’un bosquet sacré que rappellent peut-être les cyprès au revers. Autel de Diane Nemorensis (1) Magistrat monétaire 1- Publius Accoleius Lariscolus _ 43 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1557AC). La légende apposée à ce denier est « P. ACCOLEIVS LARISCOLVS » Denier Sources : (1) Le lac de Nemi et le sanctuaire de Diane, ILIADE Institut pour la longue mémoire européenne.

Aburia

Les Aburii sont les membres de la gens plébéienne Aburia, une famille de la Rome antique qui viendrait d’Étrurie. Cette famille connait son ascension aux derniers siècles de la République. Le membre le plus connu de celle-ci est Marcus Aburius, préteur pérégrin en 176 B.C.; elle est temporairement éclipsée de la scène politique pendant les guerres civiles, avant un retour dans l’ordre sénatorial à l’époque flavienne. Nous connaissons peu l’histoire de la gens Aburia qui a fourni à la République deux magistrats monétaires, C. Aburius Geminus et M. Aburius Geminus. Le surnom de Geminus fut donné aux Aburii à partir de deux frères jumeaux : C. Aburius, tribun du peuple en 185 B.C., qui fut envoyé en 171 av. B.C. comme ambassadeur en Afrique auprès de Massinissa, pour obtenir des renforts de troupes et des éléphants dont Rome avait besoin afin d’achever la conquête de la Macédoine (1) ; et M. Aburius, probablement le père des deux magistrats monétaires. Il fut tribun du peuple en 187 B.C., préteur en Sardaigne en 176 B.C., et un peu plus tard, enfin, il obtint la « jurisdictio inter peregrinos » (2). Une inscription fut découverte en Etrurie, à Caere, dans un tombeau connu vulgairement sous le nom de tombeau des Tarquins, mentionne une femme nommée Aburia C. f. Rufa (3). Peut-être pourrions-nous induire du lieu de la découverte, que la gens Aburia était d’origine étrusque. Magistrats monétaires 1- Caius Aburius Geminus _ 134 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (957AB), un triens (958AB), un quadrans (959AB), un sextans (960AB) et une once (961AB). La légende apposée à ces monnaies est « C. (AB)(VR)I GEM » Denier Triens Quadrans Sextans Once Précédent Suivant 2- Marcus Aburius Geminus _ 132 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (981AB), un quadrans (982AB), et une once (983AB). La légende apposée à ces monnaies est « M. (AB)(VR)I GEM » Denier Quadrans Précédent Suivant Sources : (1) Tite-Live, Histoire romaine, XLII, 35 (2) Tite-Live, Histoire romaine, XXXIX, 4-5 (3) Etruria Meridionale de Massimo Morandi Tarabella p517

1809QU – Statère Quinctia – Titus Quinctius Flamininus

1809QU – Statère Quinctia – Titus Quinctius Flamininus Avers : Anépigraphe  Tête barbue de T. Quinctius Flamininus à droite. Revers : T·QVINCTI (Titus Quinctius Flamininus) Victoria (la Victoire) debout à gauche, tenant une couronne dans la main tendue à droite et une branche de palmier dans la main gauche. British Museum 8.44g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Grèce Datation : 196 avant J.C. Matière : Or Gens : Quinctia Référence : RRC 548/1a Variante : Légende du revers de bas en haut Référence : RRC 548/1b Numismatica Ars Classica 8.53g Un des témoignages les plus prégnant et prestigieux du passage et de l’oeuvre de Flamininus en Grèce est son monnayage d’or frappé à son effigie. Seuls 10 exemplaires de ces statères nous sont parvenus. Quatre conservés dans les cabinets des médailles de Paris, Londres, Berlin, Athènes, et six dans des collections privées. Ces émissions monétaires reprennent le calibre du statère attique avec un poids moyen de 8,53 grammes. Au droit, on trouve le portrait de Titus Quinctius Flamininus vers la droite, représenté barbu sur le mode du général en campagne, dans la force de l’âge. Les joues sont nettes et bien délimitées, le nez fort et aquilin, le menton fuyant, la pomme d’Adam saillante. Au revers, on trouve une représentation de la déesse Nikè, la Victoire, tenant dans la main une palme du vainqueur, et de l’autre une couronne qu’elle semble poser sur le nom du général inscrit au génitif sous la forme « T. QVINCTI ». Cinq coins différents ont été utilisés pour émettre ces monnaies. F. de Callataÿ suppose que loin d’être simplement une émission honorifique, il s’agissait d’une monnaie qui circulait en dehors des cercles des officiers et dignitaires de l’armée romaine en souvenir de la victoire de 197. Il estime qu’environ 100 000 de ces monnaies d’or furent frappées, mais ce chiffre semble largement exagéré au vu de l’utilité réelle de la monnaie d’or sur le marché de la consommation courante dans l’Antiquité. Ce monnayage fit couler beaucoup d’encre, car il s’agissait de la première représentation d’un général romain sur une monnaie de son vivant. Il faut en effet attendre par la suite l’époque d’activité de Jules César ou de Marc-Antoine pour retrouver une telle représentation personnalisée et portraiturée dans la monnaie romaine. L’influence hellénistique à l’oeuvre dans la conception de cette frappe exceptionnelle ne fait aucun doute chez les historiens modernes, tant et si bien qu’il ne s’agit d’ailleurs pas, selon plusieurs d’entre-eux, d’une monnaie strictement romaine. Ces frappes reprennent en effet beaucoup des canons de la monnaie macédonienne contemporaine, et notamment les émissions de Philippe V de Macédoine, à la différence près que Titus Quinctius ne porte aucun insigne royal, comme le diadème. J. M. C. Toynbee formule même l’hypothèse que les graveurs ayant réalisé le coin étaient en fait issus d’ateliers travaillant pour la dynastie antigonide : au-delà même des ressemblances avec les portraits de Philippe et de ceux – plus tardifs – de Persée, l’imagerie de la Nikè était de fait courante depuis le monnayage d’Alexandre le Grand. La maladresse de réalisation du « Q », ressemblant à un rhô grec, appuie par ailleurs cette interprétation. L’utilisation du type monétaire de la victoire ailée courante chez les souverains macédoniens renvoie selon les historiens à une signification multiple : affirmation et exaltation de ses exploits militaires à Cynoscéphales, affirmation de l’éthos guerrier aristocratique romain (reposant sur la virtus et la gloria), affirmation de sa propre individualité et personnalité grâce au portrait hellénistique dirigée à la fois vis-à-vis des Grecs qui doivent reconnaître son autorité, mais aussi vis-à-vis du Sénat, en tant que jeune imperator. Le proconsul s’inscrit donc dans la lignée des rois hellénistiques sur le plan idéologique, faisant de la victoire militaire la preuve de sa légitimité politique et de la faveur des dieux dans les paradigmes helléniques. (Source Wikipédia) Titus Quinctius Flamininus, (né en 229 av. J.-C.- vers 174 av. J.-C.) est un homme politique et général romain. Issu d’une ancienne famille patricienne de Rome, la gens Quinctia, il entre sur la scène politique au cours des guerres puniques et des guerres de Macédoine. Au cours de sa carrière fulgurante, obtenant le consulat avant 30 ans, il évince Philippe V de Macédoine de Grèce et fait de Rome un interlocuteur incontournable des relations inter-étatiques et géopolitiques en Méditerranée orientale. Du fait de sa victoire, il fut le premier Romain à proclamer, en 196 av. J.-C., la liberté des cités grecques. Il est passé dans la postérité et dans l’imagerie collective comme l’incarnation du général philhellène, cultivé, rationnel et connaisseur des enjeux locaux et des rapports de force qui traversaient le monde grec. Il est l’objet d’une des Vies Parallèles de Plutarque. Enregistrer Enregistrer Enregistrer

Réflexions sur le denier KALETEDOY DT 3193

Réflexions sur le denier KALETEDOY DT 3193 Je vous propose avec cet article une lecture différente et « républicaine » de cette superbe et rare monnaie. J’utiliserai la dénomination de denier pour cette monnaie alors que son poids, inférieur à deux grammes, semble être équivalent au quinaire romain, mais la présence de la marque de valeur X au droit indique donc le contraire. Je ne reviendrai pas non plus sur l’attribution donnée aux Lingons…. Si les deniers KALETEDOY, toutes classes confondues, sont abondants, les exemplaires avec la tête à droite sont bien plus rares. Il s’agit vraisemblablement des premières monnaies de cette série. Descriptif du droit Tête casquée à droite, marque de valeur X sous la nuque, trois mèches de cheveux sur l’épaule Bibliothèque nationale de France 1.9g Denier pour Sextus Atilius Serranus Il est évident que cet avers est très largement inspiré des deniers de la république romaine, allant même jusqu’à copier la marque de valeur X. Nous retrouvons en effet la tête casquée, les mèches de cheveux et la boucle d’oreille de Roma. Descriptif du revers Cheval bridé à droite, entouré d’une légende Bibliothèque nationale de France 1.9g Didrachme anonyme 230-226 B.C. Le cheval est représenté bridé et peut-être même sanglé, cette représentation entraine une première interrogation qui est l’absence de cavalier. Nous retrouvons en effet pour la république romaine des revers représentant un cheval seul à la différence qu’il est libre. Le point qui interpelle le plus sur ce denier est cette fameuse légende et je suis toujours autant surpris par la retranscription des légendes. Les celtes ont effectué de nombreuses imitations de denier de la république, et il faut bien avouer qu’autant ils étaient très doués pour copier les motifs, autant ils y seraient beaucoup moins pour retranscrire les lettres. Imitation du denier serrartus Claudia A gauche, une imitation « barbare »et à droite l’original. Victoire et les chevaux sont plutôt bien réalisés comparé à la légende…… Revers original du denier serratus Claudia Denier pour Publius Cornelius Sulla D’après de nombreux écrits, il s’agirait d’un « mélange d’alphabets », celui du grec et du latin. La légende latine S(VL)A aurait été inspiré par le revers du denier de Publius Cornelius Sulla. Pour ma part, je ne suis pas vraiment convaincu par la lecture d’une légende latine S(VL)A. Comme vous pouvez le voir avec cette superposition de ces deux légendes, certes nous pouvons noter quelques ressemblances amis faudrait-il seulement lire la légende du denier celte avec un miroir!  Au-dessus, légende original S(VL)A; au-dessous « l’imitation celte ». Autre revers DT 3193 De plus, il semblerait que la lecture proposée soit incomplète, comme vous pouvez le voir sur cet autre denier, une partie de « lettre » est présente sous les sabots arrière du cheval. Conclusion Je ne suis pas de l’avis de croire que les celtes étaient des barbares et des analphabètes. Comme vous avez pu le lire ci-dessus, ils savaient bien reproduire, entre autre, la tête de Roma et les chevaux sur leurs deniers, alors pourquoi ne seraient-ils pas capable de reproduire des lettres latines sur des monnaies officielles? Nous savons que des dialectes celtes locaux ont vraisemblablement existé, mais n’ont pas laissé de traces tangibles. Pourquoi ne pas envisager que les celtes aient pu emprunter aux Grecs un alphabet qu’ils ont adapté à la sonorité de leurs langues, comme ont pu le faire les étrusques ? N’hésitez pas à commenter cet article si vous voulez faire part de votre opinion sur ce denier.

Quiz _ Les empereurs romains

Quiz _ Les empereurs romains 30 portraits numismatiques accompagnés de courts descriptifs pour 30 empereurs. Saurez-vous les identifier?

1808LI – Sesterce Licinia – Caius Licinius Macer

Avers : Anépigraphe  Tête masculine droite, barbue, aux cheveux ébouriffés, percée par une flèche ou par un pilum. Revers : C. LIC/INI. L. F. / MA/CER (Caius Licinius Lucii Filius Macer, Caius Licinius fils de Lucius Macer) Sanglier à droite, au-dessous lance pointée vers le bas, sous la tête du sanglier marque de valeur IIS barré Indice de rareté   Atelier Datation : 84 avant J.C. Matière : Argent Gens : Licinia Référence : Inédit, non référencé par les ouvrages de référence. Cliquez ici pour accéder au descriptif proposé par LesDioscures.com Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Licinius L. j. Macer. Monétaire vers 672 ( 82 av. J.-C.). Il s’agit ici de C. Licinius Macer, historien et orateur, né vers 644 (110 av. J.-C.). Il exerça probablement ses fonctions pendant la dictature de Sylla, fut questeur en 676 (78 av. J.-C.) et tribun du peuple en 681 (73 av. J.-C.). Comme orateur, il se distingua contre le parti aristocratique, et surtout contre C. Rabirius. Cicéron l’accusa de concussion, et, pour éviter le jugement, il se donna la mort. Tite-Live et Denys d’Halicarnasse renvoient fréquemment aux Rerum ramanorum historiæ qu’il avait écrites et dont il ne nous reste rien ; Priscien nous a conservé un fragment d’un de ses discours pro Tuscis; Il fut le père de C. Licinius Calvus, poète et orateur populaire dont Cicéron parle fréquemment. Apollon Vejovis, qui figure sur le denier de C. Licinius Macer, est représenté de la même façon sur le denier de L. Caesius.