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Fannia

La gens Fannia était une famille plébéienne à Rome. Aucun membre de cette gens n’est mentionné dans l’histoire romaine avant le deuxième siècle avant JC, et le premier qui obtint le consulat fut Gaius Fannius Strabo, en BC 161. [1] Le seul nom de famille qui apparaît dans cette gens sous la République est Strabon. D’autres Fannii au cours de cette période sont mentionnés sans cognomen. [1] Magistrats monétaires 1- Marcus Fannius _ 123 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1055FA), un semis (1056FA) et un quadrans (1057FA). La légende apposée à ces monnaies est « M. F(AN). C. F«  Précédent Suivant 2- Marcus Fannius _ 86 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1264CR) avec Lucius Critonius. La légende apposée à cette monnaie est « M. FAN«  Sources (1) Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, William Smith.

Fabia

La gens Fabia était l’une des plus anciennes familles patriciennes de Rome. La gens joua un rôle de premier plan dans l’histoire peu de temps après l’établissement de la République, et trois frères furent investis de sept consulats successifs, de 485 à 479 avant JC, cimentant ainsi la grande renommée de la famille [1]. Au total, les Fabii ont reçu 45 consulats durant la République. La maison tire son plus grand éclat du courage patriotique et du destin tragique des 306 Fabii lors de la bataille de la Cremera, 477 av. J.C. Mais les Fabii n’étaient pas distingués comme des guerriers seuls; plusieurs membres de la gens étaient également importants dans l’histoire de la littérature et des arts romains [2] [3] [4]. Selon la légende, les Fabii auraient revendiqué la descendance d’Hercule, qui avait visité l’Italie une génération avant la guerre de Troie, et d’Evander, son hôte. Cela a amené les Fabii dans la même tradition que les Pinarii et Potitii, qui auraient accueilli Hercule et appris de lui les rites sacrés qu’ils accomplissaient en son honneur pendant des siècles [5] [6] [7] [8] [9]. By Unknown artist – Jastrow (2003), Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=1308253 Une autre légende ancienne a déclaré qu’à la fondation de Rome, les disciples des frères Romulus et Remus s’appelaient respectivement les Quinctilii et les Fabii. Les frères auraient offert des sacrifices dans la grotte du Lupercal au pied du mont Palatin, qui est devenu l’origine des Lupercalia. Cette histoire est certainement liée à la tradition selon laquelle les deux collèges de Luperci portaient les noms de ces anciennes gentes. [10] [11] [12] [13] Représentation du lupercal: Romulus et Remus nourris par la louve, Lupa, entourés de représentations du Tibre et du Palatin. Panneau d’un autel dédié au couple divin de Mars et Vénus. Oeuvre romaine en marbre de la fin du règne de Trajan (98-117 CE), plus tard réutilisée sous l’ère Hadrianic (117-132 CE) comme base pour une statue de Silvan. Du portique de la Piazzale dei Corporazioni à Ostia Antica. Montré au musée du Palazzo Massimo alle Terme (Rome). Le nomen des Fabii serait à l’origine Fovius, Favius ​​ou Fodius; Plinius a déclaré qu’il était dérivé de la faba, un haricot, un légume que les Fabii auraient cultivé pour la première fois. Une explication plus fantaisiste dérive le nom de fovéa, fossés, que les ancêtres des Fabii auraient utilisés pour capturer des loups. [14] Magistrats monétaires 1- Quintus Fabius Maximus _ 127 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1028FA), un semis (1029FA) et un quadrans (1030FA). La légende apposée à ces monnaies est « Q. MAX«  Précédent Suivant 2- Numerius Fabius Pictor _ 126 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1039FA). La légende apposée à cette monnaie est « N. FABI«  3- Quintus Fabius Labeo _ 124 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1050FA) et un quadrans (1051FA). La légende apposée à ces monnaies est « Q. FABI«  Précédent Suivant 4- Caius Fabius Hadrianus _ 102 B.C. Ce magistrat fit émettre deux deniers (1154FA), (1155FA) et un as (1156FA). La légende apposée à ces monnaies est « C. FABI«  Précédent Suivant 5- Lucius Fabius Hispaniensis _ 82-81 B.C. Ce magistrat fit émettre trois deniers (1290AN), (1291AN) et (1292AN). La légende apposée à ces monnaies est « L FABI L F HISP«  Denier Denier Denier Précédent Suivant 6- Quintus Fabius Maximus _ 82-80 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1292FA). La légende apposée à cette monnaie est « Q. MAX«  Sources (1) Tite Live, ii. 42 (2) Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, vol. II, p. 131 (« Fabia Gens »). (3) Homo, pp. 7 ff. (4) Smith, The Roman Clan, pp. 290 ff. (5) Ovide, Fasti, ii. 237 (6) Ovide, Ex Pontio iii. 3. 99. (7) Juvenal, Satires, viii. 14 (8) Plutarque, « The Life of Fabius Maximus », 1. (9) Paulus, s. v. Favii. (10) Ovide, Fasti, ii. 361f, 375f. (11) Aurelius Victor, De Origo Gentis Romanae, 22. (12) Plutarque, « The Life of Romulus », 22. (13) Valerius Maximus, ii. 2. § 9. (14) Pline l’ancien, Historia Naturalis, xviii. 3.

Eppia

La gens Eppia était une famille plébéienne à Rome. Il est principalement connu d’un seul individu, Marcus Eppius, un sénateur romain, qui a pris une part active en faveur de Pompée lors du déclenchement de la guerre civile en 49 av. Il était l’un des légats de Quintus Metellus Scipio dans la guerre d’Afrique, et a été gracié par César, avec beaucoup d’autres de son parti, après la bataille de Thapsus. Par la suite, il semble être allé en Espagne et avoir repris la guerre sous Sextus Pompeius, en 46 et 45 avant J.C. [1] [2] [3] [4] Magistrat monétaire 1- Eppius _ 47-46 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1407EP) et un as (1522EP) La légende apposée à ces monnaies est « EPPIVS«  Précédent Suivant Sources (1) Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, William Smith, Editor. (2) Ciceron, Epistulae ad Familiares viii. 8 §§ 5, 6, Epistulae ad Atticum viii. 11, B. (3) Gaius Julius Caesar (attributed), De Bello Africo 89. (4) Joseph Hilarius Eckhel, Doctrina Numorum Veterum v. pp. 206, 207.

Egnatuleia

Cette famille plébéienne est peu connue et nous ne pouvons mentionner que deux de ses représentants. L’un, L. Egnatuleius, plusieurs fois cité par Cicéron, était questeur en 710 (44 av. J.-C.), et il commandait la quatrième légion qui déserta le camp de Marc Antoine pour passer dans l’armée d’Octave. L’autre, C. Egnatuleius, qui vivait à une époque plus ancienne, n’est connu que par le quinaire qui porte son nom et auquel Cavedoni assigne la date de 653, (101 av. J.- C.) (1). Magistrat monétaire 1- Caius Egnatulieus _ 97 B.C. Ce magistrat fit émettre un quinaire (1170EG). La légende apposée à cette monnaie est « C. EG(NAT)(VL)EI«  Sources (1) Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine, E. Babelon

Egnatia

La gens Egnatia était une famille plébéienne de rang équestre à Rome. Seuls quelques-uns des Egnatii détenaient des magistratures, dont les plus importantes étaient peut-être Gnaeus Egnatius, qui détenait le prétoire au cours du IIe siècle avant JC, et avait été gouverneur de Macédoine, peu de temps après son institution en tant que province romaine [1]. Les Egnatii étaient d’origine samnite, et au moins certains d’entre eux s’étaient installés à Teanum. À la fin de la guerre sociale, la plupart d’entre eux semblent s’être retirés à Rome, où deux d’entre eux ont été admis au Sénat, bien qu’une branche de la famille semble être restée à Teanum [1] [2]. Les Egnatii ne semblent pas avoir été divisés en familles distinctes à l’époque de la République. La plupart des Egnatii ne portaient aucun cognomen, mais les individus sont connus sous les noms de famille Celer, Maximus, Rufus et Veratius. Celer signifie «rapide», tandis que Maximus est «grand» ou «le plus grand». Rufus, qui signifie «rouge», était généralement donné à quelqu’un aux cheveux roux ou au teint roux. [1] Magistrat monétaire 1- Caius Egnatius Maxsumus _ 75 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier dentelé (1329EG), et deux deniers (1330EG) (1331EG). La légende apposée à ces monnaies est « C. EGNATIVS«  Précédent Suivant Sources (1) Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology. (2) Ciceron, Pro Cluentio 48, Epistulae ad Atticum vi. 1

Domitia

La gens Domitia était une famille plébéienne à Rome. Le premier de cette gens a avoir eu un rôle important fut Gnaeus Domitius Calvinus, consul en 332 av. J.C. Son fils, Gnaeus Domitius Calvinus Maximus, était consul en 283, et le premier censeur plébéien. La famille a produit plusieurs généraux distingués, et vers la fin de la République, les Domitii étaient considérés comme l’une des gentes les plus illustres. [1] [2] [3] [4] À l’époque de la République, nous ne rencontrons que deux branches de cette gens, les Ahenobarbi et Calvini, et à l’exception de quelques personnages inconnus mentionnés dans des passages isolés de Cicéron, il n’y en a pas sans cognomen. [1] Calvinus, le nom de la plus ancienne famille des Domitii, est dérivé de l’adjectif latin calvus, qui signifie «chauve». La forme allongée, Calvinus est un diminutif, généralement traduit par « chauve », bien qu’il puisse également désigner les descendants de quelqu’un qui avait porté le nom de famille Calvus. Ces noms appartiennent à une classe commune de cognomina dérivée des caractéristiques physiques d’une personne [1] [5]. La famille nommée Ahenobarbus était ainsi nommée à cause des cheveux roux que beaucoup de ses membres avaient. Pour expliquer ce nom, qui signifie « barbe rouge » (littéralement « barbe de bronze »), et pour attribuer une haute antiquité à leur famille, il a été dit que les Dioscures ont annoncé à l’un de leurs ancêtres la victoire des Romains sur les Latins au lac Regillus (498 avant J.C.), et, pour confirmer la vérité de ce qu’ils ont dit, qu’ils lui ont caressé les cheveux et la barbe noirs, qui sont immédiatement devenus rouges. [6] [7] [8] [9] [5 ][10] Magistrats monétaires 1- Cnaius Domitius Ahenobarbus _ 189-180 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (598DO) et un as (599DO). La légende apposée à ces monnaies est « CN.DO«  Précédent Suivant 2- Cnæus Domitius Ahenobarbus _ 128 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1010DO), un semis (1011DO), un triens (1012DO) et un quadrans (1013DO) La légende apposée à ces monnaies est « CN. DOM«  Précédent Suivant 3- Cnæus Domitius _ 116-115 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1076DO). La légende apposée à cette monnaie est « CN. DOMI«  4- Domitius Ahenobarbus _ 41 B.C. Ce magistrat fit émettre un aureus (1696DO), un denier (1697DO), et avec l’effigie d’Antoine un aureus (1699AN) et un denier (1700AN). La légende apposée à ces monnaies est « CN·DOMITIVS«  Précédent Suivant 5- Cn. Domitius Calvinus _ 39 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1726DO). La légende apposée à cette monnaie est « DOM.«  Sources (1) Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, vol. I, p. 1061 (« Domitia Gens »). (2) Ciceron, Philippicae ii. 29. (3) Pline l’ancien, vii. 57. (4) Valerius Maximus, vi. 2. § 8. (5) Chase, pp. 109, 110 (6) Suetone, « The Life of Nero », 1 (7) Plutarque, « The Life of Aemilius Paullus », 25, « The Life of Coriolanus », 3. (8) Dionysius, vi. 13. (9) Tertullian, 22. (10) Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, vol. I, pp. 83, 84 (« Ahenobarbus »).

Didia

La gens Didia, ou Deidia, comme son nom est écrit sur les pièces de monnaie, était une famille plébéienne de la Rome antique, qui apparaît pour la première fois dans l’histoire au cours du dernier siècle de la République. Selon Cicéron, il s’agissait de homines novi (hommes nouveaux). Titus Didius a obtenu le consulat en 98 avant J.C., une dignité partagée par aucun autre Didii jusqu’à l’époque impériale. [1] [2]. Magistrat monétaire 1- Titus Didius _ 113-112 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1105DI). La légende apposée à cette monnaie est « T. DEIDI«  2- Titus Didius _ 55 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1406DI). La légende apposée à cette monnaie est « T. DIDI«  Sources (1) Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, vol. I, p. 1004 (« Didia Gens »). (2) Ciceron, Pro Murena, 8.

Decimia

La gens Decimia était une famille plébéienne à Rome. Les membres de cette gens sont mentionnés pour la première fois vers la fin du troisième siècle avant J.C. (1). Les Decimii semblent avoir été à l’origine une famille samnite de Bovianum; au moins, le premier du nom appartenait à cet endroit, et les autres qui se produisent dans l’histoire étaient probablement ses descendants qui, après avoir obtenu la franchise romaine, se sont installés à Rome. Le nom lui-même est un patronyme patronymique, formé du praenomen Decimus. À cet égard, il peut être considéré comme un nom latin, bien que l’ancêtre de la famille ait lui-même été d’origine samnite. L’équivalent oscan de Decimus est Dekis ou Decius. Il a donné naissance à la gens romains Decia, qui est donc un apparenté à Decimius. Le seul cognomen parmi les Decimii est Flavus, qui signifie « doré ». (1)(2). Le consulat de Gaius Curtius Philo en 445 avant JC est une indication que la gens Curtia devait être patricienne, car le consulat à cette époque n’était pas ouvert aux plébéiens. L’apparition de la famille dans les légendes de la première période de l’histoire romaine soutient également cette identification, car la famille n’était pas particulièrement illustre à une époque ultérieure, ce qui rend peu probable que ces histoires soient un développement ultérieur, destiné à flatter une puissante maison noble. Cependant, il y avait certainement des plébéiens Curtii; Gaius Curtius Peducaeanus était tribune du peuple en 57 avant JC, indiquant qu’une branche plébéienne s’est développée à un moment donné. (1). Magistrat monétaire 1- Decimius Flavus _ 150 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (847DE). La légende apposée à cette monnaie est « FLAVS«  Sources (1) Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, William Smith. (2) George Davis Chase, « The Origin of Roman Praenomina », in Harvard Studies in Classical Philology, vol. VIII (1897).

Curtia

La gens Curtia était une famille noble ancienne mais mineure à Rome, avec des branches patriciennes et plébéiennes. Le seul membre de la gens investi du consulat sous la République était Gaius Curtius Philo, en 445 av. J.C. (1). Quelques Curtii détenaient des magistratures inférieures pendant la République, et il y avait deux consuls suffects à l’époque impériale. Cependant, la gens est rappelé lors d’une série de légendes datant de la fondation traditionnelle de la ville jusqu’au début de la République. Selon la légende, Mettius Curtius était un chef des forces Sabines qui a attaqué Rome après le viol des Sabines. Les premiers coups ont été échangés entre Curtius et le guerrier romain Hostus Hostilius. Après des combats acharnés, Hostilius a été tué et les Romains se sont retirés, poursuivis par Curtius. À ce moment, le roi romain, Romulus, mena ses meilleures troupes contre l’avance de Curtius. Poursuivi par les Romains, le cheval de Curtius a été effrayé par les cris et plongé dans les marais, s’embourbant dans les eaux peu profondes. Ce n’est qu’avec beaucoup d’efforts qu’il a pu se libérer. Par la suite, cette étendue d’eau est devenue connue sous le nom de Lacus Curtius. [2] Plus tard, le Lacus Curtius a été vidé et est devenu une partie du Forum romain. L’étroite évasion de Curtius est représentée sur un relief creusé en 1553 entre la colonne de Phocas et le temple de Castor et Pollux, qui semble être une copie d’un original datant peut-être du IIe siècle avant J.C.(3). Vestiges du Lacus Par Cassius Ahenobarbus — Travail personnel, CC BY-SA 3.0 Outre l’histoire de Mettius Curtius, deux autres légendes tirent le nom du lacus de Curtii plus tard. Dans un récit, le terrain du Forum a cédé et un jeune du nom de Marcus Curtius s’est sacrifié en sautant, entièrement armé et monté à cheval, afin de réaliser une prophétie affirmant que l’abîme ne pouvait être fermé qu’en sacrifiant ce sur quoi La grandeur future de Rome reposerait. La troisième légende dit que l’endroit avait été frappé par la foudre et que, sur ordre du Sénat, il a été enfermé par le consul Gaius Curtius Philo. (4) L’histoire de Mettius Curtius peut éclairer l’origine de la gens de Curtia; cela implique que les Curtii étaient d’origine Sabine. Le consulat de Gaius Curtius Philo en 445 avant JC est une indication que la gens Curtia devait être patricienne, car le consulat à cette époque n’était pas ouvert aux plébéiens. L’apparition de la famille dans les légendes de la première période de l’histoire romaine soutient également cette identification, car la famille n’était pas particulièrement illustre à une époque ultérieure, ce qui rend peu probable que ces histoires soient un développement ultérieur, destiné à flatter une puissante maison noble. Cependant, il y avait certainement des plébéiens Curtii; Gaius Curtius Peducaeanus était tribune du peuple en 57 avant JC, indiquant qu’une branche plébéienne s’est développée à un moment donné. (1). Magistrat monétaire 1- Quintus Curtius _ 116-115 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (1077CU), un semis (1078CU), un triens (1079CU), un quadrans (1080CU), un sextans (1081CU) et une once (1082CU). La légende apposée à cette monnaie est « Q. CVRT«  Précédent Suivant Sources (1) Schmitz, Leonhard (1870). « Curtia gens ». In Smith, William (ed.). Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology. (2) Tite Live, Ab Urbe Condita, i. 12 ff. (3) Platner, Samuel Ball; Ashby, Thomas. « Lacus Curtius ». A Topographical Dictionary of Ancient Rome. (4) Schmitz, Leonhard (1870). « Curtius ». In Smith, William (ed.). Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology.

Curiatia

La gens Curiatia était une famille distinguée à Rome, avec des branches patriciennes et plébéiennes. Les membres de cette gens sont mentionnés dans le cadre du règne de Tullus Hostilius, le troisième roi de Rome, au cours du septième siècle avant JC. Le premier des Curiatii à accéder à un poste important fut Publius Curiatius Fistus, surnommé Trigeminus, qui détint le consulat en 453 avant JC. La gens a continué d’exister dans toute la République, et peut-être à l’époque impériale, mais ses membres ont rarement atteint une quelconque importance.(1). L’existence d’une gens patricienne de ce nom est attestée par Livius, qui mentionne expressément les Curiatii parmi les nobles Alban gentes, qui, après la destruction d’Alba, ont été transplantés à Rome et y ont été reçus par les Patres. Cette opinion n’est pas contredite par le fait qu’en 401 B.C. et 138 nous rencontrons des Curiatii qui étaient des tribuns du peuple et par conséquent des plébéiens, car ce phénomène peut être expliqué ici, comme dans d’autres cas, par la supposition que les Curiatii plébéiens étaient les descendants des affranchis du patricien Curiatii, ou que certains membres de la gens patricienne étaient passés chez les plébéiens.(1)(2)(3)(4)(5)(6)(7)(8) L’origine d’Alba des Curiatii est également indiquée dans l’histoire des trois Curiatii qui, sous le règne de Tullus Hostilius, ont combattu avec les trois frères romains, les Horatii, et ont été conquis par la ruse et la bravoure de l’un des Horatii, bien que certains écrivains ont décrit les Curiatii comme Romains et les Horaces comme Albans.(1)(2)(3)(4)(5)(6)(7)(8) Magistrat monétaire 1- Caius Curiatius Trigeminus _ 142 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (901CU). La légende apposée à cette monnaie est « C. C(VR)«  2- C. Curiatius _ 135 B.C. Ce magistrat fit émettre un denier (935CU), un semis (936CU), un triens (937CU), un quadrans (938CU), un sextans et une once (940CU). La légende apposée à ces monnaies est « C·CVR·F«  Précédent Suivant Sources (1) Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, William Smith. (2) Tite Live, Ab Urbe Condita, i. 24 ff. (3) Dionysius of Halicarnassus, Romaike Archaiologia, iii. 11 ff. (4) Plutarque, Lives of the Noble Greeks and Romans, 16. (5) Florus, Epitome de T. Livio Bellorum Omnium Annorum DCC libri duo, i. 3. (6) Sextus Aurelius Victor, De Viris Illustribus, 4. (7) Joannes Zonaras, Epitome Historiarum, 6. (8) arthold Georg Niebuhr, History of Rome, i. p. 348.